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    Les Huit salopards
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    GyzmoCA
    GyzmoCA

    139 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    "Les huit Salopard" de Quentin Tarentino est un mix de tous ses films. Un huit clos à la façon Reservoir Dog parsemé de dialogues aux couteaux façon Pulp Fiction agrémenté de la fureur d'un Western léché faon Django. Sa longueur passe comme du petit lait. Le montage n'est pas fait dans le sens du film et donne une dramaturgie particulière à ce huit clos (Pulp fiction avait déjà ça). Les acteurs incarnent leur rôle respectif à merveille avec comme toujours un Samuel Lee Jackson des grands jours. Bref Suspense, Humour, Sauvagerie font de ce film un chef d'oeuvre à étudier et à regarder plusieurs fois. Merci Quentin !
    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    "Les Huit Salopards" après l'excellent "Django", est malgré un désaccord des critiques un Tarentino craché !
    C'est vrai que le style semble d'emblée plus personnel, plus intimiste, avec une bonne partie très écrite, plutôt déroutante, et l'on se demande où tout cela va bien pouvoir nous mener...
    Dialogues acerbes, jeux de dupes, faux semblants, cache-cache sur un fond d'extrême méfiance, chacun a sa petite histoire vraie ou fausse (?) à raconter, son son de cloche plus ou moins cinglant et provocateur à l'égard de l'autre.
    Dans cette diligence, ça fuse de tous bords, la violence verbale se précise et on sent la mayonnaise monter même si le temps semble juste un peu long !
    Placé après la guerre de sécession, cette histoire en reprend certains stigmates, pour planter le décor, d'ailleurs lui-même de blanc, de froid et de blizzard vêtu ! On en grelotterait presque...
    Il faudra attendre la suite pour se réchauffer un tout petit peu près du feu, ceci au bout de quelques chapitres pour voir le déchaînement typique de Quentin Tarentino s'installer...
    Le pistolet va prendre alors le relais et pas qu'un peu !!!
    C'est l'auberge qui en sera le théâtre, avec l'arrivée de nouveaux énergumènes à la dégaine incroyable, dont le cinéaste a lui seul le secret !
    Le questionnement continue alors, les mystères s'épaississent et on continue sur la lancée de plus belle !
    Le huis clos prend alors de la densité, même une force phénoménale et la couleur de l'hémoglobine a pour le coup sa raison d'être...
    Tarentino nous livre là une guerre terrible entre règlements de compte, intimidations, bluff, stratégie, dont les armes seront autant celles des mots que celles des balles !
    On reste scotché le plus souvent à cet enchaînement de propos, de déductions et de théories, et à ce qu'il va déclencher en terme de réaction, le plus souvent radicale et imprévisible !
    À ce petit jeu, tous sont le plus farfelus et impayables possible, mais le clou du clou est représenté par ce commandant Warren (Samuel L. Jackson), littéralement implacable et déterminé, malgré un humour et un semblant de bonhommie !
    Déstabilisant certes un bon moment, et pourtant en même temps diablement intéressant, le film décolle donc franchement et comme prévu, avec tout ce qui est attendu ou inattendu au programme !
    Une histoire à tiroirs qui fonctionnent dans plusieurs sens, dont les rebondissements à la sauce préparée par le célèbre cinéaste, sont tout à fait sa grande spécialité !
    Et en définitive et ironie du sort, un sacré magot à récupérer !!!
    Nyns
    Nyns

    189 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Elle commence fort cette année 2016 ! Je vois tout se suite ce que certains pourraient reprocher à cet Hateful Eight (qui devrait d'ailleurs être moins apprécié que le numéro 7, Django) et pourtant moi j'ai passé trois merveilleuses heures à l'intérieur d'un terrible et sanguilonent blizzard d'une Amérique après guerre de sécession. Donc Tarantino a clairement pris son temps en "blabla" dans une première partie et c'est ça qui va pêcher. On nous habitue à ce que ça fuse dans tous les sens, actions, scènes chocs, bref ça va vite... Pas dans les huit salopards. Donc moi j'ai a-do-ré ce côté huis clos (tiens tiens encore un 8, enfin presque) bien dialogué et filmé en 70MM tout en longueur... Qui ne fait en fait que magnifier la seconde partie hautes en couleurs. Les fans de première heure moins emballés par les derniers seront comblés car franchement, impossible de ne pas penser à Reservoir Dogs, refaçonné à la sauce western. J'adore l'intrigue, mais qui est le plus fourbe des fourbes ? Ah ah ! Très bonne idée mon Quentin. Bon pour le côté chartier et bourré d'hémoglobine on savait déjà à quoi s'attendre. Mais le film offre aussi de belles surprises à un moment ou le cinéma peine justement à nous surprendre (James Bond, Star Wars...) ça tombe à pic donc ! Et puis ce qui est merveilleux avec l'ami Tarantino, c'est qu'on comprend tout de A à Z, rien est compliqué dans l'intrigue, c'est donc aussi pour ça que c'est si transgénérationnel. Bien sur il y a toujours ce petit côté pédant, du genre : -et les gars moi je fais des films qui ont de la gueule alors venez pas me faire "bip", mais bon, j'ai envie de dire on commence à connaitre l'animal. Je ne vois pas de défaut à ce film : tout ce qu'on attend d'un bon Tarantino est présent, pour qu'au final ça ne soit que du bonheur, vraiment. Au niveau des interprétations là on est au top, on voit qu'il se sont éclatés sur ce tournage et c'est très communicatif, tu m'étonnes. Là ou Django m'avait repoussé à force de cabotinage à trop hautes doses, ici on a que de l'authentique : validé ! Sûrement que les excellents personnages ont aidés... Je suis sûre que vous avez toujours rêvé de voir "L'Enfer c'est les autres" version tarantinoise, alors courrez-y !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Mêmes défauts que Jackie Brown. Un peu léger pour un Tarantino, et je ne parle pas de la durée (excessive ?) de 3 heures, dont il faut attendre 45 min pour la première réplique drôle et 2 heures pour le premier coup de feu au revolver. C'est un polar-western qui s'éternise et un peu et traîne en longueur, néanmoins servi par la diversité des huit personnages qui se sont arrêtés dans cette cabane au milieu des paysages enneigés et au demeurant très beaux, premiers plans magnifiques et contemplatifs. Mais même l'enquête policière se fait attendre, ce n'est qu'au bout de 1h15 voire 1h30 que l'on comprend qu'il y a un traquenard. Avant, il n'y a presque pas de réelle histoire.
    Point intéressant : le film essaie de résumer les caractères mythiques du style tarantinien : narration non-linéaire, huis clôts comme dans Reservoir Dogs, tout de même quelques répliques drôles mais pas tant que celles de Inglourious et Django, j'ai oublié le contenu verbal de ces répliques dans L8S.
    Inglourious et Django étaient bien plus réussis. Avec Pulp Fiction, ils forment la trilogie dorée de Tarantino. L8S a trop de lenteurs et d'actions futiles comme Jackie Brown et même Kill Bill 2 si je me souviens bien.
    Néanmoins, le cadrage et la photographie sont dans la tradition de Quentin, les effusions de sang ne sont pas absentes, mais elles ne sont présentes que dans la dernière heure du film. Si vous vous voulez faire aimer QT à votre ado attardé, montrez-lui plutôt Django. Il risque de trouver L8S un peu barbant. J'ai vu le film dans un multiplexe, et pendant toute la séance environ une dizaine de personnes a quitté le film en plein milieu. Probablement pas de bons cinéphiles et sans doute des gens négligeants à l'égard des 10 euros qu'ils ont payé pour la place, mais cela n'était jamais arrivé aux séances de Inglourious et Django. Cela doit alerter Quentin.
    Est-il vraiment fait pour faire des films longs et "cérébraux" comme Lars Von Trier par exemple ? (Ceci dit même chez LVT il y a souvent trop de longueurs mes yeux...) L8S est le deuxième "Barry Lyndon" de Quentin. Ou le "Eyes Wide Shut" si vous préférez mais en tant que fan de Kubrick, je n'ai pratiquement jamais éprouvé de longueurs devant EWS. On a du mal à comprendre où Quentin a voulu en venir avec Les 8 Salopards. Est-ce qu'il a voulu nous dire "Regardez je sais filmer une intrigue avec une enquête sur homicide" ? Mais alors pourquoi cette première heure qui traîne en longueur ??
    Le film n'est pas un étron ceci dit. Mais il faut être patient.
    Mention spéciale au personnage de Daisy Domergue (un nom bien occitan !) qui est surprenant. On se laisse considérer cette femme au début du film comme une attardée mentale à deux neurones. Mais mais mais ...
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2016
    La photographie est magnifique. "Un sublime format 70 mm" pour reprendre les termes du réalisateur. Les extérieurs sont enchanteurs. Dans le seul et unique décor, qui restera le lieu clos où l'essentiel se déroulera, ce même format donne à chaque élément un relief particulier. L'utilisation de l'éclairage est remarquable. À tous ces éléments positifs s'ajoutent la très belle musique d'Ennio Morricone. Un casting tout à fait remarquable, aussi. Je retiens, entre autres, l'excellente prestation de Jennifer Jason Leigh. Après la réussite de Django Unchained, ce huitième film de Tarantino était l'évènement attendu. Pendant presque trois heures, un scénario bien ficelé, finit par saturer faute à quantités de dialogues trop volubiles. L'intérêt n'arrive pas à surmonter une certaine lassitude. "Cela va être un jeu pour le spectateur de se demander à qui s'identifier parmi ces huit salopards !" a déclaré l'excellent Samuel L. Jackson. Peut-être … Mais après quelques sursauts, les scènes dans lesquelles les acteurs se noient dans des litres d'hémoglobine restent trop appuyées et manquent de cet humour bien particulier, connu et reconnu, du réalisateur, qui ici, fait du surplace. Loin d'être dénué d'intérêts, ce film offre aux principaux protagonistes des partitions remarquables dans lesquelles chacun d'entre eux laissent exploser leur talent, pour notre plus grand plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Tarantino nous sort son deuxième huis clos aux allures de western.
    A la sortie du cinéma, je me suis posé cette question :Est-ce le meilleur de QT ?
    Tous les ingrédients sont en place pour créer un film d'anthologie et d'une grande intensité :
    - Un jeu d'acteur époustouflant (Tim Roth en tète avec une interprétation à la Waltz dans Django)
    - Une cabane étroite qui va renforcer les méfiances de chacun
    - Et du sang en abondance (normal c'est un Tarantino...)
    Le réalisateur nous offre ici son film le plus mature tout en restant fidèle à sa recette gagnante : de longs monologues et du sang, beaucoup de sang.
    Ce film est de meilleure qualité que son prédécesseur (qui était déjà d'un haut niveau) et il mérite largement, selon moi, le titre de film culte.
    Alain D.
    Alain D.

    494 abonnés 3 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Autant dans l’écriture que derrière la caméra, nous découvrons un western pur jus de Quentin Tarantino : un film sans concession, violent, implacable avec des jeux d’acteurs monstrueux, la palme revenant à Samuel L. Jackson, suivi de peu par Kurt Russell.
    Ce western nous délivre des paysages grandioses, de belles images sur un format Panavision 70mm impressionnant. Coté BOF, nous sommes aussi comblés par Ennio Morricone, Oscarisé pour la musique de ce film.
    La mise en scène est très précise, avec le souci des détails. Le montage habile détermine le suspense de cette histoire dont le scénario se met lentement en place. La tension monte graduellement avec l’entrée en scène successive des personnages très charismatiques : Jennifer Jason Leigh et Tim Roth font une très brillante prestation.
    x-worley
    x-worley

    133 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    A chaque fois que je vais voir le nouveau film de mâitre Tarantino je m'attends a un chef d'œuvre, et une fois de plus je n'ai pas été déçu! Les Huit salopards c'est juste le plus formidable huit-clos jamais réalisé. Avec des quarts d'heures entiers de dialogues filmé "façon thêatre" qui font monter la tension, avec des références, de l'ironie et pour finir de l'ultra violence. Le tout porté par un chouette casting, Samuel L. Jackson est juste formidable! La bo est peut-être un peut plus "sage" que d'habitude, mais ça n'empêche pas Ennio Morricone de faire entendre!
    Shaigan
    Shaigan

    62 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Miracle ! 11 ans après Kill Bill, Tarantino refait enfin un très bon film ! Cela fait du bien de le voir délaisser le genre "exutoire malsain pour bien-pensants" qui caractérisait tous ses films à partir de 2005 pour revenir à ses premiers amours où le manichéisme politiquement correct n'a pas sa place et où les dialogues ont plus d'importance que l'action.
    Marc T.
    Marc T.

    240 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Je tiens tout d'abord à préciser que je suis un grand fan des œuvres de Tarantino, d'où mon énorme déception mêlée de colère à la fin du visionnage de celle-ci. Malgré certaines critiques négatives, je m'étais dit que le grand Quentin n'avait pas pu sortir un si mauvais film juste après le magnifique Django Unchained. Et bien si, il l'a fait. Pourtant, dès le premier quart d'heure, j'étais ravi du spectacle, tout me portait à croire que ces méchantes critiques avaient tort tant la photo était superbe, tant ces deux grandes gueules charismatiques de russell et Jackson crevaient l'écran, et tant leurs dialogues étaient acerbes. Mais très vite je me suis hélas rendu compte que ça tournait vilainement en rond, et ce dès l'arrivée de Chris Mannix. Terminés les dialogues incisifs et spirituels chers à Tarantino, place aux dialogues lourds tournant en boucle sur la guerre de sécession et la ségrégation raciale. Et l'ennui se poursuit dans la mercerie, où rien ne se passe et où les dialogues s'enlisent encore et toujours, et ce jusqu'à 2H00 pétante où un flashback nous dévoile enfin l'intrigue principale. Mais ce chapitre ne dure que 18mn et laisse rapidement place au chapitre final qui lui n'en fini pas de montrer - avec voix au ralenti terriblement horripilantes - une lente agonie qui on l'espère va s’achever très très rapidement. Quant arrive enfin le générique de fin, on se retrouve avec un sentiment de frustration et de colère. Oui, j'en voulais immensément à Tarantino d'avoir pondu ce film inintéressant et prétentieux à la suite d'une œuvre comme Django Unchained. Quel gâchis...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 148 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Ah ça ! Il n’y a pas à dire : quand c’est un gars comme Quentin Tarantino qui est aux commandes, ça se sent dès les premières minutes ! Cadres, musiques, dialogues : tout chez lui est tellement pensé et pénétrant ! Rien pour que sa scène d’intro, maîtrisée de part en part, ce « Huit salopards » vaut déjà amplement le déplacement. Et puis voila que les minutes s’égrainent et qu’une logique commence à se mettre en place. Ça parle, ça parle beaucoup, ça parle longtemps. Ah je ne dis pas que ça parle mal, mais on comprend très vite avec ces « Huit salopards » que le verbe va être roi et que – autant se l’avouer – mieux vaut s’y préparer. Parce que oui, voyant à quel point l’intrigue laissait la place aux bavardages de chacun, j’en suis venu à vérifier, en pleine projection, la durée totale du film. Eh bah dis donc ! Presque trois heures ??? La vache ! Il faut se motiver tout de même ! Parce que bon, on ne va pas se mentir, ces « Huit salopards » n’est pas un film où règne une action riche et trépidante ! Et pourtant – et j’en suis le premier surpris – l’expérience ne fut pas si désagréable que ça. Moi le premier, je ne suis pas très fan des badinages interminables de l’ami Quentin. Je sais les apprécier quand il parvient à les mesurer et à les orienter malicieusement sur le sujet qu’il traite. Ainsi, autant « Django » ça a marché sur moi, autant « Boulevard de la mort » ça m’a horripilé. Dans ces « Huit salopards », les personnages s’étendent beaucoup certes, mais cela finit toujours par présenter une utilité. Et même si on peut reprocher le caractère un peu statique de l’intrigue (puisque quasiment tout le film se passe dans une seule et même pièce) cela ne manque pas de lui attirer un petit charme, un charme qui – justement – ne peut se construire selon moi que si on y consacre du temps... D’ailleurs, c’est peut-être un petit peu con de dire ça mais, là où beaucoup verront dans ce film une simple reprise auto-référencée de « Reservoir Dogs », moi je ne peux pas m’empêcher d’y retrouver les charmes de ces bons vieux polars anglais où, dans un huis-clos presque intimiste, on se complaît à en apprendre sans cesse plus sur les relations entre les personnages. Personnellement, il m’a fallu un certain temps, voire même un certain effort, pour que ça marche sur moi. Mais bon, au bout d’une bonne heure et demie, le temps ne fut plus un problème pour moi. J’avais réussi à imprimer le rythme et j’étais impatient de voir comment l’ami Quentin allait démêler sa pelote. Or, pour le coup, la seconde moitié du film a été pour moi un enchaînement étrange de sentiments contrastés. Autant j’ai adoré la manière dont petit à petit l’intrigue s’est révélée à moi, parvenant à mettre en place une tension progressive qui par instants m’a vraiment saisie, autant certaines boursouflures m’ont régulièrement sorti de mon trip. Quelques scènes crues m’ont dérangé, non pas parce qu’elles étaient réellement violentes, mais plutôt parce qu’elles étaient gratuites ( spoiler: que Kurt vomisse du sang en pleine bouche de la pauvre Jennifer, franchement je pense que celle-là il aurait pu l’éviter
    ). De même, sur son final, ces « Huit salopards » auraient quand même gagné à s’écourter un peu, voire même à s’écourter beaucoup. Au final, je suis ressorti de tout cela très mitigé, mais malgré tout mitigé dans le bon sens. Certes, pas mal de choses m’avaient laissé dubitatifs, mais d’un autre côté pas mal d’autres choses m’avaient marqué positivement. Après tout, je suis ressorti de là heureux, satisfait d’avoir assisté à de beaux choix de cinéma. Et en toute franchise, au milieu de cette armée de faiseurs sans talent ni audace qui occupent actuellement nos salles obscures, c’est déjà là une très belle chose de prise. Après, c’est à vous de voir…
    tixou0
    tixou0

    632 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    Ce 8e film de Tarantino (comme l'intéressé le rappelle avec modestie dans le générique de début) est une grande déception. Ce cluedo pour relais de poste perdu dans le blizzard (après un interminable début en "stage coach") n'a guère de fond (en dépit du discours "lincolnien" ressassé - jusqu'à la fin), et ne sait jouer, jusqu'à la nausée, que sur une esthétique grand-guignolesque, avec "effets" confinant souvent au ridicule, d'ailleurs (pauvre JJL - "l'héroïne", "hateful" parmi les "hateful" - côté maquillage, elle est servie...). Ni "western", ni "thriller", ni "drame"... juste de la boucherie gratuite. Reste l'interprétation - habitués et petits nouveaux. Mais permet seulement 1,5 point de consolation.
    Chris46
    Chris46

    464 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    " les huit salopards " très bon film de Quentin Tarantino . L'histoire se déroule au far west quelques années après la guerre de sécession . Le chasseur de prime John Ruth ( Kurt Russell) se rend , à bord d'une dilligence , vers la ville de Red Rock ou il conduit sa prisonnière Daisy Dommergue ( Jennifer Jason Leigh ) se faire pendre . Sur leur route ils rencontre le major marquis Warren ( Samuel L. Jackson ) un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de prime et Chris Mannix ( Walton Goggings ) le nouveau shérif de red rock qui prennent place également à bord de la dilligence . Surpris par le blizzard ils sont contraint de se réfugier dans une auberge situer au milieu des montagnes où ils sont accueilli par 4 personnages énigmatiques , le confédéré ( Bruce Dern ) le mexicain ( Demian Bichir ) le cow boy ( Michael Madsen ) et le court sur patte ( Tim Roth ) . Les huits personnes vont devoir cohabiter ensemble alors qu'ils ne se connaissent pas et qu'ils ont des caractères et des avis bien différents . Et si cela ne suffisait pas certains semble caché quelque chose et ne pas être ce qu'ils prétendent. La situation , tendu , peut alors exploser à tout moment ...
    Et ben on peut dire que l'année 2016 commence en beauté avec la nouvelle claque signer Tarantino. 3 ans après le genialissime " Django unchained " le réalisateur Quentin Tarantino revient en très grande forme avec son huitième film nommer " les 8 salopards " . L'histoire est vraiment prenante et captivante avec donc ses huit personnes qui vont se retrouver bloqué bien malgré elles dans une auberge en plein coeur des montagnes suite à un violent blizzard . Huits personnes qui vont devoir cohabiter ensemble alors qu'ils ont tous des caractères et des avis différents et qui ne se connaisse pas . Une situation explosif . et si cela ne suffisait pas certains semble ne pas être ce qu'ils prétendent . La situation peut alors exploser à tout moment . Ce qui est sur c'est que tout le monde ne sortira pas vivant de l'auberge . L'histoire captivante nous tient en haleine du début à la fin grâce à un bon suspense , des rebondissements et une tension qui monte crescendo au fur et à mesure que le film avance et on se demande bien qui ou quoi va venir faire explosé la situation . On se demande tout le long du film comment sa va finir et qui va survivre à ce huis clos sanglant et on est pas au bout de nos surprise grâce à un bon suspense et de bons rebondissements . Le tout saupoudrer d'excellents dialogues , de scénes d'action explosif , d'humour noir et de violence . Tout les ingrédients pour passer un très grand moment de cinéma . Ce film est un très bon huis clos réaliser de main de maître par Quentin Tarantino et remplit de scènes mémorables dors et déjà culte ( spoiler: le début en dilligence , le monologue de Samuel L. Jackson concernant le fils du confédéré , le café empoisoné , le final explosif et violent ... )
    . Le film contient quelques longueurs nottament dans sa première partie qui met en place la situation et les personnages mais rien de bien grave on reste captiver . Ce film sera comparer à " Django Unchained " la précédente bombe de Tarantino mais même si il a des similitudes avec ce dernier dans l'ambiance western c'est surtout du côté de “ Réservoir Dogs “ , le premier film de Quentin Tarantino , que le film se rapproche le plus pour sa violence et son côté huis clos avec ses personnages énigmatiques qui ont quelque chose à cacher et qui sont sont contraint de rester ensemble . Le casting du film est royale avec à sa tête le quatuor Samuel L. Jackson , Kurt Russell , Jennifer Jason Leigh et Walton Godding excellent chacun dans leurs rôles respectifs . Ils incarnent des peronnages charismatiques et intriguant dont certains semble cacher quelque chose et sa nous intrigue tout le long . Tout le long du film on se pose des questions sur les personnages . Dommage que certains personnages ne soient pas un peu plus développer et un peu plus présent comme le personnage jouer par Michael Madsen un peu transparent . On prend plaisir à suivre ce film dans de superbes paysages enneiger et dans de beau décors où l'on s'évade avec grand plaisir . Le tout filmer avec maestria par Tarantino . Le film est porter par une superbe B.O signé Ennio Morriconne qui colle à merveille à l'ambiance du film nottament dans sa première partie . On peut regretter cependant que la B.O ne soit pas un peu plus présente dans la seconde partie du film . Malgré tout ce film est un trés grand cru de Tarantino . Je ne me trompe pas trop en disant qu'il figure déjà parmis les meilleurs films de cette année 2016 . En tous cas il figure déjà dans mon top 3 des meilleurs films de Tarantino au côté de “ kill Bill “ et “ Django Unchained “ . Un grand moment de cinéma .
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Quentin Tarantino est très vite devenu une icône de la culture pop, chacun de ses films étant quasiment devenus cultes. Un tel succès à forcément amené des détracteurs au fil des ans, comme de fervents admirateurs qui voit son cinéma comme "le" cinéma parfait, tandis que les autres ne comprennent pas ce qui fait sa renommer. Son style est loin d'être parfait, ses films étant un peu trop des conventions du "cool" qui forcent parfois beaucoup trop certains traits et certains dialogues, surtout dans son début de carrière, s'écoutaient bien trop parler pour ne pas dire grand chose. Mais malgré les limites de son style, ce qui fait qu'il est un cinéaste apprécié, c'est sa sincérité même dans ses plus gros défauts car son cinéma traduit un véritable amour et une passion du 7ème art qui fait plaisir à voir. Tarantino est le cinéphile qui sommeil en chacun de nous, qui parfois s'emballe pour pas grand chose mais qui le fait avec panache. Après avoir exploré beaucoup de genre dont il était friand pour les soumettre à sa propre grammaire cinématographique, Tarantino, pour son 8ème film retourne au western mais au lieu d'en signer une version cool type western spaghetti, il signe une oeuvre plus proche des westerns américains, bien plus sous les influences du cinéma de Hawks. Pour autant, ce n'est pas complètement un western que signe ici le cinéaste, son film empruntant aussi beaucoup de codes au cinéma d'horreur. Ici Tarantino digère ses influences avec habilité, il cite The Thing, Rio Bravo, Evil Dead, Carrie et bien d'autres, plusieurs visionnages ne seront pas de trop pour tout analyser et percevoir, mais malgré toute ses influences il opère néanmoins le tour de force de créer une oeuvre originale qui n'a pas son pareil. Car ici, contrairement à d'autres films passé, il n'en fait jamais trop et signe la quintessence de son cinéma, son style n'ayant jamais été aussi posé et pourtant incisif, précis et galvanisant. Il offre son film somme, conjuguant dans son scénario son amour de la littérature, du théâtre et du cinéma pour y interroger chaque genre et porter une réflexion sur son propre cinéma mais aussi sur l'Amérique moderne et la place des individus dans la société. Il reprend la structure de son Reservoir Dog et quelques passages qui ont fait la renommer de ses œuvres pour construire un huit clos théâtrale de 3h. Le film est divisé en chapitres, reprenant son procédé fétiche de la littérature pour créer un tout imprévisible et surprenant. On ne peut absolument rien prédire grâce à une gestion impeccable du suspense, on regarde les personnages se parler sans savoir qui va trahir qui, et comment tous ça va aboutir. Le film parvient à créer de vraies surprises de cinéma et le plaisir de la découverte et de se faire balader par le cinéaste est formidable. Ensuite comme toujours chez Tarantino, l'ensemble est très verbeux mais peu compter sur des dialogues d'une virtuosité rare. Jamais il n'a été autant en forme et arrive à nous tenir en haleine pendant tout le long du film malgré la passivité de la première partie. Lorsque les personnages parlent, on les écoute et on se passionne pour ce qu'ils ont à dire, chacun arrivant à faire vivre sa propre personnalité et ses propres particularités. Comme le titre l'indique, il n'y a pas de gentil dans le lot, que des nuances de mal. Avec ça Tarantino organise un microcosme humain, représentant d'une société dysfonctionnelle empli d'hypocrisies, de mensonges et de violences. Il y a néanmoins de l'honneur et de la solidarité au milieu de tout ça, mais elle est vicié, chacun servant avant tout ses propres intérêts, manipulant pour parvenir à ses fins, le rapport dominant-dominé et victime-bourreau évoluant sans cesse et menant à l'autodestruction du groupe. Qu'il se penche sur la place de l'opprimé, ici l'homme noir ou la femme, ou sur celle de l'opprimant, le raciste, le misogyne et etc, il ne fait aucun concession sur leurs portraits, chacun étant capable de monstruosité ou de bonté apportant un absence de manichéisme mais aussi une certaine radicalité. D’ailleurs la relation entre le bourreau et sa prisonnière n'est pas sans rappeler une métaphore sur le mariage, ou une expression dit bien de se passer la corde au cou. La manière dont ils sont enchaînés l'un à l'autre par une sorte de vœu, chaîne qui peuvent symboliser l'alliance, la manière dont elle est exploité par lui et veut s'en défaire pour évoquer l'émancipation de la femme moderne et où ils ont malgré tout des petites attentions discrètes l'un pour l'autre qui par moment évoque une réelle attachement. Ici l'ensemble des relations qui régissent les personnages sont pensées à merveilles et au final l'aise traduire un film qui parle avant tout d'acceptation. L'ensemble peut aussi s'appuyer sur un casting fabuleux, car il n'en faut pas moins pour rendre 3h de dialogues un moment inoubliable, car même si les dialogues son prodigieux, ils faut de sacrés bons acteurs pour les faire vivre. Et ici on est gâté. Même si l'interprétation de Tim Roth tend un peu trop à être une imitation de Christoph Waltz et que Michael Madsen est plus là pour sa stature et sa présence inquiétante que pour son talent et aussi que le casting secondaire est un peu discret. Mais c'est sans compter sur un quatuor principal absolument bluffant. Samuel L. Jackson n'est jamais aussi bon que quand il est avec Tarantino, il offre une prestation entre gravité et humour décalé grâce à son débit de parole unique et ses expressions, il est tout bonnement grandiose. Kurt Russell offre une prestation qui n'est pas sans rappeler John Wayne, il est brillant dans sa performance de rustre violent et arrive à se montrer aussi terriblement attachant lorsqu'il fait transparaître à travers son regard l'homme brisé, pleins de candeur qu'il peut être. Il fait preuve d'une subtilité et d'une justesse admirable. Jennifer Jason Leigh signe un retour remarquée, elle est ici parfaite, faisant preuve d'une ambivalence de jeu rare et qui laisse pantois tandis que la vraie révélation du film est Walton Goggins. Si on connait la série Justified, on sait que c'est un grand acteur mais ici il se révèle au public de la plus belle des manière, offrant au film toute son énergie et son phrasé si particulier pour offrir une interprétation brillante, fiévreuse et habitée. Pour ce qui est de la réalisation, là aussi c'est du grand art, filmant l'ensemble en 70 mm au format 2,76:1 permettant d'enfermer ses personnages dans le cadre, dans une vision proche du regard humain, on peut voir les personnages se tourner autour sans possibilité de fuite. L'ensemble se montre donc immersif est bien pensé, accompagné d'une photographie absolument sublime, d'une montage incisif qui soigne les effets de surprises et d'un formidable score d'Ennio Morricone, beaucoup plus proche des sonorités angoissantes d'un thriller horrifique, qui plonge le film dans un climat oppressant et pleins de tensions. Tout cela est d'ailleurs accentué par la mise en scène consciencieuse de Quentin Tarantino qui n'a jamais autant fait preuve de maîtrise. Réutilisant certains de ses vieux effets pour leurs donner une tout autre utilité et en se montrant plus posé et minutieux que par le passé, il arrive à se renouveler habilement et parvient à créer différentes situations au sein d'un même espace sans qu'aucune ne ressemble à la précédente. En conclusion The Hateful Eight est un chef d'oeuvre qui s'impose directement comme un classique instantané. Il est sans conteste le meilleur film de Tarantino qui arrive à tirer le meilleur de son cinéma tout en oubliant ses défauts. Il signe son oeuvre la plus mature et la plus sombre, évitant de tomber la gratuité du cool tout en parvenant quand même à créer de formidables moments de comédies. Réflexion habile de l'Amérique moderne, de la nature humaine et de sa place dans la société mais aussi du cinéma, du théâtre et de tout autres formes de représentations de l'art. Il offre une oeuvre d'une densité incroyable qui se complexifiera sans doute après chaque visionnage comme tout monument de cinéma intemporel qui se respecte. Le cinéaste n'avait jamais un tel niveau de toute sa carrière, et même si il ne convertira pas ses détracteurs ici, il vient quand même d'offrir une incroyable lettre d'amour au cinéma et il ouvre cette année 2016 avec panache enterrant une bonne partie de la production cinématographique actuelle. Respect.
    Anonymous :)
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    57 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    Trois ans après l’excellent "Django Unchained", Quentin Tarantino reste dans le registre du western et situe l’intrigue des "Huit Salopards" quelques années après la guerre de Sécession. Et il faut dire que pour son huitième film, et par la même occasion le plus long, le réalisateur n'y va pas par quatre chemins et nous propose un huis-clos fantastique dont on se délecte de chaque instant. Le chasseur de primes John Ruth, fait route vers Red Rock, en compagnie du Major Warren et du nouveau shérif, où il conduit sa prisonnière se faire pendre. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques... Attendu de pied ferme par de nombreux spectateurs, "Hateful Eight" ne déçoit pas, loin de là, et s'inscrit déjà comme l'une des plus grandes réussites de son auteur. Véritable prouesse technique, car intégralement filmé en Ultra Panavision 70, un format d'image très rare remontant à plus d'un demi siècle, le huitième film de QT est une petite merveille visuelle avec des costumes, des paysages et des décors majestueux. Les plans tournés au format panoramique donnent des images somptueuses sur les monts enneigés du Wyoming. Le film s’ouvre sur une introduction à l’ancienne, dix minutes pendant lesquelles la musique fait rage sur un graphisme de montagne immobile, bercé par la remarquable composition d'un Ennio Morricone toujours autant inspiré. Humour, dérision, effusion de sang, violence, ça part dans tout les sens et sans grand temps mort, mise à part une première demi heure longuette mais jamais ennuyeuse en raison de dialogues fins et teintés d'humour. Fidèle à ses habitudes, Tarantino livre un film stylé, à la construction rigoureuse et aux gunfights sanglants détonants. Sorte de cluedo géant où chaque personnage est passé au peigne fin, "Hateful Eight" jouit également d'un casting incroyable : Samuel L. Jackson et Kurt Russell bluffants en chasseur de prime, Jennifer Jason Leigh méconnaissable, Tim Roth toujours aussi raffiné, Walter Goggins métamorphosé, Channing Tatum et Michael Madsen. Orchestrant parfaitement l'ambiance et la tension du film, Quentin Tarantino livre donc avec "Les Huit Salopards" un grand western bourré de scènes cultes aux répliques cinglantes.
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