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Roub E.
986 abonnés
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1,0
Publiée le 19 novembre 2016
Même si j'aime beaucoup Jean Pierre Bacri j'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à ce film et à ce personnage. On suit un commercial dépressif qui se force à sourire pour que son entourage ne voit pas sa souffrance mais franchement le film m'a paru vain, sans originalité et sans passion. On doit vraiment se contenter du numéro d'un Bacri impeccable mais qui ne réussi pas à en faire un bon film à mon goût.
Petite histoire sympa avec un très bon JP Bacri, déprimé à souhait, qui sourit de temps en temps et qui roule vers sa vrai nature. L'histoire du marin et du papa son bien amenées. On passe un bon moment.
Assez fidèle au roman de J.Coe (que j’ai lu), l’histoire à la fois déprimante et optimiste de Mr Sim, sous forme de road-movie (on quitte les terres britanniques originelles du roman pour ici parcourir les routes provinciales françaises), n’a pas vraiment perdu le piquant du bouquin. Le parcours de cet anti-héros oscille entre la drôlerie au rire jaune et le pathétique de situation, et M.Leclerc joue subtilement sur les 2 tableaux sans que l’ensemble soit ambigu. La bonne première partie du film enchaîne des séquences où on apprend à connaître le parcours de Mr Sim, insistant sur ses lourdes valises et la solitude qui le plombent dans une dépression beaucoup profonde qu’il ne le pense, tant il tente avec un optimisme vain de remonter chaque pente dans laquelle il plonge inexorablement. Cette longue introduction à la découverte du personnage nous laisse plutôt contemplateur, et malgré la lourde charge envoyée de manière diffuse contre le personnage, il manque de la part du réalisateur une expression contagieuse d’empathie. C’est dans une direction plus dramatique et schizophrène dans son dernier quart, que le film prend un peu d’ampleur émotionnelle et sérieuse qui fait froid dans le dos (des paysages glacés). Il y a beaucoup d’humilité dans l'excellent jeu de J.P.Bacri: en gommant ici tous ces aspects ronchons et colériques, il campe un convaincant et lunaire Mr Sim. Mis à part un rythme assez lent et certaines scènes trop démonstratives qu’on peut lui reprocher, “ La Vie Très Privée de Monsieur Sim“ s’apparente avant tout comme une ballade solitaire ascétique plutôt qu’un road movie rutilant, qui vaut beaucoup par l’écriture et l’interprétation d’un personnage paradoxalement drôle et insignifiant, qui étonne par sa capacité à nous faire rire et à nous faire déprimer en même temps.
Bien que la fin du film de Michel Leclerc soit bouleversante et attendrissante, la première heure a malheureusement eu raison de moi. C'est beaucoup trop long et trop lent à mon goût. Même la magnifique musique de Vincent Delerm et la prestation des acteurs n'ont pas réussi à me récupérer En parlant des acteurs, je tenais à préciser qu'il est d'ailleurs très étonnant de retrouver Jean-Pierre Bacri dans le rôle de M. Sim et c'est tout à son honneur. En résumé, tant de bons éléments mal exploités, il s'agit d'un film manqué.
Drôle de film...ça commence en comédie à la Bacri, personnage ringard mais décalé, rôle dans lequel il excelle..on ne voit d'ailleurs pas très bien ce qui a amené monsieur Sim à un tel état de dépression, et on le découvre progressivement comme dans un roman de Simenon, le film s'assombrissant au fur et à mesure...Bacri passant d'un rôle de clown triste à un personnage beaucoup plus profond....jusqu'à une conclusion ...incertaine (mais est ce bien le mot?)...sorti un peu décontenancé de la salle, mais au fond, j'ai adoré. Film gonflé et étonnant...j'ai vérifié: c'est pourtant bien un film français. Some more...
Soirée de dimanche pluvieux, moral en berne, vous décidez de mettre un DVD pour vous distraire et choisissez “La vie très privée de Monsieur Sim” avec l’excellent Jean-Pierre Bacri. Oh là, stop, je vous arrête ! Si l’est un film qui ne vous remontera pas le moral c’est bien cette comédie dramatique (enfin, je la qualifierais plutôt de comédie du pathétique) où un dépressif bien looser prend la route pour promouvoir une brosse à dents bio en bois et poil de sanglier (sic!) et en profite pour essayer de renouer avec les siens et revisiter son passé. Pendant une heure quarante on le suit sur les autoroutes, dans les ronds-points, les zones d'activités, les chaînes de restos thématiques et bon marché, bref dans des décors on ne peut plus tristounets essayer de retisser des liens avec sa fille, son amour de jeunesse… Malheureusement François Sim est un homme terne, ennuyeux, malhabile et maladroit qui en dépression s’auto-persuade qu’il va bien et pourtant part lentement à la dérive sur les routes de France. Honnêtement, le pathétique du personnage, le gris des décors et la lenteur de cette introspection sur son passé, ne sont pas vraiment compensés par l’humour en mode mineur des maladresses de cet homme et l’ensemble donne un film où on peine (en tout cas moi) à entrer en empathie avec Sim. Résultat, on s’ennuie et rapidement le spleen nous gagne devant les ratés en cascades dans des décors déshumanisés de cet homme qui est passé à côté de sa vie et qui en fait trop maintenant pour redresser la barre. Seul bon point du film la prestation incroyable de Jean-Pierre Bacri qui est parfait dans ce rôle de gentil dépressif. Franchement à réserver à ceux qui sont fans de l’acteur ou qui ne sont pas allergiques aux films déprimants, les autres rechercheront un long-métrage plus guilleret.
Un film très lent, où il ne se passe pas grand chose, mais un certain charme opère néanmoins à voir cet homme un peu paumé errer et chercher lui même ne sait quoi.
Ah !.. la splendeur du cinéma français dépressif... arrogant, vide de sens, prétentieux... en un mot film de bobo.....ce film est une injure au mot comédie et la balade n'a rien de magnifique, c'est plus un placement de produit automobile avec autour une histoire sur un vieux monsieur qui n'attire pas la sympathie car il fait tout pour tout rater....ça en devient formidablement irritant.... et la fin est grandiose tellement elle respecte la philosophie bobo...... aucune surprise dans ce navet au milieu de l'immense champ de légumes qu'est le cinéma français.....
Il me fait de la peine ce Mr Sim complètement empêtré dans ses contradictions et son incapacité à créer du lien . C'est un film touchant , mais lorsqu'on a lu le livre avant , on est un peu déçu . Bacri est comme toujours génial, pas facile de porter un film seul sur ses épaules .
Si le nom des gens c'était encore assez sympa, la vie très privée de Monsieur Sim c'est surtout assez médiocre, voire mauvais.
J'ai bien aimé le début, le type dans l'avion qui raconte sa vie dans les moindres détails, sans couper, car il sort de cette scène un sentiment de malaise assez profond. Cependant tout le film repose sur les mêmes mécanismes, c'est-à-dire Braci qui raconte sa vie à tout le monde, même à son GPS. Et c'est vite assez limité.
Alors que comme dit ça partait bien, on a même Vimala Pons dans un rôle totalement absurde de fille qui capte les sons d'un aéroport pour permettre aux gens de faire croire qu'ils sont en déplacement et ainsi aller voir leur maîtresse. Amalric joue un personnage vraiment sympathique, assez loin du nervosé qu'il peut jouer d'habitude, il semble calme, posé, apaisé et il fait de même avec le personnage de Bacri.
Mais c'est un peu tout ce qu'il y a à sauver de ce film. La comparaison avec le marin est sympa au début, mais devient vite lourdingue, car trop appuyée, trop envahissante et tout le passage où il lit le texte de son père avec Vincent Lacoste est vraiment trop long et peu intéressant, on ne le connaît pas son père, on s'en fout pas mal de ses amours... Et c'est pareil avec toutes les autres passages et rencontres de Monsieur Sim.
En somme je trouve ça très long, répétitif et pas forcément palpitant, ce qui fait qu'après 30 min, je m'ennuie ferme.
Comme pour Papa en 2004, passé inaperçu et que je recommande chaudement à cette occasion, La Vie très privée de Monsieur Sim est un road-movie. Genre plutôt américain et pas trop français. On a un homme assez étrange qui cherche à vendre ses brosses à dent nouvelle génération en écumant les restos route, les stations-service, les zones commerciales. Un univers assez froid finalement (aussi froid que son GPS) que doivent côtoyer les chauffeurs routiers au quotidien et que je plains un peu du coup. Mais La Vie très privée...est un peu plus que ça. C'est le parcours d'un homme bizarre, je l'ai dit, qui n'arrive pas à s'exprimer. Qui n'arrive pas à dire ce qu'il ressent quitte à paraître maladroit ou collant. On le voit à travers les relations très compliquées qu'il entretient avec son ex-femme (Isabelle Gélinas, le duo de Didier reformé vingt ans plus tard !), sa fille, son amour d'enfance (Valeria Golino), son père. Sa quête l'amènera sur les traces de son enfance. A déterrer de vieilles histoires de famille à commencer par la jeunesse de son père durant la seconde guerre mondiale. A se remémorer les occasions perdues par timidité, manque d'audace. C'est assez nostalgique. Assez dur puisqu'au fond, ce sentiment d'être passé à côté (sous-entendu à côté de la vie) peut concerner chacun d'entre nous. Moi-même, je m'interroge et ça m'étonnerait qu'il n'y ait que dans les films qu'on le fasse. Je ne dois pas être le seul. Heureusement, pour égayer ce propos, il y a les rencontres inestimables. Monsieur Sim est avant tout un homme authentique, sincère, humain. Ce qui est rassurant, c'est qu'on peut rencontrer les bonnes personnes y compris à son âge et que la vie vaut la peine d'être vécue pour ces rencontres. Car chacun peut nous apporter à sa manière. A la fois drôle et touchant, invitant chaque spectateur à réfléchir sur sa propre existence, La Vie très privée de Monsieur Sim arbore toute une palette de sentiments : le regret, l'espoir, l'amitié avec humour et gravité sans jamais être ennuyeux. Bravo.
Monsieur Sim est quasi invisible, englué dans sa dépression depuis sa séparation d’avec sa femme et sa fille. Il est d’un ennui mortel, les gens le fuit… même son père s’en débarrasse sans trop de ménagement lors d’une visite. Dans la mise en place, son besoin d’exister donne lieu à de belles scènes sur mesure pour un Bacri plus vrai que nature. Pour créer du lien, il fait volontiers les questions et les réponses avec des inconnus qu’il saoule prodigieusement : « vous souvenez vous où vous étiez à la mort de Jean Poperen ? ». La dépression est traitée avec un humour noir. Après cette mise en place agréable autour d’un Bacri dépressif et isolé aux petits oignions s’enchaine un road movie beaucoup plus fade, avec de grosses baisses de rythme et parfois de belles confusions. Michel Leclerc avait frappé fort avec « Le nom des gens » et captivé avec « Les invités de mon père » nous ennuie trop souvent ici. Le road movie symbole du voyage de Sim au fond de lui-même appuyé par une parabole autour d’un marin isolé est mal maitrisé. Leclerc multiplie les pistes, déploie pas toujours le potentiel de certaines et la confusion l’emporte au final. Si on ajoute à çà l’insupportable placement de produit durant tout le film, une vingtaine de marque au bas mot, c’est insupportable. Ressaisi toi Michel ; après un grand film comique humaniste, dans la même veine, le niveau baisse de films en film. Bien déçu.
un film à coté duquel on peut passer sans s'en vouloir. Les ^personnages principaux restent Bacri et le GPS, avec des scènes longues, certes avec du sens mais on ne s'évade pas, on ne se réjouit pas, on s'ennuye à espérer qu'il lui arrive quelquechose... PLV : du Bacri qui joue à Bacri
Prendre JP bacri pour interpréter ce François Sim serial-looser grincheux à tous les niveaux est évidemment la clé magique de cette quête de vie et de sens. Le road-movie social est prenant, tendre et intelligent malgré un rythme un peu trop lent et une BO soporifique de Delerm.
Le film ne prend vraiment son sens qu'à la fin , entre-temps on aura effleuré des thématiques et croisé des personnages intéressants sans avoir le temps de creuser...