Avec ce documentaire, Diane Baratier donne une seconde naissance aux films de son père, le cinéaste Jacques Baratier, disparu en 2009. Et ces films elle les connaît bien, puisque pour la plupart, c'est elle qui les a montés, accompagnant son paternel les jours de tournage. Plus tard, elle sera même la chef opératrice attitrée d'Eric Rohmer. En 2010, elle réalisait déjà un documentaire à son sujet, "Portrait de mon père, Jacques Baratier" où elle filmait les dernières images de son père.
Réalisateur montpelliéren, Jacques Baratier a réalisé quantité de films lorsque la Nouvelle Vague prenait son envol en France. Il filmera Boris Vian, Juliette Gréco ou encore Jean Cocteau dans "Désordre" (1949), remporte l'Ours d'or à Berlin pour le docmentaire Paris, la nuit (1955) et le Prix international au Festival de Cannes en 1958 pour Goha le simple. Jacques Baratier s'éteint le 27 novembre 2009 à l'âge de 91 ans.