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    Un jour dans la vie de Billy Lynn
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    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2017
    Un tel fossé entre une société américaine exubérante et insipide et le ressenti de ces GI partis avec honneur combattre en Irak. Il y a comme une envie de repenti, de pardon et de grand respect pour ces soldats des guerres lointaines. Comme avec le Vietnam, Ang Lee nous montre aussi combien il est difficile de digérer les guerres modernes menées par les États-Unis. A voir.
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2017
    Cela fait 5 ans que l'on avait pas vu un film de Ang Lee sur nos écrans, le dernier en date étant le culte Life of Pi avec sa technologie révolutionnaire pour l'époque et qui avait connu un franc succès. C'est donc surprenant de ce dire qu'un réalisateur nous ayant quitté sur un tel succès, revient avec un film qui risque de passer totalement inaperçu. Principalement parce que Ang Lee a voulu continuer ses expérimentations techniques, voulant emmener son cinéma encore plus loin. Ce qui n'est pas un mal, au contraire même si il a eu un très bon début de carrière et qu'il a offert quelques films cultes comme Brokeback Mountain, il est un réalisateur qui ne transcendent jamais ses concepts. Ses films sont souvent réussis mais ils leurs manquent toujours un petit quelque chose pour être vraiment des œuvres majeures. Et Lee cherche ce quelque chose sur le plan technique avec ce Billy Lynn's Long Halftime Walk qui a été tourné en 4K, en 3D et en 120 images par seconde, ce qui le rend totalement unique.

    Malheureusement, très peu de salles sont à même de proposer un tel format de diffusion et les distributeurs ne s'embêteront même pas à essayer de le proposer dans le format dont il a été pensé et réalisé. Beaucoup ne le verront qu'en 24 images par secondes et dans les formats standards des cinémas. Il est donc difficile d'avoir un avis définitif sur un film que l'on ne verra jamais vraiment, du moins pas dans l'expérience qu'il devait nous proposer. A savoir nous immerger dans le quotidien de ces soldats, nous faire ressentir le syndrome post-traumatique du héros et nous emmener dans un voyage sensorielle qui dépasse le cadre du cinéma. On voit très clairement les intentions de la mise en scène d'Ang Lee, très habile d'ailleurs, mais sans l'apport technologique jamais on ne les ressent vraiment. Pourtant le film est parsemé de bonnes idées sur le plan visuel, notamment dans sa manière très épurée de filmer le conflit au profit d'un parallèle avec plus sensationnaliste aux Etats-Unis où la guerre y est plus esthétisé et spectaculaire. Le rêve américain, représenté par ses jeunes soldats courageux et glorifiés, face à l’âpreté de la réalité, que ce soit à travers un conflit sale moralement et physiquement mais aussi l'incompréhension des foules qui vont vénérer ou détester une chose qu'ils ne saisissent pas. Ang Lee est d'ailleurs plus intéressé à montrer ça, avec une caméra très proche de ses personnages, qui les oppressent et qui montre bien que la guerre est plus rude en Amérique, que les soldats ne trouvent vraiment la paix qu'au sein du vrai conflit, leur maison comme eux-même le disent.

    Le propos du film se montre pertinent et percutant, l'Amérique n'est ici qu'une façade publicitaire, un monde d'hypocrisie et d'incompréhension qui veut s'accaparer l'histoire des autres pour l'enjoliver et se vendre avec. On voit le cercle vicieux de la guerre, où les riches envoient des jeunes soldats se battre pour qu'ils puissent rester riches, et exploitent les faits d'armes de ceux-ci, les glorifient pour pousser plus de jeunes à aller ce battre pour leurs intérêts. C'est l'histoire du vrai rêve américain, celui qui se cache sous les feux d'artifices et les paillettes. Malgré tout, le film peine vraiment à donner corps à son propos soit par un montage peu subtil dans l’abattage de ses flashbacks soit par une écriture trop lourde, voire mécanique dans certains dialogues. La critique d'Hollywood, du merchandising de la guerre et tout l'aspect satirique de l'oeuvre manque de finesse, et même si on sent l'envie d'être aussi pompeux et glorifiant que l'Amérique pour forcer le trait, c'est trop évident pour vraiment fonctionner. Mais vendre le pays comme un marchand de mort à échelle internationale est vraiment judicieux, surtout que Ang Lee excelle quand il s'agit de montrer les rouages d'une mascarade adoubée par tous.

    Et c'est là que le scénario bascule pour venir faire une étude de ses personnages, les soldats victimes volontaires d'un système qui les écrasent. Ils jouent le jeu, ils paradent et se force à prétendre que tout va bien alors qu'ils sont clairement brisés mais parce qu'ils sont des junkies qui ont besoin de leurs doses. La guerre est devenu leur drogue. Chose symbolisée par la relation entre le héros et sa sœur, où elle lui explique qu'il a la possibilité de rester chez lui plutôt que de retourner au combat mais que lui ressent le besoin d'y retourner. Chose que l'on peut voir aussi à travers ses échanges avec son sergent, ils n'ont plus le choix, ils sont pris dans un engrenage qui les dépassent, un engrenage dont ils dépendantes. On est face à une jeunesse sacrifiée, qui prend sur elle malgré les épreuves et font ce qu'ils ont a faire en restant unis. Le film arrive vraiment à nous immerger dans ce groupe et nous faire ressentir de l'empathie pour ces soldats, on est vraiment l'un des leurs et par ce procédé arrive à toucher du doigt quelque chose de tragique, que bien d'autres films du genre n'effleurent jamais. Mais le scénario se sent parfois un peu trop obligé de tomber dans des clichés assez déplorables pour venir asseoir son point de vue, ce qui désamorcent trop souvent des situations qui n'avaient pas besoin de ça pour avoir un impact. Et le tout plonge dans une romance forcée et mal écrite, même si elle fait sens dans ses derniers instants, le message qu'elle amène ne suffit pas à la justifier. D'autres moyens plus habiles auraient pu nous amener à la même conclusion et on voit ça comme une paresse vraiment dommageable.

    Billy Lynn's Long Halftime Walk est un bon film, qui pourrait même avoir l'envergure d'un grand film si on le voyait dans sa version définitive. Malheureusement on doit se contenter que de ce que l'on nous diffuse faute de mieux. Et il faut reconnaître que le film ne manque pas d'arguments via son propos percutant et sa mise en scène appliqué mais qu'ils souffrent aussi de petits défauts agaçants comme son manque de subtilité ou certains développements stériles. Mais la vraie force du film, celle qui ne lui fait jamais défaut, c'est son casting extraordinaire. Entre la révélation de Joe Alwyn, bouleversant dans le rôle du protagoniste, l'excellente performance de Garrett Hedlund totalement habité par son personnage ou encore Kristen Stewart qui est définitivement une grande actrice même dans des rôles relativement secondaires, tout le casting offre des prestations sans fausses notes. Et le vrai tour de force du film, que tout le monde pourra voir, c'est que celui-ci parvient à tirer quelque chose de sensible et touchant de Vin Diesel, qui a une présence limitée mais qui se montre étonnamment bon dans son rôle.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2017
    Et la grosse claque de ce début d’année est attribué à Ang Lee pour « Un jour dans la vie de Billy Lynn » !
    Son dernier film se paye le double luxe d’être un excellent film de guerre (aussi bien pour les scènes de combat que celles de retour au pays) mais aussi d’être une excellente critique de l’Amérique.
    Si le thème du retour de combattants au pays a souvent été traité, il ne l’a jamais été de cette façon.
    Le récit est aussi passionnant que cinglant, l’équilibre entre la guerre et le retour aux USA est parfait et le film fait la part belle à un gamin de 19 ans devenu héros malgré lui.
    En centralisant le récit sur Billy, c’est toute l’ineptie du cirque médiatique et le ridicule du sacro-saint Entertainment qui est mise en exergue face à l’intensité du trouble de stress post-traumatique que subissent les guerriers.
    Un peu à la manière de « mémoires de nos pères » ; une bande de jeunes soldats se voit accorder une permission pour devoir parader afin de promouvoir l’armée Américaine lors des messes médiatiques dans des stades de football US.
    C’est ainsi que les paradoxes typiquement Américains éclatent, aux rangs desquels on retrouve ces jeunes militaires héroïques qui ne sont pas spécialement bien traités ni considérés, utilisés tels des produits dont chacun cherche à s’accaparer les mérites en vue d’une exploitation commerciale et dont le gouvernement de Bush se sert pour faire oublier une guerre totalement injustifiée en Irak. Rien de tel que de l’héroïsme offert aux masses pour faire passer une pilule bien trop grosse.
    Et que dire du système qui érige au rang de héros un jeune homme qui a bien du mal à supporter d’être honoré sur ce qui constitue le pire jour de sa vie : celui où il a dû tuer des ennemis ?
    Les situations artificielles qui emprisonnent ces soldats s’enchaînent et éclatent jusqu’à l’absurde le plus complet : des techniciens du stade vont se bagarrer avec ceux qui sont pourtant censés être leurs héros.
    La masse de spectateurs est le reflet d’une Amérique qui ne pense qu’à se divertir et qui ne peut pas saisir ce que ces militaires ont réellement subi au combat.
    Ces Américains moyens ont des soucis insignifiants et des comportements immatures en total décalage avec la dureté du conflit (intérieur et extérieur) que doivent gérer tant bien que mal les soldats. Le gouffre entre eux est abyssal et vraiment indécent.
    Il faut dire que la presse fortement muselée se contente de relayer les réponses politiquement correctes que doivent réciter les soldats. Tout est sous contrôle pour que la propagande soit parfaite et distrayante.
    Autre point très fort du film, il ne se passe pas 2 minutes sans qu’il y ait une remarque cinglante, une réflexion pertinente ou satyrique !
    Enfin, la mise en scène est très soignée avec des flashbacks et des allers-retours aux transitions léchées et esthétiques que Clint Eastwood ne renierait pas.
    Tous les acteurs fonctionnent à merveille, Joe Alwyn est impressionnant de justesse alors qu’il s’agit de son premier rôle ! Il est absolument parfait et porte le film sans faillir. Mention très bien pour Garrett Hedlund qui brille lui aussi.
    La conclusion du film est parfaite et fait froid dans le dos, et, sans la dévoiler, on comprend mieux l’esprit de camaraderie typiquement militaire qui s’est installée entre les combattants.
    Sur ce, il ne vous reste plus qu’à aller au pas de course au ciné et faire 500 pompes en sortant !
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2017
    Enième film post 11 septembre. Et ce n’est pas le meilleur. C’est Ang Lee qui s’y colle cette fois, quatre ans après L’odyssée de Pi. Je me suis ennuyé d’un bout à l’autre. La mise en scène est solide mais sans vraiment de relief. L’histoire est sans surprise, vue et revue. Famille, patriotisme, culpabilité, football américain et cheer-leaders. C’est bourré de clichés. C’est long et c’est bavard. Je n’y ai pas trouvé le mordant, l’épaisseur, l'émotion et l’exploitation de l’héroïsme que j’y attendais. Le casting est de choix et ne démérite pas. Une interprétation de qualité qui, comme souvent, ne sauve rien. Avec la belle révélation de Joe Alwyn, dont c’est la première apparition à l’écran, et la présence de Kristen Stewart, dans un petit rôle. Bref, une déception pour ce nouveau Ang Lee sorti dans l’anonymat le plus total.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2017
    Je n'ai que moyennement aimé ce film très éprouvant.
    Cela se passe sur une journée avec des flashbacks et tout est pénible : la journée elle-même, tout ce que ce jeune homme a vécu à la guerre.
    Oui c'est trop dur à visionner ce film.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2017
    L’impossible dialogue entre les civils et les militaires. À la manière de Voyage au bout de l’enfer de Cimino, le film d’Ang Lee est un long-métrage avant tout psychologique qui marque le décalage entre ce qui est perçu « là-bas » et à « la maison ». Le cinéaste révèle de la finesse dans le développement de son personnage au cours d’une seule journée (interprété par l’excellent Joe Alwyn), même si certains traits caricaturaux des personnages secondaires tarissent un peu l’ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 février 2017
    Beaucoup de blabla pour rien, le scénar s'éparpille un peu trop, on ne relèvera que deux ou trois messages forts mais rien de plus. Je n'attendais rien, j'aurai mieux fait de rester sur ma première impression en lisant le résumé. A oublier !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2017
    Un chef d'oeuvre !! film qui mérite d'être connu ! dommage qu'il ne soit que dans si peu de salle..
    un film d'une sensibilité extrême, très bien tourné. ce film parlera à toutes les personnes ayant vécu des situations extrêmes ..
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 février 2017
    « Un Jour dans la Vie de Billy Lynn » est un film plutôt médiocre qui passe à côté de son sujet, qui s’avérait pourtant noble et ambitieux. L’histoire est originale, mais on n’arrive pas, et à aucun moment, à éprouver de l’empathie pour le principal protagoniste de cette histoire. L’intrigue est très faible et on s’ennuie durant presque deux heures. La photographie est innovante, mais dessert le métrage. Le casting est très discutable et seul Vin Diesel apporte quelque chose d’intéressant par sa prestation antinomique à ce qu’il nous propose usuellement. Un film qu’on ne peut malheureusement pas recommander à quiconque sans risquer de se voir proposer une séance de saut à l’élastique sans élastique…
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2017
    Il n'est question que d'un jour dans la vie de Billy Lynn mais il s'en passe en réalité plusieurs, Ang Lee nous plongeant dans la tête de son personnage pour entremêler plusieurs temporalités (le show, les retrouvailles familiales, la guerre) qui complexifient le cœur dramatique du film. S'il est bien sûr question de dénoncer la façon dont on envoie de jeunes citoyens sur le front sans qu'il en aient la vocation, il s'agit aussi de constater le regard que porte les Etats-Unis – autant le pouvoir que la population – sur la guerre. Cette perception n'est en aucun cas réaliste mais tend au contraire vers une volonté de glorification aussi injuste qu’obscène : il faut voir comment les soldats sont célébrés comme s'ils n'étaient que de purs produits de consommation ayant droit à leur petit moment de gloire à la mi-temps d'un match de football. Ces soldats, ou plutôt ces "héros" dont a tant besoin le peuple américain, histoire de se rassurer sur la soi-disant suprématie de leur armée dans le monde, n'ont aucun moyen d'expression, se laissant manipuler par les producteurs pathétiques qui cherchent un moyen opportuniste de se faire encore plus d'argent. Si la dimension satirique du film est extrêmement percutante, son aspect mélodramatique est moins convaincant, notamment en ce qui concerne le lien avec la sœur (Kristen Stewart encore une fois magnifique) ou encore avec la pom-pom girl Faison, des relations tendres qui surlignent de manière trop démonstrative le contrepoint au cynisme ambiant. Reste que Ang Lee trouve une certaine justesse lors des moments d'amitié très beaux et très simples entre les soldats; il montre une solidarité et une bienveillance qui les pousse encore à se battre, un motif qui dépasse la simple obligation hiérarchique. C'est en rendant compte de cet esprit de groupe – un groupe malade mais soudé – qu'une émotion finit par jaillir dans une dernière scène où est dévoilé un message d'amour à la fois singulier et universel.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Les Etats Unis aiment rendre hommage à leurs militaires ces temps, pas de quoi rendre joyeux.
    PLV : un film de fond qui ne distrait absolument pas bien au contraire
    cylon86
    cylon86

    2 549 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    Cela faisait un moment qu'on n'avait pas eu de nouvelles d'Ang Lee. Après "L'Odyssée de Pi" et ses quelques Oscars, le cinéaste était parti tester dans son coin de nouvelles façons de filmer afin d'avoir un rendu encore plus réaliste que celui obtenu par Peter Jackson pour la trilogie du Hobbit. En effet, là où Jackson a filmé avec 48 images par seconde, Ang Lee a trouvé un moyen d'augmenter la framerate à 120 images par seconde. Tout en sachant qu'aucun cinéma ne sera en mesure de diffuser le film tel qu'il a été tourné, quasiment personne ne verra le format originellement prévu afin d'appréhender un film qui prétend à être une révolution formelle quand il ne propose pas grand chose d'original sur le fond...

    Suite de la critique sur
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2017
    Un film touchant sur ses jeunes recrues qui vont combattre en Iraq et il est difficile pour ses hommes qui reviennent en permission avant de repartir en mission de vivre et oublier les horreurs de la guerre. Très bien filmé et à voir absolument.
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2017
    UN JOUR DANS LA VIE DE BILLY LYNN se rapproche du cinéma au vitriol de Verhoeven (Starship Troopers) dans sa manière de dénoncer les artifices de la propagande, de la culture du spectacle, de la performance, du show alliée à une vulgarité, une décadence morale de plus en plus avilissante de par sa bêtise. Lee livre ici un grand film moderne, peut-être son meilleur, portant une vraie réflexion sur le médium, sur l’héroïsme et sur notre civilisation de l’image dont la représentation du politique est une des grandes questions de notre époque.
    FaRem
    FaRem

    8 796 abonnés 9 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2017
    "On me récompense pour le pire jour de ma vie". Cette phrase prononcée par Billy montre bien le contraste entre la réalité de la guerre et la façon dont les Américains perçoivent tout cela de loin. Pendant près de deux heures, on suit ces soldats lors de leur tour d'honneur durant lequel ils sont choyés, mais aussi parfois malmenés sans parler de tous ceux qui tentent de profiter de cette histoire pour se faire de l'argent dessus. Cet "entracte" durant la MT d'un match est une grande fête superficielle et tape à l'œil qui met les soldats mal à l'aise et accentue le décalage entre eux et les autres. En plus de la fête, on suit à travers des flashbacks qui s'entremêlent parfaitement avec le présent, les instants de vie sur le terrain et le moment-clé qui est la seule et unique scène de guerre du film, mais qui est vraiment réaliste. Le film est pas mal, immersif, touchant et parfois impressionnant puis ce questionnement sur la représentation de la guerre et la glorification des soldats est plutôt intéressant, mais il m'a manqué un petit quelque chose après parait-il que le film perd de son charme si on ne le voit pas en format 4k-3D 120 fps ce qui relève du miracle... 3/5
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