Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Uchroniqueur
162 abonnés
2 376 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 20 août 2019
La vie très privée de Monsieur Sim, un film de Michel Leclerc (Le nom des gens, Télé-gaucho, La lutte des classes ...) adapté du roman de Jonathan Coe, est un road-movie touchant, une errance d'un homme seul, insignifiant, maladroit socialement et totalement perdu dans sa vie. Magnifiquement interprété par Jean-Pierre Bacri (oscarisé pour ce rôle en 2016) le personnage fera des rencontres décisives et comprendra l'origine de son terrible vide intérieur. Une introspection bien menée, bien réalisé, avec une belle distribution. Agrémenté d'une musique de Vincent Delerme qui semble reprendre et tourner autour du magnifique thème de la chanson "La rua Madureira" et des thèmes du musicien brésilien Antonio Carlos Jobim. Un beau film avec l'insertion d'une très belle histoire parallèle spoiler: (l'histoire vraie de Donald Crowhurst, évoqué à travers des images d'archives et des extraits de l'ouvrage L'Étrange Voyage de Donald Crowhurst (publié aux éditions Stock en 1971)
S'il m'a été plus difficile d'adhérer au décalage du personnage de Paul Clément, interprété par Edouard Baer dans "La lutte des classes ( 2019), Monsieur Sim, lui parlera à tout le monde, car nous avons tous été, plus ou moins un Monsieur Sim quelque part un jour dans notre vie. L'histoire de ces hommes à la dérive est universelle, c'est ce qui la rend puissante.
Avec ce film, on plonge dans la vie d'un homme simple, en recherche de lui-même, souffrant de dépression pour diverses raisons. J.P. Bacri est touchant dans ce film, comme beaucoup d'autres des personnages. C'est un film touchant et émouvant. Le personnage central part dans un voyage initiatique, revivant les grands moments de sa vie et apprenant de nouvelles choses. Il utilise son nouveau métier de "colporteur" en brosses à dents pour renouer avec sa famille. Il est à 2 doigts de tout détruire mais il s'accroche toujours. La musique est sympa, les flash-backs apportent aussi beaucoup de rythme au film. Je l'ai revu en ce mois de janvier 2021 en hommage à J.P. Bacri disparu récemment. Cela n'est pas son meilleur film.
Un personnage à la dérive qui découvre très tard qu'il l'a finalement toujours été. Une relation improbable avec un gps embarqué que seul Bacri peut ainsi jouer. Les égarements et les impasses dessinent ses relations aux autres. Le road movie du repositionnement, pour retrouver son chemin.
Le film vaut surtout pour l' interprétation de Jean-Pierre Baccri qui tient le film à lui tout seul. Ce personnage attachant, perdu, maladroit nous emmène dans des situations cocasses, à la recherche de son passé. Il y a beaucoup de trop de flash back à mon sens mais Baccri sait tour à tour nous émouvoir et nous faire rire. Il n'est pas sûr que le film ait un grand intérêt sans lui.Mais finalement on passe un bon moment en sa compagnie.
Film à tendance dépressive, une comédie dramatique à cheval entre l'amusant et le navrant. Jean-pierre Bacri à contre courant trouve là un de ces plus beaux rôles, il est touchant et plein d'humanité malgré son désarroi envahissant. La lumière terne tout au long du film appuie d'avantages sur le thème du film, la mise en scène sait se faire discrète pour mieux servir l'histoire et les personnages. Bref bon film.
L'histoire laisse sur sa fin. C'est plutôt sombre et tiré par les cheveux, malgré quelques originalités scénaristiques et la bonne interprétation de Jean Pierre Bacri.
Comédie douce-amère qui offre une opportunité supplémentaire à Jean-Pierre Bacri de jouer dans son registre ordinaire, avec toutefois une variation assez notable, surtout dans la première partie du film plus axée sur l'humour des situations. Le film oscille doucement entre tendresse, drôlerie et tragique, un peu comme un bateau à la dérive (parallèle très bien fait dans l'intrigue du film). Excepté Bacri particulièrement à la fête, les autres comédiens n’ont que peu d'espace d'expression mais offrent l'occasion de contrepoints savoureux. La deuxième partie, plus en flashbacks, donne toute sa dimension à l'histoire mais, menée de façon un peu chaotique, fait perdre un tantinet de rythme au récit. La Vie Très Privée de Monsieur Sim est un road-movie empreint de nostalgie et d'humour à la fois tendre et grinçant, brinquebalant par moments mais attachant.
A vouloir faire un livre sur le thème de la normalité, de la dépression et de l'ennui, ce qui risque d'arriver, c'est de générer les mêmes sentiments chez le spectateur. Quand il ne se passe rien, on se barbe. Quand il se passe enfin quelque-chose, on est mal à l'aise.
Un film assez lent avec une intrigue plus que légère Mr Bacri dans un role taille sur mesure Comme sur l affiche un belle balade mais un peu longue a mon humble avis
DROOPY. Chuis heureux. Bacri en terre connue dans une comédie drame qui ne retrouve pas la liberté de ton des premiers films de Michel Leclerc. Sens comme tu es vivant, comme les autres avant. On assiste sans puissance à la dépression et aux échecs de notre héros solitaire. O rage ! ô desespoir ! ô vieillesse ennemie ! n'ai je donc tant vécu que pour cette infamie ? J'invente rien.
Un road movie sombre, tristounet avec un acteur JP BACRI dans le rôle d'un homme en pleine dépression. Perso je suis fan de l'acteur, mais je l'ai préféré dans d'autres rôles un peu plus ronchon, mais c'est vrai là il est dans un autre registre. Le film reste quand même très moyen. A voir si l'on a le moral , sinon passez votre chemin. Ce n'est pas du tout une comédie. C'est une thérapie ambulante.
La vie très privée de monsieur Sim aurait pu donner à M. Bacri l'occasion de la faire rayonner ! Malheureusement, trop de passages à vide et de scènes excentriques pour conserver un intérêt continu tout au long du film.
Quel petit bijou ! Scénario inventif, Bacri excellent dans les scènes drôles comme amères, des personnages gratinés.Et ce parallèle poétique et édifiant avec le navigateur anglais qui inventa sa course autour du monde jusqu'à la noyade. Vraiment un style flatteur pour notre cinéma.