Alors que Keanu Reeves était l'un des acteurs les plus prisés à l'aube de l'an 2000, en enchaînant les nombreux gros succès à l'instar de "Matrix", "Speed" ou encore "Dracula", l'acteur d'origine Libanaise accuse un lourd passage à vide ces derniers temps, enchaînant les bides et les films sans envergure, à l'image de sa dernière prestation dans "John Wick". Scénarisé par Derek Kolstad, l'intrigue met en scène un ancien tueur à gages qui se voit contraint de reprendre du service à la suite d'une agression où on lui vole sa mustang et que l'on tue son chiot, cadeau de son épouse fraîchement décédée. Basée sur une très simple histoire de vengeance et sans le moindre rebondissement, "John Wick" va droit au but et adopte la devise du "réfléchir moins pour cogner plus". Ici, une simple agression va être le point de départ d'une grosse tuerie ou l'ami Keanu va littéralement fracasser du méchant. De ce fait, le long-métrage se résume à une succession de scènes d'action, avec certaines séquences bien réalisées et savoureuses tandis que d'autres demeurent assez longues et sont plombées d'effets visuels superflu avec une musique bien badass. On rentre assez vite dans l'ambiance, avec un rythme assez soutenu lié aux nombreuses scènes de castagne. Le personnages de John Wick reste attachant, assez mystérieux et bien interprété par un Keanu Reeves déchaîné. Les autres personnages sont extrêmement monolithiques et c'est ce qui est bon, pas de revirement à la con, ils sont ce qu'ils sont et le restent : froids, droits et professionnels, à l'image d'un Willem Dafoe fort sympathique. Par conséquent, "John Wick" reste un petit film d'action sans prétention qui parvient à nous faire passer un agréable moment grâce à de la baston bien orchestrée.