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Pierre Chambon
1 abonné
212 critiques
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3,5
Publiée le 25 novembre 2024
une fin déconcertante, en rupture brutale avec la scène précédente - sinon du grand Bacri, mais c'est un pléonasme, il porte tout le film, comme souvent
Un film sur l'homosexualité et la solitude. Il s'agit d'un thème profond qui laisse penser que le père transmet quelque chose à son fils, de l'ordre d'une homosexualité refoulée et non assumée. Un histoire tendre, avec un Bacri excellent. En toile de fond, nous avons ce parallèle avec la vie solitaire de Donald Crowhurst et sa fin tragique (disparu en pleine mer). Des parallèles se tissent entre la vie insipide du personnage et celle tragique du marin. Finira-t-il comme lui. Comment interpréter la dernière scène alors que l'avant dernière laissait peu d'espoir ?
Le film est un éloge des gens ennuyeux et en cela il y arrive parfaitement. C'est à périr d'ennui. Jean-Pierre Bacri fait ce qu'il sait faire, le chien battu. Autant dire qu'il n'a pas révolutionné sa carrière avec ce rôle. Seul petit plaisir, l'apparition (fugace) de Venantino Venantini.
Un peu long par moments, mais d'une grande finesse. Bacri excelle dans ce rôle difficile de vieil homme dépressif qui semble être passé à côté de sa vie, voire de la vie tout court. Le dernier tiers du film est très bien fait, lui donne toute son ampleur et amène à revoir l'ensemble d'une façon différente.
J'ai vu un film... avec Jean-Pierre Bacri... Donc, c'est bien... Il joue le rôle d'un dépressif de haut niveau, touchant, fragile, émouvant... et tout en lui est sensible... Cette histoire est inspirée d'un romancier que j'apprécie particulièrement, Jonathan Coe, très efficace dans ses chroniques, proche de l'humain... On suit le parcours de cet antihéros dépressif, mis en parallèle avec un navigateur, falsificateur de génie, dans les années 60... Cette comédie noire nous montre comment un individu banal semble passer à côté de sa vie, et nous montre comment on peut être ennuyeux à mourir (jusqu'à tuer... ? la scène du début donne le ton ;))... C'est un film qui ne laisse pas indifférent, qui oscille entre rires et larmes. La richesse de ce film tient au fait qu'on suit le parcours intérieur de cette personne en perdition, de ses échecs familiaux, sentimentaux, professionnels, émotionnels... Et pourtant Bacri est au sommet du point d'attendrissement maximal, et sa vie est un échec, et pourtant il continue, il essaie de donner de l'intérêt à sa vie, à sa pauvre vie, à sa vie... La réalisation de Michel Leclerq (j'avais adoré "Le Nom des Gens") est subtile, fine et douce... Malgré quelques longueurs, on se laisse emporter par cette fable moderne. Et quel casting, avec Mathieu Amalric, Vimala Pons, Vincent Lacoste, Isabelle Gelinas, Valeria Golino... Si l'on déprime un peu, ce film est une ode à la vie, et aux signaux qu'on ne perçoit pas toujours lorsqu'ils se présentent... Et si l'on ne déprime pas, eh bien, c'est l'occasion de se dire qu'il faut savoir s'accrocher aux signes que la vie nous envoie...
Une jolie adaptation du roman pourtant très british de Jonathan Coe. Un rôle de vrai tendre pour Jean Pierre Bacri très à l aise et à la fois très touchant. C est même parfois drôle et le scénario bien écrit.
Un petit film qui se laisse regarder si on aime le style de Bacri. Sinon passez votre chemin, vous allez vous ennuyer bien que l'histoire fameuse de Donald Crowhurst dont elle s'inspire est passionnante.
LES +
- Histoire originale: celle d'un menteur à la vie ratée tant professionnellement que du côté de sa vie privée (Bacri). Intéressant si vous vous intéressez à la célèbre histoire vraie du navigateur Donald Crowhurst qui mentit sur son tour du monde à voile et sans escale (la première course de ce type dans l'histoire avec de grands navigateurs comme Moitessier).
- Un très bon Jean-Pierre Bacri (voir les moins).
- Almaric est bon. Je me souvenais l'avoir vu dans un rôle de "méchant" mais je ne savais plus où. Il se trouve qu'il jouait le méchant principal dans le James Bond Quantum of Solace. D'où cet impression de faux gentil que j'avais de lui car je me souvenais de son côté sadique dans James Bond. Ilse trouve dans ce film, qu'il devient ami avec Bacri. Je n'en dis pas plus...
LES -
- Faut aimer le caractère chiant, ronchon de Bacri. Moi je n'y arrive pas, je m'emmerde à chaque fois, je le trouve terriblement chiant. J'ai tout de même réussi à aller jusqu'au bout car l'histoire avait de l'intérêt.
- J'ai trouvé certains moments particulièrement ennuyeux, notamment le début dans l'avion, j'avais failli arrêté.
La Vie très privée de Monsieur Sim est une pépite du cinéma français qui possède le mérite de m'avoir fait découvrir l'immense Jean-Pierre Bacri. François est un personnage attachant et empathique interprété avec douceur et honnêteté par un excellent Jean Pierre Bacri. C'est une personne solitaire, seule et naïve, mais qui ne va pas pour autant s'apitoyer sur son sort, grâce à un optimisme immuable et un bon vivant palpable. La manière dont il raconte facilement à qui veut l'entendre sa vie est drôle, mais au fil du temps cela en devient déprimant et assez triste, car on se rend compte qu'il n'a personne à qui parler. Et même quand il a un auditoire ; sa fille, une ancienne amie ; cela se finit mal et il est obligé de passer à autre chose... Cette petite odyssée qu'il entreprend est intéressante et prenante car cela lui permet de faire une véritable restrospective sur sa vie passé. Les différents flashbacks donnent à François de la consistance et de l'épaisseur et nous permettent de comprend d'où provient son mal être. Le parallèle avec le marin disparu en mer est ultra pertinent.
Après "Kennedy et moi" et "On connaît la chanson", Bacri poursuit et approfondit encore son étude clinique de la dépression. S'il faut rendre grâce à l'acteur disparu de son humanité et de son génie dans cette recherche, les faiblesses scénaristiques liées à l'adaptation paresseuse d'un roman anglo-saxon font qu'on a parfois un peu de mal à y croire...
J'aime beaucoup Jean-Pierre Bacri mais ce film qui ne semble pas avoir grand chose à dire m'a parru très poussif. Entre situations cliché ou peu crédibles, on avance difficilement jusqu'à une fin pas moins artificiellement conçue.
Cette comédie dramatique de Michel Leclerc, sortie en 2015, repose entièrement sur le talent de Jean-Pierre Bacri. Ce dernier interprète avec un naturel hilarant le rôle d’un homme dépressif qui tente de remettre de l’ordre dans sa vie. Solitaire et emprunté dans ses relations humaines, il multiplie les rencontres pour renouer avec son passé. C’est finalement la limite de ce scénario, façonné comme les pièces d’un puzzle ne s’imbriquant jamais, qui rend le film maladroit. Bref, une chronique sensible mais décousue sur la solitude.