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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 mai 2015
J'ai bien aimé ce film. Faire passer sa passion pour son travail avant sa famille ne doit pas être une chose évidente. Braver la mort, briser son couple... Cependant une petite chose m'a interpellé en tant que photographe amateur...Grande photographe mais pas de pare-soleil???
Très beau sujet qui porte plusieurs questionnements sur l'engagement et le lien familial. Binoche excellente comme toujours, de beaux moments d'émotion et des Images choc qui mettent en lumière le contraste entre la vie confortable de notre société occidentale et la survie qui reste la première préoccupation de bien des régions du monde. J'ai adoré, pleuré...
Prendre comme sujet la photographie de guerre, très peu traité – donc intéressant – n’est pas chose aisée. Comment réussir à retranscrire les sensations lors de son travail, et rendre ce dernier cinématographique. La question ne se pose pas vraiment pour « L’Épreuve » puisque l’on ne passe pas la majeure partie du film dans les zones de conflits mais au sein de la famille de Rebecca, la photographe de guerre en question. Cette dernière interprétée par Juliette Binoche, une fois rentrée chez elle va devoir faire face aux inquiétudes de ses proches, mettant en confrontation sa passion et ses obligations.
L’histoire est directement inspirée de la vie du réalisateur norvégien du film Erik Poppe, qui fut reporter de guerre jusque dans les années 80 et est donc à même de livrer son expérience dans un long-métrage réaliste et extrêmement bien documenté. Encore faudrait il une manière qui convienne au sujet et un scénario qui évite de grossir ses traits. Car les questionnements que tentent de soulever le film sont loin d’être inintéressants. Comment imposer à ma famille la peur d’un non-retour à chacune de mes interventions ? Comment tolérer que les gens ne puissent pas s’intéresser aux horreurs qui se passent dans le monde ? Ou encore, comment réussir à vivre de retour chez soi, si loin de ce qui nous anime ? Autant de questions que soulève Erik Poppe avec son film, mais auxquelles il n’arrive pas à donner une consistance qui lui est propre.
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Sublime, poignant. Ce film m'a transporté, le jeu d'acteurs, les scènes, les montages, les prises, un tout qui m'a percuté, je suis ressortie en pleurant et en prenant conscience de la vie des autres. Du quotidien de ceux qui ne demandent rien mais qui sont victimes. Un film sublime à aller admirer. Je suis vraiment touchée. Merci
Si on devait qualifier L’Epreuve en un mot, nous le qualifierons sans hésiter de bouleversant. Ce n’est pas un film sur la guerre, ce n’est pas un film sur une photographe, c’est le film qui raconte la difficulté de mêler une vie professionnelle dangereuse avec le confort familial. Nous le savons bien, Juliette Binoche est un gage de qualité. Mais son interprétation est ici unique et terriblement poignante. Erik Poppe ne cherche pas à tout prix à nous faire pleurer, mais le cœur de ce long-métrage est tellement dur, qu’il ne nous est impossible de rester statique. L’Epreuve est un film éprouvant, grâce au naturel des acteurs, à la sincérité de leurs paroles et cet amour bien présent qui ne peut plus supporter autant de difficultés. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Face à un choix cornélien, Binoche ne faiblit pas: de fait, le film tient grâce à son jeu, tout en émotion et en colère, qu'elle sait aussi bien transmettre au personnage de sa fille aînée. Par contre, on peinera à s'intéresser à son dilemme si l'on n'a pas été soi-même confronté à cette nécessité de faire un choix entre famille et passion. Un tel sujet méritait sans doute d'être plus fouillé, qu'il s'agisse du scénario ou des personnages. Quant à la mise en scène, qu'en dire?... Plate? Oui, plate!
beau film sur le déchirement entre un métier dangereux mais passionnant, et la vie de famille. Et Binoche est formidable comme d'hab, entiére, sans fard, sensible et vibrante.
Belle et triste histoire. Juliette Binoche interprète le personnage de Rebecca avec brio et rend ses sentiments complexes à la perfection. Je vous conseille ce film il est génial
Le thème central du film ne peut en aucun cas laisser insensible le téléspectateur, en répondant sobrement et efficacement à "de l'utilité des photographes de guerre dans une société où tout est aseptisé à outrance". De quoi susciter des vocations assurément... Juliette Binoche démontre une fois de plus qu'elle est une actrice hors-pair, une femme à convictions. Dans ce film, elle s'appelle Rebecca et elle est partagée entre une vie de famille "normalisée et équilibrée" à l'envi, et son métier de photographe de guerre, qu'elle exerce avec passion et courage, qui l'amène sur le terrain de l'injustice, de l'intolérable, de l'inhumain. Un tableau psychologique se dessine progressivement et met en évidence ce qui devient finalement l'essentiel pour notre héroïne: comment concilier l'amour des siens et dénoncer ce qui doit l'être au péril de sa vie. Beaucoup d'authenticité dans le jeu des acteurs. Plein d'émotions qui vous brassent les tripes. Un film à aller voir pour réfléchir un instant au sens de la vie...
Les premières séquences du film sont vraiment réussies, sans dialogues, montrant le travail de la photographe et dévoilant petit à petit son épouvantable sujet. La mise en scène est un peu pompeuse (ralentis, musique larmoyante) mais efficace dans un premier temps. Mais lorsque Rebecca (Juliette Binoche, bien mais qui en fait vraiment des tonnes dans les rires et les larmes) rentre dans son foyer, elle découvre un quotidien qui l'ennuie et un mari qui s'est lassé de ses absences. Au lieu de nous parler vraiment de la passion pour ce métier dangereux (mis à part un exposé ultra didactique), Erik Poppe s'embourbe dans un "drame bourgeois" qui aligne les clichés et des crises de larmes qui frôlent le ridicule.
Ce film est marquant, poignant, déroutant... J'en étais retournée en sortant! Le thème d'actualité est d'autant plus captivant. Cette la femme prise entre "trois" eaux comme reporter, épouse et mère est particulièrement bien traité. Les acteurs sont tous excellents, Juliette Binoche est... Les mots seraient trop faibles, ils ne me viennent même pas! En bref, il serait dommage de passer à côté sans s'y arrêter...
une bonne histoire ainsi que des acteurs convaincants avec une "juliette binoche" magnifique dans son rôle de photographe de guerre qui doit affronter et choisir difficilement 2 épreuves, sa vie professionnelle et sa vie familiale. un bon film dans l'ensemble même si parfois il y a quelques longueurs. à voir pour faire montrer et réfléchir que des personnes peuvent subir et sacrifié leur vies pour un gage de paix au monde.
Petite claque! D'abord et surtout, Juliette Binoche qui reste l'une des plus grandes actrices françaises. L'âge l'illumine davantage et elle semble tout oser. La réalisation est sublime. Bémol sur les ralentis, trop nombreux. Reste une lumière, un jeu des couleurs et des images magnifiques. Le thème est primordial et montre à quel point il existe des héros anonymes qui risquent leurs vies pour montrer au reste du monde l'indicible de l'horreur. Mais le choix reste entier pour eux : leur famille ou leur passion/travail ? Pourquoi choisir ? Parce qu'ils se mettent en danger constamment comme des soldats de l'image. C'est pourtant viscéral pour eux de continuer. C'est le chemin à choisir que nous propose le film et ce personnage féminin extrêmement fort mais tout autant inconscient, qui ne voit pas toujours les souffrances qu'elle inflige à sa propre famille. La relation mère/fille aînée est particulièrement intense et bien développée. On ressent les émotions viscérales d'une mère pour ses enfants, c'est bouleversant. On sent aussi le propre cheminement de cette jeune fille, partagée entre ses craintes et incompréhension face aux choix et au métier de sa mère et sa fibre passionnée qui vibre aussi en elle, son respect pour justement ce métier et l'art au service du monde en souffrance. Il y a donc aussi ce thème de transmission, parfaitement rendu et puissant. Enfin, la relation du couple est aussi très forte (bémol sur le côté "parfait" du mari/papa poule). Binoche devient femme autant que mère et photographe, quand elle sent qu'elle le perd. Les questionnements et doutes du compagnon qui attend sont justes et il doit lui aussi choisir brutalement spoiler: (de ne plus aimer pour ne plus souffrir ). Car il n'y a pas de choix idéal, de décision odieuse. Tout est mis en balance, montré, détaillé. Les personnages explosent (au propre comme au figuré!) et s'exposent dans leurs émotions, le spectateur prend tout de face comme eux! Ce qui m'a profondément marqué et plu sont les réflexions multiples que proposent le réalisateur, sans jugement ni réponse. On est AVEC les personnages, prenant fait et cause pour chacun dans leurs besoins et émotions. Jusqu'où peut-on aller dans les métiers de la "souffrance", d'aide à l'autre ? Fait-il s'y oublier pour pouvoir l'exercer ? Qu'est-ce qui pousse à faire ces métiers : l'adrénaline, l'inconscient, un vrai altruisme, la colère (comme l'héroïne - "je veux que les gens qui voient mes photos le matin boivent leur café de travers - Bravo! C'est exactement ça : donner une conscience aux gens, qq peu ignorants des faits réels du monde - pas ignorants pour autant), les 4 en même tps ? La fin est magistrale. La boucle est bouclée mais laisse aussi en suspens. La photographe est-elle allée au bout de son chemin spoiler: avec cette photo qu'elle ne peut prendre au final ?spoiler: Il faut aussi un sacré courage pour non seulement y retourner mais laisser sa famille pour vivre sa liberté qq part . C'est dc un magnifique portrait de femme aussi.