Mon compte
    Anomalisa
    Note moyenne
    3,2
    918 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Anomalisa ?

    98 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    22 critiques
    3
    36 critiques
    2
    17 critiques
    1
    9 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2016
    "Anomalisa" est un ovni sur la planète cinéma. Assurément brillant, techniquement parfait, le long métrage raconte la soirée pour le peu étrange d'un célèbre gourou de la relation commerciale dans un hôtel luxueux. Le monde qui compose ce film est aseptisé, les visages étant couverts d'une sorte de masque robotique, et les voix étant toutes les mêmes, masculines et glaçantes. Si la presse se défoule d'adjectifs les plus dithyrambiques les uns autant que les autres, le film pose pourtant un certain nombre de questions purement cinématographiques. En effet, "Anomalisa" constitue une sorte d'anomalie cinématographique : il refuse le genre fantastique en se situant à une époque contemporaine tout en racontant un espace critique irréaliste, il n'assume pas le genre film d'animation tout en rajoutant du réalisme dans les décors et les personnages et en choisissant le dessin animé pour support. L'émotion est totalement absente. Peut-être un rire ou deux échappent de la gorge du spectateur, certes, mais il est quasi impossible de ressentir la moindre empathie pour ce professionnel du commerce, ou les quelques personnages qui gravitent autour de lui. Profondément misogyne, le film décrit un univers où les foules se prosternent devant des évidences philosophiques. Le spectateur sent bien pourtant que le récit est fourmillant d'intelligence, notamment dans les quelques envolées lyriques du héros ou les pensées qui le traversent. Pour autant, cette intelligence quasi artificielle laisse sinon indifférent, en tous les cas, muet devant autant de froideur. Un peu plus de poésie aurait grandi ce film qui ne reste qu'au bord de lui-même, c'est-à-dire un grand vide esthétisant.
    Joru
    Joru

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2024
    Les critiques ont crié au chef d'œuvre. Mais c'est mauvais, long, ennuyeux et surtout prétentieux. Heureusement que je l'ai vu à la télé et n'ai pas payé une place de ciné pour ça.
    L'ai regardé jusqu'au bout par "devoir" pour me faire une opinion perso.
    Comment peut-on financer un tel truc et se prendre au sérieux (lisez les critiques) pour un tel machin ?
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Vu il y à 1 an quasi jour pour jour au Pathé d'Annecy dans le cadre du festival d'animation, je n'étais pas plus convaincu par ce dernier jusqu'à ce que je découvre le distributeur/société de production (Paramount). Étant donner ma belle admiration pour cette immense boîte, j'en ai été de suite convaincu. Suite à une présentation globale de film par ses 2 réalisateur/producteur, une visibilité des photos du tournage faisant voir des instant hallucinants spoiler: (tel Wallas et Gromit ou Shaun le mouton, de l'image par image mais pas de patte à modeler pour celui-ci, mais de petites figurines simples et tenues par des dizaines de câbles et tubes métallique. A moitié gênant de découvrir le tournage de la scène sexuelle franchement bien montrer. Encore ça allait, puisqu'il ne s'agissait pas de vrais humains, étant donner le festival en question, qui n’a pas l'objectif de choquer).
    L'histoire elle-même fut simple ou presque à suivre puisque projeté en V.O., loin d'être mon truc favori. Mais bon, festival mondial, on peut faire un effort. Finalement pas si gênant que çà. Une qualité visuelle en effet bluffante ou l'on distinguait parfaitement les traits des personnages, des mouvement canon et un "faut jeu" épatant. spoiler: Après il est vrai qu'il ne s'agit pas d'un Disney ou autre Dreamworks, donc conte de fée ou aventure, c'est raté. Bien plus un animé pour adulte, ou social et petite crise existentielle sont de mise. Un personnage principal tourmenté par sa future grosse conférence pro et pas sa rencontre improvisé et inattendue avec une femme dans son hôtel.
    Moments de petites gêne et scènes comique bien huilées, c'est ce que j'ai retenu de ce dernier. spoiler: Puis la seconde partie centrée sur cet étrange directeur d'hôtel dont je n'ai strictement pas compris les intentions, ou ça se trouve il n'en était rien. Des scènes un peu paranormal qui deviennent hors-sujet avec le contexte lui-même du film. Preuve que ce homme était bien tourmenté par tous et rien.
    Un film d'adultes qu'il ne faut pas réellement faire voir aux enfants puisqu'à présent, l'animation à réellement réussie à dérivée son œuvre pour tous les âges. Et puis soyons franc, du moins moi je le serais, l'animation pour adulte sont finalement des scénarios que l'on connait par cœur mais pour les films réels (actualité sociale et internationale, quotidien plus ou moins banals de Monsieur/Madame tous le monde, dénonciation politique et/ou documentaire...) Bref, le monde de l'animation s'est très bien détournée vers de nouveaux genres sans pour autant poursuivre à attirer toutes génération. Certains sont fait pour, d'autre pas du tous. Je garderais en tous cas un souvenir de qualité visuelle et en bonus, un petit échange verbal avec un journaliste américain du Comic Con de Sans Diego. Pas mal j'ai envie de dire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    Une escroquerie de même type que l'art moderne ... Film intellectuel for Dummies ... Une spiritualité de supermarché pour imbecile !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 avril 2016
    J'en attendais beaucoup de ce film, car Kaufman est un scénariste qui me parle beaucoup. Un peu déçu.

    Le concept, qui est simple mais astucieux, est la force du film. Il repose sur la banalité de la vie, le fil rouge. L'idée de cette même voix pour plusieurs personnages m'a bien plus. Si bien que ce n'est qu'à la fin que j'ai vraiment remarque que les
    L'animation est originale, bien foutue, arrive à transmettre les émotions voulues.

    En somme, une bonne idée bien exécutée. Mais ça s'arrête là.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    La première demi heure de "Anomalisa" fait partie des choses les plus dérangeantes et pourtant fascinantes vues ces derniers temps... et ce, peut-être d'autant plus si l'on a soi même le malheur de vivre une vie pareille entre avions, aéroports, taxis et hôtels : l'angoissant sentiment d'uniformité et d'aliénation (terme convenu mais ici valide) est incroyablement transmis, accentué par la technique employée, cette animation "frame by frame" de marionnettes, très originale au demeurant dans les choix d'un ultra-réalisme rarement vu auparavant. Mieux encore, une scène, inexpliquée, magnifique, nous montre le personnage principal (le seul "unique", jusque là) percevoir une sorte de béance sonore qui ouvre des tréfonds de paranoïa phildickienne, laissant espérer un film immense, illustrant pour la première fois à l'écran le vertige d'"Ubik". Malheureusement, la suite du film - hormis une magnifique scène de cauchemar - choisit de revenir vers les obsessions habituelles (et plus convenues) de Kaufman, entre le trou vertigineux de la dépression et l'illusion de l'amour salvateur, vite balayé par l'horreur quotidienne. C'est affreusement dommage d'avoir au final choisi la voie de l'allégorie psychologique, alors que le mécanisme de "Anomalisa" permettait quand même quelque chose d'autrement plus époustouflant !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Tous les trucs de réalisation sont uniquement la suite logique du scénario qui a le mérite de donner une vision sincère d'un romantisme qui prend ses racines dans le ton vicié du quotidien et sa force dans le caractère laconique du moment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 février 2016
    j'ai trouvé ce film gênant et vide ...
    une crise de fou rire de plusieurs personnes dans la salle au moment de la scène de nu.
    en fait cela illustre la leçon du film qui y qu'il n'y a pas de leçon dans la vie. je ne comprends pas l'intérêt de ce film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2019
    On comprend rapidement la pertinence de la démarche entamée par Kaufman et son équipe : s’emparer de la stop-motion pour la dévitaliser de ses chimères traditionnellement soufflées en lui et, en lieu et place, restituer une âme vagabonde qui tente de survivre dans la médiocrité du monde contemporain, ce monde des êtres seuls. Une voix dissone, et cette voix est celle de Lisa, renommée Anomalisa, retour de l’amour-passion pour un temps triomphant avant que la routine ne s’installe à nouveau. Anomalisa désigne la déesse céleste, elle est l’espoir qui fait vivre notre célébrité, figure kafkaïenne qui se perd dans un dédale de portes puis se retrouve dans les couloirs et les pièces d’un hôtel de haut standing, dont les fenêtres donnent pourtant sur un homme se masturbant face à son écran. Contre ce sentiment d’abandon qui harcèle chaque protagoniste s’unit un couple pour une nuit réuni dans l’intimité naturelle et incertaine de leur première fois, rapport qui vaut, à lui seul, le visionnage de ce film intrigant et visionnaire, en dépit d’être passionnant. Car il manque à Anomalisa une véritable audace rythmique et tonale qui lui aurait permis de dépasser son postulat somme toute sommaire, voire complaisant. De ce vertige mis en scène avec talent, nous n’en ressentons que des bribes que l’on saura vite être pures rêveries. Reste une œuvre radicale et troublante qui atteste le mal-être ambiant d’une façon ô combien raisonnée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Le film se révèle souvent ennuyeux. Il se réveille surtout vers la fin. Pourtant, il a quelques scènes sympa tel celle où les deux tourtereaux se livre à l'ébat sexuel et celui du petit déjeuner où les réalisateurs accentuent la solitude dans le déroulement de la scène de manière très interessante.
    Mais après tout ceci, je me suis bien un peu ennuyé. Les personnages du film ne sont pas très intéressant pendant une bonne heure du film. Même si les réalisateurs semblent vouloir montrer des choses, ils n'intriguent pas. A souligner tout de même un très bon stop-motion au niveau technique.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2016
    Nulle intention de ma part que de venir ici douter de la créativité et de l’indépendance artistique de Charlie Kaufman et de son accolyte de moment, mais force est d’admettre qu’Anomalisa, vendu comme une fable délicate sur les affres de la solitude, de l’anonymat et de l’amour laisse d’avantage un sentiment de malaise qu’autre chose. Curieux, donc, que ce film d’animation clairement adressé à l’adulte à tendance philosophe, ce pari clairement artistique qui n’aura laissé personne indifférent. Certains, bien sûr, auront crié au génie, alors que d’autres, moi-même, n’y voyons qu’un brûlot signé d’un auteur à l’orgueil à peine maquillée. Kaufman propose en effet quelque chose, ici, en tentant d’approcher une thématique sociale récurrente via les lapsus, les non-dits et une manière d’appréhender la vie qui ne satisfera pas tout le monde. Vous voilà prévenu.

    Tout, dans Anomalisa, tient du parti-pris, artistique, d’abord, puis narratif. Rien, en fait, ne découle d’une quelconque normalité, à l’image de la curieuse plastique du visage des protagonistes, des individus parfaitement modelés auxquels les créateurs ont semble-t-il voulus ajouter une sorte de masque mécanique, métaphore, sans doute, à note désintérêt perpétuel pour le monde qui nous entoure. Aussi, ces timbres de voix masculins, pour les femmes, perturbe, jusqu’à l’arrivée de Lisa, qui elle, parle comme une femme. Une anomalie, donc, un être qui inspire, pour une fois, autre chose que de l’indifférence de la part de Michael, blasé, déprimé et à la limite de la dépravation sociale. L’indifférence au centre des débats, donc, alors que la proposition d’ancré cette curieuse rencontre dans le cadre du plus impersonnel des rendez-vous professionnel semblait initialement une bonne idée. Plein de choses, donc, promises par les deux cinéastes aux commandes, mais peu de chose à l’arrivée, malheureusement.

    Des élans philosophiques, des élans émotionnels, rien que des élans, rien d’autres, en dépit d’une modélisation en Stop-Motion formidable. On ira même ici jusqu’à nous proposer une scène de sexe pour le moins explicite entre deux marionnette animées, jouissant dans l’allégresse alors que le climat tourne rapidement, les ébats commençant, au malsain. Difficile de parler de choc, rien de cela. Il s’agit simplement d’un contexte qui ne permet pas, réellement, une telle prise de risque alors que concrètement, nous sentons que le grand n’importe quoi n’est jamais très loin derrière les guêtres de notre personnage principal, un individu qui plus est jamais touchant, un comble en l’occurrence.

    Non, décidément, cet Anomalisa ne m’aura pas beaucoup plu, quand bien même la maîtrise technique et l’audace initiale de Kaufman sont à louer. Les curieux y trouveront peut-être matière à s’émerveiller, voire à philosopher sur notre condition d’être humain naviguant à l’aveugle dans la plus grande des prisons, la vie, mais peu de chance pour que beaucoup adhèrent au propos. On aime que les cinéastes prennent des risques, ce fût payant dans le cas de Kaufman avec Dans la peau de John Malkovich, mais ne poussons quand même pas mémé dans les ortilles avec des projets tels que celui-ci. 07/20
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2020
    En lançant le film j'ai été surpris de voir qu'il s'agissait d'un film d'animation (et d'une belle animation en stop motion), c'est dire si je ne savais rien sur le film (pas plus que sur la pièce la à l'origine du film). Et au début j'ai vraiment retrouvé ce que j'aimais dans le dernier film de Kaufman (je veux juste en finir), c'est-à-dire de longs dialogues qui suintent la dépression par tous les bords.

    On voit ce type prendre l'avion, se laisser aller à divaguer, repenser à une ex, être seul dans sa chambre d'hôtel, il y a un côté très cruel mais assez vrai dans tout ça. Ces situations puent le vécu, des choses que nous pourrions tous vivre et ça permet immédiatement de se projeter dans le personnage et de s'identifier à lui.

    Je crois que c'est le passage que j'ai préféré dans le film, celui où il ne se passe rien, où il donne un rendez-vous à son ex qui transpire le malaise. C'est vraiment terrible de voir des adultes déchirés par la vie ne pas réussir à se pardonner, à oublier les méprises du passé. C'est dur.

    Sur le reste je suis un peu plus partagé car si la romance qui suit est un peu mignonne au début, elle me semble trancher avec le pessimisme totalement dépressif du début du film et j'aimais bien ce ton là. Lorsque ça devient plus candide, moins désabusé ben j'avoue que j'ai perdu un peu mon intérêt pour le film. Sans que ça devienne mauvais, parce qu'on a une belle scène de sexe qui encore une fois est assez vraie tant les réalisateurs ont réussi à saisir le malaise d'une telle situation tout en la rendant belle.

    Mais j'avoue que la fin m'a laissé perplexe. J'ai été un peu perdu. Si j'aime bien la partie rêve, j'ai d'ailleurs été surpris que ça ne soit justement qu'un rêve... On retrouve bien vite le côté déprimant du début du film avec le héros qui voit bien que toute l’idylle qu'il croyait vivre la veille au soir et durant sa nuit agitée n'existe juste pas. Il avait juste envie de sexe. Il ne pourra pas quitter sa femme et son fils pour vivre avec cette femme, il s'est leurré.

    J'aime le tragique de la situation, mais j'ai trouvé la façon de le mettre en scène peu subtile. Disons que j'ai eu l'impression que le film nous assenait son message à coups de marteaux... Tout comme lors la scène finale qui boucle avec le début du film...

    En somme j'ai trouvé que le film aussi bien qu'il puisse être arrivait à être vraiment juste, mais à quelques moments tombait dans une sorte de lourdeur pataude qui nuit vraiment au côté simple et déprimant du film sur le fait que nos désirs ne nous rendent pas heureux...
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2016
    Le film décolle un peu tard, lorsqu'il rencontre Lisa. Le fait d'avoir des voix masculines pour les rôles féminins est perturbant mais impact directement sur la relation avec Lisa qui possède un voix féminine sauf... Mais là je vous laisse la surprise. J'attendais beaucoup de ce film à l'écoute des critiques dithyrambiques juste avant sa sortie. Néanmoins j'en ressort un peu déçu car en dehors de quelques idées vivifiantes, l'ensemble reste trop sobre à mon goût et le manque d'exploitation des visages découpés des protagonistes est regrettable. À découvrir tout de même sans hésiter.
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2024
    A la vieille d'une conférence, Mickeal vit une crise existentielle, et cherche du réconfort du côté de la gente féminine. De la noirceur et quelques bons moments, mais ça tient difficilement la longueur.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Le film traite très bien son sujet, à savoir l'ennui et la banalité de l'existance, et donc un film ennuyeux et banal. Le film ne décolle que durant 5 minutes (pendant le cauchemar où l'on a droit à un délire onirique). Pour le reste, les longueurs s'accumulent, le sujet est plombant et l'animation assez laide n'aide pas.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top