Avis sur Détective Dee II : La Légende du Dragon des Mers

C'est avec joie et satisfaction que je me suis rendu dans le cinéma le plus proche pour voir cette suite d'un premier "Détective Dee" qui m'avait bien emballé. Joie et satisfaction car le nombre de copies sur la France est relativement faible, mais mon cinéma a eut la bonne idée de s'en procurer une. Malheureusement, c'était en VF, mais bon, je n'avais pas envie de m'en priver malgré cela, comme cela m'arrive parfois.Et ma foi, je ne regrette pas.Tout d'abord, la 3D est superbe, et employée à merveille. On en prend plein la vue et elle est utilisée à bon escient. Cela rend le film encore plus spectaculaire. Car du spectacle, il y en a! Des combats à foison, parfaitement chorégraphié, des effets spéciaux impressionnants, et une action haletante, sans temps mort, au service d'une histoire fluide et bien écrite.Tsui Hark n'a plus rien à prouver. Il nous en met plein la vue en usant de son style sans en abuser. Point de tape à l'œil, point de poudre aux yeux, point de superflu. Sa réalisation est au service de l'histoire et non l'inverse.Dommage qu'Andy Lau ait abandonner le rôle au profit de Mark Chao. Mais ça, ce n'est qu'un détail.

"Le nouveau chef d’œuvre de Tsui Hark", rien que ça ! Le distributeur n’y va vraiment pas avec le dos de la cuillère. Mais si ce Détective Dee 2 est un chef-d’œuvre, quels mots nous reste-t-il alors pour parler ne serait-ce que d’un bon film ? Entendons-nous bien, j’aime beaucoup Tsui Hark. Et depuis très longtemps. Je me suis retrouvée, un peu par hasard (son nom à l’époque ne me disait rien, l’idée était juste de voir un film chinois) dans une salle bondée de Hong-Kong, pour la sortie de "Il était une fois en Chine". Je me souviens encore de l’effet que le film a produit sur moi, de mon empressement, à peine revenue en France, à bassiner mon entourage avec ce cinéaste incroyable, et mon obsession depuis à ne rater aucun de ses longs métrages. Ce que n’ai pas tout à fait réussi à faire. Et lui non plus. 2 productions par an, des fois 3. Le bonhomme tourne beaucoup, trop sans doute. Et il rate donc souvent. Sa grande époque est derrière lui - la saga "Il était une fois en Chine" justement, du moins les 3 premiers, et cette drôle de romance, "The Lovers"…. D’où la surprise, et le plaisir, il y a 2 ans, de le retrouver en pleine forme avec "Detective Dee, le mystère de la flamme fantôme", où faisaient à nouveau merveille son sens du récit et son style flamboyant, pour un divertissement plein de poésie et d’intelligence. Le nouveau volet, un prequel en fait, ne tient malheureusement pas la comparaison. Le scénario est un mix improbable de "Sherlock Holmes", de "La Belle et la Bête" et de "Sinbad le Marin". Les scènes de cold-reading, qui sont censées montrer la perspicacité du détective, sont d’une affligeante simplicité. L’humour, d’ordinaire si précieux chez Tsui Hark, se réduit à quelques grosses blagues. Et les péripéties s’enchainent de façon grossière et décousue. Stylistiquement, l’impératif de la 3 D salope tout avec ses effets de jaillissement. La virtuosité des combats, les chorégraphies aériennes, tout ce qui faisait jusqu’ici la marque de Tsui Hark est comme qui dirait baclé, confié pour finition aux équipes des FX. Si l’interminable générique peut laisser croire au miracle du plein emploi, le résultat produit lui ne convainc pas. Mais un samedi soir, au nième degré, ou avec l’indulgence qui fait passer le n’importe-nawak pour de la fraicheur et les ratages formels pour de savoureuses différences culturelles, ça peut marcher. En projection en plein air, ce sera même top.

Ah chouette une préquelle à Detective Dee, toujours avec Tsui Hark, mais sans Andy Lau… Oh !!!
Bon j'avoue que j'ai trouvé ça cool et j'en veux d'autres. (j'utilise le verbe avouer comme si c'était une honte).

Mais franchement devant cette mise en scène qui va à cent à l'heure, les multiplications de scènes d'actions qui sont justes énormes, j'ai pris mon pied. Après c'est vrai que le premier était plus réussi sur tous les points. Déjà on n'avait pas de plans tape à l'oeil réalisés juste pour la 3D. Bon faut dire que les effets numériques ne sont pas très beaux, loin de là, du coup ça jure encore plus. Mais ce qui va sauver ces effets, c'est clairement le montage. C'est dynamique, du coup c'est beaucoup moins poseur d'un Sherlock Holmes réalisé par l'autre tâcheron de Ritchie.

En fait le film fait plus "jeune", Dee y est plus fringant, toujours aussi intelligent, mais un peu moins sage et le film est à l'image du héros.

Après l'intrigue est tordue, j'ai envie de dire comme souvent dans ce genre de films, mais là pour une fois j'ai compris ce qui se passait. Je n'étais pas à me demander : "ah putain c'est qui lui de nouveau ?" "bordel ils se ressemblent tous" "ah lui il n'est pas mort ?". Parce que ce que j'aime dans le genre, c'est cette efficacité, cette puissance, la poésie, la violence, l'émotion, la jouissance. Le scénario passe après. Mais il faut avouer que c'était bien mieux dans le premier également. L'intrigue était plus politique, là pendant une heure on s'occupe d'un peu autre chose au début et j'avoue ne pas avoir trop perçu le lien entre ça et le dragon.

Après je mentirai si je disais que je n'ai pas réussi à passer outre ces défauts, parce que j'ai simplement pris mon pied, c'est fun et cool et bien foutu avec une dose d'esbroufe dans les limites du raisonnable pour que ça reste cool.

Si le film ne fera sans doute pas date dans la filmographie de son auteur, il convient toutefois de ne pas bouder son plaisir et d'en espérer d'autres tout aussi bien (voir mieux). Et j'avoue avoir eu une légère gaule lorsque l'on revoit l'armée qu'il a dans le premier (substitut phallique, Freud, tout ça).

Situé diététiquement avant le premier long-métrage consacré au Détective Dee spoiler: (et sans s’achever sur une fin adéquate à la situation de l’ouverture du film de 2011, laissant deviner que le scénario d’un troisième film est d’ores et déjà dans les tiroirs des studios chinois)
, La Légende du Dragon des Mers est donc un prequel toujours réalisé par un Tsui Hark en perte de vitesse mais où Andy Lau, qui jouait le rôle-titre dans le précédent film, a été remplacé par Mark Chao, un illustre inconnu bien moins charismatique. Le principal défaut du premier film, à savoir son scénario brouillon, ne s’est aucunement amélioré, la conséquence étant que l’intrigue demeure tout aussi labyrinthique et peu passionnante. Plutôt que travailler à rendre captivante son enquête policière ayant lieu dans la Chine du 7ème siècle ou de redorer le blason des authentiques Wu Xia Pan, Tsui Hark a préféré amplifier l’aspect spectaculaire des scènes d’action grâce à un usage démesuré d’effets spéciaux déjà kitchs. Ce petit spectacle de Grand-Guignol profite donc d’une incessante série d’invraisemblables acrobaties aériennes, d’incrustations en 3D et de ralentis. Des intentions stylistiques prometteuses mais que la piètre qualité des effets numériques omniprésents rend malheureusement tout simplement hideuses à l’écran. Une impression que l’illisibilité des combats, provoquée par la volonté criante du réalisateur de jouer sur un montage ultra-dynamique, ne fait qu’amplifier.

C'est avec un pur plaisir que nous retrouvons l'excentrique enquêteur Chinois lors de ses premières aventures, confronté au mystère d'un monstre marin dans un Empire en guerre. Ce second Détective Dee mélange habilement les investigations du Sherlock asiatique à des scènes d'actions ébouriffantes (et très exagérées) sans oublier un humour détonant. Un divertissement d'excellente qualité.

Personnage légendaire ayant réellement existé, le Detective Dee a inspiré des centaines d'histoires à travers le monde. Pour le réalisateur Tsui Hark, ce détective, juge et bourreau est devenu un spécialiste des arts martiaux désormais capable de se battre en plus d'être doté d'un grand esprit de déduction. Après un premier film en 2011, revoici le Detective dans une préquelle racontant l'une de ses premières grandes enquêtes pour l'impératrice Wu.Après l'attaque de la flotte impériale par un Dragon Des Mers, l'Impératrice Wu ordonne de donner en sacrifice la belle courtisane Yin en l'enfermant dans le Temple du Dragon Des Mers. A peine installée, la jeune femme va être l'objet d'une tentative d'enlèvement déjouée juste à temps pour le Détective Dee. A lui maintenant de faire la lumière sur le clan qui a organisé cet enlèvement pour comprendre leurs motivations.Il serait un blasphème de présenter encore le réalisateur Hongkongais Tsui Hark. Avec 44 films en 34 ans de carrière, le metteur en scène est devenu l'un des plus populaires réalisateurs de Hong Kong révélé entre autre par les saga Histoires de Fantômes Chinois et Il Était Une Fois En Chine. Un réalisateur touche à tout à l'aise dans tous les styles que certains appellent le Steven Spielberg Chinois. Il s'est lancé depuis peu dans l'aventure du ciné 3D et rivalise désormais avec James Cameron dans le genre.Dès les premières images, la mise en scène spectaculaire de Tsui Hark frappe immédiatement. Des plans en 3D parfaitement mis en scène qui utilisent habilement effets de profondeurs et de projections. Une réussite dans le genre aussi impressionnante que dans Avatar. Les images sont très belles et flamboyantes. Le cortège de la courtisane est totalement magnifié. Cette production Hongkongaise propose des effets spéciaux vraiment réussis capable de rivaliser avec les blockbusters Hollywoodiens.C'est lorsque l'histoire commence que les choses se gâtent sérieusement. L'intrigue de ce nouvel épisode semble vraiment partir dans tous les sens. On nous promet un Dragon Des Mers mais après sa première attaque, on ne le verra plus par la suite que pendant la scène finale. L'arrivée d'un autre monstre assez ridicule et le piétinement de l'enquête font qu'on commence rapidement à s'ennuyer. Même les quelques scènes de combats ne nous feront pas vraiment vibrer car elles se focalisent trop sur des gros plans sur les armes utilisées qui devraient faire d'énormes dégâts mais qui pourtant ne font couler une seule goutte de sang. Un peu de gore aurait certainement ajouté de l'attrait au film.La direction des acteurs fait incroyablement daté et cliché. Des postures digne de mauvais épisodes de Bioman que l'on ne devrait plus voir en 2014 au cinéma. Est-ce la seule façon de jouer à Hong Kong ? Des acteurs qui jouent mal ? ou une intention volontaire de Tsui Hark ? Difficile de savoir car le réalisateur a tendance a subitement caler des gags dans une intrigue que l'on pensait jusque là sérieuse. On passe un gros quart d'heure a voir ingurgiter un anti-poison à base d'urine d'eunuques à toute la cours sans que cela serve réellement l'histoire. Il faudra aussi ne pas s'étonner de voir s'envoler d'un rien les comédiens lors des combats au dépend de toute crédibilité.Comme il s'agit d'une préquelle le Detective Dee change d’interprète, l'expérimenté Andy Lau cède la place au jeune Mark Chao qui n'a pas encore une bien grande carrière. En fait seule Carina Lau reprend ici le rôle de l'Impératrice Wu qu'elle tenait dans le premier film. C'est surtout la beauté de la bien nommée Angelababy qui joue la courtisane Yin qui nous subjuguera.Peut être un peu trop asiatique pour tout ceux qui ne sont pas spécialement fans de film de Kung Fu, Detective Dee II est visuellement très impressionnant mais particulièrement décevant par son intrigue. Une film à réserver avant tout aux aficionados du réalisateur qui seront content de le retrouver sur grand écran.

Une bonne trilogie. Le cinéma chinois à le sens du spectacle. Décors somptueux, costumes fabuleux, sens de la chorégraphie, reconstitutions numériques techniquement moyennes mais qui offrent des plans larges absolument grandioses.
La qualité d'image est parfois irrégulière, notamment dans cet opus, mais le spectacle fonctionne.
Des personnages attachants, un scénario un peu abscons mais qui n'entame en rien le spectacle, dont les chinois ont indéniablement le sens..

En ayant apprécié le premier, je me suis lancé avec plaisir dans ce second opus qui fait office de prequel.
Agréable de savoir l’origine de Dee au temple suprême, de son épée ! Côté film et scénario, c’est toujours aussi travaillé et intelligent. Cependant, la surdose d’effet spéciaux m’a un peu gavé. Au début, c’est surprenant et on se dit que c’est pour les scènes d’actions épiques, finalement, c’est à chaque combat et c’est relativement bof. D’autant que l’on peut comparer avec le premier qui ne jouait pas tant avec ces artifices !
J’ai longtemps hésité entre le 2.5 et 3, mais ce sera finalement la note supérieure puisque le détective Dee dispose d’une histoire compliquée, bien expliquée et rondement menée. Même si quelques longueurs se sont fait ressentir sur certains passages, savoir les origines entre Dee et l’Imperatrice est sympa et permet d’apprécier au mieux ce qui va ressembler, j’espère, à une saga !

Moins un film d'espionnage, comme pouvait l'être son aîné, qu'un film d'aventures qui fait la part belle aux méchants masqués, monstres empoisonnés et autres créatures marines imposantes, "Detective Dee II" réussit à créer des personnages plus attachants et gagne surtout en fluidité narrative, ce qui permet de mieux profiter de l'action. Toutefois, le film est en partie plombé par une esthétique laide, proche du jeu vidéo, et par des expérimentations formelles faites pour la 3D, usées jusqu'à la corde et qui témoignent plus d'un plaisir égoïste d’esthète que d'un véritable partage ludique avec le spectateur. Mieux écrit que le précédent film mais moins sobre dans sa mise en scène, "Detective Dee II" reste divertissant et vaut le coup d’œil pour la réussite de son dragon des mers, qui nous incite fortement à ne pas prendre le large.

Tsui Hark nous livre un film à la croisée des genres dont lui seul à le secret.Détective Dee 2, dont les événements ce déroules bien avant le premier du nom, réussi à nous faire vivre une histoire complètement folle à la fois enquète, film d'art martiaux, rs aussi en forme avec ses plans et ses mouvements de caméras.
Alors les nostalgiques diront que sa magie n'est plus la même que dans The Lovers ou The Blade mais il a su à mon sens faire évoluer son style avec la technologie mise a son disposition sans rien renier de ce qu'il a pu faire avant (Luc Besson peut en prendre de la graine).
Donc merci Monsieur Tsui Hark...

Tsui Hark nous avait livré un premier opus très interessant et encourageant. Suite à l'indisponibilité de Andy Lau, Tsui Hark a préféré se recentré sur Dee jeune, et de sa première enquête.
Et le résultata est là: du pur divertissement, tout en respectant les codes. C'est là qu'on remarque l'émergence des blockbusters chinois. Très beau visuellement, une 3D qui assure, un scénario extremement bien ficelé.
Mon seul bémol est "le dragon des mers": quand on le voit a la fin, il ressemble plus a un autre animal marin qu'un dragon ^^ mais c'est pas plus mal ^^
le générique de fin est accompagné d'images qui nous laissent entrevoir que pour Dee, l'aventure cinématographique ne fait que commencer ^^ vraiment hâte de voir la suite ^^

Très bonne suite...un sherlock asiatique des temps anciens

Que dire ... de belles images, des effets spéciaux à foison (trop il me semble on sent parfois l'animation) mais pas vraiment d'originalité dans ce film. ça tournoie (beaucoup) dommage qu'il manque une âme ou de l'humour à ce film. On dirait que la forme l'emporte sur le fond. Très moyen je trouve. Sinon le personnage est inspiré d'un juge qui a réellement existé et a fait l'objet d'une série de roman policiers écrits par Robet van Gulik (chercher Juge Ti sur google) Je conseille plus les livres que ce film.

Alors qu’il m’avait ravi avec son premier "Detective Dee", Tsui Hark m’avait quelque peu déçu avec son récent "Dragon Gate : la Légende des Sabres Volants" où il donnait l’impression d’avoir laissé son talent de côté au profit du tout numérique sans que cela soit pour autant profitable visuellement parlant : notre génie aurait-il vendu son âme au diable ? C’est donc avec une certaine peur que j’attendais son "Detective Dee 2"…mais je fus vite rassuré : "Dragon Gate" n’était finalement qu’un petit coup de fatigue ! Choisissant judicieusement de raconter une histoire antérieure à celle du premier volet (et oui, il s’agit donc d’un préquel et non d'une suite), Tsui Hark arrive ainsi à ne pas perdre ceux qui n’aurait pas vu "Detective Dee" et à proposer à ceux qui l’ont vu une certaine continuité en nous dévoilant comment Dee et son ami Shatuo se sont connus et pourquoi il existe une certaine tension entre Dee et l’impératrice Wu. Très intelligemment joué donc…mais il ne s’agit pas là du seul tour de force du film : avec ses paysages grandioses, ses décors somptueux et ses costumes splendides, ce deuxième opus de notre Sherlock Holmes chinois (bin si : intelligent, déduction remarquable, mystérieux, sachant se battre, courageux, fier, légèrement insolant…sans déconner : vous n’aviez pas fait le rapprochement vous ?!) atteint des sommets en matière de beauté esthétique. Et Tsui Hark se permet de doubler cet esthétique avec une réalisation totalement démesurée comme il sait si bien le faire en nous envoyant en pleine tête une mise en scène très dynamique, des combats formidables et ultra chorégraphiés, des séquences en ralenti accentuant les mouvements de caméra quasi acrobatiques et des effets spéciaux dantesques. Rien que la scène navale du début est absolument démente avec une telle symbiose au niveau des effets numériques et des effets réels que j’en ai eu des étoiles plein les yeux !! Non, Tsui Hark n’est pas encore mort et il le prouve à chaque seconde de son film, nous laissant K.O. au fond de notre fauteuil comme si on venait de se prendre un bon gros crochet du droit. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le nirvana est atteint lorsqu’on regarde ce spectacle grandiose en écoutant la bande originale tout aussi sublime de Kenji Kawaï ("Ring 1&2", "Dark Water", "Ghost in the Shell 1&2", "Avalon", "Ip Man 2", "Death Note 1&2", "Seven Swords", "Gantz 1&2") qui a encore fait ici un boulot quasi divin en livrant tout simplement l’un de ses scores les plus épiques ! Au niveau du casting, Mark Chao reprend haut la main le rôle de Dee et n’a vraiment rien à envier à Alan Lau ; idem pour Lin Gengxin qui incarne Shatuo à la place de Tony Leung. Par contre, c’est toujours un plaisir de retrouver la charismatique Carina Lau dans la peau de l’impératrice Wu Zeitan où elle s’en donne à cœur joie dans le cynique (encore plus que dans le premier volet). Parmi les nouveaux venus, on retiendra l’impressionnant Shaofeng Feng (mais quelle présence à l’écran !!) qui incarne Yuchi et la magnifique Angela « Baby » Yeung Wing qui joue le rôle de Yui (bon dieu que cette femme est belle !!). Tsui Hark nous propose donc une suite aux aventures du détective Dee bien supérieure à son prédécesseur et qui n’est qu’un joyau de plus au palmarès du génie chinois. Véritable monument de cinéma épique, "Detective Dee 2 : la Légende du Dragon des Mers" est LE film de cet été, alors si vous avez aimé le premier, n’hésitez pas une seule seconde pour aller voir sa suite/préquel. Quand à moi, vu le nombre de romans sur Dee que Robert Van Gulik a écrit, j’espère sincèrement que Hark nous sortira bientôt un troisième opus…et pourquoi pas un quatrième…puis un cinquième, puis un sixième, puis….bref, Tsui : c’est quand tu veux !!

ANALYSE DU RENDU 3D :
Pour ceux qui ont raté l’épisode majeur de l’année 2013, il est bon de rappeler que le réalisateur hong-kongais Tsui Hark a réinventé les codes de la mise en scène 3D pour nous proposer un OVNI, Dragon Gate 3D - la légende des sabres volants Blu-ray 3D, film qui a pu immédiatement parader aux côtés d’un des monuments de la mise en scène 3D, Avatar de James Cameron. En effet aux commandes de ce qui est vraisemblablement l’une des 3 plus belles natives de l’histoire, Tsui Hark a montré une insolence inventivité et maîtrise de la mise en scène 3D pour jouer des caméras et des angles de vues afin d’insérer un maximum d’effet de profondeur 3D et de jaillissements permanents / projections possibles, le tout en respectant la contrainte essentielle [...] Lire le dossier 3D complet de 4 pages de tous les effets 3D du film !