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    Le Secret de la chambre noire
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    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Jean (Tahar Rahim) a trouvé un petit boulot d’assistant auprès de Stéphane (Olivier Gourmet) qui vit reclus, avec sa fille (Constance Rousseau), dans une grande demeure de la banlieue parisienne. Cet ancien photographe de mode y reproduit l’ancienne technique du daguerréotype qui exige de ses modèles d’interminables séquences de pose.

    Kiyoshi Kurosawa s’est fait un prénom dans le cinéma d’auteur. Son cinéma était typiquement japonais : des histoires de fantôme qui baignent dans une atmosphère élégamment angoissante. Il tourne son premier film loin du Japon. On était curieux de voir la greffe fonctionner. Las ! Rien ne marche.

    Pourtant l’idée de départ était stimulante. Elle interroge les techniques de la photographie, reconstituées à l’origine du huitième art. Peut-elle capturer une âme ? confère-t-elle à son modèle le don d’immortalité ? peut-elle l’en faire revenir d’entre les morts ?

    Pendant la première moitié du film, ces thèmes sont explorés. Mais, trop long, "Le secret…" se leste d’une seconde moitié qui s’en éloigne. Tandis que le héros dérive dans une illusion trop évidente pour rester mystérieuse, l’intrigue se perd dans une querelle immobilière sans intérêt. On attend patiemment la double fin. Qu’advient-il de Marie, la belle modèle ? On le savait déjà. Qu’advient-il de Stéphane ? On s’en désintéresse.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2017
    les clairs-obscures soulignent merveilleusement le climat sombre du film, joué a trois temps : le bourru (sublime olivier) le rêveur (extraordinaire Tahar) et la vaporeuse (superbe constance). le fantastique surgit a chaque plan d'une mise en scène parfaite et d'une direction d'acteurs toute en finesse, les dialogues simples et de grandes qualités illustrent l'ambiance particulièrement envoutante;
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2017
    Pour son premier film français, Kiyoshi Kurosawa signe une œuvre assez envoutante mélangeant drame familial et cinéma fantastique. Il arrive à introduire à un film au style purement français un univers fantomatique propre à la culture japonaise sans que le tout perde de cohérence. Un film intrigant.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2017
    Kiyoshi Kurosawa interroge le passé à travers un proche ayant quitté le monde des vivants mais toujours présent. Dans Le secret de la chambre noire, au-delà de cette invocation, l’auteur de Cure (1997) et de Kairo (2001) cherche à faire revivre ce passé et, par la reproduction de daguerréotypes, à l’immortaliser. Affaire de sensibilité, de contrainte, de temps de pose et de questionnements post mortem, sans céder donc aux clichés faciles, Kiyoshi Kurosawa impressionne la pellicule et la mémoire. Plus de détails sur notre blog ciné :
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    323 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2017
    Ah, Kiyoshi Kurosawa...voilà un metteur en scène fascinant : ces différents métrages nous entraînent souvent à la mince frontière du réel et du surnaturel tout en explorant les limites de l'esprit humain (souvent sa folie). Et, comme bien souvent, sa réalisation abuse de plans fixes impeccablement cadrés, de jeux de lumières parfaitement maîtrisés et d'un rythme lent, on se retrouve toujours devant d'incroyables métrages oniriques souvent tintés de poésie et ce, même si le sujet de base est assez sombre. C'est pour cela que j'aime découvrir chaque nouvelle bobine du Monsieur ; et, lorsque j'ai appris que son nouveau bébé avait été totalement tourné en France avec des acteurs français, ma curiosité n'en fut que plus attisée. Je ne vais pas m'attarder trop longtemps car je ne peux cacher ma déception devant "Le Secret de la Chambre Noire" mais cela me peine beaucoup de devoir critiquer Kurosawa alors que je n'ai jamais eu rien à lui reproché jusqu'à aujourd'hui. Tout d'abord, on ne peut que dire que nous sommes bien devant un film de Kurosawa : 01) un environnement « décomposé » (usines délabrées, terrains vagues, immeubles en construction, vastes demeures en ruine, des bâches aux fenêtres, une végétation envahissante...) 02) des personnages réfutant la réalité, n'arrivant plus à faire la différence entre vivants et morts 03) la présence de spectres illustrant une condition psychologique ( spoiler: la double culpabilité du père et de Jean
    ) 04) la réalisation maîtrisée qui filme le surnaturel de façon théâtrale, hypnotique et mystérieuse (les cadres fixes sur des jeux de lumières précis, les vibrations des sons, l'abus de hors champs, le miroitement des surfaces...) 05) une ambiance mélancolique et onirique proche de la poésie morbide. 06) des thématiques récurrentes et indissociables les unes des autres (l'amour pur et aveugle, la dualité modernité/tradition, l'ébrèchement de la famille, la précarité des conditions de travail) 07) une ambiguïté constante entre réel et folie...bref je n'étais absolument pas en terrain inconnu...cependant, il y a quelque chose qui m'a vraiment dérangé : j’ai l’habitude des films de Kurosawa et de leur rythme lent (j’aime beaucoup "Cure", "Doppelganger", "Retribution" ou encore "Charisma") mais là, ça passe vraiment pas. Je ne sais pas si c’est le fait que le film soit tourné en France (je sais : je ne suis pas très fan du cinéma frenchie mais je ne cherche pas pour autant à le dénigrer constamment !), mais on dirait que c’est encore plus LENT que d’habitude…sincèrement, c’est comme si j’avais vu une course d’escargots…au ralenti !!!! C’est dingue, avec le rythme habituel, le film serait passé comme une lettre à la poste…mais là je trouve qu’il y a facilement 15-20 minutes de trop qui ne servent à rien : les supprimer n’aurait absolument pas nuit à l’ensemble ! C’est réellement LE point noir qui plombe le film…et c’est dommage car l’histoire et le twist final sont vraiment bien : ce film me laisse totalement perplexe ! Revenons sur un point positif : le casting. Oui, sur ce coup là, c’est une belle réussite : Tahar Rahim qui est réellement bluffant dans son rôle de l’amoureux éperdu, Olivier Gourmet qui campe un père aussi touchant que méprisable pour une étonnante prestation, et Constance Rousseau est envoutante en charmante jeune fille s'effaçant peu à peu par amour pour devenir une sorte de mort-vivante phantasmagorique. Ils forment un triangle inbrisable qui soutient sur ses épaules le récit en participant grandement à l'étrange atmosphère surréaliste du métrage. Encore une fois, Kiyoshi Kurosawa nous livre une bobine onirique où le refus du réel flirte avec le surnaturel (Marie dit bien, en parlant de son père : « A force de mélanger l’illusion et la réalité, il finit par ne plus faire la différence entre les morts et les vivants. »). Cependant, à cause d'un rythme encore plus contemplatif qu'à l'accoutumée, "Le Secret de la Chambre Noire" peut perdre facilement son auditoire. En matière de projet de film français confié à un cinéaste étranger, je dois avouer que Paul Verhoeven s'en est mieux sorti avec "Elle". Malgré tout, je trouve cette initiative très intéressante et attend de voir les prochains....à quand un film « Made in France » chapeauté par Lars Van Trier, Takashi Miike, David Cronenberg, Takeshi Kitano, Sono Sion, Alex de la Iglesias ou encore Shinya Tsukamoto ?
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Un suspense qui n'en est pas un, une intrigue où l'on oscille entre le fantomatique et l'hallucinatoire. La précarité psychique de l'un déteint-elle sur l'autre ? Quel est donc ce photographe de génie, qui manie encore le daguerréotype ? Olivier Gourmet est toujours aussi talentueux, Tahar Rahim également. Quant à Constance Rousseau, elle a une beauté troublante et s'incarne dans une présence/absence troublante. Ce que l'on voit est-il un relent du passé ? Une perception de la réalité ? Une vision hallucinatoire ? Où commence le délire ? Qui est délirant ? Kiyoshi Kurosawa nous tient en haleine jusqu'au bout, mais avec une sensation de devinement de la tournure que vont prendre les événements.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Stéphane, ancien photographe de mode, vit seul avec sa fille qu'il retient auprès de lui dans leur manoir en banlieue parisienne. Chaque jour, elle devient son modèle pour de longues séances de pause devant l'objectif, chaque fois plus éprouvantes. C'est dans cet univers particulier que débarque Jean.

    "Le secret de la chambre noire" est le dernier film de Kiyoshi Kurosawa, réalisateur de "vers l'autre rive" et du très réussi diptyque "Shokuzai". Son dernier film a été tourné en France avec des acteurs français (Tahar Rahim, Olivier Gourmet, Constance Rousseau...).

    Personnellement, je trouve que c'est tout sauf une réussite. Si l'histoire rappelle vaguement l'univers des fantômes de "Vers l'autre rive", on se retrouve vite perdu dans cette histoire inquiétante qui ne l'est pas vraiment et "sans queue ni tête". Il y avait pourtant un potentiel permettant de tourner un bon métrage.
    Mais le film se perd sur la longueur (2h11), des dialogues à la manque et une interprétation soporifique des acteurs. Je me dis que tourné par M.N Shyamalan, le film aurait eu une autre allure.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Vu 20170317 avis 20170318

    Bien fait, film noir avec de bonnes idées.

    J ai apprécié la première demi-heure, lorsqu'on ne sait pas trop où le film va. Description de la technique photographique avec la démesure du projet de Stéphane, la botanique laisse apercevoir quelques possibilités, le film erre dans cette propriété, ce travail, cette famille, ... Touché un peu à tout et à rien à la fois, caresse ce qu'il filme.

    Suite à la scène où Marie descend l escalier, le film prend un tournant pour devenir un film noir plus classique. Stéphane ne fait quasi plus de photo, Jean a un projet, un mensonge est mis en place, ... Et le film ne m a plus intéressé à partir de la, ou peu intéressé. Peut être qu il devient trop explicite et que l' étrange au milieu devient du coup trop étrange. J ai ressenti parfois de l ennui pourtant le film avançait, c est juste que je n avais probablement pas envie de voir un film noir avec ces personnages mais plus une romance.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2017
    Le cinéma japonais excelle dans l'art des fantômes. Mais cette fois, Kurosawa nous transporte dans un Japon tout autant européanisé qu'hors champs. On reconnaît pourtant notre vieil RER filmé du toit, les rues escarpées et bordées de maisons bourgeoises dans la banlieue Ouest, puis soudain, une sorte de manoir immense, totalement déconnecté du monde, hors réalité et hors temps, où un photographe s'amuse à prendre des modèles avec des appareils de début de siècle. "Le secret de la chambre noir" est un conte étrange, envoutant, où les fantômes du passé côtoient ceux de l'amour, où les morts errent et surtout où les plantes rares se perdent au détour du ruissellement des pollutions de mercure. Kurosawa a fabriqué une sorte de film hybride où le genre fantastique habite le genre sentimental et psychologique, où la cause écologique se confronte à la question de la mémoire et de l'histoire. Bref, il s'agit du coup d'un objet assez hétéroclite, hélas trop long, parfois à la limite de l'endormissement. Le spectateur regarde les personnages évoluer sans grande conviction. Pourtant les acteurs sont irréprochables. Ils pleurent quand il le faut, ils crient, ils deviennent fous. Mais tout cela manque sans doute d'unité, de rythme en tous les cas. On est loin du magnifique "Tokyo Sonata" du même Kurosawa où cette fois, le réalisateur préfère le baroque à la profondeur de ses personnages.
    Thibaud G
    Thibaud G

    42 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2017
    Une catastrophe que ce film prétentieux dont l'intrigue est fumeuse et incohérente. Rien ne s'en dégage : ni magie ni malaise ni envoûtement ni poésie. Le vide intersidéral ! Que sont venus faire dans cette galère Olivier Gourmet et plus encore Tahar Rahim qui est transformé de façon ridicule pour le faire passer pour un jeune paumé ?
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2017
    Un grand film ou l'on a plaisir à retrouver Olivier Gourmet et Tahar Rahim dans une maison ou ils photographient la jeune fille de la maison pendant des heures et le personnage Olivier Gourmet à des visions qui surgissent à certains moments ou il croit revoir son épouse décédée jusqu'à en devenir fou et suicidaire à voir
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2017
    Les histoires de fantômes, au cinéma, sont assez souvent décevantes, soit parce que, par souci de véracité, elles manquent de mystère, soit, au contraire, parce qu'elles en regorgent au point de paraître grotesques. D'une manière générale, ce genre sied davantage aux britanniques qu'aux français (réputés trop cartésiens comme chacun le sait) ! Il s'agit pourtant ici d'un film français, mais réalisé par un japonais qui, pour la première fois de sa carrière, est venu planter sa caméra chez nous.
    Kiyoshi Kurosawa a déjà prouvé maintes fois qu'il excelle dans le genre du film fantastique. Il sait parfaitement doser ses films en y mettant juste ce qu'il faut d'étrangeté, ni trop ni trop peu. Pour « Le secret de la chambre noire », il a choisi un cadre qui nous est des plus familiers, celui d'une cité de la banlieue parisienne, mais c'est pour le détourner aussitôt en y dénichant une vieille maison bourgeoise qu'on ne s'attend peut-être pas à trouver là. L'homme qui s'y présente se prénomme Jean (Tahar Rahim) et il est à la recherche d'un emploi. Stéphane (Olivier Gourmet), le maître de la maison, l'engage. C'est un photographe, mais dont les recherches et les idéaux échappent totalement à la banalité. Ce que découvre Jean, dans le cabinet de curiosités de l'artiste, c'est un appareil rescapé d'un autre siècle, l'ancêtre de l'appareil photographique, une machine à faire des daguerréotypes.
    Les portraits qu'on capture par ce moyen paraissent précisément fantomatiques, évanescents, comme s'ils avaient capturé non seulement l'image corporelle mais l'âme du modèle. Pour les obtenir, il n'y a pas d'autre moyen que rester totalement immobile face à l'objectif pendant de longues minutes, ce qui exige d'être fixé à une armature évoquant un chevalet de torture. Or c'est Marie (Constance Rousseau), la propre fille du photographe, qui doit se plier à cette terrible exigence. L'épreuve est telle qu'elle en ressort parfois comme morte.
    La maison tout entière donne d'ailleurs une impression d'irréalité, impression d'autant plus forte que la demeure est habitée non seulement par le souvenir mais par la présence errante de l'épouse défunte de Stéphane. Quelle est la limite entre la réalité et l'illusion ? Qu'est-ce qui est réel ? Ce sont les questions qui viennent aux lèvres de Marie dans une de ses discussions avec Jean ?
    Dommage que le réalisateur ait cru bon de rajouter au film une histoire de tractation immobilière qui ne lui apporte pas grand chose. Le meilleur de ce long-métrage, c'est Constance Rousseau qui le donne : elle est dotée d'une beauté et d'une apparente fragilité qui conviennent à merveille à son personnage et elle donne une âme à cette histoire, oui, bien plus qu'en étant un simple modèle de daguerréotypes. 7,5/10
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2017
    Avec son rythme lent, son atmosphère prégnante, et son histoire mystérieuse, "Le secret de la chambre noire" est très intrigant. J'apprécie ces films à tiroirs où l'imagination du spectateur doit relier les fils, mais il faut reconnaitre que le réalisateur ne livre que peu de clés à son intrigue tortueuse, d'où une impression bien confuse au final... Reste une mise en scène ultra précise, jamais mis en défaut.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 mars 2017
    J'ai été voir le film en avant-première, je suis pas trop adepte des plans trop éloignés et de fantôme, film un peu long, parfois on s'y perd dans le scénario, j'aurai aimé des plans plus serrés pour Olivier gourmet et tahar Rahim , acteurs que j'aime. Voilà c'est un avis personnel.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2017
    C'est toujours difficile de voir un auteur qu'on respecte se planter. Je suis donc triste de dire que le dernier opus de Kiyoshi Kurosawa est vraiment très mauvais.

    Le réalisateur japonais rejoint la longue liste des réalisateurs étrangers dont le talent semble s'affadir irrésistiblement quand ils viennent tourner dans des productions françaises, avec des acteurs français (Kieslowski, Kiarostami, Hou Hsiao Hsien, Farhadi, etc).

    Certes, la mise en scène de Kurosawa reste d'une fluidité et d'une élégance souveraine. On le constate dès les premiers plans, d'une grande beauté. Mais malheureusement, le film se gâte progressivement, par l'effet conjugué de ses deux défauts principaux : des erreurs de casting majeures et un scénario approximatif.

    En terme de casting, je vais être clair. Tahar Rahim est nul, confiné une fois de plus dans ce rôle de petite frappe limitée et un peu sotte, dont il ne sait (peut ?) pas sortir. Olivier Gourmet est moins bon que d'habitude. Il semble très mal dirigé, à l'image de cette scène où il joue un état d'ivresse avec beaucoup d'approximations. Constance Rousseau est transparente à force d'être diaphane.

    Le scénario, quant à lui, semble écrit à la truelle. Rien ne tient, tout est critiquable. L'évolution psychologique des personnages est hautement improbable et les histoires de fantômes ne répondent à aucune logique (vu la fin du film, il faudra qu'on m'explique la scène du début durant laquelle Marie rencontre un recruteur au Jardin Botanique).

    Ajoutez à tout cela des effets indignes de Kurosawa (portes qui grincent, parquets qui craquent, chuchotement des morts qui flottent dans l'espace) et vous aurez bel et bien le pire opus du maître japonais.
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