Mon compte
    Cemetery of Splendour
    Note moyenne
    3,0
    471 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Cemetery of Splendour ?

    72 critiques spectateurs

    5
    12 critiques
    4
    13 critiques
    3
    10 critiques
    2
    20 critiques
    1
    11 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hardecho
    Hardecho

    1 abonné 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 février 2024
    Une demi-étoile pour l'originalité au milieu de toutes ces productions hollywoodiennes ultra-formatées. Pour le reste, je me range clairement du côté de ceux qui n'ont pas vu la spiritualité et l'onirisme mais juste l'ennui abyssal que génère cette oeuvre: on oublie très vite le pitch pourtant prometteur à force de plans fixes interminables, avec cette caméra posée loin, si loin de personnages qui n'ont de toute façon rien d'intéressant à dire. A fuir, tout simplement.
    lioneldelyon
    lioneldelyon

    15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    Les films d'Apichatpong Weerasethakul sont toujours difficiles d'accès et Cemetery of splendour ne fait pas exception.
    Contemplatif, poétique, hypnotique, parfois hermétique, on retrouve ici tout ce qui fait la patte du réalisateur.
    On découvre de (trop) longs plans fixes, admirablement cadrés, un sens aigu de la lumière. Sur le plan technique, tout est particulièrement léché. Mais il faut bien reconnaître que malgré quelques beaux moments de pure émotion, l'ennui domine le plus souvent.
    Reste à comprendre ce que le réalisateur a voulu nous dire dans cette histoire de soldats qui rêvent. Il y a certes une dénonciation de la junte militaire au pouvoir en Thaïlande. Mais, je suis pour ma part souvent resté à quai de cet univers trop onirique. Sans doute suis-je trop terre-à-terre... Pourtant force est de constater que je suis ressorti étrangement zen de ce film.
    Mais au-delà du propos, certes plus accessible que dans ses précédents opus, cette expérience sensorielle rebutera les habitués d'un cinéma plus classique.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 441 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2023
    L'histoire est difficile à suivre tant la réalisation est monotone malgré les paysages et les visages.
    Marcologie
    Marcologie

    38 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2023
    J'aime les films atypiques, les réalisateurs qui prennent des risques en proposant des expériences cinématographiques. Donc pas de problèmes pour moi pour la lenteur et les plans fixes d'une minute. Par contre si on aime suivre les personnages dans leur quotidien banal et le fait de rendre le mélange entre les 2 mondes presque imperceptible, on a l'impression qu'il manque quand même quelque chose, cela n'est pas assez prenant. En tout cas cela m'a donné l'envie de voir les autres films de ce réalisateur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 817 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    J'adore quand un film arrive qui change la perception de la façon dont une histoire devrait être racontée. En plus d'être divertissant en soi il bouscule (dans une certaine mesure) le régime fatigué et éprouvé des effets spéciaux, des peurs diluées et des acteurs modèles de défilés avec des personnalités identiques. Cemetery of Splendour ne pourrait pas être plus loin que ce style de fadeur. Et pourtant en rejetant tout ce qui est éculé il crée malheureusement un manque d'intérêt qui lui est propre. Une école du nord de la Thaïlande a été transformée en hôpital de fortune pour accueillir des soldats atteints d'une maladie du sommeil inexpliquée qui les rend comateux pendant de longues périodes ponctuées de périodes d'éveil. C'est à peu près tout en ce qui concerne une histoire et elle s'étend pas bien au-delà pour remplir les deux heures de durée. La frustration que j'ai ressentie en regardant c'est que rien d'autre de dramatique n'était susceptible de se produire. Il n'est pas nécessaire que des scènes de si peu d'événements durent si longtemps l'une après l'autre. Tous ces moments prolongés sont des décisions artistiques délibérées et ne peuvent donc pas être balayés par des raisons budgétaires ou de manque de temps. La caméra est essentiellement statique. Les gens entrent et sortent du champ de vision comme dans un documentaire. Parfois on ne voit que l'arrière de la tête d'un personnage tout au long de la scène. Dans un véritable style documentaire le jeu des acteurs est très naturaliste et les personnages très crédibles. Bien que je félicite le réalisateur/scénariste Apichatpong Weerasethakul pour son refus d'utiliser quoi que ce soit de traditionnel dans ce projet et que je sois heureux que son travail ait reçu les éloges de la critique ce projet est si peu commercial qu'il n'est malheureusement pas du tout captivant...
    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 218 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2021
    Film super lent où il ne se passe pas grand chose à part madame qui fait pipi dans la nature et monsieur dans une poche d'hôpital.
    C'est ça le caractère surnaturel ?
    1,5/5
    moket
    moket

    547 abonnés 4 359 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    CONTEMPLATIF. Ce n'est pas un gros mot mais ce n'est pas un compliment non plus, le film n'étant vraiment que cela. Deux très longues heures de plans interminables sur une grue, de la volaille, un homme qui défèque dans la jungle... On a l'impression que le réalisateur a oublié sa caméra dans un coin et qu'il n'a pas pris le temps de vérifier qu'il y avait un intérêt quelconque à l'inclure au montage. L'onirisme, ce n'est pas seulement donner envie de dormir au spectateur.
    Hotinhere
    Hotinhere

    584 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    Une œuvre contemplative visuellement sublime, mais au rythme si lent que ça en devient vite ennuyant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Sans doute un film à classer dans l'histoire du cinéma, et encore. Une lenteur naturelle dans les films asiatiques, une thématique étrange sur fond de soldat en guerre, un calme sur fond de travaux secrets pour l'Etat, du non-dit. Beacoup de non-dits et des codes inaccessibles aux européens. J'ai fait un effort pour le regarder jusqu'à la fin, mais sans en retirer grand chose...
    pradap9L
    pradap9L

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Cemetery of Splendour est un film d'Apichatpong Weerasethakul sortit en Septembre 2015. Ce film est dans la traditionnelle lignée de la filmographie du cinéaste asiatique ; cinéaste dont la principale volonté est de transmettre des messages à travers un Cinéma au visuel très terre-à-terre, principalement filmé dans un environnement de proximité, voir même local.
    Cemetery of Splendour est lourd, très lourd. Pas dans le sens pénible, difficile à assimiler, mais dans le sens d'imposer sa lourdeur, tout son poids, à l'esprit du spectateur, pour mieux impacter ce que ce long-métrage est vraiment. Le film sait ce qu'il fait, celui-ci impose litérallement son rythme, accélère puis ralenti son tempo, sans cesse pendant ses 2H02 du durée.
    De ce fait, je suis déjà séduit. Je me rends disponible, fortement à l'écoute, et je regarde attentivement.
    L'idée première d'A. Weerasethakul dans ce film est de transmettre un, voire 2 ou 3 messages, que je vais tenter d'évoquer ci-dessous :
    a.) L'opposition de la vie réelle, telle qu'elle est objectivement vécue sur Terre ; et les rêves du sommeil, ceux qui sont subjectifs et qui sont imaginaires. Je suis très intéréssé par celà : de cette façon, je comprends facilement les pensées de quotidien du réalisateur ; puis j'y découvre son imaginaire.
    b.) L'espérance d'un monde meilleur sur la santé humaine. En effet, sans dénoncer une seule micro seconde les coutûmes qui sont celles d'aujourd'hui, lui, espère un avenir où la guérison avec des pomades de graisses et autres matières naturelles, limites absurdes, suffiraient à guérrir (guérrir de maladies très graves, je veux dire, dont certains noms sont cités par un acteur dans un passage). A. Weerasethakul prône le principe de la guérison par la recherche du bien-être intérieur - corporel d'abord, puis mental, ensuite - et ce principe est de plus, tout à fait légitime et fondé.
    c.) Le cinéaste thaïlandais parle par ailleurs de transfiguration à travers l'amour dont tout homme et femme est censé être pourvu dans son fort intérieur. Lorsque je parle du terme d'amour, j'y entends l'amour en général, celui de tous (d'un point de vue relationnel) et de toutes choses (d'un point de vue matériel). Lorsque ce très prodigieux réalisteur évoque celà, il soumet, à travers les pensées de ses acteurs (pensées qui sont traduites en sous-titrage français) comme si tout cela en serait un acte éternel, un souffle intemporel, qui varieraient plus et moins, sans cesse sur cette Terre. Sans avoir à placer de barre de spoiler et en essayant de rester évasif, j'invite à tout spectateur de s'attarder sur la scène finale, lorsqu'un groupe faisant du stretching (ou faisant de la rééducation médicale, éventuellement...) fait du sur-place et dont le but serait d'aller vers l'idéal, un peu comme une recherche du bonheur perpétuelle. Lorsque l'on regarde le personnage principal qui, depuis lors de début du film, a maintenant la possibilité d'ouvrir les yeux, réellement et littérallement j'entends, ayant suivi cette quête de la guérison soutenue par son amie dôté de dons surnaturels ; je trouve cette scène comme une des plus magistrales qui m'ai été donné de connaître.
    Je reviens sur la notion d'opposition entre le monde réel et imaginaire du magnifique talent de ce cinéaste : son film ne se repose, de plus, pas seulement ce que je viens d'évoquer. Le film a le luxe, maintenu par une maîtrise cinématographique phénoménale de rythmes, de cadrages, de tons, de visuels, de bouleverser le spectateur par cette très forte et pourtant si subtile notion d'opposition. Quelques scènes, nottament après la prière de Jenjira, lorsqu'elle mange son sandwitch seule sur une table dans un jardin de l'hôpital, bouleversent le spectateur de cette notion d'opposition entre une mise en scène très sobre, sans le moindre artifice - et évidemment sans le moindre artéfact numérique visuel - et une mise en scène presque théatrale, tout à fait onirique, et pendant plusieurs minutes, qui tendrait à regarder un film de Cinéma de genre fantastique. Ou lorsque Keng fait découvrir le cimetière ancien de sous l'hôpital à Jenjira, autre scène tout à fait magnifique, incroyable de finesse, entre d'autres dont je n'irai pas plus loin afin d'en prendre comme exemples.
    Cette oeuvre cinématographique relève du génie. Je considère d'ailleurs, ce film là comme un des meilleurs du cinéma contemporain. Même si je crois qu'il est impossible de faire un classement de notations convenablement, afin d'en dire que c'est le 4ème, 12ème, 1er ou 30ème meilleur film ; il est indéniable que je considère celui-ci parmi les plus intelligents, de ces 10-20-30 dernières années.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Oh la vache ! C'est ardu ! Film sur les rêves et ça marche on s'endort !! Bon plus sérieusement, le film ne manque pas de jolies plans mais ces plans sont lents, très lents. L'histoire commence bien mais s'embourbe dans une relation abstraite et sans queue ni tête entre deux femmes dans un parc. Comme d'hab, je me demande bien qu'est-ce qui a bien pu fasciner autant les inrocks, Telerama et les cahiers du cinéma ? Le plaisir de n'y avoir rien compris ou une certaine part de snobisme peut-être...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Le synopsis est intriguant, se basant sur les légendes urbaines thaïlandaises, la mise en scène sur fond de paysage de jungle sauvage contemple les besoins naturels de l’homme, l’insistance obsessionnelle de la part du réalisateur, une fixation longue durée qui m’a donnée mal au crâne, la frustration du sujet est biaisée.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    D'une lenteur abyssale et d'une complexité scénaristique assumée, cette plongée entre rêve et réalité nous embarque dans les mythes multiséculaires de la Thaïlande. Le travail réalisé sur la lumière est absolument éblouissant, rendant plusieurs séquences envoûtantes. Pour le reste... il faut accepter de se laisser porter par la proposition onirique d'Apichatpong Weerasethakul sans rechercher trop d'explications.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    Je lis dans nombre de critiques que ce film est une expérience à vivre, de par sa lenteur, sa douceur, ses longs plans... C'est indéniable que le montage et l'histoire sont paisibles. Alors, disons que je n'étais pas dans le bon état d'esprit le jour où j'ai regardé ce film, trèèèès long. Tant pis, j'essaierai une autre fois...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Exactement le genre de film qu'on idolâtre ou on s'ennuiecomme un rat mort. Moi, j'avoue, à part un certain intérêt pour l'originalité de certaines séquences (mais ça ne me suffit pas), je ne suis pas rentré dedans. Plans fixes très longs, intrigue minimale, onirisme un peu artificiel...j'ai eu l'impression de regarder un film où le metteur en scène dirigeait des acteurs sans que ceux ci comprennent bien quel était leur rôle. Il parait que le gars fait toujours un peu comme ça, bon, moi, c'est pas mon truc. J'ai lu des avis différents, mais à chaque fois, je n'ai pas bien compris leur expression de l'intérêt qu'ils y ont trouvé. Bon, si quelqu'un d'autre l'a vu...sinon, si vous êtes vraiment fan du cinéma...comment dire...difficile d'accès, foncez.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top