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vidalger
326 abonnés
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2,5
Publiée le 5 janvier 2016
Un road movie à la française, un peu paresseux et reposant essentiellement sur le caractère - un peu usé, il faut le dire - d'un Bacri ronchonnant et dépressif. Rien de très folichon donc, si ce n'est quelques situations plutôt drôles et une poignée de dialogues affûtés. Tout se dilue malheureusement dans un montage mollasson qui multiplie les scènes répétées inutilement.
Un film qu'il ne faut pas aller voir pour se remonter le moral...à mon avis le fond du film est assez sombre,mélancolique...déprimant...malgré le début assez drôle et léger...par contre c'est assez inégale et brouillon j'ai été déçu par rapport à son premier film" le nom des gens"
un peu différent de ce que semble annoncer la bande annonce...moins drôle.... reflet de sensations justes traversées à un moment de bilan ou de tournant de sa vie.. Amalric très touchant, Bacri égal à lui même ; quelques longueurs mais qui ne viennent pas entacher l'émotion procurée par le deuxième partie du film.
Peut on parler de performance d'acteur quand Bacri fait son meilleur Bacri. J'ai été littéralement emporté par la triste vie de Monsieur Sim, mi loser, mi has-been, mi pauvre type. La psychologie de ce personnage devrait être repoussante, mais bizarrement Monsieur Sim est quelqu'un d'attachant, de touchant. 1h40 a espérer que Monsieur Sim va sortir de sa médiocrité, car au final le pitch du film on s'en moque, tellement que sa vie très privée nous fascine.
Malgre le sujet pas tres rejouissant , Michel Leclerc nous emmene dans un voyage subtil où Jean-pierre Bacri joue comme à son habitude un personnage qui sait nous attacher à lui.Magnifiques paysages pour une quete sensible .... à voir
Film très ennuyeux malgré la super prestation de Bacri. Je ne comprends pas ceux qui ont mis 5 étoiles et ont adoré ce film. On a du mal a s'attacher au personnage qui devient assez rapidement antipathique par ses errements. Personnellement je le déconseille.
un assez bon road movie d'un homme ici interprété par "jean-pierre bacri" qui joue bien le rôle de "mr sim" un homme en dépression perdu et seul mais il essaie toujours d' avoir un côté positif. voilà quelques petites longueurs par moments mais un assez bon film dans l'ensemble.
Bacri beaucoup beaucoup trop vieux pour le rôle. Au point que celui qui joue son père doit avoir le même âge que lui, et que sa copine de lycée a 15 ans de moins que lui ! J'ai horreur que les acteurs n'aient pas l'âge de leur rôle.
Histoire longuette et laborieuse hésitant entre la comédie et le drame psychologique sans jamais vraiment trouver ni sa forme définitive ni son rythme.
Touchant, homme sensible, pommé, fait son petit bout de chemin dans son monde, son univers, s'entrechoque avec les autres, ne se rend pas compte, se rend trop compte et se préserve, homme amoureux, optimiste, perdu, attachant, On suit M. Sim, "comme la carte", dans son simple voyage qui apparait comme un aventure, un gout à l'évasion, toujours rattrapé, bloqué par l'interaction avec les "autres" Rien à dire sur JPB, beau fil d'ariane sur cet homme qui petit à petit découvre son origine, son père, sa famille et cette sensation qu'il ne comprenait pas jusqu'à lors, belles rencontres avec ses connaissances d'enfance, sa fille, sa (ex-)femme qui ne l'a pas/plus compris et cet homme, simple et touchant.
Des comédiens incroyables de justesse, même dans les situations les plus ubuesques, spécialités de Jonathan Coe. Mention spéciale pour les seconds rôles épatants... Et un Bacri tout simplement impeccable.
Une étoile pour l'interprétation de Bacri qui fait du Bacri. Seulement d'habitude son caractère de cochon sert des comédies où l'on sort de bonne humeur. Ici sa dépression ne sert pas la comédie mais au contraire ennuie et nous enfonce avec lui dans la mélancolie et la morosité. Un film chiant qui ne donne pas envie de lire le bouquin dont il est tiré.
Ce film ne laisse pas indifférent, tant pas sa légèreté au début que par sa gravité à la fin. Bacri endosse parfaitement le rôle de ce "dépressif joyeux". Le choix de concentrer le film sur ce type permet de partager sa solitude et c'est judicieux. Et puis il y a tous ces petits "symboles" : le GPS dont il se détourne en même temps qu'il se détourne de son quotidien, les nouvelles technologies qui isolent plus qu'elles ne sociabilisent,... Juste un peu perplexe sur la fin qui pourrait laisser penser que l'homosexualité se transmet. Ça me gêne un peu...
Michel Leclerc a bien du mal à enchainer depuis le succès d'estime en 2010 de son film décalé "Le nom des gens" sur les déambulations amoureuses d'une jeune pasionaria de gauche (Sara Forestier géniale) s'étant fixé pour mission de convertir les hommes de droite en couchant avec eux. Le film avait remporté le César du meilleur scénario original. Son film suivant "Télé gaucho" (2012) qui essayait d'emprunter la même veine décalée en suivant la vie d'une télé locale dans les années 1990 dirigée par de jeunes anarchistes idéalistes prêts à en découdre n'a pas rencontré le même succès. De sa veine purement sociale et politique, il bifurque en adaptant "La vie très privée de Monsieur Sim" du romancier britannique Jonathan Coe. Le recours à Jean-Pierre Bacri, notre bougon national, pour camper un pauvre hère en dépression douce après avoir divorcé était une excellente idée. L'acteur légèrement à contre-emploi dans la peau de ce doux rêveur assoiffé de contacts qui se heurte à l'indifférence générale y compris à celle de son père reclus dans le sud de l'Italie ne déçoit pas et pourtant ce road movie qui flirte un peu avec le "Broken flowers" de Jim Jarmusch (2005) ne convainc pas complètement. Sans doute à cause d'un manque de fluidité dans le récit qui ne nous laisse jamais entrevoir où tout cela nous emmène. spoiler: Le parallèle dressé entre la dérive de cet antihéros qui transforme une tournée promotionnelle pour une marque de brosse à dents en virée bucolique à la recherche de son passé et la disparition rocambolesque de Donald Crowhurst durant une course autour du monde en voilier en 1969 est plutôt parlant tout comme cette idée de dialogue entre Monsieur Sim et la voix féminine de son GPS. En revanche la fin qui semble dessiner spoiler: un atavisme familial entre le père et le fils au sujet d'une homosexualité refoulée rétrécit grandement la portée initiale du propos sur le manque de place laissée au langage dans nos sociétés moderne . Une rencontre un peu vaine donc qui demeure malgré tout sympathique. Et puis voir un film avec Jean-Pierre Bacri comme voir un film avec Fabrice Luchini ne fait jamais de mal.