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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 août 2014
Maestro est drôle et touchant, une équipe d'acteurs finement choisie qui donne envie de les rejoindre pour un apéro champêtre post-tournage. Cette impression est aussi la petite faiblesse du film : sa légèreté. En effet, l'accent aurait pu être davantage porté sur le duo Pio Marmai/Michael Lonsdale, qui est, en théorie, l'objet même du film, et qui donne l'impression d'avoir été simplement entrevue.
Très belle rencontre, d'autant plus que l'histoire est vraie, entre un jeune acteur fougueux et un réalisateur de films art et essai qui est aussi un hommage à Jocelyn Quivrin et Eric Rohmer mis également au cinéma en général, aux acteurs et aux travailleurs de l'ombre. Pio Marmaï et Michael Lonsdale sont très convaincants dans les rôles de l'acteur et du réalisateur, tout comme Déborah François et Alice Belaïdi à leurs côtés.
Je n'ai pas du tout accroché au film. Certes l'ensemble est plutôt bien joué, certes les intentions y sont louables, mais que reste-t-il au final ? La difficulté de "faire" un film ? Jouer ou être ? Les questions sont à peine effleurées...Il reste la légèreté, la beauté des paysages et le sérénité d'ensemble. Cela ne fait malheureusement pas un film. Deçu.
C'est une petite chose, mais c'est tellement mieux que le tout-venant du cinéma français. Eric Rohmer tourne son dernier film, Jocelyn Quivrin découvre effaré l'univers poétique et décalé du grand-père de la nouvelle vague. C'est souvent très drôle, Lonsdale est comme toujours impérial, Pio Marmaï s'en sort très bien, le film dans le film est parfaitement rendu, avec ce qu'il faut d'humour, de justesse, de clins d'œil à la grandeur et aux travers du cinéma d'auteur à la Rohmer, dépourvu de moyens mais complètement habité. Formellement, Léa Frazer ne propose rien de bouleversant. Mais difficile de ne pas tomber sous le charme suranné du vieux maître, et d'avoir envie de revoir aussitôt "Les amours d'Astrée et Celadon", l'un de ses tout meilleur. Bref, un "feel-good" movie très recommandable.
Une pure pépite que cette aventure poétique, légère, délicate et parfois très drôle mais jamais ridicule. Un Mickael Lonsdale tjrs aussi talentueux en vieux sage qui force le respect, un Pio Marmai terriblement attachant dés les 1ères minutes et la pétillante Alice Belaidi qui s'impose comme une valeur montante, font de ce film une espèce d'ovni parmi tous les blokbusters de l'été et ça fait un bien fou ! On en ressort léger et bienheureux et on en veut encore...
C'est bien mené ; fort bien joué Les deux mondes se confrontent avec bonheur. Mickael Lonsdale fait corps avec son personnage. Tour à tour passionné, apathique, intransigeant, espiègle, patient, il est surtout bienveillant et foncièrement bon. Il feint d'ignorer totalement l'univers, conventionnel et artificiel du jeune comédien ; comme un chat jouant avec sa proie… et ça marche ! On retrouve l'excellent frère Luc du film de Xavier Beauvois, "Des hommes et des Dieux", « Laisse passer l'homme libre… » .Les seconds rôles sont bien campés, avec ce qu'il faut d'humour et de naturel. On retrouve dans la distribution, la lesbienne et le gay de service, ici traités avec humour. Le film réalisé par Léa Fazer avait été écrit par l'acteur Jocelyn Quivrin, décédé en 2009 d'un accident de voiture. Il y raconte sa propre expérience avec Eric Rohmer, lors du tournage des mêmes "Amours d'Astrée et de Céladon". Mais le propos reste équilibré, avec ce qu'il faut d'intellectualisme, aujourd'hui décalé chez Rohmer/Rovère et ce qu'il faut d'insouciance voire de grivoiserie chez Henri/Jocelyn.?Léa Fazer, qui a voulu mener à bien le projet par fidélité à Jocelyn Quivrin, voit dans Maestro un "film sur la transmission" : comme "Maître Yoda et Luke Skywalker". Pas faux. La réalisatrice a aussi évité un casting trop ressemblant pour interpréter les deux protagonistes : Lonsdale est très différent de Rohmer. Quant à Pio Marmai, qui a sans doute un peu trop de présence, voire de charisme, il reste aussi brun que Quivrin était blond….
Très chouette film, plein de poésie et de mélancolie. Une belle rencontre pour les personnages et un hommage surprise (pour moi en tout cas) très touchant à la fin. Un bonheur de retrouver Pio Marmai et Déborah François ensemble.
Un petit bijou d'émotion, d'humour et de tendresse. J'ai passé un moment magique, le sourire aux lèvres du début à la fin. Les acteurs sont heureux d'être là, la réalisatrice campent ses personnages en une ou deux scènes, sans aucune lourdeur. Et qu'est-ce que c'est drôle ! Je recommande vivement ce film.
Un bijou de drôlerie et d'émotion. Le duo Lonsdale / Marmai fonctionne à merveille. La réalisatrice parvient à faire rire du cinéma de Rohmer tout en le valorisant. Une jolie réflexion sur la nécessité de la diversité.
Dommage que ce petit film soit sorti au mois d'août. On y va sans trop savoir à quoi s'attendre, on en ressort heureux. Une relation naissante, attachante entre deux générations. Le portrait caustique du milieu artistique français. La fraicheur des acteurs et leur complicité que l'on a envie de partager. Un film qui ne se prend pas au séreux et pourtant poétique, voir même parfois subtile. Il est encore temps, allez y !