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Julien D
1 212 abonnés
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2,0
Publiée le 17 août 2015
En adaptant une pièce de théâtre de Florian Zeller, Phillipe Le Guay signe une nouvelle comédie douce-amère, sauf que cette fois la gravité sujet qui est abordé, le rapport à la vieillesse et aux maladies dégénératives, rattrape chaque réplique ou situation se voulant drôles. C’est ainsi que le pathos non-assumé prend le pas sur l’humour, tandis que le fait de voir Jean Rochefort réduit à ce rôle de vieillard sénile devient bien plus triste que ne peuvent l’être tous les artifices scénaristiques mélodramatiques. L’absence d’enjeux dramaturgiques empêche de plus à la situation d’avancer, faisant du long-métrage une succession redondante de scènes qui, individuellement, auraient été touchantes et interprétés avec justesse mais dont la succession fait perdre toute intensité dramatique à cette relation père/fille dont les ficelles sont épuisées dès la première demi-heure. L’enchevêtrement de passages narrativement non justifiés (le voyage en avion d’une part et les souvenirs d’enfance d’autre part) sont la seule originalité de cette mise en scène inconsistante mais qui s’avéreront être, pour l’une, une facilité pour clore l’histoire, pour l’autre une source de pathos inaboutie.
Rochefort est très émouvant, très crédible ainsi que Sandrine Kimberlain. Si on a pas lu le roman de Zeller on ne compare pas, ce qui est mon cas, et on apprécie la mise en de Philippe Legay.
Je viens juste de voir le film et j'en suis sorti "mitigé".Le sujet était plus que délicat.J'apprécie l'humour facétieux de Jean Rochefort, mais là, je trouvais qu'il en faisait trop par moments, mais peut est ce du au scénario et au role qu'on lui a demandé de jouer.Par contre, j'ai beaucoup aimé Sandrine Kiberlin dans le role de sa fille.Celà doit etre pathétique de voir son père ou des proches avoir cette maladie et comme le dit le petit fils d'etre obligé à contre cœur de l'envoyer dans une maison de "vieux". Pour les spectateurs d'un certain age comme moi, on se dit pourvu que je reste lucide et avec toute ma tete jusqu'au bout.
Floride est un joli film, je pense qu'Alzheimer est assez bien résumé, pas de cliché, rien de pathétique, de jolies scènes entre un père et sa fille, entièrement dévouée à ce vieillard farfelu. Jean Rochefort ne surjoue pas, et Sandrine Kimberlain est toujours aussi juste dans son jeu. Il s'agit bien d'une comédie dramatique.
LE Guay confirme ici son talent -en même temps que celui de deux grands acteurs : Rochefort et Kiberlain...! Excellent film qui évoque avec talent,réalisme,rigueur et émotion ce mal moderne -et devenu banal d'Allzheimer- sans pathos, sans "effet", ni cabotinage...Ils son tous excellents et nous tiennent en haleine au cours d'un déroulement de scènes vivantes...prenantes et réalistes. Quand on constate le fatras commercial de films 'à grand spectacle" made in USA -effets spéciaux, violences tous azimuts et invraisemblances à tous les étages qui nous prennent pour des débiles, on se réconcilie volontiers avec le 7 ème Art français....sans chauvinisme excessif..!
"Floride" est une jolie comédie douce amère sur un thème difficile qui est la maladie d'azhlemeir,le sujet est traité parfois avec un ton décalé,le duo kiberlain/ rochefort fonctionne bien dommage que le film manque parfois de puissance.
Jean Rochefort est bluffant dans le rôle d'un retraité atteint d'Alzheimer. Sandrine Kiberlain très juste dans son rôle relève également bien le défi...Cependant malgré la prise de risque du réalisateur sur un sujet qui touche de nombreuses personnes et qui est rarement traité au cinéma ( à part récemment Still Alice)... il manque ce quelque chose au film qui nous permettrait d'accrocher plus
Vu ce film hier après-midi, encore imprégné par l'intensité des émotions transmises... Monsieur Rochefort, vous êtes magnifique ! Mon père à votre âge, à quelques mois près, c'est vous dire à quel point j'étais impliqué dans votre récit. Vous maîtrisez tellement votre art que vous m'avez, plus que jamais, bouleversé et amusé aussi. Les acteurs et actrices qui vous accompagnent sont d'une justesse qui ferait presque regretter de ne pas avoir opté pour ce métier si difficile, exigent et incertain. Quel travail, quel accomplissement de soi. Merci à tous les artistes et à tous ceux qui permettent d'aboutir à de tels films ! Vous êtes les magiciens des salles obscures, vous nous aidez parfois à mettre de l'ordre dans nos perceptions, la confusion de nos sentiments et, lorsque nous sortons du cinéma, la lumière extérieure a changé... nous la voyons mieux.
Bizarrement je n'ai pas été vraiment émue par ce film qui pourtant traite d'un sujet fort et susceptible de me concerner, moi qui, comme tant d'autres, ai vu partir ma mère en maison dite de retraite, ces lieux où l'on essaie d'oublier qu'on a perdu la mémoire. Peut-être le film est-il trop long, faisant la part belle aux cabotinages, certes charmants, mais en l'occurrence un peu lourds et inappropriés de Jean Rochefort; à des évocations ambigües d'une enfance dont on ne saura rien et qui n'éclairent pas le personnage, au point qu'on se demande pendant longtemps où le film nous entraîne. Puis dans une deuxième partie le ton devient plus grave et aussi le propos plus cohérent.Victime d'une souffrance psychologique insurmontable (la perte de sa deuxième fille forcément grandie par "l'absence"), le vieux monsieur s'enfonce dans le déni,s'accroche à un rêve de Floride où il pourrait retrouver l'enfant disparue et avec elle sans doute le paradis perdu, la Floride et ses jus d'orange symbolisant alors ce lieu idéal où l'on se projette pour ne pas voir l'abîme qui s'ouvre sous nos pieds. Sandrine Kamberlain est parfaite; elle est une fille comme on aimerait tous en avoir: sensible, tendre, dévouée, vaillante et si douloureuse dans cet amour fou et malmené par un père adoré. C'est elle qui m'a touchée le plus (certainement par identification).
Quel beau film porté par deux acteurs tout en finesse. L'histoire me touche d'autant plus que je traverse un peu la même histoire et le rapport père/fille dans ces conditions sont plus que réaliste d'ou mon engouement pour cette histoire. Elle est très bien filmé pas de larmoiement inutile ni apitoiement inutile, une réussite qui ne nous laisse pas insensible.
Quelle belle histoire et quel beau duo d’acteurs ! Floride est inspiré de la pièce de Florian Zeller. Le sujet est le même mais l’histoire se déroule différemment. J’ai eu la chance de voir la pièce de théatre. L’atmosphère était plus pesante. Peut etre était-ce plus dramatique dans son interprétation.
Le réalisateur s’efface dans ce film pour laisser la place au duo magnifique. On se laisse attendrir par le beau personnage qu’interprète Jean Rochefort. Triste, ailleurs, joyeux, mutin, attendrissant, drole, nostalgique… Il est impeccable. Du pur Jean Rochefort. Le réalisateur lui laisse toute la place. Tout comme il laisse la place à l’histoire. Philippe Leguay nous fait passer de la réalité à ce qu’il imagine se passer dans la tete de Claude, en passant par des scènes d’enfance du personnage. La maladie d’Alzheimer est traitée sans aucun pathos. Face à l’acteur, Sandrine Kiberlain, la fille aimante et tenace face à la maladie du père. Elle est une fois de plus brillante. Le duo fonctionne à merveille.
Floride est drôle, triste, fantaisiste, difficile. Le sujet dramatique est abordé avec beaucoup de tendresse
Claude a 80 ans passés, il vit dans sa maison à Annecy, et commence à présenter des troubles de la mémoire. Sa fille très prise par son travail fait le maximum pour l’aider à organiser son quotidien. Mais les troubles progressent.
Coup de coeur déjà pour le jeu exceptionnel et très touchant de Jean Rochefort, tantôt malicieux, drôle, puis grave, absent ou agressif, toujours très juste. Sandrine Kiberlain lui donne la réplique avec beaucoup de justesse aussi.
Et puis l’histoire de ce déclin, mêlant réalité, imaginaire et souvenirs me semble coller de près à la réalité des questions posées par la maladie d’Alzheimer.
Le très beau cadre de vie, comme la bienveillance sa fille, n’empêche malheureusement pas le déclin Claude. Seul l’univers qu’il s’est créé le protège d’une excessive souffrance.
Un des meilleurs films sur le vieillissement que j’ai vu ces dernières années.
Bravissimo ! Le tandem Rochefort - Kiberlain est bluffant. Plus vrai que nature pour qui a malheureusement connu ces situations dans la vie réelle . Je tire mon chapeau à Jean Rochefort pour avoir osé et joué - a son âge - a la perfection cet homme atteint d'Alzheimer et a Sandrine Kimberlain pour son interprétation de la fille tiraillée entre son amour pour son père et la décision de le mettre en maison de retraite.
Un beau film. Une belle performance de Jean Rochefort. On se laisse porter par l'histoire. Sur les souvenirs tristes de la Floride et le tempérament taquin de Jean.