Plein d'émotion sans tomber dans le pathos facile. Pour ne pas oublier le passé qui est encore terriblement présent. Le jeu des acteurs est poignant, simple et fort. À voir et revoir.
Je ne m'attendais pas à aimer ce film, finalement ce fut une excellente surprise. L'intrigue est passionnante, loin d'être ennuyeuse (ce que je craignais au départ). Les flash-backs nous dévoilant le passé de Maria s'emboîtent parfaitement et sont même souvent bouleversants (notamment lorsque Maria dit adieu à ses parents, ou bien cette scène finale au cours de laquelle elle retourne dans la maison qui a vu défiler sa jeunesse). Helen Mirren est impeccable et le personnage interprété par Ryan Reynolds (excellent comme à son habitude, soit-dit en passant) permet d'apporter un zeste de fraîcheur et de jeunesse à un sujet qui aurait pu, sans cela, paraître bien plus austère.
La réalisation est assez plate, mais l'histoire et H. Mirren emportent la mise. Quelques précisions ; c'est bien cinq tableaux de Klimt qui quittèrent Le Musée du Belvedere à Vienne, où je les ai vus plusieurs fois. Du coup la vente des cinq tableaux rapporta plus de 450 millions de dollars, dont une part non négligeable revint à l'avocat! On peut se demander si ce dernier était aussi sympathique que dans le film. L'évocation de la Vienne d'avant guerre est assez réussie et fait le charme du film. Jusqu'en 1960-70, Klimt n'était connu que dans son pays, tout comme Egon Schiele, leurs œuvres n'ayant pas passé les frontières.
Comparé à l'abomination de l'holocauste, le vol de quelques tableaux à une riche famille laisse forcément un peu de marbre... surtout que le Klimt a ensuite été revendu une petite fortune... Quand on connaît ce détail avant de voir le film, il est difficile de s'émouvoir de cette histoire un brin manichéenne... Et la géniale Miren en fait un peu beaucoup, cette fois-ci...
Un film qui a le mérité de filmer les magnifiques œuvres de Klimt, bon maintenant le film est assez long, et reste très basique dans le fond et la forme.
Woman in gold évoque l'histoire vraie de Maria jeune juive autrichienne devenue américaine après avoir fuit la seconde guerre mondiale avec son époux. Les nazis volant toutes les oeuvres et se les appropriant, nous pouvons compter sur les doigts de la main le nombre de fois où des familles lésées ont pu récupérer les biens de leurs défunts parents. Les acteurs sont dans la retenue et la discrétion, comme le demandait justement ce type de rôle, l'histoire monte progressivement dans la passion et réduit "Monuments men" à la comédie. Honnêtement, la pochette, le titre moisi à la française et l'histoire, ne me donnaient absolument pas envie, j'ai aimé être surpris.
Vu La Femme au Tableau aujourd'hui et je dois dire que ce fut un très beau moment cinématographique. La musique signée Hans Zimmer souligne chaque scène à la perfection, et l'histoire basée sur une histoire vraie nous apprend ou nous rappelle bien des choses terribles ayant eu lieu durant la Seconde Guerre Mondiale tout en nous faisant passer par une incroyable palette d'émotions. Une aventure, entre passé et présent, humaine, magnifique, fort bien construite et servie par une Hellen Mirrer éblouissante qui nous livre une prestation magistrale. Un très bon film pour ma part qui mérite amplement d'être vu et qui, si vous êtes un tant soit peu sensible comme moi, vous fera sûrement verser quelques larmes.
On a trop souvent tendance à l'oublier, les personnes dont on voit les portraits dans les musées ont été des personnes vivantes, avec une histoire, une famille, des amis. C'est le sujet de ce film. Encore une histoire vraie, dont certains protagonistes sont encore de ce monde. L'histoire d'un tableau, volé par les Nazis puis accaparé par un musée autrichien. Mais aussi l'histoire d'une famille juive, prise dans la tourmente de l'Holocauste et décidée à survivre malgré tout. Une famille qui veut récupérer ce portrait d'une tante morte trop jeune d'un cancer. Helen Mirren y est, comme d'habitude, admirable de justesse et de crédibilité. Les autres acteurs sont également excellents et l'histoire est palpitante. A voir sans hésiter, même si, comme moi, la peinture vous laisse de marbre…
un film fort et engagé, sur une toile de fond (39/45) toujours puissante. les flashbacks avec le passé permettent de dynamiser le récit, de mieux comprendre l'histoire et de s'attacher aux personnages et leur vécu. R. Reynolds et H. Miren campent parfaitement leurs rôles.
Ce film m'a permis d'appréhender le pillage des biens des juifs par les nazis sous un autre jours. Il ne s'agit pas d'une simple privation de bien, que l'on pourrait considérer comme mineure par rapport à l'extermination. C'est vraiment une partie d'eux, de leur histoire, de leur humanité qui leur a été arrachée. Et cela le film le montre avec talent malgré quelques longueurs. Les acteurs sont pertinents et c'est un plaisir de retrouver Tatiana Maslany (héroïne de la série Orphan Black) qui fait merveille. A l'inverse on peine pour Kathy Holmes reléguée dans un second rôle sans envergure et sans intérêt. Un film qui apporte un éclairage nouveau et intelligent ça vaut forcément le détour.