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Ellen
2 abonnés
3 critiques
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1,0
Publiée le 2 juillet 2023
Excellent film documentaire sur la féminisation de la Marine de Commerce. Un comportement tabou au sein de la Marine que l'on observe pourtant souvent chez les navigantes. On y voit une jeune femme vivre ses fantasmes sans discrétion au milieu de marins qui sont séparés pendant plusieurs mois de leur famille. Si vous cherchez une oeuvre sentimentale poignante, passez votre chemin.
Une femme mécano part sur un bateau au long court. Le portait d'une femme moderne qui sait interagir dans un monde masculin. C'est vraiment original dans le métier abordé et parfaitement incarné par Ariane Labed. A découvrir
Il y a, semble-t-il, une valeur documentaire réelle dans ce premier long-métrage de Lucie Borleteau, qui donne à voir la vie à bord d'un cargo, d'un point de vue technique comme humain (l'ambiance est assez proche de l'esprit carabin, avec ces conversations qui tournent autour du sexe, le bizutage, mais aussi la camaraderie). Mais ce qui est fort dans Fidelio, c'est son personnage central, figure féminine doublement émancipée : Alice (Ariane Labed, très convaincante) est mécanicienne dans un milieu très viril où elle parvient à se faire sa place, mais c'est aussi sentimentalement qu'elle dénote. Elle assume, à l'instar de ses co-équipiers, qui ne font aucun mystère de leurs fantasmes, une sexualité libre et aime deux hommes à la fois (précisons qu'elle est heureuse en couple et que le désir ne vient pas d'un manque à combler !). Sans donner tort ou raison à ses personnages, la réalisatrice nous permet de réfléchir, finalement, sur l'importance de la tradition culturelle dans notre vision du couple en général et de la sexualité féminine en particulier, encore taboue. Sensuel et bien interprété (même les seconds rôles sont soignés), c'est un bon début pour une jeune cinéaste.
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3,5
Publiée le 20 octobre 2018
L'odeur du fioul, la chaleur dans les machines, l'immensitè de la mer [...] Et si on prenait le temps d'un film avec ce vieux cargo de la marine marchande (le Fidelio) en compagnie de cette femme libre qu'est Alice ? Hommage à la femme libèrèe qui se cherche d'abord mais qui se libère ensuite! Une femme mècanicienne en mer qui n'a pas besoin de se battre pour exister parce qu'elle vit dèjà sa libertè! Certes, c'est un mètier qui n'est pas commun aux femmes mais il existe et ça Lucie Borleteau nous le fait savoir! Ariane Labed (actrice mouvante et èmouvante) a bènèficiè des conseils d'une vraie mècanicienne de cargo et a partagè l'intimitè des marins! De là l'authenticitè du film (un portrait de femme avec groupe comme le souligne la rèalisatrice) où chaque situation qui en dècoule s'avère plausible à l'ècran! Pour son premier long-mètrage, Borleteau s'en tire donc avec les honneurs en brossant le dècor de la marine marchande d'aujourd'hui entre Marseille et Tunis, avec de superbes images! Son film est avant tout un appel au voyage, à la libertè...d'une femme! Et quelle femme! Quant à Melvil Poupaud, il crèe presque la surprise avec un rôle complexe car on aime son personnage et on le dèteste à la fois...
Un très bon film français sur une femme navigatrice pour s'évader à travers les océans pour retrouver sa liberté. Un très beau drame sentimental autour de l'amour et du voyage en mer.
C'est un film qui parle de la vie. La vie des jeunes trentenaires actifs mais aussi celle des seniors. Et le film s'appuie sur l'histoire d'une femme qui vit sa vie comme elle l'entend et qui a d'ailleurs un métier particulier puisqu'elle est marin-mécanicien. Pas banal. On découvre la vie en mer et le retour sur terre. Qui ne ressemble pas toujours à l'image qu'on s’était faite. C'est un joli film sans plus: il manque au scénario un peu de profondeur pour en faire un bon film selon moi. Les scènes s'enchainent mais ne suscitent pas un énorme intérêt ou une émotion particulière.
"Fidelio, l'odyssée d'Alice" (2014) Arte le 20.02.2017
Ce navet n'a pas été jugé digne d'être diffusé en salles, apparemment.: ça se comprend. Il aurait dû s'appeler "l'odyssée sexuelle d'Alice" par souci de vérité car à part ça, il ne se passe pas grand-chose d'autre que de la" baise" (ne parlons pas d'amour) dans ce naufrage cinématographique ! Ah si, il y a quand même un macchabée qu'on jette par-dessus bord pour nourrir les requins (avec la housse ?) Et aussi la minute de poésie à la Victor Hugo quand un marin de retour au port s'émeut à la vue d'un cormoran : "ce sont les oiseaux qui ramènent l'âme des marins disparus sur terre"... Jadis, les capitaines de bateaux ne voulaient pas de femmes à bord : quand on voit ce film mou, au scénario aussi plat qu'une mer étale, on comprend : ce n'est plus un raffiot, c'est un lupanar auquel il ne manque que la lumière rouge signalant les maisons closes naguère. Bien qu'ayant un fiancé resté à terre, l'héroïne sexuelle un brin nympho, est plus souvent nue qu'en veste de mécano une clé anglaise à la main. Aucun centimètre carré de la chair de l'infidèle (et de son tatouage) n'échappera à la caméra avide de Borleteau. Humour ou coïncidence : le rafiot dans lequel "les orgies" se passent s'appelle Fidélio ! Cette nudité n'échappera pas d'avantage à nos yeux, même quand la nana pratique le plaisir solitaire. L'actrice, Ariane Labed, semble douée...Eloignez vos chères têtes blondes de la télé ! Lucie Borleteau, pour son premier long métrage (et son dernier en 2017), a tout raté ! La réalisation est molle, sans intérêt, et le film s'éternise : il ne se passe rien, surtout des scènes de lit ! Le scénario est à l'image de la réalisation : il a dû tomber à l'eau en cours de traversée. Quant au casting, la croisière ne s'amuse pas ! Nous non plus. Les amateurs d'érotisme et de masturbation se régaleront peut-être : s'ils n'ont pas le mal de mer ! On se croirait revenu dans la période des films érotiques des années 1970 ! Elle est belle la marine marchande ! Ce film va-t-il susciter des vocations ? willycopresto
Fidelio est une histoire d’amour imbriquée dans un documentaire. En effet, la réalisatrice s’est beaucoup intéressée aux métiers du transport maritime. Son personnage principal est une jeune femme mécanicienne qui doit faire sa place dans ces métiers d’hommes. Pourtant, cette dernière est une femme libérée qui vit ses romances comme le vivrait un homme. Fidelio, l’odyssée d’Alice est donc un film féministe. Mais Lucie Borleteau enchaîne les liaisons et les histoires secondaires. Résultat, on se retrouve face à une multitude de situations qui ne trouvent pas d’aboutissements. C’est un film qui laisse pantois. D’une part car la vie à bord y est un véritable témoignage de la vérité et que les plans à bords sont complexes. D’autres part car la fiction démarrait bien mais ne se voit pas de fin. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Fidelio ou l'odyssée d'Alice, nous fait embarquer à bord d'un navire de la marine marchande ou nous partageons le quotidien de matelos, mecanos et officiers y travaillant pour de longues semaines et sur les 5 continents. Parmi eux il y a Alice, seconde mécanicienne et seule femme à bord, elle devra trouver sa juste place dans cet univers masculin. Ce film est une bouffée d'air frais! A l'image du Fidélio, Alice est une jeune femme forte et déterminée, elle assume ses choix et change de cap au grès de ses envies. Mais la mécanique du cœur peut réserver quelques surprises et soulever quelques doutes, Alice va réaliser qu'il existe des failles dans sa vie sentimentale comme sur les moteurs du bateau qu'elle s'obstine à colmater et à occulter en permanence. Un film tout en symbole! Ici, la réalisatrice n'a pas juste cherché à narrer le quotidien d'une femme dans la marine marchande ( comme j'ai pu lire dans certains commentaires ). Il n'y a pas de hasard si l’héroïne s'appelle Alice, c'est un voyage intérieur où le reste n'a pas d'importance.
Un film sans prétentions, anonyme, simple, frais, humain comme je les affectionne ! Alice, malgré son style garçonnet et loin des standards de beauté, est très charismatique et ardente, voire excitante... Ce métrage laisse indéniablement une empreinte, une trace derrière lui !
Ayant été scotché par Anders Danielsen Lie dans Oslo 31 août, j'attendais avec impatience ce film. Déception au niveau du scénario et de la mise en scène, de réelles souffrances scénaristiques donc et un peu d'ennuie tout au long du film. Lie et Poupaud jouent leurs rôles avec brio, l'actrice par contre à quelques peines à mon avis à trouver sa place dans l'histoire. Pas de grand plaisir donc, et un film que l'on risque d'oublier très vite
Film pas terrible du tout. A voir seulement pour en apprendre un peu plus sur la vie à bord et surtout la condition des femmes dans ce monde masculin. Sinon le film est une succession de scènes érotiques et de beuveries entre personnel d'équipage. Même l'intrigue sur le mécano retrouvé mort n'est pas plus exploitée que cela; j'ai pas aimé même si l'actrice se donne du mal un film qui coule à pic
Ma foi, un bon p'tit film qui se laisse regarder facilement et avec plaisir. Un scénario plutôt original, une mise en scène très simple mais surtout une très bonne interprétation de Ariane Labed , qui devrait se faire connaitre rapidement si elle enchaîne par d aussi bonnes prestations. Evoluant dans un milieu professionnel essentiellement masculin et macho Machin nous démontre qu elle semble avoir les épaules pour supporter ce "harcèlement" mais l essentiel, ce que veut montrer Lucie Borleteau, c est le questionnement de cette femme passionnée par son travail qui va devoir choisir entre sa carrière et une vie "normale" (celle qu évoque son ancien coup de coeur interprété par un très bon Melvil Poupaud ) c est à dire" mariage, maison, enfant, voiture....) mais en a t elle vraiment envie? Est-elle vraiment faite pour ça? Le peut-elle tout simplement? Un joli travail de cette jeune réalisatrice qui réussit à faire passer l essentiel de cette remise en question avec en plus de biens jolis plans de l océan et même d un port de commerce (très belle photo de .... ) et ce, malgré le contexte pas évident d une mission en mer. Beau film à voir.