Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
alain-92
322 abonnés
1 078 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 25 juillet 2015
Dommage qu'un tel sujet soit tombé dans un classicisme étouffant.
Le scénario, d'une navrante platitude force le trait pour sombrer dans un trauma facile. La réalisation de Simon Curtis ne s'impose en rien, exception faite dans certains flashbacks, ceux des adieux ou de la fuite, par exemple. Ce film est toutefois plus intéressant que le prétentieux et raté "Monuments men", réalisé par George Clonney, traitant, lui aussi, de la spoliation des biens par les nazis.
La reconstitution de l'époque est réussie, tant au niveau des costumes que des éclairages. Martin Phipps et Hans Zimmer signent une remarquable bande-son.
La femme au tableau, reste, malgré quelques bémols, important à mes yeux. Pour cette tragique page d'Histoire. Pour le devoir de mémoire, pour cette réalité dans laquelle l'horreur de la délation, bien mise en avant, n'est pas à négliger, ni à oublier. Mais aussi pour la vie douloureuse, passionnante et remarquable de cette femme.
Le film est sauvé par un casting inégal, certes, mais qui l'emporte sur l'ensemble.
Tatiana Maslany et Max Irons sont parfaits. Si Ryan Reynolds a du mal à s'imposer, il semble toutefois assez proche des souvenirs recueillis par Randol Schoenberg qu'il incarne dans le film.
Quant à Helen Mirren, une fois encore, remarquable.
Le film aurait mérité l'éclat et la subtilité que Gustav Klimt a su donner au fameux tableau. Il n'en reste pas moins un moment de cinéma assez fort dans tout ce qu'il dénonce, même si de façon quelque peu trop appuyée.
Femme et film en or!!! Il était facile de faire un procès ou de réinterpréter l'Histoire à travers le triste chapitre du pillage nazi des œuvres. La ou Georges Clooney se rata avec Monuments Man par un film long, mal interprété et ennuyeux, Simon Curtis nous offre une œuvre bouleversante du point de vue humain, par l'épreuve subie par Maria qui rappelle Philomena, avec le même humour contrastant avec des séquences plus sérieuses (mais non violentes visuellement parlant, l'uppercut étant purement humain). Tout comme Judi Dench, Helen Mirren est bouleversante et la sortie si prématurée du film me laisse craindre des non-nominations, j'espère me tromper. Mais le plus fort reste la qualité des séquences passées (a 2 époques différentes et avec des teintes dominantes pour chacune tel un tableau du maître autrichien). Et surtout, alors que l'on pourrait craindre une issue facilement devinable, une ultime séquence lumineuse est rajoutée, séquence qui rappellera des souvenirs forts a tous les fans du Titanic de Cameron... Musique de Hans Zimmer magnifique et direction artistique somptueuse: une perle a recommander vivement et VO impérative...
pudique et bouleversant, le combat de cette femme, (dont la famille fut pillée de tous ses biens pendant la seconde guerre mondiale par les nazis), pour récupérer des tableaux du peintre Klimt, dont le fameux portrait d'Adèle, est une réussite de bout en bout. Porté par la toujours merveilleuse Helen Mirren, sans effet facile ni surenchère de pathos, tout en subtilité et en pudeur, "la femme au tableau" renvoie le blockbuster "monuments'men" dans les films sitôt vu sitôt oublié. Un film nécessaire, dur, digne àne surtout pas manquer.
la spoliation des biens et œuvres d'art par ces sanguinaires nazis qui ont pendant douze ans tentés de s'approprier des trésors exceptionnels ne leur appartenant pas!!!! le combat de cette femme est admirable et juste (Helen Mirren est magistrale) avec le concours de cet avocat sans grade (Ryan Reynolds a enfin un rôle important) ils vont tout faire pour récupérer la fameuse toile de la tante. tout est magnifique de la reconstitution historique aux décors en pensant par la photo même le doublage est bon. quand on pense que 100 000 œuvres sont en possession par des tiers cela fait froid dans le dos.
"La femme au tableau" est à l'image du titre un film plat, lisse et peu inspiré... Cette mise en scène académique et guindée ne sert absolument pas le propos du film, à savoir la spoliation des familles juives par les nazis lors de la seconde guerre mondiale. Après déjà avoir été mal traité dans le décevant "Monuments Men", ce thème est abordé ici différemment puisque seule, Maria Altmann, sous les traits d'Helen Mirren, est ici concernée par cette affaire de restitution de cinq toiles inestimables du grand Gustav Klimt, toutes accrochées depuis la fin de la guerre dans un musée viennois. Toiles dont on aurait aimé d'ailleurs s'inspirer et voir davantage ! Et curieusement le choix de cette actrice pourtant incroyable dans "The Queen", gêne profondément aux entournures ici par cette raideur, ce côté glacé et contenu où la moindre émotion quand elle semble bien vouloir émerger, n'est même pas crédible ! Quant à cet avocat Randol Schoenberg, joué par Ryan Reynolds, il semble tout bonnement inconsistant et fade, presque benêt de temps à autre... Alors ce duo a bien du mal à fonctionner et prive ainsi le film de nerf, de chair et de sang ! Et pourtant le travail de reconstitution de l'époque passée, quand l'héroïne s'immerge et flotte dans ses souvenirs, n'est pas mal rendu, et le passage avec le présent se fait dans une douceur bienvenue. Mais c'est justement au fond cette sensation de mièvrerie doucereuse, très cadrée, contrôlée et ordonnée qui se dégage le plus souvent. Plutôt un comble pour cette bagarre juridique avec ce musée autrichien, qui apparaît de fait très peu musclée et construite ! Un film de Simon Curtis, un peu trop sage et trop gentil qui nous ennuierait presque sans être cependant inintéressant... Il n'en reste pas moins qu'une œuvre d'art aussi chère et reconnue soit-elle, ne fait pas le poids face à ceux qui qui ont été exterminés en ne possédant absolument rien, et pour lesquels aucune solution ou restitution de quoi que ce soit ne sera à fortiori possible ! À méditer...
Un film qui réussi à nous toucher sur un sujet pourtant déjà largement exploite mais avec une Helen Mirren resplendissante comme on aime à la voir. Tiré d'une histoire vraie, ce biopic historique mélange avec succès présent et passe ancien pour nous raconter comment on peut se réconcilier avec son passé sans pour autant tout oublier ou tout pardonner. Émouvant donc.
J'ai passé un assez bon moment... Simplement, je m'étonne beaucoup du message véhiculé par le film ; certes il y a de l'émotion, quelques beaux plans, mais tout cela au profit de ce qui est pour moi une privatisation d'oeuvres d'art qui appartiennent à l'Histoire... Le tableau doit appartenir au musée et au peuple!! Selon moi, l'héroïne qui veut récupérer le tableau de sa tante 50 après (sachant que sa tante ELLE-MÊME désirait que ce tableau revienne au musée après sa mort!!) n'est pas légitime, et va faire recours à l'unique législation grâce à cet avocat pour le récupérer, ce que je trouve absolument terrible- d'autant plus qu'elle l'a revendu 130 millions de dollars quelques années après... C'est selon moi du pillage intéressé de musée... Si l'arrière petit descendant de De Vinci arrivait à prouver légalement que la Joconde lui appartenait, parce qu'il aurait été volé à son époque, serait-ce légitime?? La Joconde qui part du Louvre pour aller chez un particulier? Non!! Alors le message final du film "100 000 oeuvres d'art volées par les Nazis et toujours pas rendues à leurs propriétaires" me semble absolument illégitime! Faudrait-il aujourd'hui piller tous les musées d'Europe pour donner les 100 000 oeuvres à tous les descendants des victimes? Laissons au passé ce qui est au passé! 5 ans après le pillage, j'aurais été pour, mais 50 ans après, cela n'a plus aucun sens. Malheureusement, le film ne dessert QUE ce point de vue. Pour la première fois de ma vie, je me suis senti ennemi durant tout le film... Et se servir des horreurs de la Shoah pour défendre cette cause, je trouve cela assez moyen... Je suis d'ailleurs assez surpris d'être le seul à prendre cette position dans les commentaires (et dieu sait que je déteste dénigrer les films, sachez-le...)
Forme hollywoodienne romancée et riche en rebondissements pour ce film judiciaire historique qui se déroule d’abord à Los Angeles, puis à Vienne, puis de nouveau à Los Angeles (puis Washington) et enfin à Vienne. Quelques retours historiques sur l’enfance de l’héroïne à Vienne et sa fuite aux USA pendant la seconde Guerre Mondiale.
Les plus du film : le jeu exceptionnel d’Helen Mirren et son répondant pertinent quelle que soit la situation. Par ailleurs, l’histoire racontée est très intéressante, questionnant la propriété des oeuvres d'art.
J'ai hésité entre "bien" et "pas mal". L'interprétation de Helen Mirren l'a emporté! Comme toujours, elle est juste divine. Tout lui va. On la suit dans ce parcours du combattant si juste et difficile. Les flash back sur son passé et la persécution des juifs est parfois "ampoulé" mais plus juste quand ils relatent la fuite et les adieux déchirants de la famille. Cela démontre encore toute la cruauté de cette époque et les sacrifices que bcp ont fait. Ce film montre aussi à quel point des vols et pillages injustifiés ont été commis et non réparés. Honteux! Et comme de nombreux Etats continuent à les nier alors que pour bcp, ils n'étaient même pas nés à cette époque... pourquoi ne pas les reconnaître alors? Pouvoir, argent, symbole. Double honte. J'ai eu plus de mal avec la première partie du film assez sirupeuse à mon goût (la relation amicale naissante entre l'avocat quelque peu niais qui va se révéler par cette affaire, autant professionnellement que intimement) et longuette par moment, puis elle prend son envol dans une seconde partie de procès assez palpitante et plus crédible. La 1ère est filmée style "téléfilm" et ne fait pas réellement accrocher. De plus, Ryan Reynolds est vraiment insipide ce qui n'aide pas. Comme le personnage qu'il interprète, il prend au fur et mesure de l'épaisseur et stature pour enfin devenir crédible et juste. Parfois même enfin émouvant. A suivre pour lui alors dans la suite de ses choix filmographiques! Ce film est donc plus intéressant par son sujet que par son traitement même, assez classique et plat même parfois. Par son interprétation de Miss Helen, la Reine indétrônable. Je ne connaissais pas l'histoire émouvante qui se cachait derrière ce célèbre et si beau tableau de Klimt. L'Art est une véritable Histoire et fait parti de l'Histoire. Tel est le message du film, à ne pas oublier donc, à protéger, respecter et fructifier pour nos générations futures.
Après "Monuments Men", il est de nouveau question du sort des œuvres d'art durant la Seconde Guerre mondiale avec le combat tardif de Maria Altmann pour récupérer les œuvres qui ont été volées à sa famille par les nazis. Je ne connaissais pas l'histoire de cette femme ni son dénouement donc j'ai trouvé le film intéressant, mais aussi touchant, car ça l'est de voir à quel point elle y est attachée malgré que ça lui remémore des souvenirs douloureux qui sont, dans le film, illustrés par de très bons flashbacks avec une reproduction d'époque irréprochable. En plus de l'histoire, l'ajout majeur du film est le casting avec une grande Helen Mirren et un bon Ryan Reynolds qui semble avoir rajeuni de 10 ans. Après, il y a quelques points qui auraient mérité d'être plus approfondis comme la bataille juridique, car on a l'impression que ça n'a pas été très compliqué et que tout s’enchaîne simplement alors que j'imagine bien que non, quitte à sacrifier la vie privée de Schoenberg qui n'est pas intéressante avec une Katie Holmes inutile. Au final, je trouve que c'est un bon petit film malgré quelques facilités et un rythme parfois inconstant.
La femme au tableau aurait mérité un meilleur réalisateur que Simon Curtis qui, après le dispensable My week with Marilyn, démontre une fois encore ses limites, incapable de s'élever au-dessus d'un scénario, lui-même naturellement versé dans une émotion forcée. Pourtant, l'histoire est fascinante, au-delà du cas véridique évoqué et connu sous le nom de Republic of Austria v. Altmann. Il pose la question insoluble de la "réparation" des spoliations des familles juives durant la seconde guerre mondiale, notamment des oeuvres d'art, thème déjà maladroitement traité par Clooney dans Monuments Men. Si les flashbacks avec la période de l'Anschluss fonctionnent parfaitement, c'est aussi une vision parcellaire de l'Histoire de l'Autriche comme si l'ensemble du pays était devenu nazi à l'entrée des troupes allemandes. Un manichéisme un peu trop visible (sans parler de l'ode à l'Amérique) contamine cette affaire judiciaire aux multiples rebondissements que le récit accentue encore pour aboutir à un thriller mélodramatique fidèle aux canons hollywoodiens. La mise en scène fade de Simon Curtis ne parvient toutefois pas à faire de La femme au tableau un véritable ratage. Parce que le sujet est fort et que Helen Mirren y prête son immense talent, quoique assez mal secondé par Ryan Reynolds et Daniel Brûhl, hélas. L'indispensable devoir de mémoire, le film le respecte, malgré tout, en dépit de sa facture académique. Un documentaire aurait mieux valu que cette fiction imparfaite mais La femme au tableau ne peut être rejeté d'un revers de main. Ce qu'elle offre au plus large public, du point de vue pédagogique, constitue sa principale qualité.
"Woman in gold", l’histoire vraie de Maria Altmann. Très beau film sur les conséquences encore dramatiques laissées par la barbarie 75 ans plus tard, sur l’Engagement à maintenir l’Histoire vivante pour les générations futures, et qui est aussi une réflexion sur la Justice et le processus de Réparation d’une femme ayant grandi sous le cataclysme de la Shoah. Un film en forme de tableau admirablement interprété par Helen Mirren et un hommage envers nos aînées. A noter la magnifique partition de Hans Zimmer.
Ce film raconte une histoire vraie. Pour moi c'est carrément un chef d'oeuvre tellement ce film est remarquable. Tout est parfait : l'interprétation, la réalisation. Un petit bijou à ne surtout pas manquer. Ca c'est du très bon cinéma, j'en redemande.