Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fêtons le cinéma
685 abonnés
3 005 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 19 juin 2024
Il est difficile de découvrir Floride (2015) après The Father (2020) puisqu’il s’agit, dans les deux cas, de l’adaptation au cinéma de la pièce de théâtre de Florian Zeller, et dans le second d’une réussite flamboyante tant dans le dispositif de mise en scène que dans l’interprétation des acteurs. Le film de Philippe du Guay ressemble à son protagoniste : il avance à tâtons, tourne en rond et procède à des va-et-vient temporels parfois élégants, souvent balourds, sur fond de réminiscences de la guerre et de projection vers un ailleurs rêvé. C’est l’aimantation exercée par la Floride qui galvanise le mieux un récit sinon prévisible, puisque l’envol de Claude oscille entre rêve et réalité, confond les âges et les figures pour mieux revivre et, par la même occasion, vivre un peu. Du jus d’orange aux palmiers commandés dans une jardinerie, l’État américain devient la métaphore du soleil et de l’espoir, dont se revendique d’ailleurs l’octogénaire telle une philosophie de vie balancée au visage des pessimistes, c’est-à-dire à l’encontre de sa fille. Le long métrage vaut donc pour cette rencontre entre un espace fantasmé et ses comédiens, mention spéciale à Sandrine Kiberlain et à Jean Rochefort, ce dernier trouvant là l’occasion de tirer sa révérence non sans superbe. « Partir, c’est mourir un peu », disait le poète Edmond Haraucourt…
Je viens de le regarder, en sachant que j'ai regardé The father hier sans savoir que les deux films étaient basés sur la même pièce. Ce qui est drôle c'est qu'en regardant The father, et notamment la prestation magistrale d'Anthony Hopkins, je me disais qu'en France on ne pourrait pas du tout faire le même film avec des acteurs français. Et en effet, on ne peut pas.
Loin de moi l'idée de critiquer le cinéma français puisque je l'adore. Mais là ça ne marche pas du tout. J'ai pourtant une énorme sympathie pour Jean Rochefort mais il est catastrophique dans ce rôle. Même si parfois, en de rares moments, l'on peut voir dans ses yeux un éclair de génie qui l'espace d'un instant me rappelle toute l'affection que j'ai pour lui.
Regardez The father, c'est un bijou. Puis regardez Floride et alors vous apprécierez encore davantage The father.
Film en dents de scie.. d'un coté le thème de l'Alzheimer est plaisant car c'est vraiment un sujet qui fascine et attriste au plus haut point (surtout quand on est touché dans son entourage) pis en plus c'est agréable de revoir Jean Rochefort qui nous manque beaucoup mais d'un autre coté le film est lent à démarrer pis il est mal construit, peu creusé et un peu trop léger pour vraiment émouvoir... en somme décevant vu son potentiel ! Ciboire...
Après avoir vu The Father, j'ai voulu voir l'adaptation de la pièce de Florian Zeller qu'avait fait Philippe le Guay en 2015. Il faut croire que Zeller n'était pas satisfait du film puisqu'il a voulu faire le sien... Cette version édulcorée et très littérale ne souffre pas la comparaison avec celle de 2021. Image téléfilm, scénario beaucoup plus consensuel, on sent que les producteurs ont eu peur du sujet plombant de la maladie d'Alzeimer et on voulu que le ton reste joyeux. Les flashbacks dans l'enfance de Rochefort sont beaucoup moins parlants que la plongée subjective dans l'esprit d'Hopkins. Les meilleures idées de mise-en-scène de The Father sont déjà dans Floride (des acteurs différents pour le même personnage, les décors qui se mélangent) mais pas assez exploitées.
Excellent film, beau à l'image et très bien bien joué, mélange subtil entre comédie et tragédie de la vie sur les affres de la vieillesse et ses contraintes qui pèsent sur les relations parent/enfant quand le corps et la mémoire commencent à faire défaut à nos aînés, sujet universel, différent de l'excellent film The father de F.Zeller auquel le film de Legay est forcément lié puisque ce dernier était parti de la pièce de Florian Zeller pour écrire le scénario de son film mais les deux ont une approche différentes et complémentaire. J'adore le travail de Florian Zeller et ses acteurs sont immenses mais j'ai une préférence pour Floride dans lequel Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain sont également géniaux dans leur registre .
Ce film parle de la senilité et de la perte d'autonomie, autant dire qu'il faut quand même y être un peu préparé. Si le ton est assez léger au début, il devient de plus en plus sombre à mesure que Claude perd la tête. Et ce qu'on abordait comme une comédie douce-amère devient franchement tristoune. Le film se met à radoter un peu comme son personnage. Alors oui c'est peut-être réaliste, mais en tous cas, moi ça m'a fait décrocher. Reste le plaisir mêlé de tristesse de revoir l'immense Jean Rochefort, bon sang quel acteur ! Sandrine Kiberlain l'accompagne avec justesse et spontanéité, j'aime aussi beaucoup cette actrice. Donc la moyenne quand même !
Le sujet ne peut laisser indifférent. Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain incarnent si profondément leurs personnages qu'on est souvent ému. Mais tout de même, il faut bien dire qu'en une demi-heure le tour du sujet était fait et qu'à partir de là on tournerait quelque peu en rond sans quelques péripéties plus spectaculaires que crédibles - du moins telles que mises en scène -. Et puis il y a ce fil rouge du voyage en Floride. On ne saura jamais s'il a réellement lieu ou si ce n'est qu'une des aventures imaginaires de Claude. Dans le premier cas, ce n'est absolument pas crédible : on veut bien que le petit-fils aime son grand-père, mais après tout ce qu'on a vu, il faudrait qu'il soit totalement inconscient pour l'aider à s'y embarquer. Si c'est un rêve, c'est sa cohérence avec un tel luxe de détails qui est invraisemblable. En fait de fil rouge, une hénaurme ficelle de scénariste qui m'a gâché le film.
Je ne me souviens plus... PKlus sérieusement, un film sur la perte de mémoire mais au delà la fin de vie. Un thème difficile à traiter . L'exercice est réussit grâce à la justesse des situations, du jeu des acteurs et la direction de ceux-ci. Tour à tour, triste, drôle, émouvant, cruel comme la Vie.
Les personnes qui regardent ce film se divisent en deux lots : celles qui ont (ou ont eu) un parent atteint de la maladie d'Alzheimer dans leur famille et les autres. Pour ces derniers, Claude peut les faire rire ou sourire par ses remarques déplacées ou ses actions extrêmes. Car oui, il y a un décalage parfois hilarant. Quant au premier groupe, il ne verra rien d'amusant car il va reconnaître le premier stade de la démence sénile avec la méconnaissance des dates, des noms, la déambulation nocturne, les paroles désagréables envers l'entourage ou la perte de repères. Le film prend bien le temps de nous montrer tous les désagréments et perturbations que cette maladie provoque en premier pour le sujet et ensuite pour l'entourage. spoiler: Cependant, il y a un fait improbable, le voyage en Floride. A ce stade de la maladie, avec la désorientation spatiale (il ne sait pas où il se trouve) et temporelle (il ne sait plus quel jour c'est), impossible à cet homme de réussir à prendre un avion et à arriver à bon port. Jean Rochefort est excellent dans ce rôle et on lit dans son regard toute son hésitation pour tenter de comprendre ce qui lui arrive. Les flash-back sont là pour aider le spectateur a comprendre la logique des actions de Claude y compris quand il devient agressif. Alors, oui, c'est un film extrêmement documenté pour illustrer la maladie et surtout à ne pas prendre pour une comédie mais bien pour un drame.
Magnifique film plein de poésie. Très émouvant. Le père et la fille forment un duo très touchant. C'est fabuleux de pouvoir décrire avec autant de beauté l'évolution du personnage central dans la maladie d'Alzheimer.
Un film qui aborde la maladie, c est toujours un exercice compliqué... c est dommage avec une telle distribution d avoir un tel résultat, décevant sur la manière de mené le film... ce qui m a le plus troublé c est de sentir la caméra suivre les personnages au point d en avoir le mal de mer ... rare ce ressenti... pas terrible en fait
Une comédie douce-amère touchante qui parle avec tendresse et fantaisie de la maladie d’Alzheimer, portée par un duo complice Jean Rochefort/Sandrine Kiberlain.
Un film touchant et très bien joué, autant par Kimberlain que Rochefort. La difficulté de la vieillesse quand elle est ternie par l’Alzheimer. Un film tendre, amusant, vrai qui ne vaut que pour le jeu des acteurs.