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Votre avis sur L'Epreuve ?
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videoman29
« L'épreuve » est un superbe film, dédié aux photographes de guerre... ces courageux « reporters » qui n'hésitent pas à se rendre dans les zones les plus « chaudes » de la planète pour nous informer. Réalisé en 2015 par Erik Poppe, ancien « photo-reporter » lui-même et qui maîtrise donc ce sujet délicat sur le bout des doigts, le film se démarque par un réalisme et des qualités pédagogiques hors du commun. Le scénario, malin et adroitement écrit, nous fait vivre le parcours d'une journaliste particulièrement engagée et qui doit en permanence allier son métier à sa vie de famille. Le choix de Juliette Binoche dans le rôle principal se révèle d'ailleurs immédiatement gagnant et on comprend parfaitement l'ampleur des enjeux qui nous sont si habilement exposés à l'écran. Les séquences sur le terrain sont très immersives et se heurtent violemment aux scènes familiales... dans lesquelles on rentre dans l'intimité de cette maman qui peine à gérer les deux facettes de son univers. Le résultat est passionnant de bout en bout et j'ai été bouleversé par la vérité des sentiments qui animent cette famille... en permanence confrontée à la peur de perdre l'être aimée. Bien plus qu'un divertissement lambda, ce film solide nous remet d'autant plus les pieds sur terre qu'il est d'une brûlante actualité.
Au cours des dix premières minutes, nous apprenons que Rebecca (Juliette Binoche) est une photographe enquêtant sur le terrorisme mettant sa propre vie en danger. Jusqu'à ce qu'une explosion la ramène à la maison. Vingt-cinq minutes plus tard elle décide de quitter son emploi. Vingt-cinq minutes plus tard elle décide d'emmener sa fille dans un camp de réfugiés au Kenya. .Jusqu'à ce point précis rien ne se passe vraiment dans le film et dans l'histoire. On dirait qu'Erik Poppe a pensé que le sujet (le terrorisme) était suffisant pour continuer a garder le public attentif. Je ne pense pas que cela a fonctionné. L'histoire réelle commence après une heure entière de film. Rebecca prend une série de décisions qui changent sa vie et sa famille. Et c'est assez intéressant mais vous vous ennuyez déjà trop à ce moment-là. Je pense que L'Epreuve présente les difficultés de Rebecca à rester à la maison comme conflit principal. Mais cela semble vraiment trop faible pour faire couler toute une histoire...
Film intéressant et émouvant. Les acteurs sont justes et l'intrigue monte en puissance grâce à un scénario solide. Le réalisme des scènes est bluffant et on est tour à tour choqués, émus voire bouleversés ! Le cinéaste est plus que jamais un reporter de guerre décrivant les ravages des conflits ethniques et l’obscurantisme. A chaque plan, on y sent une tension bien palpable. L'horreur est là. Pour autant, elle ne semble pas atteindre le personnage principal qui reste digne derrière ce professionnalisme saisissant. Pour incarner cette femme forte, de valeurs, on retrouve une actrice incontournable, Juliette Binoche, qui fournit une très belle prestation, tiraillée entre sa vie familiale et son témoignage photographique.
Film un peu lent au début mais qui entraîne graduellement dans des rebondissements captivants. Juliette Binoche est excellente. Les images sont parfois belles mais aussi souvent dures à supporter. Je recommande ce film.
Drame intéressant qui a pour sujet les photo-reporteurs, le film d'Erik Poppe met en scène Juliette Binoche en mère et journaliste dans les zones de conflits qui après avoir frôlé la mort se voit poser un ultimatum par son mari, Nicolaj Coster-Waldau, choisir entre son métier et son couple/sa famille. Le film permet de se faire une idée de ce qu'est ce métier et des contraintes qu'il impose notamment sur la distance et les inquiétudes qu'il amène pour les proches de ceux qui l'exercent. Dans ce rôle de femme tiraillée entre son métier-passion et son couple et ses filles, l'actrice française est vraiment très convaincante et offre un beau portrait de femme. L'intrigue entre Afghanistan et Kenya et la violence qui y règne et le havre de paix que constitue cette maison en Irlande est suffisamment prenante, malgré une certaine lenteur, pour qu'on se sente touché par le dilemme de cette femme et le drame de son couple. Un film intéressant qui fait la part belle à un métier peu connu et à une actrice au top. À voir.
L'épreuve est un film au rythme inégal. Les scènes "sur le terrain" tiennent en haleine, mais les scènes familiales sont plus lentes et d'un style parfois très contemplatif qui casse un peu la dynamique du film.
Les acteurs sont bons et le thème proposé par le synopsis semble assez intéressant. La problématique "que choisir? sa famille ou son travail / passion?" est un sujet d'actualité très pertinent. Il renvoie en effet à ses responsabilités, ses identités, les places que l'on occupe dans le monde et la société (je dis bien "les"places, parce que chaque individu a plusieurs rôles distincts, ici, Rebecca est mère, photographe reporter, épouse etc). Il appartient à chacun de savoir comment combiner ces rôles. Parfois ils ne sont pas entièrement compatibles et certains sont alors priorisés. Mais dans quel but et selon quels critères? Pour le bonheur des autres (ici: la famille de Rebecca, mais aussi ses collègues de travail)? pour aider les autres (les victimes de conflit)? ou bien pour son propre bonheur? ou ses propres besoins (Rebecca canalise sa colère en dénonçant les conflits, elle a besoin de sentir qu'elle participe, qu'elle fait quelque chose contre)? Ce sont les questions qui sont abordées dans ce film. Ce thème conduit en fait à une réflexion plus globale: si on caricature, il s'agit de l'opposition "individu égoïste qui ne se soucie pas de sa famille" (renforcé symboliquement par le fait que Rebecca est une femme) vs "individu qui se sacrifie pour le bien commun" (être assez courageux et risquer de tout perdre y compris la vie pour essayer de faire bouger les choses). Le film traite cela avec beaucoup de finesse, mais justement peut-être un peu trop. A la fin, on a vu un film assez réaliste, avec beaucoup de scènes pertinentes, mais qui ne laisse pas de message clair ni marquant si on suit le thème du synopsis comme fil conducteur. Je déconseille ce film à tous ceux qui s'imaginent qu'ils vont y trouver un débat sur le choix travail/famille ou même sur le journalisme et ses méthodes. C'est un film qui traite en fin de compte de l'individu, comment l'individu se perçoit et se définit, comment il est perçu par les autres spoiler: (scènes intéressantes quand Rebecca se voit à travers les yeux de sa fille cf dessins ou bien la vidéo
) et comment il évolue.
L'épreuve s'agit pour moi du récit d'un épisode de la vie de Rebecca. Cet épisode est marquant (elle échappe de peu à la mort suite à un attentat), c'est une étape décisive qui va confronter Rebecca à un choix: doit-elle continuer sur la voie qu'elle s'est donnée, ou bien se réinventer et / ou rester avec sa famille spoiler: (remarque: elle a le choix de continuer son travail sur des zones sinistrées safe, sa famille serait d'accord avec cela) ? Au début, elle entend bien les mots de son mari et veut agir pour sauver sa vie de famille. Mais elle ne voit à son retour à la vie normale que peu d'opportunités pour s'intégrer et pour se réinventer une vie là-bas (les gens ont d'autres préoccupations, n'ont pas la même mentalité, qu'est-ce que la pollution marine combattue par son mari face aux victimes de guerre? la plupart des gens sont impressionnées par son parcours et la confortent dans l'idée que c'est un travail plus important). Ce manque d'alternative immédiate qui donnerait un nouveau sens à sa vie l'entraîne à revenir à la case départ. En fin de compte, elle choisira son travail de reporter de guerre, parce que ce travail représente une mission qu'elle s'est donnée, elle sait ce qu'elle est, elle connaît ce rôle, elle s'y est épanouie pendant toute une période de sa vie (ce rôle a aussi imprégné sa relation avec son mari "c'est pour ça que tu m'aimes!"). Elle explique aussi à sa fille ce qui l'a conduite à devenir photographe reporter: la colère devant l'injustice et la passivité du monde face à cela. Néanmoins, la dernière scène à Kaboul peut laisser penser que cette colère, qui l'entraîne à vouloir dénoncer lui fait désormais défaut... Pour moi, Rebecca se conforte tout simplement sur ce qu'elle connaît d'elle. A la fin, elle refuse intérieurement de reconnaître qu'elle a changé, que cette épreuve avec sa famille l'a changée et qu'elle a besoin désormais d'autre chose.
spoiler:
Les acteurs sont bons et le thème proposé par le synopsis semble assez intéressant. La problématique "que choisir? sa famille ou son travail / passion?" est un sujet d'actualité très pertinent. Il renvoie en effet à ses responsabilités, ses identités, les places que l'on occupe dans le monde et la société (je dis bien "les"places, parce que chaque individu a plusieurs rôles distincts, ici, Rebecca est mère, photographe reporter, épouse etc). Il appartient à chacun de savoir comment combiner ces rôles. Parfois ils ne sont pas entièrement compatibles et certains sont alors priorisés. Mais dans quel but et selon quels critères? Pour le bonheur des autres (ici: la famille de Rebecca, mais aussi ses collègues de travail)? pour aider les autres (les victimes de conflit)? ou bien pour son propre bonheur? ou ses propres besoins (Rebecca canalise sa colère en dénonçant les conflits, elle a besoin de sentir qu'elle participe, qu'elle fait quelque chose contre)? Ce sont les questions qui sont abordées dans ce film. Ce thème conduit en fait à une réflexion plus globale: si on caricature, il s'agit de l'opposition "individu égoïste qui ne se soucie pas de sa famille" (renforcé symboliquement par le fait que Rebecca est une femme) vs "individu qui se sacrifie pour le bien commun" (être assez courageux et risquer de tout perdre y compris la vie pour essayer de faire bouger les choses). Le film traite cela avec beaucoup de finesse, mais justement peut-être un peu trop. A la fin, on a vu un film assez réaliste, avec beaucoup de scènes pertinentes, mais qui ne laisse pas de message clair ni marquant si on suit le thème du synopsis comme fil conducteur. Je déconseille ce film à tous ceux qui s'imaginent qu'ils vont y trouver un débat sur le choix travail/famille ou même sur le journalisme et ses méthodes. C'est un film qui traite en fin de compte de l'individu, comment l'individu se perçoit et se définit, comment il est perçu par les autres spoiler: (scènes intéressantes quand Rebecca se voit à travers les yeux de sa fille cf dessins ou bien la vidéo
) et comment il évolue.
L'épreuve s'agit pour moi du récit d'un épisode de la vie de Rebecca. Cet épisode est marquant (elle échappe de peu à la mort suite à un attentat), c'est une étape décisive qui va confronter Rebecca à un choix: doit-elle continuer sur la voie qu'elle s'est donnée, ou bien se réinventer et / ou rester avec sa famille spoiler: (remarque: elle a le choix de continuer son travail sur des zones sinistrées safe, sa famille serait d'accord avec cela) ? Au début, elle entend bien les mots de son mari et veut agir pour sauver sa vie de famille. Mais elle ne voit à son retour à la vie normale que peu d'opportunités pour s'intégrer et pour se réinventer une vie là-bas (les gens ont d'autres préoccupations, n'ont pas la même mentalité, qu'est-ce que la pollution marine combattue par son mari face aux victimes de guerre? la plupart des gens sont impressionnées par son parcours et la confortent dans l'idée que c'est un travail plus important). Ce manque d'alternative immédiate qui donnerait un nouveau sens à sa vie l'entraîne à revenir à la case départ. En fin de compte, elle choisira son travail de reporter de guerre, parce que ce travail représente une mission qu'elle s'est donnée, elle sait ce qu'elle est, elle connaît ce rôle, elle s'y est épanouie pendant toute une période de sa vie (ce rôle a aussi imprégné sa relation avec son mari "c'est pour ça que tu m'aimes!"). Elle explique aussi à sa fille ce qui l'a conduite à devenir photographe reporter: la colère devant l'injustice et la passivité du monde face à cela. Néanmoins, la dernière scène à Kaboul peut laisser penser que cette colère, qui l'entraîne à vouloir dénoncer lui fait désormais défaut... Pour moi, Rebecca se conforte tout simplement sur ce qu'elle connaît d'elle. A la fin, elle refuse intérieurement de reconnaître qu'elle a changé, que cette épreuve avec sa famille l'a changée et qu'elle a besoin désormais d'autre chose.
spoiler:
Un excellent film , avec une magistrale interprétation de Juliette Binoche !
Bien sur certaines scènes sont difficiles à voir.....mais c'est un formidable témoignage sur ce qui peut se passer dans ces pays !
Bien sur certaines scènes sont difficiles à voir.....mais c'est un formidable témoignage sur ce qui peut se passer dans ces pays !
Film remarquable et extrêmement émouvant ! Les acteurs sont époustouflants et l'intrigue monte en puissance progressivement et on se retrouve vraiment happé par le scénario. Le réalisme des scènes et des réactions des personnages est bluffant et on est tour à tour choqués, émus et bouleversés ! A voir absolument !:Binoche est vraiment parfaite dans ce rôle de femme tiraillée entre sa vocation et sa famille ! Un grand moment de cinéma...
Est-ce que la réussite passe par la reconnaissance dans le travail, ou bien, dans le plaisir d'une vie de famille heureuse?... Le personnage principal est confronté à un dilemme : son excellent travail est admiré, mais sa famille est sacrifiée par ce travail qui l'amène loin des siens, et les plonge dans une peur, celle de ne jamais la voir revenir. Et si le regard des siens, était finalement plus important que les prix au travail... Le film immerge le spectateur par le questionnement de la photographe de guerre, qui change le monde à sa façon grâce aux clichés qu'elle publie. Bien que chez elle, les risques pris dans des lieux dangereux, ne provoquent que la peur, et souligne presque l'égoïsme d'une mère qui pourrait laisser une famille bien seule si elle venait à ne jamais revenir. Un film bouleversant de part des personnages touchants et une histoire qui pose de nombreuses question à propos des priorités que l'homme choisi.
Raphaël O
Une réflexion sur l'ultimatum et la dénonciation de la guerre servie par une poignée de séquences intenses, une photographie superbe et portée par les excellentes interprétations de Juliette Binoche et Nicolaj Coster-Waldau. Ce n'est pas un bon film, c'est un grand film.
velocio
Arriver à s'accomplir professionnellement dans un métier à très haut risque et à réussir une vie de famille auprès d'un conjoint et de ses enfants, cela est-il possible ou est-ce un rêve totalement chimérique ? L'est-ce encore plus lorsqu'on est une femme ? Ce sont ces questions que le réalisateur norvégien Erik Poppe a choisi de poser dans "L'épreuve", son 4ème long métrage. Ayant été lui-même reporter de guerre dans une vie antérieure, c'est ce métier qu'il a décidé de donner à Rebecca, une photographe française mariée à Marcus, un biologiste marin danois, et mère de deux enfants, Stéphanie, 13 ans, et Lisa, 9 ans. Tous deux sont passionnés par leurs métiers et chacun peut s'enorgueillir de contribuer à l'émergence d'une planète plus paisible et moins polluée. Une grande différence, toutefois : alors que Marcus, qui travaille sur l'influence du plutonium rejeté par une centrale nucléaire sur le milieu marin, peut tranquillement continuer ses recherches en rentrant tous les soirs au domicile familial, sur une côte irlandaise, Rebecca, elle, doit parcourir le monde partout où il y a des conflits et des comportements barbares à dénoncer. Particulièrement prenant dans les scènes qui voient Rebecca risquer sa vie pour rapporter des photos qui, dans certains cas, peuvent aller jusqu'à changer la politique des grandes puissances, "L'épreuve" manque par contre parfois de rythme dans les scènes familiales et certaines de ces scènes auraient mérité d'être un peu raccourcies. On peut aussi regretter la trop grande place prise par la musique du compositeur franco-marocain Armand Amar, souvent inutile, parfois nuisible.
Superbe regard porté sur un métier dont les motivations sont peu connues. Toutefois le film verse parfois un peu trop dans la caricature. L'émotion s'invite sans crier gare à plusieurs reprises. Un film à voir
elriad
si le film est plein de bonne volonté, il se disperse par trop de sujets différents ( les reporters de guerre, les femmes djihadistes martyrs, la difficulté de se partager entre famille et profession ) et finit par édulcorer tous les sujets. A force d'être elliptique en voulant traiter trop de sujets, il perd en force dramaturgique et émotion, et perd aussi par ricochet le spectateur. Des films qui m'ont marqué comme l'excellent "Harrison's flowers" en se focalisant sur un sujet et en le traitant en profondeur bouleversent et restent ancrés dans la mémoire. "L'épreuve" ne restera pas, lui, emporté par tant de direction différentes dans la tourmente d'une Juliette Binoche pourtant impeccable de bout en bout.
Absolument pas fan de Binoche, là, je reste vraiment scotché !
Un pur drame aussi bien introspectif que typé documentaire avec des rythmes alternés judicieux. Des pauses dans la vie "conventionnelle" et des claques dans ce que l'Homme fait de plus outrageant pour la dignité. A aucun moment (pourtant avec des raccourcis faciles à utilisés et mille fois exploités) on ne bascule dans le politique, le jugement dur, le misérabilisme. Simplement un constat via l'objectif et les conséquences sociales et psychologiques d'un altruisme exacerbé (par ce métier).
Des prestations ciselées, une photographie superbe, un scénario fort. Un film dans la même veine que "Harrison's Flowers" mais coté coulisses.
A voir ! 4.5/5 !!!
Un pur drame aussi bien introspectif que typé documentaire avec des rythmes alternés judicieux. Des pauses dans la vie "conventionnelle" et des claques dans ce que l'Homme fait de plus outrageant pour la dignité. A aucun moment (pourtant avec des raccourcis faciles à utilisés et mille fois exploités) on ne bascule dans le politique, le jugement dur, le misérabilisme. Simplement un constat via l'objectif et les conséquences sociales et psychologiques d'un altruisme exacerbé (par ce métier).
Des prestations ciselées, une photographie superbe, un scénario fort. Un film dans la même veine que "Harrison's Flowers" mais coté coulisses.
A voir ! 4.5/5 !!!
Beau film, bonne mise en scène, bon scénario mais surtout Juliette Binoche époustouflante. On ne peut envisager une seconde qu'elle joue un rôle, qu'elle est une autre dans la vraie vie tant elle est habitée par la personnalité de cette femme. Mais quelle actrice! Tres beau personnage que cette Rebecca tiraillée entre ce qu'elle considère être son devoir malgré le danger inhérent à son métier, ses convictions, chevillées au corps, et l'amour pour les siens qui lui en font baver. Binoche porte ce film qui malheureusement tombe un peu dans le pathos par moment ( la scène de l'exposé de sa fille) mais rien de bien grave. Après pas mal de navets ces derniers temps dont le désastreux Sil Maria, ça fait du bien de retrouver le jeux fiévreux de cette grande actrice.
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