Ange, quadragénaire célibataire, dirige un florissant cabinet d’architecte. Et lorsque Gabrielle, mère célibataire de son âge, débarque dans son bureau pour le sommer de remettre dans le droit chemin son fils Simon, qui a mis enceinte sa fille Claire, il ne peut que nier : il n’a jamais eu de fils–!
Comme nous sommes dans le domaine de la comédie de boulevard, on devine dès le début (orageux, elle le gifle à deux reprises) que ces deux-là vont s’aimer, et... c’est le point faible de l’histoire, car ce cliché a énormement servi. Du coup, l’affrontement tourne un peu à l’eau de rose. Au fond, cela se résume à la découverte des joies (?) de la paternité par les deux hommes du récit, et on n’y croit qu’à moitié.
Par chance, le scénario est servi par trois bons acteurs, et on ne s’ennuie guère. Mais pourquoi la réalisatrice a-t-elle toléré que Patrick Bruel, tout au long du film, arbore cette barbe de quatre jours, qui fait crade ? Il est beaucoup mieux sans.