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Nicolas N.
29 abonnés
745 critiques
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2,0
Publiée le 19 mai 2024
"Journal d'une femme de chambre", réalisé par Benoît Jacquot, est une adaptation du roman de 1900 d'Octave Mirbeau. Le film met en scène Léa Seydoux dans le rôle de Célestine, une femme de chambre ambitieuse et rebelle, naviguant à travers les intrigues et les perversions de ses employeurs bourgeois. Malgré la performance convaincante de Seydoux, le film souffre d'un rythme lent qui dilue l'intensité du récit.
La mise en scène de Jacquot, bien que soignée, manque de dynamisme et de profondeur émotionnelle, rendant l'expérience souvent monotone. Les scènes s'enchaînent sans véritable tension dramatique, ce qui peut frustrer les spectateurs en quête de passion et de mouvement. Les décors et les costumes, fidèles à l'époque, ajoutent certes une authenticité visuelle, mais ne parviennent pas à compenser le manque de vivacité dans la narration.
Conclusion : "Journal d'une femme de chambre" de Benoît Jacquot, malgré des performances solides et une réalisation soignée, est un film qui peine à captiver en raison de son rythme lent et de son manque de tension dramatique. Une adaptation qui aurait pu bénéficier d'une approche plus vivante et engageante.
décevant ! une intrigue qui fait plutôt l'apologie de la malhonnêteté, alors que je m'attendais à une apologie de la libération de la femme, et des employés en général - de plus une bande son inintelligible - ne vaut pas l'investissement de quelques euros
Adaptation du roman de Mirabeau, une chronique provinciale qui dresse une peinture grinçante de la condition sociale et féminine au début du XXe siècle, portée par l’interprétation rayonnante de l’insolente et (in)soumise Léa Seydoux. 3,25
Ça baragouine beaucoup, le rythme est lent, le film ne présente au final que peu d'intérêt. N'ayant pas lu l'œuvre dont il est adapté, je ne peux me permettre de juger, mais j'ai pas saisi le caractère des personnages et les passages qui auraient pu avoir plus d'importance sont traités à la va-vite. Bref.
Difficile d'accrocher à ce journal de femme de chambre. Les acteurs parlent trop vite et ont du mal à articuler notamment Vincent Lindon, ce qui est désagréable car on ne comprend pas tous les dialogues. Le seul intérêt de ce film selon moi, c'est la beauté de Léa Seydoux.
épouque d'opression, les dialogue sont très pauvre généralement c'est pour parler de codes de conduite de cette époque, pour parler d'un statut social mais là encore très peu abordé les gros blanc dans les conversation se fond très souvent sentir, les discution sur sont travail de femme de chambre sont fréquente mais pas intéressantes, d'autres scènes de diner peu intéressantes. le film est bourée d'acteur et d'acrices de tallennt, une exellente réalisation mais c'est AFFREUSEMENT LONG et trop peu intéressant. le film est bon mais un sujet PAS DU TOUT intéressant. dommage que le scénario n'ait pas été mieux construit.
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12 398 critiques
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2,0
Publiée le 17 décembre 2021
Difficile d'accès le cinèma de Benoît Jacquot qui adapte à sa façon le roman d'Octave Mirbeau! En cinèaste authentique qu'il est, Jacquot signe une adaptation totalement diffèrente à celle de Jean Renoir et Luis Bunuel! Tournè dans un but non commercial, "Journal d’une femme de chambre" (2015) dèçoit! On ne comprend pas d'où ce projet part, où ça veut aller et ce que ça veut dire au final! Un parcours qui ne mène à rien, celle d'une jeune femme d'un point à un autre qui ne se satisfait pas de son existence prèsente et qui veut accèder à une autre vie! Un personnage finalement pas très moral que cette Cèlestine! Dècidèe et insolente, Lèa Seydoux fait une tête de six pieds de long et marmonne autant que Vincent Lindon, jamais dedans en cocher / jardinier bien bourru qui dit ce qu'il pense! Reste la reconstitution (remarquable), les costumes, les dècors, du moindre vase au plus somptueux des chapeaux...
ENNUYANT Un film ennuyant, sans saveur, sans véritable histoire qui vaille la peine d'être racontée, surtout au cinéma... payer une place pour ça, NON... Bref, passez votre chemin....
Ce film n'a aucune consistance. Il y a des intrigues lancées mais pas finies. Les transitions comme la musique n'ont aucun sens et n'accompagnent pas le film. On se demande jusqu'au bout du film où le réalisateur veut en venir, et à la fin, on n'arrive nulle part. les personnages sont censés se tourner autour, mais on ne ressent absolument rien de ça. Il aurait fallut supprimer la moitié des scènes qui n'ont aucune utilité dans l'histoire pour prendre le temps de développer les personnages.
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2,0
Publiée le 15 novembre 2020
Journal d’une femme de chambre était très intéressant et je crois vraiment que cette génération n'a aucune idée de ce que c'était que d'être un serviteur en 1890. Le problème c'est que la fin laisse le film sans intérêt. Il est intelligent dans la version avec Jeanne Moreau réalisée en 1964 et doux dans la version de 1948 car il laisse entendre que chacun a une fin différente et que cela ne sert à rien de lutter. Ici il la fait passer pour une idiote c'est le contraire de libérée et en fait on a l'impression qu'elle a été attaquée. Quant au jeu des acteurs je l'ai trouvé très bon et le film est beau aussi. Bizarrement la fin originale du livre où elle n'a pas d'homme dans sa vie et devient une fille qui tient un café est une bien meilleure fin que celle-ci...
3ème adaptation du célèbre roman d'Octave Mirbeau après celles de Jean Renoir et de Luis Buñuel, « Le journal d’une femme de chambre » est une peinture au vitriol de la bourgeoise provinciale française du début du XXème siècle. Seul anachronisme assumé, les dialogues dont la modernité s’affiche avec des échanges ou des monologues acérés. La reconstitution de l’époque est parfaite et l’immersion totale, les moindres détails étant sublimés par une utilisation du zoom et du travelling du meilleur effet. Le rythme est lent, peut-être à l’image d’une France vivant au ralenti. Léa Seydoux est splendide et interprète avec justesse, tantôt une Célestine résignée, tantôt une femme de chambre bouillonnante, prête à exploser. Malheureusement, le film n’est pas parfait avec une fin abrupte et expédiée. Les paroles sont trop souvent inaudibles, Vincent Lindon devrait apprendre à articuler même si son personnage de bourru s’y prête. Le scénario est un peu caricatural et enlève une grande partie de la finesse du roman originel. Bref, version dispensable mais qui se regarde néanmoins sans déplaisir.
Je suis sortie comme envoûtée de ce film, j’ai trouvé l’histoire et le personnage passionnants. Il ne se passe pourtant pas énormément de choses mais ça reste captivant : Célestine (Léa Seydoux) est une femme de chambre qui vient de prendre son emploi dans une maison à la campagne, et dont la propriétaire ne l’apprécie guère, contrairement à son mari qui l’apprécie… trop. Léa Seydoux donne une dimension forte et intéressante à son personnage, son caractère, son histoire, sa personnalité présentent des aspérités qu’on a envie de découvrir. Il y a plusieurs flashbacks (pas très nets d’ailleurs au début) qui donnent du rythme au film et permettent de mieux comprendre le parcours de Célestine. Les dialogues sont percutants, c’est globalement très bien interprété. Ce qui est fou c’est qu’on utilise un langage d’autrefois mais ça fait extrêmement naturel, pas forcé. Que ce soit au niveau du “parler”, des décors, des costumes, on est transporté dans l’époque du film, tout en étant ancré dans la modernité. J’ai vraiment beaucoup aimé ce film que j’ai trouvé palpitant.
Bonne adaptation du roman de Mirbeau fustigeant autant la domesticité que la bourgeoisie. Le fillm est incontestablement réussi – réalisation, photographie, décors, dialogues – tout en manquant de mordant et de punch dans la direction des acteurs. C’est peut-être très personnel, mais Léa Seydoux, certes mignonne, est troujours aussi exaspérante dans son jeu minaudant et son élocution murmurante et Vincent Lindon totalement en roue libre ! Donc un film intéressant mais qui m’a trop souvent ennuyé et agacé. Mauvais signe, j’étais content quand il fut fini !