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    Le Secret de la chambre noire
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    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Un film particulièrement réussi sur le plan visuel, cadrages et lumières parfaitement maîtrisée. L'histoire, elle, balade le spectateur dans un vieux manoir de la banlieue parisienne où un photographe misanthrope réalise des photos sur daguerréotype, essentiellement de sa fille, cherchant à retrouver en elle son épouse tragiquement disparue...où pas, puisqu'elle apparaît fugacement dans la maison.
    Un jeune assistant recruté récemment apporte ses services et tombe amoureux de la jeune fille...laquelle, férue de botanique décroche un travail à Toulouse...las, une chute dans les escaliers de celle-ci va entraîner des bouleversements....et on se demande jusqu'à la scène finale si le jeune homme va réussir où non à l'épouser ou si elle a rejoint sa mère au royaume des êtres fantomatiques ou imaginaires...
    Le film est globalement lent, les personnages peu bavards, mais ce n'est pas très gênant. La gêne vient plutôt de cette affaire de promoteur immobilier qui veut acheter le manoir et son terrain et manipule le jeune assistant à cette fin, ce qui n'apporte pas grand chose et pollue inutilement le scénario
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 026 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Depuis « Cure » (1997) qui l’a vu après des débuts dans le Pink Eiga (roman porno soft) déclinant, se reconvertir dans le cinéma horrifique, Kiyoshi Kurosawa jouit d’une réputation immaculée en France où une bonne part de la critique l’affuble du statut de maître. L’homonymie avec le grand Akira Kurosawa mort en 1998 a sans doute joué un rôle subliminal dans cette glorification un peu surfaite. Le réalisateur qui n’est pas sans qualités notamment graphiques promet toujours plus qu’il ne donne finalement. Les débuts de ses films sont souvent convaincants, voire enthousiasmants mais un manque de continuité et de cohérence narrative (il écrit seul ou en collaboration ses scénarios) le conduit à des embardées qui masquent mal une difficulté à conduire jusqu’à son terme un point de vue à priori engageant. « Le secret de la chambre noire » qu’il est venu tourner en France dans la banlieue parisienne ne déroge pas à la règle. Un photographe de mode réputé en semi-retraite suite au décès de sa femme (Olivier Gourmet) , se consacre à la photographie sur daguerréotypes géants dont il tente de faire revivre la magie passée dans le jardin de sa grande maison sise à Gennevilliers, témoin elle aussi d’une autre époque. L’ambiance qui se dégage du premier quart d’heure proprement envoûtante nous emmène clairement sur les traces des « Yeux sans visage » de George Franju (1959), chef d’œuvre du fantastique poétique, soutenue par le fil narratif d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe, « Le portrait ovale ». La déambulation flottante de la caméra de Kurosawa dans les couloirs, pièces et jardins de l’immense demeure où la silhouette fantomatique de la très gracile Constance Rousseau s’évapore aussi vite qu’elle apparaît, évoque naturellement les deux adaptations du « Tour d’écrou » d’Henry James tournées par Jack Clayton (1960) et Alejandro Amenabar (2001). Les séances de pose face à l’énorme appareil réclamant des temps de pose si longs que le modèle doit être harnaché à une structure métallique, sont aussi fascinantes qu’inquiétantes. Les rapports entre le père et sa fille face à de telles séances de tortures interrogent. La scène incongrue où le photographe effectuant une pige, saisit la mort d’un nouveau-né ensuite conduit au tombeau nous immerge dans la scène hypnotique de l’enterrement du singe si emblématique de « Sunset Boulevard » (Billy Wilder en 1950). On se dit alors que tout se combine à merveille même si la présence de Rahim Tahar en assistant naïf semble quelque peu incongrue dans cette ambiance dégageant un parfum de tubéreuse entêtant. En vérité le vers était déjà dans le fruit, Kurosawa se servant du jeune acteur pour s’en aller vagabonder vers un suspense éventé, tournant autour d’une arnaque immobilière complétement hors de propos qui détruit tout le travail patiemment élaboré pendant une première moitié de métrage très prometteuse. Du coup, les acteurs sont comme le spectateur, déstabilisés et ne savent plus très bien à quel saint se vouer. Rahim Tahar semble la plupart du temps absent, ayant sans doute compris assez rapidement l’inanité de son rôle. Quant à Olivier Gourmet il se réfugie dans un cabotinage pathétique qui achève de piétiner la crédibilité de son personnage. Décidément, Kiyoshi Kurosawa est incorrigible, se contentant de ne livrer que des demi-films. Difficile pour lui de se remettre en question, les critiques continuant de l’encenser selon l’adage qu’il ne faut jamais se contredire. Assez désespérant.
    Roger KUSTNER
    Roger KUSTNER

    69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2020
    Un film plus qu'original, où l'on navigue tout du long entre rêve et réalité.
    La folie y joue à la chaise musicale, et jusqu'au dénuement final le réalisateur nous fait entrevoir à tour de rôle la folie réelle ou supposée de chacun des acteurs.
    Un film difficile à classer, mais comme on aimerait en voir plus souvent sur les écrans français !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 526 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juin 2020
    Comme dans tant de cas de coproduction internationale ou de réalisateur hissé hors de sa propre zone, le résultat est un gâchis. Les valeurs de production sont élevées mais rien n'a de sens. Il n'y a pas de Secret de la chambre noire comme dans le titre français. Les fans de l'histoire de la caméra (qui sont nombreux) seront induits en erreur par ce titre et déçus par l'échec du scénario à utiliser une histoire fascinante. Cela ressemble à une mini-série T.V.. Les acteurs se frayent un chemin à travers ce film, aucun ne se connectant avec les autres tous ayant l'air aussi confus à propos de ce qui se passe que le public. Sinon, le fantôme est complètement inintéressant. Les costumes et la décoration sont-ils impeccables ? Sans doute, mais pour quel résultat ? La caméra glisse sans fin mais sans effet...
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    'Le secret de la chambre noire' obéit à une méthode de fabrication très inhabituelle, qui voit un des auteurs les plus réputés du cinéma japonais tourner un film en France, avec des acteurs français et belges. Pour être tout à fait honnête, qu'il soit célèbre ou non, j'ai toujours eu beaucoup de problèmes à adhérer sans réserve à la filmographie de Kyoshi Kurosawa, constituée d'oeuvres contemplatives et compassées qui s'abandonnent trop souvent à leur propre apathie poétique. Néanmoins, la nature intrinsèquement fantastique de son travail, le constat objectif de qualités de forme et de (certaines) qualités de fond et cette curiosité que pouvait susciter une rencontre forcée entre les codes du surnaturel européen et nippon m'ont une fois de plus dissuadé de reléguer Kurosawa au rayon des cinéastes avec qui ça ne matchera jamais. La base : dans un manoir de province, un photographe tente de reconstituer des clichés disparus du passé en utilisant la méthode du daguerréotype. Il y a cet homme rugueux et solitaire, il y a sa fille, qui étouffe au contact de ce père qui ne la considère que comme un instrument au service de sa passion dévorante. Il y a Jean, jeune homme embauché comme assistant qui tombe vite amoureux de la précédente. Et il y a la mère défunte, dont la présence imprègne toute la demeure et alimente plus ou moins consciemment l'obsession de son époux. On l'a compris, 'Le secret de la chambre noire' est avant tout un jeu sur des principes théoriques, qui travaille le concept même de la photographie qui consiste à fixer dans l'immortalité les choses et les êtres disparus. En outre, le daguerréotype, plus durable que cette dernière, exigeait qu'on "fixe" à son tour le modèle dans une totale immobilité au moyen d'une armature complexe, l'impression de l'image sur plaque argentique demandant énormément de temps. Les poses épuisantes et contre-nature, ainsi que l'usage de produits toxiques rendaientle procédé potentiellement mortifère, ce qui est d'autant plus paradoxal que le photographe tente ici de faire revivre ce qui a été, au risque de détruire ce qui est. Une fois de plus, la richesse métaphorique du scénario ne fait aucun doute mais on peine à se passionner jusqu'au terme de ce drame intimiste d'une durée toute kurosawienne, d'autant plus qu'après avoir minutieusement préparé le terrain qui sied à un film de maison hantée, donné corps à l'atmosphère étouffante de ce manoir décati et signifié par petites touches discrètes l'estompement de la frontière entre réel et surnaturel, Kurosawa finit inexplicablement par privilégier la voie d'un ennuyeux polar immobilier, très "qualité française" d'autrefois. Il y a de réels moments de grâce au cours de l'histoire, fussent-ils morbides, mais une fois de plus, ce n'est pas tout à fait suffisant
    remyll
    remyll

    153 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2019
    Malgré la présence de Constance Rousseau : une révélation éblouissante, et malgré l’excellent jeu des autres acteurs à commencer par Olivier Gourmet en photographe megalo-depressif, quand ça ne prend pas, ça prend pas. Mais pas du tout....
    On s’ennuie, mais qu’est-ce qu’on s’ennuie !!! Avec de mauvais acteurs c’est certain on aurait quitté la salle!

    Pourquoi plus de 2 heures de film sur un sujet pareil. Il y a 30 minutes de ... loooooose interminable.
    Et puis détails horripilants : l’immonde Citroën BX break diesel et bruyante du photographe dépressif mais riche d’une magnifique maison face à la Bentley rutilante du vraiment beaucoup trop jeune promoteur immobilier ambitieux : là le film part carrément en sucette. Très mauvais choix d’acteur sur ce rôle.
    Dommage.
    Et puis la fin est absurde , incompréhensible (bien que soit probablement le souhait de Kurosawa) avec un prêtre déclarant dans une église que l’endroit n’est pas un lieu public... sans blague et les chaises c’est pour qui???? la vraiment - même si on sait que les japonais ne comprennent pas grand chose à la chrétienté - c’est quand même assez nul.
    Dommage encore.
    Un film à éviter selon moi.
    Catherine V.
    Catherine V.

    50 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Une histoire entre thriller et fantastique, très bien interprétée avec une mise en scène soignée, rien à redire, à mon goût tout au moins, à ce niveau là. Hélas, l’histoire est aussi un peu confuse et le spectateur peut se demander (ce fut mon cas à plusieurs reprises) si ce qu’il voit est un rêve ou la réalité. De ce côté là, c’est un peu déstabilisant, donc un peu difficile à suivre.
    philippefleury
    philippefleury

    1 abonné 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    D'emblée je n'aime pas trop les films fantastiques, mais le "mystère de la boite noire" n'est pas du tout inquiétant : des fantômes évanescents, des lumières qui s'allument et s'éteignent, des luminaires qui se balancent. Si encore le récit était passionnant, mais les situations s'enchaînent mal et les acteurs jouent assez faux.. La réalisation de daguerréotypes aujourd'hui pouvait être un sujet excitant, mais que vient faire cette entourloupe immobilière et cette filles qui meurt, ressuscite et disparaît à nouveau. 2h de perdu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 juillet 2018
    Même si certaines pièces du scénario ne s'encastrent pas bien (des invraisemblances par ci par là : spoiler: la scène où Marie passe un entretien au jardin des plantes, qui est peut-être le fruit de l'imagination de Jean après tout ?
    ), qu'il y a des longueurs (surtout au centre du film), que l'histoire se perd et nous perd, il faut reconnaître à Kiyoshi Kurosawa un sacré talent de cinéaste, certains plans sont splendides, l'image est ciselée, chaque détail pensé, le cadrage, les travellings, tout y est parfait... Certaines séquences restent en nous comme les impressionnants daguerréotypes de l'histoire... Brumeux mais intéressant...
    7eme critique
    7eme critique

    471 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2018
    Le metteur en scène Kiyoshi Kurosawa n'espérait tout de même pas nous berner avec cette histoire ? "Le secret de la chambre noire" manque vraiment d'atmosphère et de rebondissements, et ce sera vraiment dommageable pour un tel sujet ! Le film aurait pu essayer de nous mettre sur une mauvaise piste pour finalement mieux nous surprendre, mais non, tout sera bel et bien facile et rien ne se cachera derrière les images, le scénario ne viendra donc nullement titiller notre imagination, abandonnant nos désirs d'interprétations finales. Il n'y aura pas vraiment de suspense, les scènes ne trouveront pas leur force, le final tombera complètement à l'eau, et le film paraîtra donc brouillon, voire amateur, et en tout cas sans intérêt. Le soit-disant mystère du film passera clairement à la trappe, et seule la prestation de Tahar Rahim viendra se démarquer.
    raphaelK
    raphaelK

    15 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Vers quoi mènent les couloirs sombres de ce cabinet des curiosités ? Vers le romanesque, émouvant et inattendu, incarné aux côtés de Rousseau par le décidément toujours parfait Tahar Rahim. Ce secret-là est beau, précieux et envoûtant.
    yeuce
    yeuce

    28 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2017
    Un film d'atmosphère, tout est lent dans cette histoire à la fois féerique et dramatique, j'en reste décontenancé.....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    le début du film avait l'air prometteur, puis passé le premier quart d"heure on s'ennuie ferme et ce jusqu'à la fin, un peu ma foi, surréaliste
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 192 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Après des films remarquables tels que Cure, Vers l’autre rive ou Shokuzai, nous avions envie de voir ce que ferait Kiyoshi Kurosawa avec des comédiens français. L'idée du film est venue au cinéaste après avoir assisté à une exposition au Japon sur les débuts de la photographie. Le Secret de la chambre noire raconte l’arrivée du personnage de Tahar Rahim dans une belle propriété pour assister un grand photographe de mode, Olivier Gourmet, qui vit reclus avec sa fille, Constance Rousseau, sa désormais unique modèle. Cette dernière paraît prisonnière de son père et le film oscille entre le drame et le film fantastique. Mais cette étrange partie semble non maîtrisée et nous n’aurons aucune honte à ressentir l’ennui. Le Secret de la chambre noire fait planer un sentiment dubitatif qui ne sera malheureusement jamais mis en lumière.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    FaRem
    FaRem

    7 528 abonnés 8 885 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Je ne suis pas un grand fan de Kiyoshi Kurosawa déjà parce que je ne connais pas toute sa filmographie et que le peu de films que j'ai vus ne m'ont pas spécialement emballé même si je dois reconnaître qu'il a un vrai univers et une capacité à créer une bonne ambiance. Par contre, j'avais adoré son précédent film "Creepy" qui malgré sa simplicité prenait vraiment aux tripes grâce à une excellente ambiance et tension. Comme dans "Real" et "Kairo", il y a une bonne base, mais l'évolution de l'histoire s'avère vraiment décevante et pas à la hauteur des attentes. La première partie est pas mal, elle est intrigante avec l'histoire qui peut évoluer vers quelque chose de rationnel ou de surnaturel, car le réalisateur a toujours eu cette fascination pour les esprits et c'est un élément que l'on retrouve et qui semble hanter cet artiste. Après, il faut le dire vite, car les indices sont quand même gros et qu'il est facile de deviner le fond de cette histoire finalement très prévisible qui manque de subtilité. À cause de ça, la deuxième heure est particulièrement poussive, interminable et ennuyeuse... Je ne vais pas trop parler de cette conclusion vraiment mauvaise pour ne pas dire pire ou de la mise en scène qui est tout d'abord élégante avant de frôler le ridicule. Olivier Gourmet et Tahar Rahim font le job malgré des rôles stricts par contre Constance Rousseau passe complètement à côté et ne dégage rien. Bref, c'est vraiment un film décevant et fade qui manque de vie, de passion et d'émotion.
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