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    Anomalisa
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    3,2
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    98 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2016
    C'est un film audacieux, sur le fond comme sur la forme. Un OFNI de l'animation. On n'en attendait pas moins de Charlie Kaufman, le génial scénariste de Being John Malkovich et d'Eternal Sunshine. Sur le fond, c'est l'histoire d'un quinqua lambda en pleine crise existentielle, confronté à ses névroses, ses frustrations, sa solitude. Petit tourbillon de mal-être et de maladresse, où il est question du besoin de se sentir vivant, de désirs et de renoncements, d'engagements et de fuites, à travers une romance de chambre d'hôtel. Sur la forme, c'est du stop-motion à l'ancienne, un peu saccadé, avec des marionnettes très "plastique", au visage bizarrement sectionné. Bref, tout cela n'est pas glamour et pas grand public pour deux sous. Charlie Kaufman et Duke Johnson, coréalisateurs, plongent sans concession dans la réalité tristement ordinaire d'un homme ordinaire. Ils restituent avec une efficacité "palpable" la nervosité du personnage central, sa confusion, ses pulsions sexuelles. Avec à la clé quelques scènes incroyables : la scène d'amour, très crue, ou encore la scène du rêve dans les souterrains de l'hôtel, irrésistiblement surréaliste... Autre idée brillante et déroutante : l'uniformisation des visages et des voix (à l'exception de ceux de Michael et de Lisa) pour dire l'uniformisation des êtres, des vies, des moules sociaux, tous ces masques et conventions qui étouffent. Cela matérialise aussi, par contraste, la cristallisation amoureuse et ses désillusions. Il y a là quelque chose d'insupportable et de cauchemardesque. De drôle aussi. Mais d'un humour dépressif. Noirceur, ironie et amertume encadrent de façon singulière ce tableau de nos petites vies contemporaines, insatisfaisantes. Il manque probablement un je-ne-sais-quoi en matière de développement, vers la fin, pour donner au récit (qui paraît un peu court) toute l'ampleur et toute l'originalité espérées. Mais ce film réussit à toujours être cruellement juste et laisse à l'esprit une impression durable.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2016
    Animation pour adulte par le scénariste du brillant Being John Malkovitch . Riche d’intérêt mais inabouti ♥♥♥

    Charlie Kaufman n’est pas le premier venu au septième art (même si c’est son premier projet de grande ampleur en réalisation) puisqu’on lui doit un nombre important de scénarii dans le cinéma indépendant américain pour Spike Jonze ou Michel Gondry notamment. Pour Anomalisa, il se joint à un co-réalisateur (Duke Johnson) afin de mettre en scène un scénario mature et plutôt semblable à ce qu’on connait de lui.

    Vendu comme un chef d’œuvre par bien des médias (dans la bande annonce comme sur l’affiche), Anomalisa est de ces films plutôt déroutants qui peuvent fasciner autant que rebuter. Pour exemple Being John Malkovitch et Eternal Sunshine of the Spotless Mind ne sont pas à mettre entre toutes les mains.

    Afin d’apprécier pleinement ces films, il convient de se laisser emporter par leur différence et leur proposition de cinéma. Forcement Anomalisa fonctionne de la même manière.

    Nous suivons donc Michael Stone, auteur d’un ouvrage sur le développement personnel centré sur le service à la clientèle et de passage à Cincinnati afin d’y donner une conférence. Durant son (court) séjour, il sera amené à rencontrer des femmes, loin de son nid familial…et plutôt décontenancé de devoir gérer ses émotions par lui-même. Comme un constat de la banalité de son existence….

    Anomalisa2

    Comme de coutume, le scénario est recherché et intéressant. Il y a dans l’écriture de Kaufman des boucles qui s’installent et viennent se compléter au fur et à mesure du récit. Ici, pour le mettre en œuvre, il a souhaité faire appel à la fois à du stop-motion et à la manipulation de « poupées » conçues par des animateurs (ce qui est perceptible à l’écran). Si la technique semble proche des papas de Wallace et Gromit, le rendu final (son style) en est toutefois à des années lumières. Au total, ce ne sont pas moins de 118 089 photographies qui furent nécessaires au stop-motion pour créer les illusions de mouvements sur 18 décors et 1000 accessoires fait main (les visages des personnages étant des impressions 3D

    Toutefois, il place le spectateur dans un sentiment de mal-être qu’on pourrait questionner à savoir s’il était ou non recherché. Ainsi, cet échange entre trois personnes dans un couloir suivi d’une scène de sexe au combien dénuée de romantisme, font perdre au film une partie de son charme. Était-ce là l’effet recherché ? Sans doute le souhait de réalisme dans la fiction ou de fiction dans l’animation était d’essayer de coller le propos vers un premier niveau de naturalisme (l’envie de ne rien censurer). Toujours est-il que scénariste n’y va pas par quatre chemin (jusqu’à donc montrer un acte sexuel cru en animation). D’ailleurs on peut imaginer que c’était pour gagner cette liberté que les scénaristes ont fait appel au sociofinancement (plutôt qu’à des producteurs qui les auraient sans doute bridés).

    Mais ce parti-pris aurait gagné à être mieux intégré dans un développement plus long. Car après une première partie plutôt mélancolique, le long métrage prend un virage assez brusque qu’il ne développe finalement pas assez.

    La dernière partie laisse place à de nombreuses ouvertures qui laissent paraitre l’étendue de possibles qu’aurait pu être Anomalisa.

    Anomalisa1

    Vous l’aurez compris, à des années lumières de ce que l’animation à jusque-là osé proposer en terme de traitement, Anomalisa se veut un divertissement pour adulte apportant une certaine réflexion sur le monde qui nous entoure. Ce n’est ni une fable ni un romance (contrairement à ce que peut laisser supposer l’affiche) mais un mélange de genres qui sera sans doute renouvelé dans le futur.

    Au final, le doute persiste s’il faut considérer cela comme de l’animation (les Golden Globes et les Oscars ont nommé le film dans cette catégorie) ou comme un film traditionnel. La Mostra de Venise, le film a toutefois concouru sans distinction de genre et il y a même remporté le Grand Prix.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Étrange film d'animation, très réaliste à beaucoup d'égards, comme les dialogues, les attitudes et mouvements des personnages. En revanche le scénario laisse perplexe et notamment le dénouement, la fin du film qui a laissé la salle où j'ai le vu, cloué aux sièges. Aussi les personnages à tête démontable, les voix masculines sur les personnages féminins et certains décors, comme l'étrange bureau du directeur de l'hôtel où le protagoniste est hébergé....tout cela m'a fait réfléchir tout au long de la séance. Néanmoins je l'ai trouvé avant-gardiste à souhaits. J'irais le revoir pour mieux comprendre le sens de l'histoire.
    Thomas B
    Thomas B

    39 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Film d'animation très intéressant ! J'ai été surpris par la qualité technique et amusé par les dialogues. Les personnages et les actions semblent extrêmement réalistes.L'humour et la construction de l'environnement sont bien (tout les personnages ont une voix de mâle excepté une femme, ce qui la rend spécial aux yeux du personnage principale). Mais j'ai toutefois eu du mal à percevoir le message ou l’intérêt de l'histoire.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2016
    Anomalisa ne mérite pas les excès laudatifs qu'on lui apporte ni même les critiques très négatives. Certes, le film semble assez désincarné à force peut être de dénoncer la vacuité de l'existence des humains, l'ennui, la solitude d'un monde superficiel et indifférence. L'ennui peut se produire mais, dès les scènes d'amour et de sentiments entre ce quinquagénaire en crise et cette jeune femme complexée, le film devient très touchant. Les scènes de sexe, longues et filmées avec une certaine pudeur, assez inusitées dans le registre de l'animation spoiler: (on voit même longuement la teub du personnage principal)
    , sont remarquables. Il passe alors quelque chose entre ces deux personnages un peu perdus. C'est le moment le plus réussi d'Anomalisa. Le film évoque sur bien des plans Lost in translation de Sofia Coppola ou Bird people de Pascale Ferran. Oeuvre parfois répétitive, Anomalisa veut montrer la rencontre entre l'égoïsme individuel et l'égoïsme collectif d'une société asepsisée. On peut questionner l'usage de la stop motion avec ce visage ceint d'une ligne au niveau des yeux. Rien que pour l'originalité du concept et cette scène érotique, le film est à voir.
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2016
    Le pitch du film, les excellentes critiques presse et la bande annonce m'ont donné envie de voir cette histoire.
    Et j'ai beaucoup aimé ce qui nous est montré et raconté, c'est à la fois très original et émouvant.
    Original d'un point de vue de l'animation et émouvant d'un point de vue humain.
    Cela peut paraître banal l'histoire de cet homme tourmenté dans sa chambre d'hôtel mais cela met bien en évidence notre monde contemporain occidental désorienté.
    Mapofparis
    Mapofparis

    25 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2016
    Un film d'animation orienté adulte sortant des sentiers battus, lent, aucunement drôle, jouant sur la corde sentimentale et doté d'un style graphique vraiment particulier. Un ovni qui ne plaira pas à tout le monde (une dizaine de personnes sorties durant la séance).
    Dom Domi
    Dom Domi

    35 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2017
    Film d'animation ? Pas vraiment. Une sorte d'ovni du cinéma. Une histoire portée par des personnages adultes aux regards enfantins. Une histoire ? Non pas vraiment, c'est plus un chemin temporel dans lequel les protagonistes influencent nos regards vers ce qui semble les porter. Un écrivain à succès doit exposer un discours politiquement correct dans le domaine du commerce et rencontre, une nuit passée à l'hôtel, le grain de sable qui peut le faire basculer dans la vie du hasard et de l'amour. Oui mais là, le film ne donne pas au spectateur ce qu'il attend. Il lui délivre en une ou deux scènes-clés, pourquoi cet homme sans grande envergure aventureuse, ne va pas aller au delà du rêve. Tout d'abord parce que, lors du petit déjeuner passé en compagnie de son amante, lui glissent les mots classique d'un couple en pleine forme de décomposition. Et, lors de l'exposition de son livre auprès d'un public acquis à sa cause, cet amour est définitivement enterré car absent de ce discours stéréotypé bon pour le bien de la production de masse.
    Son amour fugace est mort et le voilà rentré dans son univers qu'il lui aurait fallu quitter pour aller au bout de cet amour, devenu fou, parce qu'impossible.
    Un très beau film.

    dom
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2016
    Entre la solitude d’un chambre d’hôtel et la chronique d’un monde atone, le film affiche une vision sombre mais réaliste de la société moderne, avec une mélancolie bouleversante.

    LA SUITE :
    felix-cobb
    felix-cobb

    16 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2016
    Anomalisa signe le retour de Charlie Kaufman à la réalisation après Synecdoche (2008). Après avoir collaboré avec des réalisateurs atypiques tels que Spike Jonze et Michel Gondry, Kaufman entreprend de réaliser son film avec l'aide de Duke Johnson, dont Anomalisa est le premier long-métrage. Verdict ? Le scénario du film est toujours aussi bien soigné que ses précédents, et illustre des thèmes récurrents dans son oeuvre. Michael Stone, qui reflète comme toujours un aspect de la biographie de Kaufman, est seul au milieu des autres. Les autres ne sont littéralement personne, la preuve en est, les visages de tous les personnages, à l'exception de Michael et Lisa, sont identiques, et détiennent la même voix quel que soit leur sexe et leur âge. L'utilisation de la stop motion permet cette uniformité dérangeante.

    Kaufman reprend donc les interrogations qui lui importent : le film est avant tout un questionnement de l'identité à travers la solitude, et révèle toujours une certaine forme d'amnésie, voire d'anomalie... Cependant, on pourrait lui reprocher, à certains égards, de rester à la surface de ses propres idées. La stop motion, à force de figurer à merveille le scénario, délaisse assez largement l'aspect émotionnel et viscéral du visage humain. Kaufman a certainement choisi de réaliser son film en animation pour souligner cet aspect mécanique et superficiel des relations humaines, afin de créer un contraste avec la rencontre entre Michael et Lisa. Malheureusement, leur relation même (faute de temps peut-être) manque cruellement de profondeur et d'humanité, tout simplement. Kaufman n'a pas osé approfondir un peu plus le rêve au point de se confondre avec le réel, à l'instar de Michel Gondry dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind où les outils cinématographiques laissaient une plus grande place aux impressions sensibles. Et c'est bien dommage pour Anomalisa, qui reste tout de même un très beau film d'animation et de fins sentiments.
    llafaye
    llafaye

    4 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2016
    Superbe film d'animation. Images superbes, beaucoup d'émotions, :-)une belle réflexion sur l'ennui, le poids des habitudes, la fragilité des passions. Une magnifique scène d'amour et la chanson à cappella de Cindy Loper.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2016
    Sentiment partagé. Il faut saluer le travail mais les personnages sont assez moches dans l'ensemble et l'histoire est tellement conventionnelle........ Mais il faut admettre que certaines idées sont superbement mises en avant: "quand on me présente quelqu'un, il est toujours comme les autres mais ce n'est jamais toi." Une vision plutôt triste de l'amour et de l'humain en général et qui ne va pas vers son happy end mais tout simplement vers une banalité propre à la vie de cet homme qui ressemble à tant d'autres. Et l'idée des voix identiques est assez originale et très intrigante au début. Intéressant au final.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2016
    Avant de voir ce film, j'étais très intriguée... Après l'avoir vu, je suis décontenancée... Une chose est certaine: c'est une oeuvre très originale mais atteint-elle son but? Difficile à dire tant les réactions semblent partagées à l'issue de chaque projection...
    ffred
    ffred

    1 503 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2016
    Mais qu'y-a-t-il dans la tête de Charlie Kaufman ? Tout ce qu'il a écrit depuis 1999 de Dans la peau de John Malkovich à Eternal sunshine of the spotless mind fait preuve, sans exception, d'une folie, d'une originalité et d'une poésie que l'on ne trouve nulle part ailleurs. C'est encore ici le cas pour son (seulement) deuxième film en tant que réalisateur, et son premier film d'animation. On peut dire que Anomalisa ne ressemble à rien de ce qu'on pu voir jusqu'ici en animation (en fait stop-motion). C'est aussi l'adaptation d'une de ses propres pièces de théâtre, instiguée par son co-réalisateur Duke Johnson qui avait vue sur scène. Le tout est étrange, et quasiment fascinant. On est bien dans l'univers surréaliste de Kaufman, dans sa folie et dans sa noirceur. Après quelques minutes d'adaptation aux poupées (j'avais du mal avec les visages, ils n'ont pas enlevé les coutures, j'avais l'impression qu'elles avaient toute des lunettes) où on est un peu décontenancé, on oublie qu'on est pas devant de vrais acteurs. On se concentre sur l'histoire, les péripéties et les états d'âme du personnage. L'ensemble est vraiment très réaliste, y compris la scène de sexe. La technique (et pas seulement l'animation, la photo, le montage, la musique...tout est parfait) est donc formidable et vaut à elle seule le détour. Les voix sont assurées par David Thwelis et Jennifer Jason Leigh pour les deux personnages principaux, tandis que Tom Noonan fait toutes les autres (hommes, femmes, enfants), ce qui accentue encore plus le côté étrange et irréel de la chose. Au final, on est donc là devant un film d'animation (pour adultes) totalement original, unique et maîtrisé, aussi sombre sur le fond que lumineux sur la forme. Un des plus beaux films sur la solitude et le mal être de l'homme (dans le sens humanité bien sûr...) vu depuis longtemps. Magnifique.
    cylon86
    cylon86

    2 261 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2016
    Charlie Kaufman, brillant scénariste à qui l'on doit "Dans la peau de John Malkovich" et "Adaptation", s'adjoint ici les services de Duke Johnson pour son deuxième essai en tant que réalisateur. Voilà donc ici la stop-motion au service d'une histoire loin d'être enfantine, nous racontant les déboires de Michael Stone, auteur réputé qui se rend à Cincinnati pour un congrès. Déprimé et lassé de sa vie morne, Michael a le coup de foudre quand il tombe sur Lisa. Et pour cause, dans cette vie grise que Michael mène, tout le monde a la même voix masculine (hommes, femmes, enfants) et seule Lisa sort du lot avec sa voix féminine. C'est d'ailleurs l'idée de génie du film, permettant de montrer combien Michael (doublé par David Thewlis) se sent seul et déprimé. Lisa, doublée par Jennifer Jason Leigh, lui fera connaître le bonheur mais pour combien de temps ? Touchant, "Anomalisa" est un film qui parle de la dépression avec un savoir-faire certain. Mais il restera néanmoins hermétique à une bonne partie du public. Difficile d'aborder un tel sujet dans un film d'animation. La démarche, aussi sincère que poétique, a de quoi séduire mais n'est pas sans comprendre quelques longueurs. Malgré tout, on se laissera prendre au jeu et au parcours de ce pauvre Michael Stone, quitte à sortir un peu déprimé...
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