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Stéphane C
63 abonnés
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4,0
Publiée le 12 octobre 2015
Simon Curtis nous entraîne sur les traces d'Adèle Bloch-Bauer dont le portrait lumineux restera l'œuvre majeure de Klimt. Le film est certes très conventionnel mais la bataille juridique aux fins d'une juste restitution est passionnante, et que dire de l'interprétation d'Helen Mirren, tant bouleversante qu'imprévisible ...
je le classe dans la catégorie des films très positives du moment. en effet, un très bon film historique tiré d'une histoire vraie. très bonne interprétation des 2 acteurs principaux qui forment un très bon duo. " helen mirren" est juste et magnifique en femme très combattante, puis"ryan reynolds" est parfait en avocat avec un rôle qui lui change de d'habitude et lui correspond très bien en défendant et se battant tout auss bien, dont ils vont tout faire pour récupérer le tableau volé par les nazis durant la guerre. donc, à voir et revoir sans hésitation.
Simon Curtis aime s'appuyer sur des faits historiques pour coposer ses films. Après s'être essayé au biopic en s'en tirant assez bien (Copperfield et Marilyn Monroe y sont passés), Curtis quitte le personnage historique pour s'attacher davantage à un fait historique. Ici, il s'agit d'une émigrée autrichienne juive de la seconde guerre mondiale, réfugiée aux Etats Unis, qui met un point d'honneur à récupérer un tableau de Klimt représentant sa tante appartenant initialement à sa famille, et qui est devenue propriété de l'état autrichien une fois la seconde guerre mondiale terminée et le nazisme détruit. Le film est assez hétérogène. Concernant l'histoire elle-même et la manière dont elle s'articule à l'écran, Curtis s'appuie beaucoup sur ses deux acteurs principaux. Ryan Reynolds est moins mauvais que d'habitude mais toujours très peu expressif, mais Helen Mirren sauve la mise en livrant une belle prestation. Le rythme souffre des flash-backs lourds, trop longs, et finalement inutiles qui plombent franchement le film. On sait ce qui s'est passé pendant la seconde guerre mondiale. On a vu ça dans plein de documentaires, de films, traité de bien meilleure façon, et ça ne devrait à mon avis pas être intégré au film, dont l'intérêt se situe ailleurs. En choisissant d'intégrer ces moments tire-larme, Curtis fait le choix d'aborder son film par l'angle populiste et facile, et lui fait perdre en qualité. L'intérêt, lui, se situe dans les difficultés énormes que rencontre le duo plaignante-avocat à naviguer parmi les législations internationales fort complexes afin de faire valoir leur bon droit. C'est absolument passionnant, et les enjeux sont posés de très belle façon, clairs et complexes à la fois. Aussi, le film nous fait poser la question suivante : s'il n'est pas légitime que le tableau reste entre les mains de l'Autriche, qui l'a récupéré à cause des agissements des Nazis, est-il légitime pour autant qu'une œuvre d'art de cette envergure appartienne à une personne physique qui pourrait donc cacher ce joyau, patrimoine mondial de l'art, de la vue de tous ? Une pointe d'humour vient égailler ce propos un peu dramatique.
Un film très bien interprèté, avec en toile de fond le pillage et le vol des oeuvres d'art par les nazis pendant la dernière guerre et les difficultés de l'Aautriche à accepter son passé. Les personnages sont bien campés, le scénario périodiquement relancé permet de ne pas trop souiffrir de l'ennui d'une mise en scène parfois un peu trop classique voire austère.
Nazis dans le retro. Simon Curtis est un homme de théâtre, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle au cinéma. L’histoire est celle d’un tableau, le Portrait d’Adele Bloch-Bauer I de Gustav Klimt, peint à Vienne en 1907 et volé par les nazis puis exposé en tant qu’œuvre patrimoniale majeure au musée du Belvédère de Vienne. C’est la fierté nationale de l’Autriche. C’est par les yeux et les souvenirs d’une descendante du modèle que l’histoire nous est racontée. Nous sommes en 2015 et Maria Altmann, réfugiée juive vivant aux USA entreprend de récupérer ce tableau indûment acquis par l’Autriche. Au présent, ce sont les démarches judiciaires des deux côtés de l’Atlantique que nous suivons. Au passé, on découvre par bribes de souvenirs comment le tableau s’est retrouvé dans le plus grand musée viennois et quel rapport Maria Altmann entretient avec le modèle. Cette double narration est une très bonne idée car elle aère un récit qui serait autrement un peu plan plan. Bien sûr, derrière cette histoire de tableau c’est le rapport entre cette femme et son pays d’origine qui se joue. La question de la mémoire est au cœur de la réflexion mais le film a le bon goût de ne pas alourdir le propos d’une chape d’émotions lourdingue ou d’une charge symbolique étouffante. Les personnages sont mis en avant et c’est la ténacité de cette femme (et de son jeune avocat) qui va résoudre le conflit, davantage qu’une résilience de bon aloi. Pas inintéressant donc, instructif surtout. A l’écran, c’est moins la fête. La mise en scène de tout ça est bien plate et ça ressemble un peu à un téléfilm. La photo est sage et les reconstitutions sont assez attendues. Pas de doute, nous avons là le film de quelqu’un pour qui la mise en scène ne sert qu’à illustrer le récit et mettre en avant les dialogues, le film d’un homme de théâtre donc. Mais ça reste néanmoins un bon moment.
Le défaut de ce film est représenté dans le film même par le concert à Vienne où est jouée la Nuit transfigurée de Schoenberg. Les adeptes de la musique du compositeur Arnold Schoenberg ne se retrouvent pas dans cette œuvre de jeunesse du compositeur, grand-père de celui qui fut l'avocat dans l'affaire judiciaire ici mise en scène. Or le scénario est ficelé de même que ce concert viennois et n'aborde pas les vraies questions historiques, inutile de les énumérer mais voyons comment cela est abordé ici : sentimentalisme, manichéisme, irrésolution... Le sujet est un tableau de maître pris par les nazis et cela est traité de la même manière que s'il s'agissait d'une boîte de chocolat piquée par Bébert. C'est bien réalisé, les acteurs ne sont pas mal, mais le film sur cette histoire qui touche au fond sa densité reste à faire. Autant le dire, le scénario est au-dessous du médiocre.
Un beau film retraçant le combat de cette Américaine d'origine Autrichienne pour récupérer les tableaux de sa famille spoliés par les nazis. Une interprétation impeccable d'Helen MIRREN . Un film avec des flash back bien dosés nous faisant replonger dans l'histoire. J'ai bien aimé
Une histoire passionnante, voire haletante, sur une histoire mêlant art et diplomatie. L'histoire d'une injustice terrible, avec en toile de fond la montée du nazisme en Autriche. La réalisation et l'interprétation rendent l'ensemble suffisamment dynamique pour être intéressant.
Le sujet du film est très intéressant, mais certains sentiments comme l'ennui ou l'attente sont difficiles à faire passer au cinéma. Les démêlés juridiques à répétition cassent un peu le rythme, même si on a pris le soin de ne pas s'attarder dans les prétoires. Si bien que c'est dans les nombreux flash-back quele film trouve sa pleine et meilleure dimension.
Film très émouvant. Vu comment cette oeuvre m'a touché je ne vais pas chipoter pour des détails. L'histoire est un puits sans fond d'émotion qui mérite d'être raconté.
La femme au tableau raconte l’histoire d’une réfugiée juive octogénaire qui fait appel à un jeune avocat pour récupérer des œuvres d’art dont le tableau de Gustav Klim qui appartenait à sa famille. C’est un film sur notre Histoire, un film qui pourrait être marquant. Mais Simon Curtis réalise le long-métrage de façon anecdotique. Au lieu de préférer s’attarder sur la virulence du procès, le réalisateur saupoudre l’ensemble de bons sentiments en y ajoutant des couches avec des flash-backs éreintants. Le casting est pourtant convenable. Sans prise de risque certes, Helen Mirren joue un rôle qui lui colle à la peau. Ryan Reynolds est également à l’aise. Mais trop présent sur nos écrans cette année, il laisse un sentiment de contrariété. Sous ses airs discernés, La femme au tableau est un drame décent mais qui n’affecte pas. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Très beau film d'un point de vue esthétique (l'image est sublime et tend parfois du côté des meilleurs Stephen Frears, présence de Helen Mirren oblige) et assurant un devoir de mémoire bien mené. Le parcours chaotique de Maria Altman qui souhaite récupérer les toiles de sa tante peinte par Klimt sous le titre plus connu du Portrait d'Adèle, est méconnu du grand public, et cela est dommage car il s'agit d'une histoire rocambolesque qui n'attendait qu'à être mise en image. Voilà chose faite grâce au talent du réalisateur Simon Curtis qui s'approprie l'intrigue et la rend humaine, donne à jouer un de ses plus beaux rôles à Ryan Reynolds et Helen Mirren (qui nous prouve comme à son habitude son don pour interpréter les vieilles mégères au grand cœur dissimulé), et n'oublions pas Daniel Brülh qui est plus discret dans son rôle de second plan, mais n'en est pas moins essentiel au film, ce qu'il assure avec modestie et tact. La fin est poignante à souhaite, et l'on ne sait plus bien à quel moment précis nos yeux se sont embués, et si cela est de tristesse ou de joie. On est donc bien ému à l'apparition des postfaces qui nous rassurent sur la fin de vie de Maria et nous rappelle les horreurs de la guerre... Un film sobre et poignant;
Film agréable à suivre, puisqu'il s'agit en fait d'une sorte de documentaire sur le travail d'un avocat pour une affaire qui lui tient vraiment à coeur. C'est bien réalisé, bien distribué au niveau des acteurs, mais l'émotion n'est pas souvent présente, même lors des différents procès. Le conflit "héros du film et son épouse" contre le "travail acharné de l'avocat qui lui prend tout son temps" est un peu trop classique et récurrent dans ce genre de film. Ce qui n'empêche pas d'être une oeuvre très regardable, sur un sujet malgré tout assez rare, et c'est ce dernier qui en fait son grand intérêt.