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titusdu59
71 abonnés
696 critiques
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5,0
Publiée le 2 janvier 2010
Un très beau film, bien que cruel et fataliste, qui retrace avec tristesse et perfection le monde du monde du Music-Hall et ses déboires. Il est en revanche dommage que Chaplin surjoue.
Un film trop oublié dans la filmographie de Charlie Chaplin, et qui pourtant, est à mes yeux l'essentiel. Il nous signe ici un film auto-biographique s'appuyant sur la réflexion du temps et innovant dans sa carrière de cinéaste. Comme à l'accoutumée, Chaplin nous fait rire, mais aussi pleurer par l'amer constat de sa vie que nous voyons en ce personnage grandement pathétique qu'est Calvero. Et n'oublions pas la superbe partition musicale qui est d'un mélancolique rarement atteint, ainsi que la scène finale où les deux sommets du burlesque se retrouvent pour un poignant adieu. Une œuvre-testament bouleversante évoquant en chacun de nous une grande nostalgie qui ne se taira jamais.
Les mots sont émouvants, et portés avec verve, mais les images, plus subtiles, donnent au film toute sa puissance mélodramatique, lui permettent d'échapper au simple pathos. On y perçoit l'art tendre d'un Chaplin qui n'a, probablement, que rarement été plus humain.
Il faut une demi-heure pour reconnaître Chaplin (c'est sûr, avec une barbe). Mais la plupart d'entre vous ne l'avez sûrement pas vu ; vous avez dû abandonner le film avant de le voir. En plus, il ne joue pas le personnage principal et on ne comprend rien à l'histoire. Vraiment : à jeter à la poubelle.
Ce film est bouleversant, il nous touche par le rôle que joue Charles Chaplin. Une star qui n'a plus de talent et qui ne fait plus rire est tellement difficile à accepter. Le temps nous fait prendre de l'âge mais faire rire pour un clown est vitale à n'importe quel âge. Dans ce film, on voit une étoile naître jeune talentueuse, belle et une étoile s'éteindre. Ce film nous rappelle que tout à une fin. Le film est touchant. A voir.
Un trop plein de bon sentiment ressort de ce Charles Chaplin. Mais il s'agit certainement du film le plus aboutit de l'artiste, en tout cas, celui qui lui tenait le plus à coeur. Les Feux de la Rampe se veut comme un grand hommage au music hall. Le pari est réussit. Hanté par l'échec et angoissé par le crépuscule d'une superbe carrière, Chaplin n'avait jamais réalisé un film aussi autobiographique. Il se pose ainsi une grande question : que restera-t-il de l'artiste ? Peut être toutes ces scènes cultes de music hall, cette vie d'artiste bien remplie et aussi, certainement, le duo loufoque qu'il forme avec Buster Keaton, pour un final inoubliable. Du grand art.
Un chef-d'œuvre nostalgique, poétique, où Chaplin s'interroge avec nostalgie sur ses débuts. Le génie nous livre ici, comme à son habitude, du cinéma intemporel.
Ah,"limelight"! Quelles émotions! Ce vrai chef d'oeuvre ne mérite pas 4 étoiles mais 6 ou 7! Jamais un film ne m'avait procuré autant de gaieté et de tristesse, notamment dans la scène où Chaplin/Calvero joue son dernier numéro avec un autre monstre sacré du muet, Buster Keaton! Je n'ai qu'une chose à dire:"Le lion est mort ce soir!"
Un film superbe !! J'étais habitué à ses films muets pourtant les dialogues du film sont, pour moi, cultes notamment quand il parle du bonheur...Charles Chaplin arrive avec génie à nous faire rire et nous faire pleurer la seconde suivante ! A voir absolument.
Le générique de début nous dit « L’éclat des feux de la rampe que doit quitter la vieillesse quand la jeunesse entre en scène. L’histoire d’une ballerine et d’un clown ».
Vers 1914, à Londres. Ayant perdu le goût de vivre et souffrant de paralysie psychosomatique, Terry une jeune danseuse tente de se suicider mais est sauvée de justesse par un vieil homme Calvero, qui fût autrefois un célèbre artiste comique de Music-hall et qui cherche en vain à retrouver le succès.
Fort de son expérience de la vie, il va aider la jeune femme à retrouver la joie de vivre et la santé et ainsi poursuivre une prometteuse carrière de ballerine. En retour elle encourage également Calvero à se battre pour retrouver le succès mais alors qu’elle deviens une artiste renommée lui s’enfonce dans l’échec et la solitude.
Alors que Terry lui avoue son amour profond et sincère, Calvero décide de disparaître de sa vie afin de lui éviter de gâcher sa jeunesse pour ce qu’il pense être de la pitié…
Quel film merveilleux et émouvant, pour moi le plus beau mélodrame de l’histoire du cinéma au final réellement bouleversant...Mais ce n’est pas seulement un mélodrame, c’est le chant du cygne de cet immense artiste complet qu’est Charles Chaplin qui exorcise ici sa propre hantise de l’échec et de l’abandon du public et qui nous donne au travers de brillants dialogues philosophiques une véritable leçon sur la vie et la mort…
La musique composée par Charlie Chaplin est inoubliable, de même l’actrice Claire Bloom dans le rôle de Terry et Charles Chaplin qui pouvait être aussi un merveilleux comédien dramatique.
Depuis 35 ans je revois régulièrement ce film avec la même émotion. Un chef d’œuvre absolu.