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    L'Epreuve
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    3,8
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    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Très bon film, très bien interprète par Juliette Binoche, un peu long au début, mais qui éclate au fur et à mesure que le film avance..... film très émouvant qui m'a fait verser des larmes, j'espère qu'il va ouvrir les yeux des gens les plus racistes et les plus récalcitrants fassent à ceux qui viennent chez nous pour trouver la paix
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2015
    La première femme est une photographe de guerre dopée à l'adrénaline. Elle n'a peur de rien. La deuxième vit en Irlande auprès de son mari et de ses deux filles. Aimante mais souvent loin de la maison. Ces deux femmes n'en font évidemment qu'une dans L'épreuve. Sa profession : reporter. Là où les conflits sont les plus meurtriers et le risque omniprésent. Le film d'Erik Poppe pose les questions que l'on attend qu'il aborde. Forcément, il n'a pas de réponses. Mais une interprète de choc, Juliette Binoche, qui essaie de donner corps, tant bien que mal, au dilemme de cette grande intoxiquée au danger. Assez à l'aise dans les scènes de guerre, le réalisateur norvégien, qui sait de quoi il parle, s'empêtre dans le sentimentalisme et l'esthétisation gratuite dans les zones de paix. Bancal, plombé par ses ruptures de ton, L'épreuve se révèle prévisible dans tous ses questionnements et raté pour la plus grande part.
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Très beau sujet de film que celui de traiter le tiraillement d’une mère de famille entre sa passion de reporter photo de guerre et sa vie de famille rangée. Quand on sait que le réalisateur Erik Poppe officie lui-même dans ce métier, on se doute de la véracité des situations mise en images. Cependant, pour diverses raisons, « L’Épreuve » ne convainc pas vraiment et fait figure de déception quand bien même ce n’est pas un naufrage total, notamment grâce à ses poignantes et stupéfiantes scènes d’ouverture et de fermeture qui se répondent intelligemment.
    Pour ceux ayant vu le méconnu mais excellent « Harrison’s Flowers » d’Elie Chouraqui sorti en 2001 avec Andie McDowell et Adrian Brody, la différence de mise en scène leur sautera aux yeux. En effet, dans ce film traitait du reportage de guerre en Bosnie, la façon de filmer caméra à l’épaule faisait idéalement corps avec le sujet. Ici la beauté des plans et la précision des cadrages rendent les scènes se déroulant en zones de guerre trop belles pour coller à la matière évoquée, ne lui rendant ainsi jamais justice. Lors des deux autres tiers du film en Irlande, cette belle mise en scène sied certes mieux au drame familial, mais cela ressemble plus à un roman-photo animé qu’à un film. Ou quand l’esthétisme et la forme sont en inadéquation avec le fond…
    Ensuite, le long-métrage manque singulièrement d’émotions. Les scènes les plus touchantes sont celles entre Juliette Binoche et sa fille aînée incarnée par Lauryn Canny, parfaite en adolescente tiraillée entre la rancœur et l’admiration vis-à-vis de sa mère. En revanche, l’actrice française ne semble pas sûre d’elle dès lors qu’elle est sur le terrain et son mari joué par Nikolaj Koster-Waldau retient trop ses émotions pour convaincre. Ces erreurs empêchent le film somme toute assez plat et terne de nous emporter durablement dans sa réflexion pertinente entre le choix d’un métier en forme de passion et celui de coller à la normalité d’une vie familiale plus posée.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Ce film lui a été inspiré par son passé de photo-reporter dans les années 80, profession qu'il a délaissé pour sa famille... Le photo-reportage en zone de guerre s'avère malheureusement un simple prétexte à une crise familiale qui aurait pu arriver à pratiquement tout le monde. Le vrai gros bonus du film est son interprète principale, Juliette Binoche sublimissime foudroie à chaque apparition, toute dans l'ambiguité de son personnage entre l'amour d'une mère/épouse et la passion viscérale pour son métier. Le réalisateur Erik Poppe signe là un beau drame familial mais est finalement un peu hors sujet. Un beau et bon film, qui flirte parfois un peu trop avec le pathos (préparez les mouchoirs !) mais qui ne peut laisser indifférent de part sa thématique.
    jaggg
    jaggg

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Certes nous avons besoin de reporters pour témoigner de tous les dysfonctionnements, toutes les injustices et atrocités commis dans ce vaste monde. Mais certains reporters de guerre, qu’est-ce qui les motive et les pousse à se retrouver dans des situations d’où les victimes ne cherchent QU'UNE seule chose : en sortir au plus vite ?
    Dans le métier exercé par cette journaliste, il y a 2 types de victimes : celles qu’elle photographie, et les siens, car elle est en proie à ses démons, ou plutôt son démon : l’adrénaline. Alors : cherche-t-elle à faire la une ? A témoigner ? Ou à répondre à cet irrépressible besoin « d’y aller » en faisant payer à sa famille le prix fort ?
    Visuellement beau, bien filmé, bien interprété, mais sans plus.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Moi qui avais été exaspéré par les mines et les grimaces de Juliette Binoche dans Sils Maria, je suis ici enthousiasmé par son jeu émouvant, efficace et précis sans être larmoyant ou trop "vedette internationale en quête d'un Oscar". L'histoire qui balance entre des scènes d'aventure - particulièrement bien filmées- en Asie ou en Afrique, dans des pays en guerre, d'un côté - et une paisible et classique Irlande avec joli jardin, chatons et repas entre amis de l'autre, patine un peu dans les scènes familiales. On adhère toutefois globalement au questionnement du film et à l'ambiance thriller et suspense de ce scénario original. Excellents acteurs, même les enfants. Image superbe. Mais si vous n'aimez pas Juliette Binoche, vous allez être au supplice...
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Si l'on aime Juliette Binoche, ce film ne peut que nous réjouir, car elle y est divine de sincérité. Qu'est-ce qui les anime ceux qui partent ainsi défier la mort dans ces pays au climat incertain? Je connaissais Claude Verlon, qui est décédé au Mali e, mission pour RFI. J'ai pensé à lui durant ce film. Que s'agit-il de dénoncer dans ces actes de barbarie mis en boite, que ce soit de façon sonore, photographique ou filmique ? Quel est le carburant de ces journalistes ? Sont-ils conscients ? Inconscients du risque ? Savent-ils qu'ils sont mortels ? Comment faut-il considérer cet héroïsme, cette volonté de dénoncer ? Le point fort aussi de ce film, c'est de montrer l'intrication politique de diffusion ou de censure de l'image ou de l'information, c'est également de dénoncer ces pratiques barbares, qui consistent à confier des missions kamikazes à des enfants. Un film palpitant dans lequel pulsions scopique et de mort sont déclinés durant toute l'histoire.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    La mise en scène proposée par Erik Poppe est un véritable choc. En choisissant de confronter son personnage principal aux atrocités de la guerre, il ancre son film dans un contexte géo-politique fort. Les ravages des conflits ethniques, l'obscurantisme des pays occidentaux qui ne veulent rien savoir, le cinéaste est plus que jamais un reporter de guerre.
    A chaque plan, on y sent une passion inconsidérée, avec un discours qui prend aux tripes. On peut notamment citer la scène d'ouverture du film où Rebecca photographie une enfant qui se fait mettre une bombe autour de la taille. L'horreur est là. Pour autant, elle ne semble pas atteindre le personnage principal qui reste digne derrière ce professionnalisme saisissant.

    Pour incarner cette femme forte, de valeurs, on retrouve une actrice incontournable, Juliette Binoche, qui fournit une prestation grandiose. Elle n'a jamais été aussi intense que depuis Le Patient Anglais.
    Rescapé de la série Game of Thrones, Nikolaj Coster-Waldeau est quant à lui le partenaire idéal. Cette simplicité lui donne beaucoup de raffinement.
    A noter également l'apparition de Larry Mullen, le batteur du groupe U2 dans quelques scènes.

    A l'image, le contraste est saisissant. Les paysages hostiles en guerre sont montrés en lumières vives, presque aveuglantes. A l'opposé, la caméra dépeint une Irlande paisible à dominante verte.
    La musique, composée par Armand Amar accompagne l'émotion, quitte parfois à la faire monter crescendo entre les notes de la partition.

    Au final, s'il fallait retenir une chose de ce film, c'est la sincérité qui s'en dégage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mai 2015
    L’épreuve est un film magnifique ; émouvant, il nous montre ce qu'il se passe vraiment dans le monde. Celui - ci nous montre aussi que certaines personnes n'hésitent pas à sacrifier leur vie de famille, leur vie, pour prendre des clichés horribles de scène de guerre. J'ai trouvé ce film très dur, mais il reste malgré tout un de mes films préférés.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    Dès les premières scènes, on se fait happer par le film. On fait la connaissance de Rebecca.
    L’Epreuve aborde des sujets forts et sensibles. L’épreuve nous permet de nous interroger sur le pouvoir des images, et le sensationnel. Ce sujet nous parle forcement, on a tous vu des images choquantes, on s’est interrogé sur leur nécessité. Et puis on sait aussi qu’il y a parfois de la manipulation. On se questionne pas mal sur les images, Voyeurisme ? informations ? Tout au long du film, nos émotions sont « malmenées ». Et puis il y a ce superbe personnage de femme, forte et fragile à la fois. Tiraillée entre son travail et son rôle d’épouse et de mère. Et puis il y a la musique de Armand Amar et la superbe photographie sublime dirigée par le norvégien John Christian Rosenlund

    Le film est porté par une actrice hors norme, Juliette Binoche. Pour ce rôle Juliette Binoche a été coachée par Zoriah, un photojournaliste américain. Elle porte le film. Juliette Binoche apparait dans pratiquement toutes les scènes. Elle est remarquable, s’est beaucoup impliquée pour ce rôle difficile. Elle est parfaite en pro du journalisme et parfaite aussi dans les scènes intimes que cela soit face à son mari, ou celles parfois conflictuelles avec sa fille. Nikolaj Coster-Waldau est sobre, impressionnant de calme et de retenue. Le duo fonctionne et touche.

    L’Epreuve est impressionnant, par son histoire et son duo d’interprétes, Juliette Binoche est une fois de plus incroyable ! L’histoire touche et cette femme aussi
    Captain_Axel
    Captain_Axel

    55 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    « L’Epreuve est un film fort et poignant sur un métier dangereux et les tensions familiale qui en résultent
    Critique complète sur Pulp Movies.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Le sujet de ce long s'impose directement, dès la toute première scène. De par les trous de la portière se dégagent des fluides de lumière. Nous sommes dans un pays en guerre. Le métier de photographe de guerre est comme la bombe qui est accrochée, telle une ceinture de sécurité, sur la jeune femme qui servira de cobaye pour tenter d'éliminer quelques points stratégiques. Et c'est donc de par son intensité que Binoche s'immole de par sa passion, jusqu'à en souffrir et n'en plus respirer. À elle seule elle porte une oeuvre qui restera puissante tout au long, mais qui, malheureusement, perdurera sur le même et unique plan : celui de la famille, de l'union et du devoir de mère. Ce dernier, ordonné par une relation de couple tumultueuse, se fera tel un combat face à un titan, tellement que la Rebecca du long ne peut vivre sans son unique passion, jusqu'à envoyer son corps dans une zone instable en compagnie d'une kamikaze.

    Et c'est bien l'un des problèmes du film : il n'est pas assez présent sur le champ de bataille d'un personnage métamorphosé et idyllique, Erik Poppe ne va que raconter certains "déboires" dans la vie affective d'une épouse et d'une maman, sans pourtant se rapprocher du point central du problème : la difficulté du métier jusqu'en l'intimité d'une personne.

    On est bien sûr touché, mais était-ce assez, les scènes censées faire prolonger l'émotion n'étant que de vulgaires trampolines faisant rebondir toujours les mêmes idées de mise en scène?

    Les deux filles, interprétées par Lauryn Canny et Adriana Cramer Curtis, ne réussissent qu'à grande peine leurs boulots principaux : soit dépeindre une réalité (l'adolescence tourmentée), soit amuser la galerie (Curtis possédant de nombreuses "punchlines humoristiques" et pourtant pas très drôles vu qu'elles surviennent en plein drame existentiel d'une quinquagénaire à bout de souffle). Pire encore, l'adolescente ira jusqu'à prononcer les termes les plus cruels envers sa propre mère, en lui disant qu'elle aurait dû mourir pour moins qu'elle souffre. Ce n'était pas censé être une famille soudée?

    spoiler: Enfin certes, Rebecca est une mère de famille peu investie car la plupart du temps absente, mais elle n'a rien fait de mal! Elle veut juste pratiquer sa passion avec l'accord de son mari (chose très utile, vous me direz) et se débrouiller au mieux pour offrir un futur à ses enfants et à son couple... Alors que là, sa famille lui crache carrément et directement à la gueule, le mari la repousse, ses enfants commencent à la haïr...


    Jusqu'où allons-nous aller dans le l'exagération de haine? Le scénariste ne s'est pas t'il pas dit qu'il allait trop loin? Voici donc encore une chose qui plombe l'oeuvre dans son entier, l'interminable acharnement qu'il y'a sur le personnage interprété par Binoche...

    Et pourtant, la mise en scène délivre quelque chose, mais à force de se répéter dans ses plans, de faire revenir le spectateur au point de départ, l'histoire se perd avec elle-même pour, au final, ne faire face qu'à un déluge de larmes obtenu avec une grande source de simplicité... Une oeuvre larmoyante, saoulante et barbante, mais qui mérite d'être vue pour son actrice qui se donne à fond et son sujet révoltant.
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Avec "L’Épreuve", Erik Poppe tenait un sujet fort, dont le récit s’inscrit à cheval entre la fresque universelle sur les problèmes du monde, la réflexion pertinente sur le pouvoir de l’image dans nos sociétés actuelles, et le drame intimiste sur le combat déchirant d’une famille pour se retrouver et se reconstruire. Et malgré quelques petits laisser-aller à une mise en scène parfois un brin poseuse et démonstrative (qu’on lui pardonne très vite vu la beauté des images et de la photographie), le cinéaste livre un film qui a la trempe nécessaire pour faire face à ses intentions. Porté par une excellente Juliette Binoche et un Nikolaj Coster-Waldau tout en sobriété, "L’Epreuve" emporte, passionne, pousse à la réflexion autant qu’il balaye le spectateur avec sa tragédie bouleversante. D’autant que le metteur en scène arrive à dépasser son sujet sur le seul drame familial, pour embrasser des questions plus essentielles et fondamentales relatives au pouvoir pernicieux de l’image, à la place du photographe-reporter vis-à-vis des événements qu’il shoote, à son rôle majeur de témoin devenant les yeux de l’humanité avec son objectif (son arme à lui) pointé sur ce que le monde ne voit pas, ou préfère occulter par facilité.

    La critique complète sur Mondociné
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    191 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Un film/documentaire très bien mené et très instructif. Les émotions en tout genre sont présents du début à la fin, on ne s'ennuie pas, on aimerait en voir toujours plus. Le seul hic au cinéma : ce n'est pas en VO.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Premier film en langue anglaise du réalisateur norvégien Erik Poppe (En Eaux troubles), Mille fois Bonne nuit est un "autre drame sur une famille dysfonctionnelle", genre auquel le cinéphile à tendance scandinave est habitué. Adaptant son histoire de photographe de guerre, Poppe choisit de confier "son" rôle à Juliette Binoche, et renverse les rôles des garants de l'équilibre et de la paix familiale en faisant de Nikolaj Coster-Waldau un papa poule modèle.

    Au passage, on appréciera les oppositions "photo contre cinéma" (l'instant contre la durée et la mort contre la vie) et les questions éthiques posées par le cinéaste.
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