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    Maestro
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    279 critiques spectateurs

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    Nitquen57
    Nitquen57

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2014
    J'étais plutôt curieux vis à vis de ce film, j'en avais entendu beaucoup de bien, et essayant d'ouvrir un peu mon horizon cinématographique, je me suis lancé. Et c'est génial. C'est carrément génial. Un coup de maître pour reprendre le titre. Maëstro adapte l'histoire de Eric Rohmer et Jocelyn Quivrin. L'un est un fan de gros blockbusters et rêve de jouer dans Fast and Furious et l'autre fait du cinéma d'auteur en démontrant à chaque fois son amour du théâtre, des grands auteurs et de la langue française. En fait, je ne vois pas de défauts à ce film. Le long-métrage expose deux visions de la vie sur chacune des thématiques qu'il aborde. On a un premier choc des cultures, entre ce jeune homme passionné par les films d'action hollywoodiens et ce vieux sage épris des longs monologues et de la beauté éphémère de la vie. On a aussi droit à un choc des générations, très émouvant et très bien illustré par la différence de langage entre les deux hommes. L'ensemble est teinté d'une romance opposant encore une fois deux tempéraments différent pour coller parfaitement au reste du film. Mais ce qui est beau n'est pas là. Ce qui est beau, c'est que tout ceci est servi par des acteurs géniaux, que ce soit Pio Marmaï ou Michael Lonsdale. Ce qui est beau aussi, c'est que dans un tel film d'auteur, on peut glisser de l'humour, des références, dont une à spoiler: Indiana Jones
    qui m'a tordu en deux. Ce qui est beau enfin, au-delà des décors, au-delà de la musique, c'est que ce n'est pas que beau. C'est aussi extrêmement instructif. Pour quelqu'un comme moi qui s'intéresse de plus en plus au cinéma, j'ai appris énormément de choses, en prenant du plaisir, et en observant avec délectation ces personnes si douées démontrer leur art. Félicitation à Léa Fazer. Cela ne plaira pas à tout le monde, évidemment, mais un peu de culture et une leçon de cinéma pareille dans ce monde de brutes, ça ne se refuse pas.
    LeRoille
    LeRoille

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2014
    Un vrai moment de plaisir! C'est drôle, touchant, sans prétention! Les acteurs sont parfaits! A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 août 2014
    Henri et ses amis qui lui veulent du bien

    "Maestro" est la rencontre « inspirée d'une histoire vraie » entre un jeune acteur en galère et un cinéaste renommé. Point de départ qui pourrait tourner à la complaisance narcissique mais qui devient rapidement un moment de vie. Une aventure fortuite qui confronte jeunesse et expérience, fougue et poésie, singularité et popularité.
    Avec le personnage de Pio Marmaï on entre tout de suite dans un portrait honnête du cinéma. Henri n'a pas hérité d'un patronyme qui ouvre des portes, alors il entre par la très petite dans la vie d'artiste. Des loyers de retard et un CV désespérément vide. Henri ne compte plus que sur Pauline, son amie à qui la fortune a plus sourit et les ruses de son colocataire pour bloquer les huissiers. Un petit grain de folie et d'audace va le mener vers une expérience inattendue. Le destin va lui offrir d'abord un petit rôle inespéré dans un film du très influent Rovère, qui s'avérera bien plus ensuite. Ce parcours dépasse les espoirs et fait mûrir mutuellement les personnages, c'est réjouissant.

    Au départ, Henri est très sceptique face aux films d'auteur qu'il se doit de découvrir avant d'aller rencontrer le grand Cedric Rovère. L'articulation exagérée, l'extrême apathie ne font pas partie du cinéma auquel il s'intéresse. Sans trop de convictions ni d'attentes, il suit tout de même les conseilles de son amie et va à ce casting. Le choix s'avère payant.

    Ensuite il se persuade qu'il va faire fortune, sauter de villas en hôtels cinq étoiles, pour finir par être la vedette de super-productions américaines. Une fois arrivé sur son premier tournage, Henri et son acolyte comprennent vite leur emballement. Ils débarquent dans une campagne profonde où les lits sont poussiéreux et le moyen de communication privilégié est le téléphone à cadran rotatif. Alors ce qui semble le plus importer à Henri c'est sa partenaire de jeu. Concours amusant entre lui et sa bonne amie Pauline. La petite compétition pour obtenir le cœur de Gloria est amusante car sans pitié et pas surfaite.
    Le trio d'acteurs est charmant. Pio Marmaï est sobre et juste, Déborah François dévoile toute la tension érotique auquel son rôle fait appel (et pas seulement), Alice Belaïdi continue de souffler un vent de fraîcheur sur le cinéma français. "Maestro" est une palette de personnages qui se complètent et s'enrichissent par leurs différences. Pauline donne un peu de raison à Henri, Gloria sa soif de culture et Cédric les ficelles du métiers. La sagesse du réalisateur touche son petit protégé autant que la vivacité de ce dernier concerne son aîné. Cette confiance mutuelle se retrouve presque symbolisée par le labrador. Naturellement le jeune comédien propose d'ajouter le chien à son personnage de berger, raisonnablement le cinéaste vérifie avant la cohérence de cette proposition. Scène simple mais équivoque. Et puis celle tournée en deux prises justifie concrètement cette confiance. Une confiance et un travail qui payent. La complicité entre le réalisateur et Henri est la plus mise en évidence.

    Enfin on voit très clairement la façon dont chacun a évolué. Henri n'est plus aussi réfractaire au cinéma d'auteur et plus curieux des classiques de la littérature. Cédric Rovère finit par être moins aigri, non pas que ses propos sur les paysages et la langue française ravagés soient incongrus. Il y a au départ un côté vieux jeu et ringard chez lui que sa rencontre avec Henri va atténuer. Puis il y a Gloria qui est un peu pédante dans sa façon vénérer Rovère et d'étaler sa passion de la littérature et qui finie par s'ouvrir peu à peu. Quant à Pauline elle apporte un peu d'équilibre à ce groupe.

    La phrase d'ouverture « inspiré d'une histoire vraie » est rarement bon signe. Cela sonne comme une capitulation face à l'objectif d'embarquer le spectateur dans un moment qu'il doit croire véritable, ou au contraire un raccourci facile mais rarement efficace pour atteindre ce même but. Pour ce qui est de "Maestro" il n'en est rien. C'est à la fois anecdotique et fascinant qu'il s'agisse d'une histoire vraie. Presque tout les films sont nourris par des souvenirs et des sentiments profondément personnels. Ici c'est intéressant de savoir qu'avec "Maestro" on entraperçoit les rencontres fortes de Jocelyn Quivrin qui sont illustrées avec une générosité touchante. Cela ajoute une justesse au propos plus général sur le cinéma, ses coulisses et la vie de ses protagonistes. Les difficultés que rencontre l'équipe du film (dans le film) sont soulignées par celles subies par la vraie équipe pour faire ce long métrage (le vrai). Et cela recadre le malaise du cinéma aujourd'hui face au "progrès" et démontre que c'est un secteur qui doit aussi faire face à la rigueur.
    Stellouch
    Stellouch

    17 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2014
    Quelle belle surprise ce film ! Des personnages singuliers cohabitent brillamment dans cette comédie pleine de douceur et de sensibilité. Le temps que chacun se découvre et prenne ces marques et tout à coup la magie opère : le casting restreint nous donne l'impression d'un monde à part, une parenthèse agréable dans ce monde de fou. C'est frais et juste.
    Un énorme coup de cœur pour l'acteur principal (qui me fait étrangement penser à Kev Adams d'ailleurs). Courez-y vous ne le regretterez pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    je ne m'attendais pas à rire autant. très belle découverte.
    Fritz L
    Fritz L

    180 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Il y a des choses profondément attendrissantes dans « Maestro ». A commencer sans doute par ce double hommage à Eric Rohmer et Surtout Jocelyn Quivrin (à l’origine du projet). Par cette caricature douce et amère, on découvre le grand maître du cinéma d’auteur français, aux films réputés maniérés et difficiles d’accès pour le grand public, comme un ascète des mots, coincé dans un carcan élitiste, qui en fin de vie, lui pèse et qu’il aimerait fuir. Le catalyseur de cette liberté tant attendue, est le jeune Henri, pseudo acteur, un peu branleur, qui arrive par hasard sur le tournage. Il y est un véritable trublion. C’est cette complicité, cette connivence entre le maître et l’élève qui nous offrent au film ses plus beaux moments. Le vieil homme, qui sait que son genre de cinéma s’éteindra avec lui, tente de passer le flambeau à ce jeune homme libre, doué. Il va lui transmettre l’essentiel pour qu’il le porte dans son univers si radicalement différent. Tout aussi réjouissant, est de voir Piu Marmaï pouvoir enfin donner la vraie dimension de son talent. Là où il végétait depuis quelques années, ici, il est d’une rare intensité. Quant à Michael Lonsdale, dont l’extraordinaire longévité du talent ne faiblit pas, avec une bonne dose de second degré et de subtilité, il incarne un Cedric Rovère avec malice, causticité et un énorme respect ! Chapeau les artistes !
    Stefiwat75
    Stefiwat75

    9 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2014
    C'est un film magnifique ; interprété avec beaucoup de tendresse et d'émotion. Inspiré de la rencontre entre le comédien Jocelyn Quivrin, décédé prématurément en 2009 et le réalisateur Eric Rohmer, ce film est un témoignage poignant. Bravo!
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Tiré d'un fait réel ce scénario retrace la vie d'un acteur qui rencontre un réalisateur hors du commun. Touchant et drôle ce film est bouleversant de réalité. Pio Marmaï est très bon dans ce premier rôle. Je conseille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Malgré ma réticence à aller voir ce film au vu du synopsis , j'ai été complètement emporté par la finesse des dialogues, les répliques qui font mouches et l'excellent jeu d'acteur. A mi chemin entre le cinéma d'auteur et le tout public , il est susceptible de plaire au plus grand nombre. Je recommande vivement.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2014
    Lorsque j'ai vu la bande annonce je me disais, mais tiens donc ! ça ressemble vachement aux amours d'Astrée et de Céladon tout ça. Et pour cause… Il faut dire que ce film est l'un de mes films préférés, mon histoire d'amour favorite, et le film que je trouve le plus érotique dans ce qui m'a été donné de voir. Donc autrement dit j'adore ce film.

    On veut rendre hommage à Rohmer, tant mieux, il le mérite. Seulement voilà, si le film est plutôt sympa, drôle, assez captivant, avec quelques plans et séquences qui valent le détour, c'est un peu lisse tout ça.

    J'ai apprécié les moments où Lonsdale dit qu'une bergère du XVII° siècle ne porte pas de soutien-gorge… qu'il faut faire quelque chose pour la tenue peu érotique… que l'Astrée est un livre érotique… C'est génial ça. C'est génial parce que c'est la réalité. On se tape souvent des peplums dégueulasses avec des filles qui n'osent pas mettre leur tenue sans soutien-gorge en dessous, alors ce qui fait le charme c'est le téton qui pointe sous le tissu ! Ils comprennent rien ces américains !

    Il y a également ce plan où Henri joue de l'instrument bizarre avec le chien dans un décor somptueux, ce genre de trucs qui fonctionne plutôt bien, ainsi que la partie comédie.
    Cependant en ce qui concerne l'hommage, il vaut mieux voir Tributes to Eric Rohmer de Godard, tellement plus beau, intéressant et émouvant.

    En fait le problème de Maestro, avec toute la sympathie que j'ai pour ce film, c'est que l'histoire d'amour passe avant l'hommage. Alors j'adore Déborah François, elle est mignonne comme tout… mais… elle n'est pas Eric Rohmer. Je trouve ça dommage que pour un prétendu hommage, la personne à qui on veut rendre hommage passe complètement au second plan, comme si finalement l'hommage n'avait pas lieu parce qu'on préférait raconter autre chose.

    Après j'ai passé un moment très agréable, c'est un petit film très plaisant. Mais Rohmer méritait mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 août 2014
    Que d'émotions qui planent sur la pellicule de ce joli film de Lea Fazer. D'abord à cause de sa genèse issue d'un projet prématurément interrompu. La réalisatrice avait en effet écrit le synopsis du film avec le prometteur Jocelyn Quivrin qui vit son destin s'achever brutalement un dimanche d'hiver dans l'obscurité du tunnel de Saint Cloud. Ce dernier voulait raconter au cinéma sa rencontre avec Eric Rohmer, lui aussi disparu peu après et son amie, madame Fazer, décida en guise d'hommage au jeune comédien, de réaliser ce film coloré de mille nuances.
    Elle choisit pour le faire vivre une valeur sûre du jeune cinéma français, Pio Marmai, au naturel et à la spontanéité indubitables. Pour camper le clone d'Eric Rohmer, elle fait appel, à raison, au statutaire Michael Lonsdale. Celui-ci m'impressionnait déjà, bien plus jeune au travers de ce qu'il dégageait, notamment dans Hibernatus, en professeur Loriebat, rigide et imperturbable, face à un de Funès faux-jeton maximal.
    Léa Fazer nous immerge en douceur dans l'histoire du tournage d'un film atypique un peu désordonné et sans grands moyens. Henri ( Pio Marmai ) court les castings et se retrouve à sa plus grande surprise choisi pour l'un des rôles principaux d'un film d'auteur, style auquel il est totalement hermétique. Il rencontre l'étrange Cédric Rovère ( Michael Lonsdale ), metteur en scène de son état, en déployant d'énergiques efforts pour comprendre son langage. Sur le tournage du film d'époque que Rovère dirige à sa manière, tantôt lunaire, tantôt rieur, Henri jète son dévolu sur la jeune Gloria ( Deborah François ), comédienne fan absolue du metteur en scène. Henri fait tout ce qu'il peut pour se rendre séduisant aux yeux de la Gloria, malgré l'accoutrement imposé et les efforts de la styliste, sous les yeux amusés et approbateurs de Cédric Rovère.
    La complicité entre le jeune comédien et le vieux réalisateur se tisse rapidement, avec la bienveillance et la patience toute british de Michael Lonsdale, qui est selon moi, l'un des plus grands acteurs français, que les plus illustres cinéastes ont sollicité, et qui semble se foutre un peu de ce que l'on dit de lui, ce qui est tout à son honneur.
    benoitG80
    benoitG80

    3 406 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2014
    "Maestro" de Léa Fazer, est en soi une véritable rencontre, celle d'abord entre les deux héros de l'histoire, puis celle que l'on fait en découvrant ce film touchant et différent des histoires convenues !
    Passés les premiers moments qui nous interrogent sur la teneur de ce scénario, on se laisse vite charmer par la relation étonnante qui se noue entre Michael Lonsdale et Pio Marmaï à travers le projet du premier, mettre en scène "Les amours d'Astrée et de Céladon"...
    Sans savoir à l'origine qu'elle était inspirée d'un fait réel, cette histoire nous transporte réellement par la fraîcheur, la sincérité et la justesse des rapports entre le célèbre "grand réalisateur" et le jeune comédien débutant tout feu, tout flamme !
    On s'amuse d'ailleurs plus au début du décalage évident entre ces deux mondes, ces deux visions de la vie pour apprécier encore plus l'apport de l'un vers l'autre, puis sans s'y attendre de l'autre vers l'un...
    C'est ainsi que la sagesse, l'écoute, la patience complété du goût des des lettres de Cédric, vont être doucement une révélation chez Henri qui va découvrir la beauté...
    Beauté des mots, des paysages et des instants qui s'y arrêtent, sans en retour avoir besoin de monnayer quoi que ce soit.
    Mais Henri aura ensuite sa revanche pour mettre au goût du jour le vieil homme bien plus curieux et ouvert qu'il n'en a l'air !
    C'est avec en plus, un humour subtil et bienvenu, que ce film nous séduit franchement...
    Les seconds rôles, que constitue l'ensemble de l'équipe du tournage du film dans le film, apportent beaucoup au bon équilibre de cette belle histoire où tout est vu sous l'œil de l'échange avec autrui avec tous les enjeux que chacun y place ou veut y placer, ceci doublé d'un certain art de vivre, intéressant à observer.
    On ressort de la salle à vrai dire enchanté et heureux, alors que le générique de fin vient de nous apprendre le nom des véritables protagonistes de cette histoire, à savoir les disparus Éric Rohmer et Jocelyin Quivrin, réunis pour le tournage du véritable film du même nom !
    Et on se prend à méditer sur quelques bonnes paroles, "il faut jouir de la vie car il est plus tard que l'on ne croit..."
    Une belle rencontre !
    kid_A
    kid_A

    22 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2014
    C'est absolument génial
    Des très beaux plans
    Une façon très touchante de raconter cette histoire vrai
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2014
    Réjouissant et rafraichissant pour ceux qui aiment décalage, poésie et rencontres humaines fécondes Certes on prend son temps ...mais pour moi c'est avec l'espace le vrai luxe ... je puis aussi accepter que l'on reste un peu insensible à cette hymne élégiaque..Reste l'hommage réussi aux 2 protagonistes recréés sans mimétisme..
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2014
    Un rare film d'auteur plein de finesse, d'émotion et d'humour. (C'est pourtant la même Fazer qui nous avait gratifié naguère du très oubliable navet "Ensemble, c'est trop", comme quoi...). Cet hommage à Éric Rohmer formidablement interprété par le grand Michael Lonsdale, est une promenade dans un univers de culture et de classicisme par une bande de jeunes prêts à kiffer adonf tout ce que la vie s'apprête à leur offrir, l'argent, la célébrité et...l'amour. Pio Marmaï confirme son talent en jeune Roméo de banlieue, transcendé par la grâce de la poésie dont on apprend ici qu'il faut avoir souffert en amour pour l'apprécier. Belles images, bel hommage.
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