Après un premier film où j'étais ressorti assez mitigé, les Cavaliers refont leur apparition, avec Jon M. Chu aux commandes, spécialiste des beaux films vides. Il y a quelque chose que je ne comprends pas vraiment dans ces 2 longs-métrages : la magie. On ne sait jamais comment elle fonctionne, on ne sait pas s'il s'agit de vrais pouvoirs ou de tours, bien qu'ils aient l'air de dire qu'ils sont magiciens, et donc, qu'il truquent leurs numéros. Mais dans ce deuxième opus, le scénario est un cafouillis impressionnant, mais pourtant, Jon M Chu parvien à rendre la moindre scène improbable en joli spectacle qui donne de la poudre aux yeux des spectateurs. Donc Insaisissables 2 parvient à être regardable mais avec du recul, on ne peut que constater le vide impressionnant de l'écriture du film. Qu'il s'agisse des nouveaux personnages complètement dépourvus de personnalité, n'ayant aucun caractère propre et aucune identité. Les révélations et twists s'enchaînent, accentuant l'incompréhension chez le spectateur qui se lasse très vite. Rien n'est expliqué, rien ne se suit, rien n'est crédible dans ce film. Et pourtant il n'est pas détestable, tout comme le premier. La mise en scène de Chu est assez propre, misant sur une esthétique assez personnelle et des idées de cadres et de plans qui coordonnent bien avec la bande sonore, qui est agréable et donne bien le ton du film. Toutes ces qualités viennent sauver le film qui ne dispose clairement d'aucun scénario. Enchaînant scènes improbables, discours larmoyants, personnages vides, et surtout, des tours de magie qui relèvent plus des supers-pouvoirs, mais ça, on ne sait pas non plus. Bref, Insaisissables 2 fait partie de ces films qui est très loin d'être inoubliable, qui nous enchante par moment mais on se sentira toujours perdu dans la succession des scènes qui présent un véritable cafouillis qui ne donne aucune crédibilité au film, et donc aucune tension dramatique.