Les Huit salopards
Note moyenne
4,1
30501 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Les Huit salopards ?

1 586 critiques spectateurs

5
260 critiques
4
629 critiques
3
321 critiques
2
192 critiques
1
107 critiques
0
77 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Michael R
Michael R

110 abonnés 1 299 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 juillet 2017
"Les Dix Petits Nègres" à la sauce Tarantino ! Un western en huis-clos terriblement bavard, gore mais brillant.
Hammerstorm
Hammerstorm

75 abonnés 601 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 8 juin 2016
Autant j'avais très moyennement aimé les très moralisateurs Django Unchained et Inglorious Basterds (a la limite de la propagande tout de même) autant j'ai adoré The Hateful Eight ! Ce huis-clos rappelle beaucoup Reservoir Dogs. Les personnages sont excellents. On retrouve bien sûr les habitués de ses films (Tim Roth, Kurt Russell, Samuel L. Jackson, Michael Madsen) qui jouent à la perfection mais le meilleur de tout le film reste de très loin le personnage interprété par Walton Goggins. Ce personnage est juste excellent ! Il tranche tellement avec les autres personnages, ca le rend unique. Son interprétation est formidable. Pour ce qui de l'histoire, elle est passionnante. Toute l'intrigue est basée sur les dialogues des personnages et ils sont très réussis. Tout est très bon dans ce film sauf certains doublages francais qui sont moyens (le doublage de Walton Goggins et la voix-off). Le film comporte aussi quelques longueurs mais rien de bien grave. Ce film fait partie de mon top 3 des films de Tarantino avec Pulp Fiction et Reservoir Dogs.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 21 mars 2016
Un pur chef-d'œuvre, ce film est absolument parfait, il n'y a aucune critique possible. Tout est exceptionnel du début à la fin, un des meilleurs films que j'ai vu, voire en fait le meilleur.
TTNOUGAT
TTNOUGAT

619 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 janvier 2016
Impossible d’aimer ce film et impossible d’en dire trop de mal tellement c’est du pur Tarantino. C’est à la fois empreint de son génie et de sa folie mais là, il a dépassé la mesure car personne n’a pu le freiner. En dehors de la mise en scène toujours aussi belle, précise, explicite et d’une musique la tirant vers un opéra de l’horreur, il n’y a rien à glorifier. Tarantino à choisi de mettre en scène tous les pires défauts des hommes : mensonges, tromperies, sadisme, violence, grossièreté, bêtises, lourdeurs, vulgarité, laideur, attirance pour tout ce qui est sale. Cette fois çi c’est plus du Carpenter que du Leone et j’espère que cela ne sera pas ce Tarantino là qui vieillira, le cinéma y perdrait beaucoup. En outre, lui qui sait si bien par des dialogues et des situations adaptées faire surgir une action que l’on attend impatiemment, se plante ici totalement à tel point que j’ai failli m’endormir durant l’interminable introduction. C’est l’inversion bienvenue et intelligente des deux avants-derniers épisodes qui m’a remis dans le film. Le final est grandiose puisque il se termine dans la joie et c’est sans doute ainsi que Tarantino aimerait nous voir sortir de la salle. C’est raté pour beaucoup de spectateurs car le ‘’gore’’ pour le ‘’gore’’ n’a aucun intérêt et la pauvreté intellectuelle de l’ensemble est affligeante. En France, le pays du cinéma où nous savons reconnaitre les grands réalisateurs, Tarantino avec ses huit films en fait déjà indiscutablement parti. Il aime notre pays qui lui rend bien, il doit en prendre plus conscience et simplement s’adjoindre un cinéphile avisé pour modérer ses exces, comme dans tout: les limites existent, il suffit de les connaitre.
Shelby77
Shelby77

173 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 février 2016
Quentin Tarantino signe son retour avec "les huit salopards après le succès de Django. J'adore ce film même si par moment il se veut lassant, et je pense que cela est fait exprès. Ce film est captivant. Tu te demandes : mais qu'est-ce qui va se passer ?. On a droit aussi à une bonne dose d'humour, des dialogues intéressants. Et bam ça décolle subitement, on se laisse emporter par les scènes. Ya du suspens, des temps morts, de l'humour. Ça nous offre un film intéressant
Vinz1
Vinz1

201 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 mars 2016
C'est bien, mais que c'est long ! Cela aurait dû s'appeler "Les huit bavards" à cause de dialogues qui n'en finissent plus ! Si l'ami Quentin prétend s'être inspiré de séries comme "Bonanza", "Le Virginien" et "Le Grand Chaparral", force est de constater que son film, pour le décorum enneigé, emprunterait plutôt à "Le grand silence" de Corbucci. Après, c'est effectivement bien joué, c'est assez sanglant par moments et certaines scènes font mouche mais, il faut être courageux pour aller au bout des 2h47 !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 11 septembre 2017
Un excellent huis clos de Quentin Tarantino avec des dialogues intelligents, un humour noir, une sublime BO d'Ennio Morricone, un excellent scénario, une mise en scène maîtrisée et un casting cinq étoiles.
mx13
mx13

253 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 février 2018
le meilleur film de Tarantino
le meilleur western
le meilleur film de la décennie
le meilleur film de chacun de ses interprètes
le meilleur film en 70 mm
le meilleur huis clos
Beaucoup de meilleurs, mais laissez moi vous dire pourquoi.
C'est le meilleur Tarantino car de tous ses films, c'est le mieux écrit grâce à ses répliques cultes et poignantes concernant Sécession, dialogues qui favorisent une tension extrême. Le mieux scénarisé avec ses multiples rebondissements, je ne vais pas spoiler mais rien ne va se passer comme prévu, et on va se rendre compte que tout le monde connait tout le monde. Le mieux mis en scène avec cette caméra ultra maîtrisée et ses sublimes plans. Avec les meilleurs décors où l'on est vraiment retourné à l'époque de Sécession en plus les monts enneigeux sont sublimes. Avec les meilleurs costumes. Avec les meilleures images. Avec les meilleurs effets spéciaux. Le plus gore, ses sublimes têtes qui éclatent, ces sublimes tirs, ces giclées de sang. Et le meilleur dénouement, une fin imprévisible dans des circonstances imprévisibles.
Bref, les caractéristiques sont exceptionnelles.
Dans le genre du western, on avait envoyé du lourd auparavant avec des Sergio Leone, qui ne m'ont pas trop emballé, néanmoins je n'oublie pas de remarquer le talent. On a sorti Lucky Luke en film en dessin animé etc, Impitoyable, et même l'autre western de Tarantino, Django unchained, mais avec Les 8 salopards on a tout pulvérisé, une revisitation du western avec une approche absolument ignoble et ultra violente. Un très bel hommage que Tarantino a pu rendre au cinéma.
C'est le meilleur film de la décennie, car le cinéma contemporain a des failles et des problématiques rarement résolues : Notamment des incohérences ou des problèmes en terme scénaristique pour les blockbusters, comme Les 8 salopards, d'ailleurs.
Et bien, Les 8 salopards a répondu à ce genre de problème, et n'a pas oublié de garder la tête. froide malgré des sommes et des ambitions extravagantes qui poussent à péter les plombs.
Art, potentiel littéraire, caractéristiques autres et sensations sont au top et ne peuvent que nous régaler.
Et pourtant il y avait néanmoins de la concurrence, Le prénom, Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu, The bay ou encore Juste la fin du monde, mais Les 8 salopards a surpassé tout le monde.
Les interprétations sont incroyables, chacun des acteurs ont émis leur meilleur : Tim Roth, incroyable pour son rôle de l'English très correct.
Michael Madsen, pour son rôle du cowboy du far west vicieux et violent.
Bruce Dern, pour son rôle du vieux confédéré ultra facho et aigri, malgré son prix de l'interprétation à Cannes en 2013, pour Nebraska, je l'ai plus apprécié dans Les 8 salopards.
Samuel Lee Jackson, un de mes acteurs préférés, (top 10) n'a jamais été aussi incroyable, même s'il avait déjà tout déchiré dans No limit. Top pour son rôle du noir, (pour ne pas dire autre chose), menteur et traître.
Kurt Russell, énorme dans son rôle du justicier impitoyable.
Jennifer Jason Leigh, seule femme du casting pas mal, mais je l'aime pas trop.
Walt Goggins envoie du lourd dans le rôle du shérif qui se croit drôle mais qui ne l'est pas, avec son petit coté dictatorial.
Demian Bichir est pas mal, dans son rôle de l'étranger.
Le reste du casting moins connu du grand écran, n'est pas à oublier.
La pellicule 70 mm a été bien choisie, et nous renvoie à une époque très ancienne, que ce soit pour ce qui concerne l'histoire ou même la période cinématographique.
L'aspect du huis clos est terrible et oppressant, mais avant tout bien représenté. On a des barbares, tous pires les uns que les autres qui se marchent dessus alors qu'ils sont en possession d'armes à feux. Je le déconseille aux moins de 16 ans. Beaucoup d'événements se raconteront et se passeront dans Les 8 salopards, meilleur film de La décennie. 5/5
Negan I.
Negan I.

61 abonnés 29 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 25 janvier 2017
Rythme effréné , personnages superbement bien écrits et interprétés , une réalisation classe avec des plans magnifiques , le scénario avec des rebondissements , des dialogues justes excellents et la B.O sublime .
Le nouveau chef d'oeuvre de Quentin Tarantino . Les 8 salopards .
virginie L.
virginie L.

17 abonnés 78 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 10 janvier 2016
Une moitié d'étoile pour Samuel Jackson qui est toujours aussi bon, même dans un navet.
Le reste ? The hateful eight qui a un scénario aussi épais qu'un papier à cigarette est un spectacle indigent.
Pourtant dieu sait que j'apprécie Tarentino habituellement, mais cette fois, ce sera un énorme NON !

Non à ce huis-clos sans saveur, sans épaisseur et pire encore, sans surprise. En fait de western et de grands espaces, on se contentera de quelques (trop) rares plans dans la neige.
Les acteurs sont mauvais, c'est la seule expression possible. Entre le shérif campé en une sorte d'abruti qui passe son temps à répéter tout ce que les autres disent, et Kurt Russel qui lui, passe le film presque entier à menacer tout le monde avant de céder systématiquement, pas grand chose à se mettre sous la dent.
Dans les années septante, on voyait beaucoup mieux au Théâtre ce soir, et pour moins cher.

Une (petite) mention pour la musique d'Ennio Morricone en début de film, malheureusement totalement négligée par le réalisateur au bout de dix minutes.

Un film à oublier très vite en espérant que Tarentino retrouve très vite sa verve dans des projets autrement plus ambitieux. Il est très loin, Django unchained...
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 8 janvier 2016
Quelle déception ! Quel Navet ! Ennuyeux du début à la fin.
Cela ne démarre pas au bout d'une heure...je continue jusqu'à la seconde heure et toujours rien ne se passe !
Suis partie avant la fin. Et pourtant je suis une vraie fan de Tarantino.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 12 janvier 2016
Quelle déception ! Moi qui me faisait une joie d'aller voir ce nouveau Tarantino .......mon Dieu que c'est LONG, mais long ......des lenteurs, des dialogues inutiles .....on s'ennuie ferme, on s'assoupit un peu, on se réveille, il ne se passe rien ....Alors oui, les décors naturels au début du film sont magnifiques , les acteurs ont tous des vraies "gueules" , l'hémoglobine coule à foison ....mais, ça ne fait pas un bon film tout ça .....j'ai vraiment le sentiment d'avoir perdu 2 h 50 de ma vie .....à éviter !
Oli B
Oli B

12 abonnés 624 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 10 décembre 2017
je mets 1 étoile pour les décors enneigés du début..... Je ne comprends pas ce qu'on trouve à ce Tarantino .... je m’attendais à du bas ciné .... mal là , c'est abyssal..... dialogues de théâtre à rallonge , personnages plus que caricaturaux, scénario (y en avait un ??) délayé à l'infini..... Je pensais voit un western , au pire spaghetti ...... la sauce tomate y est ! : explosion de boyaux à chaque coup de feu, scènes gore,incongrues et malsaines spoiler: (que vient faire cette fellation forcée par un home...)
, presque 3 h de souffrance pour mon séant .... je regrette ma location VOD
ZZelig
ZZelig

15 abonnés 51 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 21 janvier 2016
Comme Tarantino n'a jamais été un grand cinéaste à l'égal d'un Kubrick, ce nouvel opus a vu disparaître le faux second degré. Les deux derniers exaltaient la vengeance et le ressentiment mais Tarantino ne sait faire qu'une chose : du bavardage et un étripage sanglant. Si le film glose pendant une heure et demi ! (ce qui qualifierait un film français au fin fond de l'enfer critique), le reste n'est qu'un règlement de compte (avec aussi beaucoup de bavardage). C'est tout. Ce qui en dit long sur son intérêt de l'être humain, réduit à des animaux qui ne pensent qu'à s'entretuer, à se mutiler, à se faire souffrir. Vomissements,gerbes de sang, tête éclatée, demembrements et j'en passe. spoiler: La scène où la femme au visage maculé de sang gigote pendue à une corde et agitant le bras coupé en dit long.
La complaisance de son cinéma vis-à-vis de la violence et du sadisme est symptomatique du nihilisme contemporain. Disparition de toute pensée et de tout cerveau.
Scorcm83
Scorcm83

109 abonnés 508 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 janvier 2016
En grand amateur du bonhomme, je ne rate jamais une seule de ses nouvelles oeuvres que j'essaie de ne manquer sous aucun prétexte lors de leur sortie en salle. Pour ce Hateful Eight, j'ai eu la chance de pouvoir le visionner dans son format d'origine et selon les conditions du réalisateur, à savoir en projection pellicule 70mm, avec ouverture et entracte, le tout dans une version longue bénéficiant de huit minutes bonus. Autant dire que l'expérience fut pour le moins exceptionnelle et qu'elle influencera certainement de manière positive ma critique.

Ceci étant dit, qu'en est-il de ce Hateful Eight ? Et bien j'ai eu l'impression d'assister à un film somme. Une oeuvre pour laquelle le réalisateur américain ne s'est rien refusé, tout ce qui le caractérise Tarantino est dans The Hateful Eight mais à la puissance maximale : dialogues à rallonge, déchaînement de violence gore, le Western dans ses thèmes et son esthétique, la vengeance, le racisme, et enfin la nostalgie des années 70 pour les conditions de projection. Le tout livré au sein d'une oeuvre d'environ trois heures divisée en sept chapitres dont les trois premiers composent la première partie et les quatre derniers composent la seconde partie.

Les deux premières choses que l'on remarque, c'est la photographie (Robert Richardson) et la musique (Ennio Morricone).
La photographie est sublime, le cadre extra large choisi par Tarantino nous propose dés l'ouverture des plans extraordinaires sur les paysages enneigés du Wyoming. Mais par la suite, la largeur du cadre sera paradoxalement utilisée pour établir des rapports de force entre les personnages dans des espaces plus sombres et confinés, en total contraste avec les extérieurs immaculés. Si il y a une chose qui est claire dés le départ, c'est que ce choix du format 70mm est génial et surtout extrêmement bien maîtrisé par le cinéaste.
Cette photographie est par ailleurs sublimée par la composition d'Ennio Morricone. Comme le dit Tarantino lui même, la bande son tire plus du côté du film d'horreur que du Western, et on comprend vite pourquoi.

Car il est évident que ce Hateful Eight est sans aucun doute l'un des films les plus gores et les plus glauques de Quentin Tarantino. Par contraste avec un Django Unchained qui m'a paru fun et décalé, The Hateful Eight est loin d'être la pièce de théâtre dynamique et déjantée que la bande annonce nous laissait entendre. Le film m'a surpris par sa "noirceu"r. Je me suis même parfois senti mal à l'aise (dans le bon sens du terme), un sentiment que l'on retrouvait notamment devant l'introduction d'Inglourious Basterds, dans la cave de Pulp Fiction ou à travers la totalité de Reservoir Dogs, et pour The Hateful Eight c'est surtout en seconde partie et en fin de première partie. Ce qui me permet d'embrayer sur un autre point très important.

Les deux parties qui composent ce film sont inégales. J'ai trouvé la première légèrement bancale dans le sens ou les moments forts côtoient les moments plats et presque inintéressants. Certains passages dans la diligence sont en fait de longs dialogues qui n'ont pas la piqué ni la force dramatique ou comique habituelle du cinéaste. De plus, par le confinement exacerbé de l'espace, on se retrouve avec une mise en scène pour le moins classique qui empêche Tarantino de développer tous ses outils usuels de mise en scène. Les tensions dramatiques et cinématographiques sont donc amoindries et on se retrouve parfois à attendre impatiemment la scène suivante tant les situations traînent en longueur. Même constat pour la fin de la première partie qui opère une désagréable coupure de rythme malgré la mise en place de nouveaux éléments d'intrigues.

Cependant, et c'est là qu'on rentre dans la véritable force de ce film, la seconde partie est juste G-E-N-I-A-L-E (dédicace aux échos de sortie de salle). Les dés sont à nouveau jetés, les éléments d'intrigue sont renversés, le scénario et les situations se débloquent enfin pour nous offrir de purs moments Tarantinesques, pour le coup diablement bien écrits et mis en scène. Tout est débridé et prend forme pour laisser le spectateur accroché au siège jusqu'au générique de fin. Et c'est précisément là que Tarantino touche au génie. Tout le film vaut pour la puissance des quatre derniers chapitres et l'on comprend à ce moment là pourquoi la première partie a pris autant de temps pour justement prendre son temps.

Le film est par ailleurs servi par une brochette d'acteurs comme d'habitude surexcités mais dirigés d'une main de maître par le chef d'orchestre. Jennifer Jason Leigh est excellente, Samuel L. Jackson aussi bien évidemment, mais c'est avec un grand plaisir que l'on retrouve Kurt Russel après l'excellent Boulevard de la Mort mais également Walton Goggins qui a enfin un vrai rôle à sa mesure.

En bref, The Hateful Eight est sans aucun doute l'un des meilleurs films de 2016 alors que l'année n'a pas encore commencé. Il traîne parfois en longueur en première partie à cause de dialogues lourdeaux et de coupures de rythme amères, mais nous propose une seconde partie intense, tendue et explosive dans la lignée des meilleurs films de Tarantino. J'ai eu l'impression d'y voir un mélange parfois un peu surdosé de Reservoir Dogs, Inglourious Basterds et Django Unchained.
En tout cas, rares sont les réalisateurs à nous proposer des expériences de cinéma similaires, et les quelques défauts cités sont au final beaucoup de pinaillage pour une oeuvre cinématographique pareille. Quand on s'appelle Quentin Tarantino et qu'on met en exergue dés l'ouverture "The 8th Film of Quentin Tarantino", il faut parfois le payer !

Bref, allez voir ce film, c'est encore et toujours un bon cru.

PS : Si vous avez la moindre occasion de le voir en 70mm, courrez y, l'expérience vaut largement le coup.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse