Le sujet est abordé de manière récurrente ces derniers mois dans le cinéma français. Cela tourne au drame dans "Le combat ordinaire" de Laurent Tuel, pas plus tard que cet été. Mais ici, on balance entre comédie et tragédie. Le Guay se retrouve dans un sujet dont il se dépêtre maladroitement. Le film est faible sur le scénario, faible sur le style et très faible sur la cohérence.
Inconditionnelle de Jean Rochefort, avec ce regard extrêmement malicieux, il fait un vieux casse-pieds très touchant. On n'a pas envie de vieillir de cette façon, et on n'a pas envie d'ennuyer sa famille. Mais le destin... A voir. on ne s'ennuie pas.
Au vu des films comiques proposés et des critiques sur les films, mon choix s'est porté sur Floride pour le voir cet après midi. Et bien je n'ai pas été déçu , au contraire charmé par ce film et par ses acteurs Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain et je recommande fortement d'aller voir ce film. Même si il s'adresse d'abord à une catégorie plus agé, vous passerez un agréable moment, malgré le thème!
TONTON JEAN. Et si c'était le dernier film de Jean Rochefort? Il partirait par la grande porte, sur un dernier rôle délicieux, malicieux et touchant. Porté par une Sandrine Kiberlain toujours juste, et une mise en scène tout en imaginaire et pleine de poésie de Philippe Le Guay.
Très beau film sur la vie d'un homme en fin de vie. Un très, très grand Jean Rochefort qui est merveilleux. Sandrine Kiberlain joue très bien son rôle. Il faut cependant avoir le moral pour aller regarder ce film. Mais il faut absolument aller voir ce film.
Pour Jean Rochefort, c'est le rôle de sa vie. Il est époustouflant. Drôle, malicieux, même si le cerveau de son personnage présente quelques signes d'absence, il reste toujours un fond de lucidité.
Même si l'histoire se rapproche parfois d'un documentaire dans son réalisme, cette tranche de fin de vie est un régal d'émotion et d'humour servie par Jean Rochefort au mieux de sa forme.
Comédie douce-amère qui a le mérite de traiter un douloureux problème humain et sociétal avec finesse, pudeur et humour. Il n’est pas facile de traiter de la dégénérescence de vieillards alertes par la maladie d’Alzheimer et des conséquences familiales sans tomber dans le morbide et le pesant. Philippe Le Guay y arrive brillamment avec le superbe concours de Jean Rochefort et de Sandrine Kiberlain, mais sans oublier la pétillante Anamaria Marinca. Il en fait un film drôle et gracieux, tout en laissant vivre en arrière-fond la gravité du sujet, et s’amuse à nous faire passer avec élégance de la réalité à l’imaginaire sans que l’on sache toujours où l’on en est. L’émotion contenue de Sandrine Kiberlain et la drôlerie souvent cruelle de Jean Rochefort font merveille et l’on reste impressionné par le voile qui passe dans le regard du vieux père quand il ne sait plus où il se situe dans le monde et le temps.
Très bon film ! à la fois touchant et drôle...de plus un scénario qui obligatoirement nous ramène à nos propres vie...servi par deux acteurs formidable..j'ai pas vu le temps passé !
Excellents acteurs... Toujours un bonheur de voir Sandrine Kiberlain... Nous nous sommes fait piéger en espèrant voir une version à tendance humoristique de cette monstrueuse maladie... Non, nous avons eu le coeur serré et les larmes au bord des yeux du début jusqu'à la fin. Très bonne représentation de cette terrible maladie et de ses conséquences dans son entourage... Rien de distrayant. Si vous ne connaissez pas le vieillissement, les pertes de mémoire qui l'accompagnent souvent et cette terrible maladie qui touchent parfois les plus jeunes, allez vite voir ce film sinon, surtout abstenez vous !
Affiche joyeuse pour un film qui ne l’est pas vraiment. Si le réalisateur Philippe Le Guay parvient à éviter toute forme de pathos sur un sujet qui pouvait aisément s’y prêter, on ne peut pas dire que le tout soit plaisant à regarder. Il faut avoir envie de se confronter à sa propre finitude, ou à celle de ses proches. Ayant eu une expérience personnelle dans mon entourage, je peux attester de la véracité de tout ce qui est montré ici, de cette lente, mais certaine, dégradation qui s’empare des malades d’Alzheimer. Il était judicieux de la part du cinéaste de mettre en place un certain nombre d’ellipses qui nous permettent de mieux comprendre ce qui arrive à ces personnes à la fois présentes sur le plan physique, mais absentes mentalement. Si l’on peut reprocher au film de manquer de progression narrative plus affirmée, le tout finit par être touchant, voire très émouvant dans le dernier quart d’heure où une belle surprise attend le spectateur. Le tout s’appuie sur des prestations impeccables de la part de tous les acteurs. On ne manquera pas de retrouver Jean Rochefort aux nominations des César qui devraient vraiment faire honneur à ce grand Monsieur. Il est comme toujours impérial.
De mon point de vue, ce film est un chef d'oeuvre ethnologique en tant qu'étude et réflexion centrées sur la maladie d’Alzheimer. Je n'ai pas vécu ce film en tant que comédie légère, en cela la photo de l'affiche me semble trompeuse :) mais je le recommande vivement pour toutes les personnes qui ne craignent pas le temps d'une séance, la proximité des souffrances liées à cette maladie, le prix à payer pour éclairer notre conscientisation de cette terrible pathologie et de ses effets. J'allais oublier !! : si la souffrance en est la trame, l'Amour dans ce film est le véritable fil conducteur !! bonne projections à vous !
Trop long. Il n'y a pas de souffle dans cette histoire qui a plus valeur d'un quasi documentaire pour toucher du doigt la difficulté de l'accompagnement d'un vieux parent. Certes, Sandrine Kimberlain joue juste et l'on ressent le profond désarroi dans lequel la jette le comportement plus qu'improbable de son vieux père, incarné par un Jean Rochefort qui surjoue - bien souvent - sa partition, sans réelle subtilité (quelle déception !). Mais on se pose la question : ce film veut nous raconter quoi d'autre ? ... Et pourquoi ne pas avoir étoffé le rôle de l'amoureux de Carole (je résume: il apparaît, il disparait). Et pourquoi avoir choisi la nationalité roumaine pour la garde malade indélicate (voleuse) ? ... c'est une maladresse ou c'est voulu par Becker ? ... beurk, lourdement connoté dans tous les cas.