Avis sur Insaisissables 2

Le premier "Insaisissables" m'avait scotché à mon siège alors que j'étais rentré dans la salle de cinéma sans forcément être conquis d'avance. Le thème m'attirait, la BA était bonne et le casting comportait uniquement des acteurs que j'appréciais mais j'avais un peu peur que Louis Leterrier, le réalisateur, ne tombe dans ses travers habituels.
Aujourd'hui rebelote à un détail prés : Isla Fisher a été remplacée par Lizzy Caplan. Prévoyez donc plus d'excentricité (un avantage de mon point de vue). L'excentricité, on en trouve aussi un peu plus avec le second personnage joué par Woody Harrelson (je n'en dis pas plus !) et avec le personnage de Daniel Radcliffe.

Mais c'est bien la seule chose qui ait changé. La recette est sinon la même que dans le premier. Simplement on pose une autre histoire sur ce moule qui consiste à réaliser des tours de magie et d'illusion, des courses poursuites et à résoudre des enquêtes, le tout sur une musique si possible grandiloquente. Dis comme ça, ça peut paraître mauvais mais pour moi ce modèle fonctionne parfaitement donc regarder "Insaisissables 2", c'est comme refaire une deuxième fois un tour du même manège à sensations : on sait à quoi s'attendre mais on y prend quand même du plaisir.

D'ailleurs, le film contient une ou deux scènes particulièrement intéressantes et modernes sur le plan de la réalisation.

Rajoutez à cela un quatuor d'acteurs qui fonctionne parfaitement malgré l'arrivée d'une petite nouvelle et vous comprendrez ma note. Chaque membre du quatuor apporte en effet quelque chose au film. Ils sont tous charismatiques sans pour autant partir dans une bataille d'égos. Jon M. Chu a donc vraiment bien dirigé et géré ses acteurs vedettes. Félicitations, ce n'était pas gagné d'avance avec autant de bons acteurs.

Bref, vivement un troisième tour de manège !

"Insaisissables 2", vu à défaut malgré mon mauvais souvenir de l'opus nº 1, m'aura donné l'impression de m'être fait complètement avoir, non pas par le tour de ces magiciens, mais par le film lui-même !
Quel scénario à tiroirs aux rebondissements fumeux, invraisemblables et fabriqués au possible où la magie n'est cette fois encore qu'un prétexte pour y amener un peu de fantastique et de fantaisie...
Aucun suspens, aucune tension pour faire vibrer le spectateur qui a ici plus envie de sourire du n'importe quoi des situations plutôt puériles et souvent lourdes dans leur cheminement !
Même les fameux cavaliers n'ont pas l'air de croire en ce qu'ils entreprennent, que ce soit leur propre rôle ou leur tour de magie plutôt discutable...
Car il faut bien dire que l'intrigue est tirée par les cheveux, et en devient totalement incohérente et alambiquée en nous baladant entre un méchant et son fils, ceux que l'on croit l'être aussi, et ceux qui sont les vrais bons et gentils !
Avec de plus un mauvais jeu des comédiens, le temps finit par sembler bien long même si l'on a envie de s'amuser de l'absurdité de l'ensemble le plus souvent...
Alors malgré la présence de Jesse Eisenberg, de Mark Ruffalo ou de Daniel Radcliffe, rien ne sauve cette histoire à dormir debout !
Et au fond c'est juste ce qu'il reste à faire après la lecture d'un bon livre en rentrant chez soi, puisque rien de rien ne restera gravé en mémoire de cette infâme suite, plutôt destinée à créer de l'action gratuitement et surtout au passage à enrichir un réalisateur et des comédiens qui ne se sont pas foulés !
Une véritable illusion que ce cinéma de Jon M. Chu, loin d'être captivant, magique et enchanteur comme on l'aurait simplement aimé, mais au contraire tapageur, racoleur et hypocrite !
Un grand dommage !

Suite de l'excellente surprise qu'était le premier film! On pouvait bien se demander sur quoi allait porter ce second opus, et surtout comment pouvait-il faire mieux que son prédécesseur. Après visionnage, j'ai trouvé sans réelle surprise le film inférieur à celui de 2013. Bien que l'on retrouve tous nos héros, et que vient s'ajouter Daniel Radcliffe à la bande (qui est d'ailleurs très bon dans ce film en tant que "méchant"), "Insaisissables 2" a moins de rythme et de magie que proposait le premier. Le début est assez long, l'intrigue met pas mal de temps à se mettre en place. La fin remontera ensuite le niveau. Le film remplie au final correctement son rôle. Vous ne pourrez pas le détester si vous avez aimé le premier. Le nouveau réalisateur est resté dans la même ambiance et a plutôt bien repris l'ensemble des éléments qui ont fait la réussite du premier, mais aura tout de même apporter moins de charme. Un troisième? Pourquoi pas mais Louis Leterrier devrait revenir derrière la caméra.

Moins bien que le precedent. Trop caricatural , trop americain , too much , histoire improbable. Dommage car les acteurs sont bien dans ce film.

On ressort d’Insaisissables 2 avec la désagréable impression de s’être une nouvelle fois fait rouler. Jon M. Chu applique à la lettre la même recette que Louis Leterrier mais arrive à faire pire en délaissant trop la magie pour des scènes insipides qui manquent clairement de nouveautés. Et que dire de ce nouveau twist final encore plus tiré par les cheveux que celui du premier film qui fait s’écrouler toute l’intrigue. Difficile de voir à quel point le scénariste prend vraiment les spectateurs pour des imbéciles. Même si le troisième épisode est déjà prévu, on ne se fera certainement pas reprendre une nouvelle fois en boycottant désormais cette saga. [lire la critique complète sur le site]

Un véritable tour de magie ! Un COUP DE MAÎTRE !! Insaisissables 2...le kiffe mais QUEL KIFFE !!!
Bluffant, époustouflant, incroyable, spectaculaire...magique ! Les adjectifs qualificatifs ne manquent pas en nombre pour décrire la claque que m'a collé ce film !
3 ans après la très bonne et surprenante surprise du premier Insaisissables, mélange original de thriller policier et de tours de magie illusionnistes initié par le réalisateur Français Louis Leterrier ("Le Transporteur" 1 et 2, "L'incroyable Hulk", "Le Choc des Titans") qui avait su rapporter plus de 350 millions de dollars de rentabilité mondial (pour un budget de 75 millions), Les 4 Cavaliers reprennent du service pour un nouveau braquage en grande pompe, cette fois sous la caméra de du réalisateur américain John M. Chu, réalisateur des "Sexy Dance" 2 et 3, "G.I Joe: Conspiration" et du récent "Jem et les Hologrammes" (Louis Leterrier ayant passé la main pour aller s'occuper de la réalisation de "Grimsby: Agent trop spécial" aux côtés de Mark Strong, Sacha Baron Cohen et Mark Strong).
1 an et demi après avoir réussi leur coup face aux forces du FBI, les 4 Cavaliers, appartenant désormais à l'organisation secrète de "L'Oeil", vivent dans l'ombre et le silence en attente d'instructions pour leurs prochains agissements. Un jour, alors que les magiciens, discrètement menés par Dylan Rhodes infiltré au FBI entament leur retour sur scène, ils se retrouvent victime d'un coup monté qui les conduira en Chine ou ils feront la connaissance de Walter Mabry, homme d'affaire puissant et patron d'une d'une influente société de haute technologie. Ce dernier propose alors un marché aux magiciens en cavale: braquer l'un des système informatique les plus sécurisé du monde, en échange de quoi, les 4 Cavaliers se verront acquittés.
Mais peuvent ils vraiment se fier à cet homme ? Quel est le véritable objectif de Mabry derrière ce braquage ? Et si tout cela n'avait pour but que de piéger les Cavaliers ? De simples tours de passe passe peuvent ils faire le poids face à la toute puissance du Web et de la haute technologie ?
Et le FBI dans tout ça ? Thaddeus Bradley ? A qui faire confiance ? Qui contrôle la partie ?
Voilà pour le pitch global en spoilant le moins possible.
Verdict : Abracadabra !! Si Louis Leterrier, avec le premier volet en 2013, avait réussi à nous sortir un lapin de son chapeau, John M.Chu lui nous sort carrément un lièvre !!
Insaisissables 2 voit plus grand que son prédécesseur, plus loin, plus spectaculaire, plus ambitieux. On aurait pu craindre que le film, avec un budget plus important élevé à 90 millions de dollars bascule dans la démesure d'effets spéciaux pour justifier ses tours de magie à l'écran, on aurait pu craindre un début d'épuisement de la formule entamé dans le 1, de perdre l'effet de surprise...eh ben c'est TOUT LE CONTRAIRE !
Insaisissables 2 se montre sacrément plus ambitieux dans son intrigue, ses enjeux ect et il a bien raison car ça paye au delà même de toutes mes espérance !
Insaisissables 2 n'a pas perdu le charme et l'effet de surprise de la recette du premier film, toujours dans la veine des "Ocean" de Steven Soderbergh, des "Mission Impossible"ou encore "Heat" de M.Mann (1995), il l'a décuplé ! Clairement, cette suite dépasse largement avec brio le premier opus déjà très bon !
Le scénario est génial, ambitieux, malin et extrêmement imprévisible, J M. Chu gère toutes les pièces de l'échiquier et chaque déplacement de chaque pion arrive à changer littéralement la donne toute les 10 minutes ! Pendant 2h10, à chaque coup de théâtre on se retrouve par terre la bouche ouverte à l'affût d'une explication à chaque énigme ! Le Spectateur du film, à l'image des spectateurs internes au film (on est parfois presque dans une mise en abyme de la position du symbolique du Spectateur) est dépassé par les événements qui s'enchaînent tels des cartes qui s'abattent mais c'est justement ce sentiment d'être dépassé par les événements du film que le film passionne.
La pression monte, l'intensité et les risques aussi ! Cette fois, on sent vraiment les 4 Cavaliers beaucoup plus vulnérables, beaucoup plus en dangers que la première fois, les enjeux sont de tailles, les risques sont immenses et le droit à l'erreur n'est pas une option ! Plus que jamais les personnages doivent user de tout leur talent d'illusionnistes.
Entre tours de magies traditionnels à l'ancienne, mysticisme oriental face à l'hégémonie de l'informatique le film se permet même accessoirement de poser en toile de fond la question de la
supériorité entre Magie et Technologie, donnant beaucoup plus de matière au cadre et à l'intrigue.
Le casting est toujours en or ! Jesse Eisenberg, après avoir retrouvé son personnage de perroquet bleu poltron dans Rio 2 en 2014, "American Ultra" avec Kristen Stewart en 2015 et endossé le rôle de Lex Luthor dans Bataman VS Superman de Z.Snyder cette même année 2016, fait son reprend brillamment son personnage de Daniel Atlas, toujours aussi classe et charismatique !
Mark Ruffalo (Shutter Island, Avengers...) reprend le rôle de l'agent Rhodes. Son personnage est beaucoup plus développé que dans le premier film, spoiler: dès la scène d'ouverture ou on découvre que petit, il a assisté à la mort tragique de son père à cause de l'échec d'un tour de magie périlleux, on comprend bien mieux ses motivations et surtout pourquoi il tenait tant à coincer T.Bradley dans le premier film.Tout le long du film son évolution opère, hésitant entre vengeance personnel et son lien avec les 4 Cavaliers. Par contre, chose qu'à rien à voir, j'aurais aimé savoir ou est passée le personnage d'Alma Dray, la blonde du premier film ? On ne l'évoque même pas^^.

Dave Franco et Woody Harrelson sont également de retour en pleine forme après quelques Hunger Games et 22 Jump Street entre temps.
Perso, en ce qui concerne le remplacement d'Isla Fisher par Lizzy Caplan, ça ne m'a absolument pas gêné au contraire, j'ai bien plus préféré le tempérament énergique de Lizzy, l'ancienne fille des Cavaliers m'avais beaucoup moins marqué.
Mais LA révélation du film c'est clairement Daniel Radcliffe ! Srx ce charisme de fou que lui donne ce rôle !
Avec Insaisissables 2, plus que jamais, Radcliffe nous montre qu'il est capable de se détacher du personnage culte du sorcier à la cicatrice en forme d'éclaire, qu'il n'est pas "enfermer" dans ce rôle.
Du moins, pour la première fois l'acteur m'a convaincu avec un autre rôle que celui d'Harry Potter (j'avais pas été convaincu par "La Dame en Noir" et je n'ai pas vu "Horns").
Bien évidemment, on prendra naturellement du plaisir à faire allusion à HP (voir Harry Potter se mettre au braquage quoi ^^) et la comparaison ne rendra le divertissement que plus fun !
Niveau filmage, le spectateur est comme hypnotisé devant l'écran !
Le film joue très habilement toutes ses cartes techniques, gros plans/inserts/zoom/travelling pour arriver à créer une coordination exemplaire ! spoiler: Toute la scène de l'infiltration des 4 Cavaliers dans l'entrepôt ou est stockée la puce, multipliant à une vitesse folle les diversions et l'échange de la carte passant d'une main à l'autre, filmée en gros plan en déplacement, la coordination et l'enchaînement des mouvements de caméra est vraiment extra ! J'ai adoré ce passage !

La fin est vraiment inattendu et anticipe déjà le 3ème volet avec plein d'interrogations: spoiler: que découvrent les magiciens en bas de cette escalier dont l'angle en contre plongé laisse apparaître un oeil ?
J'en salive déjà !
Insaisissables 2 est donc une suite parfaite ! Entre Ocean, Mission Impossible et Harry Potter, le film nous régal par ses tours de magies monumentaux ! Un "Stupéfixant" mélange de Magie et de Technologie !!! Hype pour le 3 qui j'espère sera un final au moins du même niveau !

« La réalité est toujours plus compliquée qu'il n'y paraît. » Décidément, on enchaîne les suites cette année comme Le Chasseur et la reine des glaces (en avril), Ninja Turtles 2 (fin juin) ou encore Independance Day : Resurgence (mi-juillet)... Elles étaient toutes des suites commerciales. C'est au tour d'Insaisissables de faire sa suite ! Après un premier volet bluffant et captivant qui a était une belle surprise et qui a connu un succès en 2013 (réalisé par Louis Leterrier), ce second (par Jon M. Chu) est une copie de son prédécesseur, clairement imité... De plus, l'effet surprise n'y est plus ! Le premier film était parvenu à déstabiliser le spectateur, à lui faire mettre des doutes, mais le deuxième n'élève pas le niveau, et revient avec les mêmes hypothèses que l'original : prévisible, c'est le mot. Ce n'est pas vraiment une suite et c'est assez décevant ! Il n'y a pas assez de tours de magie... Now You See Me 2 a recours a beaucoup de chances et coïncidences spoiler: - lors de laquelle les quatre Cavaliers s'échangent une carte en la faisant voler entre leurs doigts et sur des parties de leur corps -
on ressent la présence des effets spéciaux dans chaque mouvement mais elle s'avère plaisante à suivre. La nouvelle venue dans le groupe qui remplace Isla Fisher, la magicienne Lula (Lizzy Caplan) a visiblement été choisie pour être la comique du film. Elle est lourde, ses interventions sont énervantes et le long métrage n'avait pas besoin d'une dose d'humour supplémentaire... Un rythme parfois cassé par cet humour inutile. Et puis, spoiler: on n'avait pas besoin non plus d'une autre histoire d'amour. La relation entre Lula (Lizzy Caplan) et Jack Wilder (Dave Franco) n'apporte rien à la production !
On peut comprendre que c'est le réalisateur qui a fait Sexy Dance mais quand même... Néanmoins, le point positif est la performance de Daniel Raddcliffe qui lance pas mal de clins d’œil à la saga Harry Potter. spoiler: Son rôle de vilain lui va bien accompagné de son père (Michael Caine).
Morgan Freeman reste un peu en retrait comparé à son prédécesseur... Ensuite, Jesse Einsenberg fait comme à son habitude, du bon boulot. De même pour Mark Ruffalo qui est très investi ! Et, Woody Harrelson est tout aussi sympathique mais son frère jumeau, pénible. Il y a trop de rebondissements, on s'y perd souvent parce que le scénario est confus. Dommage que ce n'est pas subtile ! Enfin, Insaisissables 2 reste une suite regardable mais pas indispensable... Et dire qu'un troisième est en chantier par le même réalisateur ! Cela va se dégrader ou c'est tout simplement commerciale ?

J'ai trouvé ce film aussi captivant que le premier opus. Les acteurs étaient super, la nouvelle actrice apporte beaucoup de fraîcheur et d'humour à l'équipe. Pas du tout déçu par cette suite et je ne m'attendais pas du tout à la fin du film !!! Film que je conseille et vivement la suite !!!

Et les suites, remakes ou reboots inutiles, ratés ou en dessous du niveau de l’original ou de leur prédécesseur s’enchainent en ce triste été 2016 pour les blockbusters. « Insaisissables » gros succès public d’il y a deux ans qui pouvait également se targuer d’être un joli succès critique (peut-être un peu surévalué) ne déroge pas à la règle en détruisant toute la sympathie que l’on pouvait avoir pour le premier film. Ici, l’effet de surprise est passé et la surenchère mise en œuvre sur le thème de la magie fait peur.

Heureusement que l’on suit miraculeusement les deux heures que dure le film sans ennui, ni même déplaisir, car cette séquelle sans idée est totalement hypocrite et sans queue ni tête. A l’aide de rebondissements en cascade et de chausse-trappes dans l’intrigue on veut nous faire croire à un scénario retors et alambiqué. Que nenni ! Ce n’est qu’un écran de fumée destiné à masquer la sa vacuité. Ceux qui ont entreprit ce film se croient plus malins que le public et pensent que la magie s’applique également pour les spectateurs, mais l’illusion ne prend pas et on se rend compte de la supercherie dès le premier tiers du film.

On commence par essayer de raccrocher les wagons avec le premier film, au scénario déjà très tarabiscoté, chose peu aisée. On nous introduit ensuite un nouveau personnage féminin pour en remplacer un autre de manière tellement grotesque qu’on préfère en rire (Isla Fisher et Mélanie Laurent ont bien fait de ne pas rempiler, quelle que soit leurs raisons). Et ensuite, c’est un torrent d’invraisemblances et d’incohérences qui submerge toute la seconde partie du film. Le bouchon est poussé trop loin lors de cette très esthétique mais totalement impossible fouille où nos Cavaliers se passent une carte à jouer sans que personne ne voit rien ! Et dès lors on décroche. Mais ce n’est pas tout, en plus de devenir complètement improbable, bien qu’on soit dans le domaine de la magie et de l’illusion, on nous assène des rebondissements à n’en plus finir, ôtant ainsi au film le peu de crédibilité qui pouvait lui rester.

Louis Leterrier, metteur en scène de l’original, a laissé sa place à Jon Chu (réalisateur de certains « Sexy Dance » ou autre « G.I. Joe 2 », c’est dire !) pour enfoncer le clou du désastre. Les images sont laides et indignes d’une production de cet acabit. Les acteurs ne sont que des pions interchangeables et vidés de leur substance, bien désolés de servir la soupe à un scénario aussi idiot et inutilement tordu. Bref, encore une suite qui ne s’imposait pas et qu’on oubliera vite. Sur le thème de la magie, revoyons plutôt l’incommensurable « Le Prestige », film méconnu de Christopher Nolan. Mais sinon, et c’est le plus étrange, on suit tout de même tout ça avec un certain plaisir à défaut d’un plaisir certain…

Que de temps perdu.... les acteurs jouent bien, mais le scénario est vide !
Effets spéciaux moyens, parfois très mauvais, pas mal d'abérations.
Il y a bien quelques bonnes idées mais ça ne suffit à nous tenir éveillés, heureusement la place était à 5 euros...

Revoilà les 4 Cavaliers et leurs tours de magie à faire déboiter la mâchoire de David Copperfield !
On les avait laissé dans un premier volet divertissant mais qui avait la curieuse idée de sombrer dans un magnifique n'importe quoi général en bout de course (l'organisation-bidule de l'Oeil et le twist final grotesque sur l'un des personnages principaux).
Énorme succès (pas immérité mais un brin disproportionné), "Insaisissables" se voit donc gratifier d'une suite qu'on ne réclamait pas forcément avec la plus grande ferveur. Louis Leterrier parti vers d'autres horizons, c'est Jon M. Chu ("G.I. Joe : Conspiration") qui reprend le flambeau.

Le problème, c'est que le pauvre bonhomme doit se dépatouiller avec les mauvaises idées finales du précédent et il a beaucoup de mal à s'en sortir. Les sous-intrigues souvent ridicules concernant le fameux Oeil et les petits tracas liés au trauma d'enfance du personnage surréaliste de Mark Ruffalo -Jesse Eisenberg lui dira "Le mieux que tu as à faire, c'est de t'en aller !", on est assez d'accord avec toi, Jesse- prennent une place bien trop importante et plombent complètement le rythme du film.
Ce que n'a pas compris Jon M. Chu, c'est que, nous, on est venu avant tout pour en prendre plein la vue devant les illusions de nos quatre Robins des Bois des temps modernes ! De ce point de vue, on n'est pas déçu mais on reste hélas un peu sur notre faim car il n'y a réellement que le sabotage d'une cérémonie en introduction, la séquence complètement démente de la "carte" et l'inévitable tour de passe-passe final qui assureront le spectacle. Encore que pour ce dernier, on connaît désormais la logique de faux-semblants de nos Cavaliers (et le film n'a d'ailleurs de cesse de nous la rabâcher) et, de fait, le sentiment de surprise pointe aux abonnés absents, après tout, il n'y a pas pire pour un magicien que le spectateur connaisse ses "trucs".

Le reste du film se partage entre de nouvelles mauvaises pistes (l'omniprésence d'un Morgan Freeman vengeur pour pas grand chose, l'idée ratée du frère (trop de Woody Harrelson tue le Woody Harrelson) ou encore un rebondissement final aussi idiot que le précédent) et des fondamentaux qui fonctionnent toujours (l'alchimie du casting, d'excellents traits d'humour ou l'arrivée d'une figure connue qui en impose). On soulignera aussi la fraîcheur apportée par les petits nouveaux : Lizzie Caplan qui fait oublier Isla Fisher en un clin d'oeil (Isla qui ?) et Daniel Radcliffe, excellent en adversaire fortuné et déjanté (la vidéo du voyage, haha !).

"Insaisissables 2" ne parvient donc pas à s'extraire des défauts du premier film et, pire, s'y enfonce même parfois un peu plus jusqu'à faire apparaître une certaine pointe d'ennui. Pas mal de bons moments parviennent à maintenir l'entreprise à flots mais, au final, cette suite s'avère nullement indispensable.

Insaisissables 2 joue la facilité scénaristiquement avec pas mal d'incohérences faux pas le cacher. Mais si on accepte de rentrer dans cet univers, on passe un moment plutôt agréable avec des acteurs reconnu en grande forme. Un divertissement plaisant. On ne s'ennuie pas.

J'aime bien Jon M. Chu, ça ne veut pas dire que j'attendais quelque chose de ce film, mais mine de rien on pouvait espérer bien mieux, ou du moins quelque chose qui tienne la route niveau mise en scène. Finalement, je dois dire que je préférerai le voir faire un nouveau Sexy Dance plutôt que de se fourvoyer là-dedans. C'est très tape à l’œil, mais surtout c'est au service d'un truc totalement indigent, insultant l'intelligence humaine.

Sexy Dance 3 c'est un truc tout con, une histoire bidon avec de la danse. Ici on se tape quand même des trucs qui relève de la sorcellerie pure et dure, aucune explication des "trucs" n'est crédible, mais pire encore, c'est que c'est d'une bêtise rare, avec des facilités d'écriture totalement aberrantes. On se retrouve quand même avec un final sans tour de magie et des millions de gens qui par le monde regardent leur "tour" alors qu'en fait ils ont juste amené un avion sur la Tamise... folie... comme si le monde entier en avait quelque chose à faire de leur petite vengeance ridicule.

Moi je m'en fous alors que c'est mis en scène de manière à avoir un certain suspens... alors en vrai... si quatre péquenots faisaient ça... au mieux c'est l'indifférence générale, au pire ils se font lyncher sur la place publique... et on n'aurait sans doute pas cet espèce d'aura dégueulasse qu'ils peuvent avoir auprès du public.

Je ne parle bien entendu pas de la révélation finale, qui est d'une connerie rare... et qui est juste là, incohérente, pour faire semblant qu'il faut revoir le film et qu'on a vu un truc trop profond, alors qu'en réalité, c'est juste un truc de merde qui sort de nulle part.

Un peu comme le premier quoi...

Mais niveau suite inutile à un premier film déjà bien daubé... je pense que ce film se pose un peu comme un cas d'école... On a un changement de casting du personnage féminin du précédent film, qui a disparu sans trop qu'on sache pourquoi... ça ne sert à rien... le personnage en lui-même ne sert à rien... C'est pour dire à quel point tout est dispensable... Je pense juste que les producteurs se sont dits que sans fille il ne pourrait pas y avoir cette magnifique romance qui sort de nulle part...

Bref c'est un Bingo ! J'ai aligné "twist" "personnage féminin inutile" "romance inutile" " changement d'actrice", qu'est-ce-que j'ai gagné ?

Critique de "Insaisissables 2".
Après Insaisissables sorti en 2013, voici enfin la suite tant annoncée qui n'est rien d'autre que Insaisissables 2 et c'est un nouveau réalisateur qui s'y colle. Dans cette suite les quatre cavaliers sont de retour pour dévoiler les méthodes peu orthodoxes d'un homme puissant de l'industrie technologique. Tout ne se passe pas comme prévu, ils tombent dans un piège. Ils sont contraints de braquer un système informatique ultra sécurisé. Ils vont ensuite tomber dans une impasse, c'est pourquoi il vont un nouveau plan...
C'est du grand spectacle presque identique au précédent opus. Les tours de passe-passe sont bien mis en scène et spectaculaire, cependant on peut lui reprocher quelques petites maladresses. Ça reste une bonne suite avec de nouvelles bonnes idées de plus on apprend de nouvelles choses sur certains personnages. Les acteurs sont bons et joue à merveille surtout Harrelson et Freeman que j'ai vraiment appréciés. Avec Daniel Radcliffe au casting je m'attendais à pire pour son rôle mais il a plutôt bien géré.
4/5

Un début de film catastrophique... des répliques ultra clichés, de la musique placé à tout va... spoiler: Le personnage du jumeau c'est juste un blague énorme...la pire idée du monde...
. Le milieu de film est un peu plus rythmé, les plans plus soigné. Et la fin du film reste très moyen. Avec encore et toujours du clichés. Une bonne chose à retenir c'est le talent de l'ensemble des acteurs.