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TTNOUGAT
594 abonnés
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2,5
Publiée le 21 mars 2010
Quand je constate la joie partagée des spectateurs à le sortie de ce film,je me sens pas très à l'aise pour dire combien il me déplaît. Bien entendu ce n'est pas rien comme tout ce que fait Charlie Chaplin et c'est pour cela que je lui en veux un peu de s'être laissé aller à autant de complaisances. D'abord avant d'être un film,c'est une succession de numéros de music-hall à la gloire de son père,à la sienne propre et à sa famille...Ce n'est pas un hasard si on y voit 4 de ses enfants. Sur l'heure qu'il reste ,le cinéma n'est guère présent et les dialogues sont interminables ,tout est démonstratif,poncif et terriblement convenu. Chaplin est avant tout un acteur et un grand sentimental mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas le numéro 1 des metteurs en scène...Tant s'en faut. Il y a quelques gros plans d'une grande laideur qui auraient pu nous être épargnés et jamais d'émotions provenant des images mais seulement de l'intrigue. C'est d'ailleurs un peu dommage que l'histoire d'Amour soit traitée de cette manière car elle est vraiment crédible et se retrouve dans la vie quand des circonstances analogues se produisent,..Claire Bloom ne se laisse pas assez aller dans ses sentiments,Chaplin devait l'en empêcher. Sur le plan philosophique cela ne vaut pas grand chose. Seule la phrase « la vie n'est que désirs » est à retenir. On reste vraiment dans le roman photo .Heureusement et c'est un vrai miracle apparaît Buster Keaton. A ce moment il se passe quelque chose car le silence se fait et l'essentiel se dégage. Il faut remercier Charles Chaplin de cette bonne idée même s'il a cru beaucoup se privilégier en se donnant une priorité d'image. ___________
Chaplin joue le rôle du psychiatre magnifique. L’amour fait transférer tous ses espoirs dans cette jeune fille qu’il aime. C’est ultra poétique et d’une grande beauté émotionnelle. C’est un don de soi sous forme de fable qu’il partage avec les spectateurs. Dans ses yeux s’exprime la douleur d’une vie finie, d’un passé qu’il revoit avec une tristesse extrême. Vraiment magnifique et le final si bouleversant termine de changer le film en chef-d’œuvre.
Chaplin exprime dans ce film toute sa mélancolie ainsi que la difficulté pour un artiste à se renouveler pour (re)conquérir le public. Face à son jeu sobre et profond, Claire Bloom irradie. Très touchant.
Magnifique film poétique et très prenant sur l'histoire d'un clown qui ne fait plus rire. Qu'est ce qu'il reste de vous quand le pouvoir que vous aviez sur les gens disparait? Ce film est un appel à la vie et au fait de toujours se relever face à l'adversité. Je le conseille vivement, il est très touchant et Chaplin nous dévoile une vraie facette émotive.
Si vous voulez comprendre Chaplin, c'est un film à ne pas manquer et nous ne pouvons faire le rapprochement avec la peur de beaucoup de comiques: Ne plus faire rire et ne plus rien signifier.
Deuxième film après "Monsieur Verdoux" que Chaplin réalise sans le personnage de Charlot, il fait alors à son fidèle personnage de vagabond des adieux qui ne sont presque pas dissimulés puisque que Cavero, qu'il incarne ici, ressemble fortement à Charlot lorsqu'il monte sur scène. Or Calvero est un artiste fini, quasiment lessivé qui ne fait plus rire et qui se contente de vivre et de s'habituer à la tristesse. Il prend sous son aile une jeune danseuse qui a tenté de se suicider et il lui redonne goût à la vie en chantant l'amour, le bonheur, la vie ("Il y a une chose aussi inévitable que la mort ma chère, c'est la vie" dira-t-il.) Le film est loin d'être drôle et il est surtout mélancolique, posant un regard triste sur la vie, Chaplin parlant surtout de sa propre expérience avec recul et talent. Et si quelques moments sont drôles, ils sont si rares et si fébriles qu'ils ne marquent pas à part un duel au sommet entre Chaplin et Buster Keaton, faisant ici une apparition savoureuse.
Chaplin nous offre ici un film absolument magnifique semblable à un retour sur toute sa carrière à travers ses sketch et en même temps une vison vers le futur avec ses discours à Terry. Ce film est l'un des plus beau drame de l'histoire du cinéma et prouve bien que Chaplin était l'un des plus grand réalisateur et acteur de l'histoire du cinéma !
Second film sans son personnage fétiche de Charlot, après Monsieur Verdoux (1947), il tire définitivement une croix dessus, en interprétant dans Les Feux de la rampe (1952) une star déchue du music hall. Ici, on retrouve donc Charles Chaplin dans le rôle d’un chanteur/humoriste en pleine descente aux enfers. Après avoir été une très grande star il n’y a pas si longtemps, il se rend compte qu’il ne parvient plus à faire rire le public. Par la suite, il se prend d’affection pour une jeune danseuse paralysée et suicidaire. En lui redonnant goût à la vie (et lui permettant de re-danser), c’est elle qui, avec force et dextérité lui redonnera confiance en lui afin qu’il retourne sur scène pour un ultime et majestueux triomphe. Cette dernière séquence mérite le coup d’œil puisque Charles Chaplin donne la réplique à l’un de ses plus fervents concurrents, à savoir Buster Keaton, un autre humoriste qui excellait à la même époque dans des films en noir & blanc et muet où la aussi, le mime avait une très grande place. Dans cette célèbre séquence, on retrouve donc nos deux héros, l’un au piano et l’autre au violon. Chaplin signe donc ici son plus bel adieu (ou testament) à l’un de ses plus importants et mémorables personnages, devenu une icône dans le milieu du 7ème Art, l’inoubliable Charlot !
Ce film est une déclaration d'amour au music-hall, il est aussi considéré comme le film-testament du réalisateur. A la fois crépusculaire et plein d'espoir, ce chef-d'oeuvre contient des scènes d'un réalisme à faire pleurer. Merci Chaplin, bravo Maestro !
Un tres tres bon Charles Chaplin, son dernier chez United Artists et marquant avec ses deux films précédents, "Le Dictateur" et "Monsieur Verdoux" un nouvelle étape de sa carrière, la fin du personnage de Charlot et le début d'une aventure dans un dimension comique légèrement différente. "Les Feux De La Rampe" est un film d'une tres grande beauté, tres touchant de par son humour et son intensité dramatique parfaitement dosée. Un réussite.
Les "feux de la rampe" sont le sommet de Chaplin dans le domaine du cinéma parlant, il y a là la drôlerie et la qualité d'interprétation du "Dictateur" mais encore plus d'émotion et de charme surannée, comme celui des "Lumières de la ville". Inoubliable visuellement et musicalement !!!
En 1952, Charles Chaplin n'est, aux yeux du public, plus ce qu'il était. Outre cette sombre affaire le taxant de communiste, Chaplin a eu beaucoup de mal à passer du film muet aux films parlants. Charlot n'a plus envie de rire et échange son chapeau melon et sa canne contre un costume de clown, celui de Calvero, un artiste sur la pente descendante qui va se remotiver en tentant lui-même de redonner goût à la vie à une jeune danseuse (Claire Bloom) qui a tenté de se suicider. Portrait somptueux d'un comique qui voit dans sa protégée sa propre déchéance, "Les Feux de la rampe" est non seulement une très belle histoire d'amour mais aussi un film tragique sur la vie d'artiste, une vie qui vous permet de toucher le ciel et qui, le lendemain, vous enfonce six pieds sous terre. Charles Chaplin et Claire Bloom forment un duo charmant et attachant et la musique, récompensée par un oscar, rythme cette merveilleuse histoire de son air mélancolique et émouvant. Bouleversant jusqu'à la dernière image, "Les Feux de la rampe" est une preuve du talent incommensurable de la légende Chaplin qui, contrairement à cette image renvoyée par le personnage de Charlot, ne savez pas que faire rire et saver aussi toucher, captiver et enflammer les esprits.
Dernier film américain de Chaplin avant son exil en Europe. "Les feux de la rampe" est le constat amer qu'une carrière d'artiste se joue au jour le jour et que le public n'est jamais acquis. Alcoolique, oublié du public, la carrière de Calvero s'inspire de celle du comique Frank Tinney, mais s'identifie beaucoup aussi à celle de Buster Keaton, pianiste à la fin du film et aussi à la sienne, idolatré avant guerre, Chaplin sous le maccartisme est devenue la bête à abattre. Il reste cependant une certaine lourdeur dans le mélodrame typique aux films de Chaplin qu'il n'a pu évité. Chaplin présenta la première de son film à Londres en héro et y fut contrain d'y rester par l'administration américaine qui profita de son voyage pour lui annuler son visa. Ceci explique pourquoi le film ne reçu l'Oscar de la meilleure musique qu'en 1973, date de sa première projection à Los Angeles.
Un pitch de départ basique pour une comédie dramatique finement menée par Chaplin au sommet de son art.
Chaplin, à travers le personnage de Calvero, se confronte à ses propres peurs.A commencer par la plus grande peur de tous les comiques...La perte du public et du rire. Calvero n'est plus que l'ombre de lui-même, un vieillard alcoolique repensant avec nostalgie à ses jours de gloire passée.Jusqu'à ce qu'il sauve du suicide cette jeune danseuse, à qui il rend le goût de vivre, et retrouve le sien au passage.
Le film est tour à tour drôle et triste, Chaplin livrant une extraordianire performance.On ne baigne pas dans le pathos, mais dans la vie, tout simplement, avec ses hauts et ses bas.Et cela jusqu'à la magnifique et mythique scène finale.
Buster Keaton et Charlie Chaplin réunis pour un grand moment de délire visuel et musical, l'ultime tour de piste d'un clown triste enfin réconcilié avec lui et son public...
Avant une sortie sous les bravos du public et la dureté de la vie.
Chaplin nous offre un film simple, mais particulièrement profond, ainsi qu'une véritable auto-analyse, telle que l'échange entre Calvero et Terry sur le métier de comique...
Un très grand film d'un grand maître du cinéma.Le genre qui rappelle pourquoi on aime tant le cinéma, justement.