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    Dragons 3 : Le monde caché
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    Walter Mouse
    Walter Mouse

    516 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    On reparlera sûrement de Dragons comme on reparle aujourd'hui de Toy Story, comme d'une épopée libératrice, comme d'une saga d'animation qui a su redonner un degré d'exigence à son public en le faisant grandir au fil des opus et contrer les mange-merdes de la concurrence ne voyant en un enfant innocent qu'une vache à lait. On en oublierait presque quel studio a produit ces films tellement ils sont à des lieues du calibrage et de la bêtise qui caractérisent la moitié des productions DreamWorks sorties ces quinze dernières années. La trilogie a pris son temps pour bien se faire, s'entourant des personnes les plus qualifiées pour ne pas décevoir les fans et récompenser leur attente. Dean DeBlois poursuit à nouveau l'aventure en solo, sans son collègue Chris Sanders, et effectue un rétropédalage. 5 ans séparent Dragons 2 de sa suite mais dans la temporalité de la série, une petite année seulement s'est écoulée depuis la défaite de Drago. Notre patience était pourtant nécessaire, nous permettant de constater combien l'utopie souhaitée par Harold avance trop vite, l'île recueillant plus de créatures qu'elle ne le devrait. Un signe de précipitation bien agencé qui sera au coeur du scénario. Et s'il était encore trop tôt pour cette harmonie rêvée, que la coexistence en cours doive être retardée? Notre jeune héros doit faire face à ses responsabilités de chef, arrivant à l'étape finale teasée depuis 9 ans, à lui et à sa génération d'être les guides et non plus les apprentis. Les questions identitaires mènent cette fois-ci à une réponse d'indépendance qui affranchit l'humain de son animal, le Viking de sa terre natale etc... le futur ne repose plus que sur les épaules de Harold qui cumule tous les dilemmes pour lui, ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Il doit ainsi supporter un plus grand poids et trouver le juste milieu entre le bien-être de son village et le sien mais tous les autres personnages humains en pâtissent, réglés comme de sages conseillers qui n'ont plus grand chose à dire. Astrid reste fixée sur ses discours d'encouragement à répétition (qu'en est-il du doute face au mariage?), la mère se fait discrète et ne sert que de bonne conscience, et le groupe de sidekicks a atteint ses limites. L'humour dans Dragons a souvent été entâché par leur lourdeur mais les deux premiers chapitres avaient su se concentrer sur le regain de confiance qu'ils apportaient à Harold, les rendant sympathiques. Ici, leurs interventions n'apportent que des moments paresseux (l'évasion, facilité d'écriture surprenante pour une saga aussi soigneuse) voire carrément ridicules (l'intérêt de la jalousie de Rustik?). Du côté de Krokmou, plus important dans ce volet qu'il ne l'a jamais été, le coup de foudre pour une Furie Éclair constitue un des arcs majeurs du long-métrage qui, comme pour l'intrigue autour de Harold, s'étale sur une durée conséquente. Tout évolue en douceur, sans accélération, et s'accompagne d'une scène de séduction très amusante et reflétant de façon appropriée et intelligente les efforts de communication entre Harold et Krokmou dans le premier film. Les séquences quasi-muettes sont encore une fois les plus réussies, gracieusement réalisées et jouissant d'une qualité visuelle éblouissante. Mais cette longue préparation aboutit à la plus grosse faille du métrage. spoiler: Surgissant de nulle part, le climax arrive sans crier gare alors que l'on revient à peine de la découverte du monde caché (3 minutes de temps d'écran au total) et bâcle complètement la menace incarnée par Grimmel, nouvel antagoniste qu'on nous vend comme plus dangereux que ses prédécesseurs, protégé par des dragons drogués que même un alpha ne peut ramener à la raison et à la tête d'une gigantesque armada. 1h30 de suspense tout ça pour que 6 adolescents et quelques uns de leurs monstres éradiquent le problème. Des drakkars inactifs, un méchant mort hors-champ et un peuple à l'écart du conflit. Le chef se bat pour Beurk mais Beurk ne se bat pas pour son chef, étonnant dans une histoire où l'esprit de communauté a toujours été mis en avant.
    Comme si Dean DeBlois voulait se presser d'arriver à la conclusion, prévisible mais logique, et ne voyait cet ennemi que comme un prétexte, un raccourci pour aller droit à l'essentiel. Le déjà-vu est une de ses principales peurs, les deux premiers Dragons ont à chaque fois enlevé quelque chose à Harold pour qu'il puisse créer son monde idéal (d'abord une jambe, puis son père). spoiler: Dans le 3, il s'en sort indemne sans qu'il n'y ait de perte mais doit abandonner son projet et revenir à une civilisation traditionnelle. L'évolution du héros se voit venir à cause de la romance florissante entre les Furies mais cet épilogue a du sens dans ce qui nous a été conté. Un dernier sacrifice doit avoir lieu et un rêve d'enfance doit ne pas être accompli si Harold veut prouver qu'il a compris les leçons du passé (et si l'on ne veut pas reproduire le final de Dragons 2).
    Peut-on en vouloir à *Dragons 3 : Le Monde Caché* de ne pas être parfait? Ses aînés y étaient pratiquement parvenus et la moindre petite erreur ne peut que nous faire ressentir de la déception. La déception de n'y voir "seulement" qu'un très bon film. Ses quelques problèmes fâchent mais les adieux sont très satisfaisants, garantissant un ultime voyage prenant, cohérent, graphiquement et musicalement splendide et porté par un duo inoubliable. Harold et Krokmou ont été et seront pour toujours des modèles pour des millions de spectateurs à travers le globe.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    191 abonnés 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2019
    L’un des films que j’attendais le plus de l’année ! Les deux premiers « Dragons » sont deux merveilles du monde de l’animation au cinéma ! A mes yeux, on a de quoi rivaliser avec les plus grands Disney et Pixar. En ce début 2019, Dreamworks fait son grand retour après les oubliables « Baby Boss » et « Capitaine Superslip » pour dévoiler le troisième et probablement dernier long métrage de la saga « How to Train your Dragon ». Je suis tellement content d’affirmer que « Dragons 3 » est aussi réussi que ses prédécesseurs ! C’est mon film préféré de l’année pour l’instant et c’est assurément une œuvre solide qui a le potentiel de finir très haut dans le classement des films de 2019 que j’ai le plus aimé. Le début de cet opus, sous-titré « Le Monde caché », est parfait pour nous permettre de nous replonger dans ce fantastique univers dominé par les vikings et les dragons. D’une maturité rare dans un film d’animation, « Dragons 3 » est également encore plus beau que son prédécesseur de 2014 qui lui-même était plus épatant visuellement que le premier sorti en 2010. Ça doit bien valoir le coup de le regarder en 3D. On a vraiment des belles images (les scènes de vols, des couchés de soleil, les mouvements de l’eau, les effets du feu…) à voir à l’écran qui donnent à elles seules l’intérêt de se déplacer jusqu’à un cinéma pour admirer le film. L’histoire est très bonne pour maintenir le spectateur du début à la fin en prenant en compte l’idée d’utiliser les événements qui ont marqués les deux films d’avant tout en se dirigeant vers une fin cohérente pour la trilogie. On retrouve ainsi tous nos personnages de Berk dans une nouvelle aventure où ils vont notamment devoir faire face à un nouveau méchant, qui est encore une fois très efficace et bien menaçant. Harold et Krokmou font partie des meilleurs duos que j’ai pu voir en tête d’affiche d’un film tout genre confondu. Leur relation marche plus que bien et jusqu’au bout. Elle est sincère, on les comprend et on veut les voir réussir dans tout ce à quoi ils s’aventurent. L’évolution qui les touche de film en film aura été passionnante. Plus que dans les autres « Dragons », j’ai beaucoup aimé suivre Astrid, la copine du héros à la jambe de fer, qui m’a en effet semblé plus intéressante qu’auparavant. De plus, je peux dire que les scènes de romance entre les deux furies nocturnes sont très jolies et poétiques. Ce qui distingue aussi cette saga des autres films du même genre, c’est sa bande son, et « Dragons 3 » continue à respecter la règle, toujours sous la baguette de John Powell, un compositeur que je vais désormais surveiller de près. Il a fait un incroyable boulot avec cette trilogie en signant une musique mêlant le côté de la joie, le dynamisme dans les scènes d’action ou encore et surtout le côté épique traduit par des morceaux de musique celtique que personnellement j’adore. Pour évoquer des petits reproches au film et pour chipoter car cela n’enlève en rien le bonheur que j’ai eu en regardant « Dragons 3 », on sent que le personnage de la mère d’Harold est sous exploité et que l’équipe du film ne savait pas réellement quoi en faire dans cette suite. On a aussi un troisième acte assez rapide et facile pour ce qui concerne l’intrigue liée au méchant avec une partie de film un peu moins spectaculaire et marquante que ce que « Dragons 2 » proposait. Le scénario du film est peut-être le moins intelligent des trois. Mais on oublie cette particularité lorsque l’on arrive dans les dernières minutes du long métrage puisque celles-ci sont tout simplement magiques. J’ai rarement eu la sensation d’être pas loin de laisser couler une larme comme quand j’étais devant cette magnifique fin pour clôturer comme il se doit cette magnifique trilogie. Bref, le réalisateur canadien Dean DeBlois nous a offert trois pépites cinématographiques. Contrairement aux « Shrek » ou même aux « Madagascar » qui ne sont pas à l’abri de bénéficier d’un autre film, « Dragons » va, en principe, s’arrêter avec trois œuvres. On a bien une trilogie compacte avec un début, un milieu et une fin. Et c’est génial que cette saga existe. Elle est l’exemple idéal qui montre que les films d’animation peuvent parfois séduire davantage les adultes que les plus jeunes. Il s’agit assurément de films d’animation que je recommanderai encore de longues années.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2019
    J'ai vu ce film en avant première le dimanche 27 janvier.
    J'avais beaucoup aimé les Dragons1 et 2.
    Cette suite est excellente.
    Ce que j'aime dans cette saga c'est en particulier le dragon Krokmou, il est tellement mignon.
    C'est frais, plein d'aventures, mignon, palpitant.
    A voir pour petits et grands.
    Jérémie
    Jérémie

    148 abonnés 755 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    La trilogie est clôturée d’une bien belle manière.
    Certes, le film a l’air moins adapté aux plus jeunes mais c’est toujours avec un énorme plaisir de retrouver la bande aux dragons.
    Côté histoire, j’ai particulièrement aimé cette symbolique avec la croyance populaire que les dragons existent vraiment.
    Un joli finish qui permet d’en apprendre sur l’origine du mythe des dragons et de l’île bâtie par les humains !
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2020
    Dragons 3 n'est ni plus ni moins que la superbe conclusion attendue.
    Quel plaisir de retrouver Harold, Astrid, Krokmou, Valka et tout le village de Berk, en proie à un nouvel ennemi, Grimmel le Grave.

    Le film est d'une beauté plastique sans nom, à tel point qu'on est souvent dans du photoréalisme en terme de textures, un nouveau palier dans l'animation 3D a été franchi c'est évident.

    Si ce 3e (et dernier opus) se révèle peut-être moins épique (et foncièrement) moins surprenant dans son récit (Grimmel ressemblant pas mal à Drago dans ses intentions), le film est réellement la dernière pierre à l'édifice de cette grande histoire d'amitié et de passage à l'âge adulte pour Harold et Krokmou, l'un devant devenir chef (et mari), et pleinement assumer le rôle de guide laissé vacant suite aux évènements tragiques de Dragons 2, l'autre devant trouver sa place de chef des dragons en tant qu'Alpha, au même moment où une Furie Eclair intervient.

    La réalisation est encore une fois terriblement soignée, délivrant des plans et un souci du détail de toute beauté (la photo de Roger Deakins reste un must), allié à une nouvelle partition de John Powell absolument superbe (mention aux diverses envolées lyriques entre Krokmou et la Furie femelle, nous abreuvant de sonorités cristallines et magnifiques, comme un son à la harpe notamment).
    Le Monde Caché du titre en question emprunte pas mal à Avatar d'ailleurs (et est mis à l'honneur dans une scène plastiquement irréprochable).

    Donc malgré une trame générale plus attendue, mais toujours écrite avec le plus grand des soins, Dragons 3 est la digne conclusion qu'on espérait, prodiguant une grande histoire d'une cohérence rare, et nous dans ses 10 dernières minutes au pouvoir lacrymal important : car c'est là toute la beauté de cette magnifique trilogie, il n'y aura plus d'autres épisodes, on ne reverra plus tous ses personnages, et cette histoire à une vraie fin.

    Après le conte initiatique qu'était Dragons, après la fable épique de Dragons 2, Dragons 3 est l'achèvement de ce passage à l'âge adulte.
    Vanessa L
    Vanessa L

    284 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2019
    Le retour de Krokmou et Harold est toujours un événement, difficile de ne pas aller le voir direct dès que l’on voit une annonce d’avant-première ! Nous y sommes donc allés avec mon fils et zéro regret sauf bien entendu un troisième film qui signe définitivement la fin de l’aventure de Krokmou et Harold même si cette fin est parfaite aussi bien pour l’un que pour l’autre !

    Berck a de sérieux soucis à se faire car les ennemis ont toujours la dent dure contre eux et ses habitants sont menacés par un nouvel ennemi qui s’intéresse surtout à Krokmou pour mettre la main sur tous les dragons. Mais entre temps, Krokmou tombe amoureux ! Il rencontre une femme furie éclair blanche. Va commencer alors le jeu de séduction, autant dire qu’on se marre avec un Krokmou pas doué du tout qui nous fait des scènes à mourir de rire. Mais cet amour signe aussi son éloignement de Harold qui lui a du mal à le voir partir comme cela et ne l’avait jamais envisagé. Il décide quand même de se battre dans lui et de réussir à éloigner ce nouvel ennemi tout en cherchant une nouvelle terre pour les siens et leur dragons. Même si le tout reste assez téléphoné, on aime ce film. Entre humour, amour et combats, sans côté les parties qui nous en mettent plein les yeux, on ne s’ennuie pas une seule seconde et le film passe à la vitesse de l’éclair. J’ai adoré la copine de Krokmou, dommage qu’on ne la voit pas plus quand même.

    C’est le film des changements, chacun grandit, prend conscience des choses pour finir plus grand et surtout dans la construction d’un avenir. Dragons 3 est encore plus beau que les précédents qui l’était déjà beaucoup. Le style est resté le même tout en profitant des améliorations technologiques pour nous livrer d’encore plus beaux combats. La musique est toujours à la hauteur, va parfaitement avec l’action du film. On est clairement dedans du début à la fin.

    En résumé, Dragons 3 : Le Monde caché signe à merveille la suite et fin des aventures de Krokmou et Harold. Difficile de ne pas verser sa petite larme parce que c’est triste de les voir se quitter mais c’est à la fois pour de bonnes raisons. J’ai aimé le fait que le film ne s’arrête pas là et qu’on fasse un bond de quelques années pour les revoir. De belles aventures, du rire avec des personnages forts et attachants et une histoire originale fera de Dragons des films d’animation qui ne s’oublieront pas de si tôt !
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Impossible pour moi de nier qu’il y avait comme une petite appréhension quant à ce troisième volet de la franchise "Dragons". En effet, le titre et la bande-annonce me faisaient penser que les scénaristes avaient été puiser l’inspiration du côté de "L’âge de glace 3 - Le temps des dinosaures". Mais conquis par un premier opus qui a surpris tout le monde, puis par la suite donnée bien que légèrement en dessous tout en restant d’excellente qualité, il était hors de question de rater ce troisième acte. Et j’ai bien fait, car ce qui s’annonce comme étant le dernier volet de la saga est tout bonnement HA-LLU-CI-NANT !!! Et je pèse mes mots ! Par cette nouvelle production, Dreamworks se rapproche dangereusement des studios Disney associés à Pixar. Déjà, le spectateur ne pourra que constater la qualité visuelle dès les toutes premières images. Mais cela n’est rien comparé au moment où on redécouvre ce village reculé des vikings auréolé du vol en apparence désordonné des dragons, et cela sous la musique géniale parce que particulièrement adaptée de John Powell. Si d’un plan éloigné on distingue les maisons, ce ne sont pas les habitants qu’on remarque, mais bien la flopée de ces animaux légendaires. En plus, la beauté visuelle et les nombreuses couleurs forcent l’admiration et ne manquent pas de provoquer l’admiration. Mais cela n’est encore rien lorsque nous entrons dans ce fameux monde caché !! Là je sens que les modérateurs du site ont le doigt prêt à agir sur le bouton « modération ». Je ne révèle rien : la bande-annonce s’en charge déjà par le biais d’une courte séquence ! Toujours est-il qu'à cette occasion l’esthétique visuelle entre dans une nouvelle dimension, en prenant des airs de féérie, et cela déjà sans la 3D ! En plus, le spectateur remarquera également l’énorme qualité d’animation. Le souci du détail a été poussé à son paroxysme. En cela, il y a une scène qui en est la parfaite illustration : c’est quand Harold discute sur un escarpement rocheux avec Astrid… on voit leurs mèches de cheveux flotter sous la brise légère, tandis que loin derrière en arrière-plan, on voit des dragons traverser l’écran de la gauche vers la droite. Si vous êtes attentifs, vous les verrez là-bas au loin. Quant à l’expression corporelle, elle se passerait aisément de commentaires tellement elle est extraordinaire. Bien sûr, un soin particulier a été apporté à Krokmou (et à sa congénère). C’est d’ailleurs par ce dragon auquel le spectateur est attaché depuis le premier opus que le moment le plus drôle du film arrive. Je ne sais pas combien de minutes la scène spoiler: de la parade amoureuse
    dure, mais en tout cas c’est la barre de rire assurée. Et quand je dis barre de rire, je ne déforme rien surtout si on prend la peine d’écouter un tant soit peu la salle se marrer sans aucune retenue. Le plus fort est que cette scène se déroule sans aucune réplique. Le regard, les expressions du visage, les gestes, et accessoirement les conseils complices d’Harold se suffisent largement à eux-mêmes. D’un point de vue plus technique, ou plutôt si on extrapole, on peut y voir une certaine forme d’hommage au cinéma muet. Mais prévoyez le mouchoir car vous n’allez pas seulement vous dérouiller les zygomatiques, vous aller en pleurer de rire ! Après, il y a plein d’autres moments drôles, apportés par différents personnages : Kognedur avec son bavardage incessant, Kranedur avec sa barbe… en revanche d’autres sont limite un peu lourds en rabâchant toujours la même chose… c’est le cas de Rustik, mais que voulez-vous ? Il y en a qui sont ainsi… Pour ce qui est de l’histoire, il y a malgré tout quelques facilités scénaristiques, c’est vrai. Elles sont peu nombreuses, heureusement. Mais rappelons-nous que nous sommes dans un film d’animation et qu’en regard de ces mythes et légendes, il faut garder quelques petites choses inexpliquées. Quoiqu’il en soit, le spectateur ressent l’immense soin qui a été apporté à cette trilogie. Cette dernière a été aimée, chérie, cajolée et ça se ressent. La preuve dans cette espèce de logique qui se dégage des trois épisodes, étalés sur 9 ans (boudu que le temps passe !). Chaque fait amène des conséquences, dont certaines sont rappelées comme pour faire référence aux deux premiers volets. Ce "Dragons 3 : le monde caché" n’est en aucun cas une aventure de plus, une aventure indépendante de ce qui a bien pu se passer auparavant, mais bien la suite logique de ce que nous avons pu voir auparavant. Aussi, si vous n’avez pas encore découvert les 1 & 2, dépêchez-vous de le faire avant d’aller voir ce numéro 3. Bien que ce ne soit pas franchement indispensable, ça reste tout de même préférable, ne serait-ce que pour voir et comprendre ce qui lie autant Harold à Krokmou, d'autant que les personnages ont parfaitement été décrits. Et dans ce cas, vous constaterez que vous prendrez plaisir à retrouver ce monde parsemé de croyances, de légendes et de mythes, des dragons aux mondes parallèles en passant par les superstitions. Et puis de toute façon, moi je dis que "Dragons" ne se décline pas en 3 films, mais est bel et bien une seule et unique histoire. Et pour conclure, je dirai que ce "Dragons 3 : le monde perdu" est d’une si belle qualité qu’on en vient à regretter que la franchise puisse s’arrêter là. C’est vrai, le moment est tellement agréable, on prend une telle baffe visuelle et de divertissement qu’on en redemande. Mais le spectateur ne saura tenir rigueur aux studios Dreamworks de stopper une franchise sur une si excellente note. Après tout, ce monde caché est la meilleure idée qui puisse avoir été trouvée pour rendre aux dragons la légende qui leur colle à la peau depuis des centaines d'années et qui se poursuivra sur les nombreuses générations à venir. Dans tous les cas, sur le chemin du retour, il y a fort à parier que vous remémoriez entre vous tous les meilleurs moments du film. Et je vous assure qu’il y en a légion !
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    Sur le graphisme et animation pure on reste émerveillé par les détails et la beauté de l'univers, ajouté au simple bonheur de revoir nos héros le film reste une belle réussite. Mais, ou heureusement (?!) le film est aussi un peu moins drôle, la fin de l'aventure se sent et une histoire un peu plus dramatique pointe son nez. On passe un moment très agréable, très divertissant mais malgré l'amour et le message de liberté et de filiation la mélancolie prend un peu trop de place vis à vis de l'humour.
    Site : Selenie
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Cette aventure autour des dragons se termine. Cela finit sur une bonne note. Ce troisième volet est dans la continuité des deux précédents, à savoir un très bon mélange entre action, sentiments, drame et réflexion sur le thème aussi de la famille et du « où est ma place »
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    190 abonnés 1 030 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2019
    Sorti en 2010, le premier film Dragons avait été un bon en avant en termes de film d’animation. Enfin un studio arrivait à un visuel aussi réussi qu’un Pixar, avec un scénario plus mature que de coutume, convenant à toute la famille. Forcément la suite était attendue au tournant, on se méfie toujours, ça sent plus le business que la finesse en général! Pourtant Dragons 2 en 2014 a réitéré la performance avec brio, les deux films alliant un humour bien placé, de la tendresse, des valeurs, mais aussi des scènes épiques à vous donner le poil. Alors qu’en est-il de ce troisième volet ? Et bien on y était presque !!! Dragons 3 avait quasiment réuni les mêmes ingrédients : Visuellement, c’est toujours dans ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle, on en prend plein les yeux. On retrouve avec plaisir Harold et Krokmou dans un film rythmé et drôle. Petit bémol tout de même ici sur le scénario, l’amourette entre Furies rend illogique pas mal de retournement. Sous prétexte que « l’amour rend con », ils ont pris quelques facilités scénaristiques. De même, de très bonnes idées avancées sont sous-exploitées, comme ce monde caché, ou le nouveau pouvoir de Krokmou. Dommage, car la fin reste tout de même très réussie et conclut parfaitement l’histoire de nos héros. Il nous a manqué aussi LA scène épique, celle qui captive complétement. Rien de bien méchant cependant, ça reste du très haut niveau visuel, un film plein de magie et d’humour durant lequel on ne s’ennuie pas une seconde. Bref, un excellent film familial !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    L’intelligence de la saga Dragons aura été de penser la relation qui unit Harold à Krokmou comme un constant jeu de miroir leur permettant de se voir grandir réciproquement tout en apprenant l’un de l’autre. Le deuxième opus s’axait davantage sur l’initiation amoureuse du jeune Harold ; le troisième et dernier volet reproduit cette initiation en la déplaçant depuis un cœur humain vers un cœur animal : la rencontre avec la Furie Éclair témoigne d’emblée de la fin d’un âge et le début d’un autre, annonce de manière proleptique la séparation à venir. Et quelle joie d’observer les déboires amoureux de notre duo adoré ! Il nous suffit d’assister à la parade nuptiale donnée par Krokmou à sa bien-aimée sur la plage pour rire et pleurer, saisis par la simplicité poignante des procédés à l’œuvre. Car le geste artistique de Dean Deblois n’est jamais subordonné au démonstratif : le cinéaste fait naître la réflexion du mouvement-même, comme lorsque l’amoureux envolé laisse pantois notre héros au beau milieu de ses compagnons et que le silence s’installe l’espace de quelques secondes, avant que la vie reprenne son cours. Dès lors, nous pouvons aisément lire la menace que font planer sur Berk Grimmel le Grave et ses troupes comme la métaphore des assauts sexuels et destructeurs sur Krokmou dont le corps, d’abord imparfait, tend à gagner en puissance, découvre son potentiel caché – ce fameux pouvoir qui lui permet de disparaître dans ses propres flammes, tel l’orgasme sexuel –, se perfectionne enfin avant de quitter le nid familial. Et ce monde caché, énoncé par le titre et repris en leitmotiv par les protagonistes, n’est autre que cette terre inaccessible parce que réservée aux dragons, une terre dont l’histoire ne peut s’écrire que par l’affranchissement et la refondation d’un nouveau chez-soi. Nul hasard, par conséquent, si la grandiloquence de la partition musicale paraît ici mise en sourdine, relayée au second plan : John Powell compose un langoureux chant d’adieu qu’il entrecoupe de reprises épiques de ses thèmes principaux, comme pour signifier musicalement la difficulté éprouvée par les personnages à tourner la page. Rares auront été les sagas de films d’animation à proposer une telle profondeur sensible à leur récit et aux protagonistes qui l’animent ; et outre le fait qu’elle a réussi à donner vie à un univers foisonnant, cohérent et merveilleusement mis en image, la saga Dragons tient sa plus belle victoire de sa capacité à saisir, derrière la rudesse des mœurs et les écailles de dragons, la fragilité d’un cœur qui bat. Ainsi parlait le père : « Il n’y a rien de plus beau à offrir que l’amour ». Une superbe conclusion.
    OMTR
    OMTR

    19 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    « Jusqu'à ce que les dragons puissent revenir en paix »

    Dragons (2010), le premier épisode, enseignait à surmonter la phase prédatrice du développement humain et Dragons 2 (2014), le deuxième opus, que « le monde veut la paix, et nous avons la solution. »

    Une réalité fragile qui est spoiler: malheureusement remise en cause, dans cette conclusion de la trilogie, par un tyran aveuglé par la haine qui prône la supériorité des... humains sur... les dragons : Grimmel le Grisly, un infâme chasseur de dragons responsable de la quasi-extinction des Furies Nocturnes
    .

    Ceci, alors que Krokmou spoiler: trouve son âme sœur, la Furie blanche une "Furie Diurne", l'Amour et son destin dans le Monde Caché
    .

    4.7/5
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    Dernier volet connu et surtout, ultime de cette désormais trilogie, spoiler: nos 2 principaux personnages sont désormais adultes entre l'un qui succède à son père et l'autre qui rencontre une belle demoiselle blanche.
    Un film qui n'à pas voulu s'accentuer sur l'action et le spectaculaire mais sur l'humour, l'émotion ainsi que la romance. En effet, une quantité de scènes humoristique débordante d'imagination ou notamment la petite vulgarité remplacé très intelligemment par les prénoms des 3 principaux dieux nordiques tels Odin, Thor et Loki. Humour avec la scène de la danse nuptiale totalement raté de Krokmou, un passage qui montre avec perfection qu'il n'est pas à l'aise dans ce domaine. Enfin la romance puisqu'il s'agit du volet qui se centre finalement sur cette rencontre entre 2 espèces rares et qui ne peut signifier que la descendance de cette dernière. Les scènes ou nos 2 dragons sont ensemble furent très belles.

    Pour finir, un film hyper coloré avec le village de Burk envahi positivement de dragons. Un festival de couleurs éclatante. Puis la grotte des dragons, un feu d'artifice m'ayant clairement rappeler "Avatar". Puis la musique officielle de la trilogie, magique. Pas beaucoup d'action, mais humour et romance pour finir correctement cette aventure dragonesque.
    Veruza
    Veruza

    9 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2019
    Excellent film qui vient clôre la série d'une bien belle manière. Toujours aussi réussi graphiquement, le scénario n'est pas le meilleur de la trilogie mais tient la route malgré tout. Une belle réussite à voir absolument.
    Kao-BB
    Kao-BB

    53 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2019
    Voilà enfin le 3ème volet de Dragons ! Et contrairement à mes craintes d'un épisode 3 moins réussi voire décevant de part ce que j'estime être une malédiction du numéro 3 (ce que je peux reprocher à Kung Fu Panda et surtout Madagascar), Dragons 3 : Le monde caché est une sublime conclusion aux aventures d'Harold et Krokmou ! Un film d'animation brillant de part sa maîtrise impressionnante de la mise en scène et mise en valeur de son univers que de ses messages aussi mature que l'evolution de ses protagonistes, et non sans ajouter des touches d'humour et d'epicness. Que ce soit (pour ne pas spoiler) ces courtes scènes de flashback, ces séquences iddyliques sans dialogue et poétiques entre le Furie Nocturne et son alter-ego femelle et encore plus féline, ou encore cette scène de fin qui conclut parfaitement cette trilogie avec le plus universel (et pourtant si d'actualité dans cette époque de divisions) des messages ; un message d'amour et de paix entre humains et en harmonie avec la nature. C'est officiel, pour ma part, Dragons est désormais avec Toy Story l'une des meilleures trilogies qui m'a été donné de voir. Et ce qui sera sans doute l'un des plus beaux films de 2019. Félicitations.
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