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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 juillet 2014
Film vu par hasard grâce à la bande-annonce qui donnait envie d'en découvrir plus. Un très bon moment et une belle surprise : beaux paysages, Pio Marmaï et Michalel Longsdale au top, la charmante Déborah François, de l'humour et une belle mise en abîme sur le cinéma, une réflexion aussi sur le 7ème art, bref, on en ressort avec le sourire. Un vrai moment d'émotions.
Henri, tout jeune comédien, aux références issues du cinéma d'action américain, est engagé par Cédric Rovère, maître du film d'auteur exigeant. Ensemble, avec très peu de moyen, ils vont tourner l'adaptation d'Astrée d'Urfée, conte du 17e siècle.
Le film est inspiré de la rencontre de Jocelyn Quivrin et Eric Rohmer sur le tournage des Amours d'Astrée et de Céladon. Il s'agit ici de raconter le choc des cultures et surtout l'apprentissage d'un jeune comédien qui s'ouvre à la délicatesse et se laisse emporter par l'enthousiasme d'une troupe de comédiens passionnés par une poésie auquel il n'a pas accès.
Les scènes représentant le décalage entre Henri, l'esthétique du film et l'artisanat du tournage sont irrésistibles et d'autant plus fortes qu'elles le sont dans la bienveillance. Elles servent parfaitement l'émotion qui se crée au fur à mesure de l'évolution du comédien et de sa relation avec le maître.
Les acteurs sont excellents à commencer par Pio Marmaï et Michael Lonsdale. Et cerise sur le gâteau on retrouve l'excellente Dominique Reymond.
Une belle surprise que ce film, bien meilleur que ce à quoi je m'attendais au vu de l'affiche, du titre et de certains commentaires, laissant présager un récit quelque peu édifiant. J'y suis allé pour Michaël Lonsdale, et aussi parce que je fais partie de ces spectateurs ayant apprécié le film de Rohmer dont le tournage est évoqué ici. J'ai découvert avec plaisir des personnages quelque peu fantaisistes sans tomber dans la bouffonnerie, le rythme m'a semblé plutôt enlevé (je m'attendais à beaucoup plus lent)? Cette évocation, non dénuée d'humour, est finalement assez tendre et nostalgique. L'épilogue apporte (malheureusement) une touche d'émotion, qui donne matière à revenir sur certaines répliques. Les acteurs sont tous excellents.
Un film très agréable à regarder. A la fois drôle et émouvant, il n'y a pas besoin d'être amateur de cinéma d'auteur pour l'apprécier. Si vous voulez passer un bon moment allez le voir.
J’ai vu les 3 précédents films de la réalisatrice Léa Fazer (« Notre Univers Impitoyable » (2008), « Ensemble c’est trop » (2010) et « Cookie » (2013)) mais celui-ci est, de très loin, le meilleur. Pour être synthétique, je dirai que c’est tellement beau, c’est tellement frais, c’est tellement différent, c’est tellement bien joué et c’est tellement drôle, qu’on éprouve un sentiment de plénitude pendant et après le film. Je suis sous le charme… Dans le détail, on découvre l’envers du décor d’un certain Cinéma, ses rites et usages. On découvre aussi, mais, là, cela semble commun à tous les styles de film, la façon de communiquer, via agent ou assistant interposé, dans le monde du Cinéma. Par ailleurs, on découvre une belle rivalité entre deux « amis », le héros et celle à qui il doit tout professionnellement, autour d’une même « proie » amoureuse. Enfin et surtout, on découvre que l’on peut changer au contact des bonnes personnes et c’est ce changement que le film nous donne à voir… C’est vraiment dommage que Jocelyn Quivrin et Eric Rohmer n’aient pas pu voir ce film qui leur rend hommage.
Une drôle de rencontre que celle d'un maître du cinéma d'auteur, qui tournait là son dernier film, et un jeune acteur qui vit dans son temps et idolâtre Bruce Willis. Improbable choc des cultures ? Pas tant que cela puisque le film s'est inspiré d'un scénario de Jocelyn Quivrin évoquant son premier rôle auprès d'Eric Rohmer. Les deux décèderont d'ailleurs quatre ans plus tard, à quelque mois d'intervalle. Satané destin. Le film est léger et parle avec bonheur de cette complicité entre deux personnalités aux antipodes. Il peut être considéré comme un hommage aux deux disparus mais aussi comme une ode à la transmission, à la culture, à la poésie et à la vie, tout simplement. Pio Marmaï et Michael Lonsdale, s'ils sont loin physiquement de leurs modèles, incarnent à la perfection et avec subtilité cette confrontation bienveillante de deux mondes opposés. Impossible de ne pas tomber sous le charme délicat de Maestro.
"Trop intello", selon le critique du "Parisien", sans doute encore marqué par le fait qu'il n'a jamais pu décrocher le bac. Il est vrai que citer Corneille, Shakespeare et Verlaine, c'est très intellectuel... Cessons la plaisanterie, ce film est très agréable à regarder et magnifiquement interprété...
Vu en avant première à Strasbourg avec Pio Marmaï et Léa Fazer en salle... Démarrage déconcertant et drôle. Mickaël Lonsdale reste un comédien éclectique, remarquable et attachant. Toute la troupe se fédère autour de cette figure. Merveilleuse surprise ! Film chaleureux et vivifiant !
Personnelement j'ai toujours été un grand fan de M Lonsdal : il se trompe rarement sur un film auquel il décide de prêter son concours ! Là encore son choix est judicieux... le film est aérien, une lumière d'été qui diffuse en permanence, beaucoup d'humour et de bienveillance. Nous avons passé un moment délicieux ! Samuel
Bon, je met tout juste la moyenne. C'est un film sympathique sans plus. J'admet que je ne suis pas très films français, et j'ai voulu tenter le coup. Mais ça n'aura confirmée qu'une chose. Je ne suis pas très films français. Ce film est bien réalisé, mais c'est plat, quelques moments qui font sourire. Mais en sortant de salle, il n'y a rien a en dire. Il faut dire que rien d'intéressant n'y s'y passe. Ce film ne m'a pas fait voyager, ni transcender. C'est passé comme une lettre a la poste. Autant attendre sa diffusion a la télé au lieu de gâcher de l'argent pour un film de ce genre.
C'est un très beau film qui change des superproductions à grands coups de millions pour en mettre plein la vue. L'histoire du tournage est un prétexte à des tranches de vie entre ces personnes qui se rencontrent dans un monde rural très beau. Les scènes sont sobres, empreintes de poésie quelquefois. On rit souvent. Les personnages sont très sympas. Les acteurs très bien. Pour ceux qu'on ne connait pas trop, c'est une découverte. D'autres sont connus comme M Lonsdale qui incarne un personnage très contemplatif et malicieux, faussement naïf, en quelques mots sans avoir besoin de grands dialogues. Les paysages sont magnifiques surtout avec ces lumières (ça doit être l'automne) et on pense quelquefois à des tableaux de la fin du 19ème siècle - en plus c'est le lieux (Crozant, Gargilesse). Vraiment un beau film. J'ai enlevé un petit peu de points à cause de la scène de la boum que je trouve déplacée par rapport à l'ensemble mais c'est vraiment mineur et ça ne représente que peu de chose par rapport au reste du film.
Chef d'oeuvre! La pépite de l'année, c'est ce film sublime : Maestro de Lea Fazer avec Michel Lonsdale et Pio Marmai. Un film sur la beauté du cinéma, une réflexion sur l'art, aussi puissant que le chef d'œuvre de Truffaut ' La Nuit Americaine'. Lonsdale est époustouflant, tous les acteurs sont justes, il n'y a aucun défaut. Un film d'une rare force émotive. À voir absolument quand on aime le cinéma. À noter que l'histoire est tirée de la rencontre entre Rohmer et Jocelyn Quivrin.