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    Solo: A Star Wars Story
    Note moyenne
    3,3
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    978 critiques spectateurs

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    Cannaghan
    Cannaghan

    14 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Loin du naufrage annoncé, on a un film qui se laisse regarder et donne les réponses qu'on attendait sur la jeunesse du premier héros de Star Wars. On passe un bon moment et c'est tout ce qui compte. De plus, je trouve qu'on se rapproche de plus en plus de l'ambiance simple des SW d'origine et c'est tant mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2018
    « Solo: A Star Wars Story » est un très bon film de science-fiction et un spin-off de la saga d’origine. L’histoire est cohérente et l’intrigue est agréable. Bien que n’étant en rien extraordinaire, le développement est fluide et amène un grand nombre de scènes d’action qui s’avèrent toutes très dynamiques et parfaitement orchestrées. Les effets spéciaux sont impeccables sans être homériques. Le montage, la photographie et la bande originale sont excellents, et la distribution offre de très bonnes prestations. Alden Ehrenreich et Donald Glover endossent avec sérieux le rôle de personnages notables de cette saga. À l’arrivée, on se retrouve avec un film attrayant et divertissant, sans pour autant être une pièce maîtresse de la franchise Star Wars.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Une très bonne "Star Wars story" menée par un Han Solo qui, s'il n'a pas le charisme d'Harrisson Ford, est tout de même très convaincant dans le rôle, au point de reprendre parfois certaines des mimiques du hors la loi de la première trilogie. A côté de ça, un scénario moins niais qu'il n'y paraît, des clins d'œil aux autres épisodes de la série à la pelle, et un casting de qualité font de Solo une bonne surprise !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Que de critiques faciles... franchement, allez voir le film et vous passerez un très bon moment.
    On critique le choix de l'acteur principal, mais il est très bien dans son rôle... n'allez pas me dire qu'Harrison Ford ou Mark Hamill étaient de bons acteurs dans leur début. La critique que l'on fait au Solo d'aujourd'hui aurait pu s'appliquer à celui du début. Et remplacer un acteur dans un rôle mythique... trop facile à critiquer !!!
    Il s'en sort très bien.
    Le scénario est très bon, avec de bonnes surprises.
    Et le reste du casting est excellent.

    N'écoutez pas les critiques à 2 balles.
    La majorité des critiques sur ce film reviennent à dire ''la guerre c'est mal'' ou ''je suis pour la paix dans le monde'' !!!
    Ne soyez pas des frustrés de la vie comme eux.
    JUSTE ALLEZ LE VOIR !!!
    ffloliv
    ffloliv

    9 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Un film bien équilibré de bons acteurs de la cohérence avec la saga
    J en sors et suis encore ;)
    Le hero est presque aussi bien que l’original je l’aurais bien vu juste un peu plus irrévérencieux :) et certaines de ses expressions font vraiment penser à Harrison donc très bien :)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Solo : a star wars story fait le job!
    N'en déplaise au puriste de l'univers star wars, les aventures du jeune solo se laissent regarder avec beaucoup de plaisir et on ne s'ennuie pas.
    Le casting est bon, les personnages sont bien écrit, sauf petit bémol pour L3...mouais, ils auraient pu trouver mieux comme acolyte pour Lando.
    Cet épisode s'inclus très bien dans l'univers "A star wars Story", avec des clins d'œil bien placés.
    Comparé à la catastrophe annoncée avant même sa sortie, je trouve que le film vaut largement le coup. Arrêtons un peu ces conneries de résultats au Box office et laissons le cinéma être ce qu'il doit être...un divertissement.
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    ''Solo : A Star Wars Story'' ou l'archétype même du film massacré, bousillé et traîné dans les orties avant même sa sortie. Un film qui traîne une telle réputation que l'accueil plus que mitigé est on ne peut plus prévisible. En bref : un film mort-né. D'abord réalisé par le duo Phil Lord et Christopher Miller, ce spin-off sur la jeunesse de Han Solo s'est vu changer de réalisateur en cours de tournage. Kathleen Kennedy parle pour justifier cette répudiation d'un ''différent créatif'' (sous-entendu, le film tournait entre les mains du duo à la véritable comédie). Ce fut donc le compétent et efficace Ron Howard (réalisateur de ''Willow'',''Rush'' et de plein d'autres films) qui fut chargé de retourner environ 70% des scènes. Soyons simple ; c'est le b****l ! Mais une fois qu'on a dit tout ça, il faut juger du produit fini. Le film est donc aussi mauvais que la rumeur le prétend ? Et la réponse est : absolument pas.

    ''Solo : A Star Wars Story'' retrace les débuts de Han Solo. Parmis les choses attendues, le film explique comment Han est devenu le contrebandier le plus célèbre de la galaxie (et du cinéma), mais aussi comment il a rencontré Chewbacca, Lando Calrissian et bien entendu, comment il a acquis le mythique Faucon Millenium. Cependant, le film montre aussi des choses qu'on ignorait totalement. Où a t'il grandi ? Qui était son mentor ? Et surtout, qui fut, avant Leia Organa, son premier grand amour ?

    Pour vraiment aimer le film, il faut remplir deux conditions. Premièrement, il faut tolérer le principe du concept du préquel, ce genre de film qui vient vider (ou au contraire l'enrichir) tout le mystère d'un protagoniste. On peut reprocher à Hollywood cette manie de vouloir tout expliquer à travers suite, prequel, spin-off... ce genre de film peut en effet manquer de pertinence en voulant absolument tout dire sur son sujet : c'est ce qu'on avait reproché avec trop de sévérité à Lucas et sa prélogie (les gens ne voulaient pas forcément voir Dark Vador... enfant!). Deuxièmement, il faut tolérer l'idée que Han Solo, le beau, le fort, le charismatique Han Solo soit interprété par un autre qu' Harrison Ford. C'est sans doute le point qui fera hurler les puristes : voir un autre jouer le rôle d'Han. Dès lors, l'interprétation Aiden Ehrenreich n'est pas en cause, c'est l'idée même du changement d'acteur qui fichera de l'urticaire aux fans les plus hardcore d'Han Solo version Harrison Ford. Deux choses à dire là dessus. Déjà, ne pas être un fan d'Han Solo est paradoxalement ce qui peut permettre d'aimer le film : on ne criera pas de voir ce changement, forcé, de casting. Et ensuite, cela fait déjà un moment que l'image de Han Solo a perdu de sa superbe. La raison ? L'inteprétation exécrable d'Harrison Ford dans ''Le Réveil de la Force''. Ce film est donc un bon moyen de rajeunir Han, lequel en avait bien besoin.

    Indépendemment de tout critère appréciatif, il est amusant de voir que Disney, entre les épisodes de Star Wars numérotés et les spin-off applique une politique radicalement opposée. Les épisodes 7 et 8 ? On fait mine de filmer des nouveautés (nouveaux lieux, nouveaux personnages) mais on le fait de la manière la plus vieille qui soit (tous les codes sont identiques à ceux de la trilogie originale, le faussement courageux épisode 8 n'échappe pas à la règle). ''Rogue One'' et ''Solo'' ? On filme des événements (''Rogue One'') ou des protagonistes (''Solo'') qu'on connaît, mais en cherchant à innover continuellement et en adoptant des codes scénaristiques et visuels différents de ceux auquel Star Wars nous avait habitué jusqu'ici. La première chose qui saute aux yeux avec ''Solo : A Star Wars Story'', ce n'est pas, comme on aurait pu s'y attendre la performance d'Aiden Ehrenreich mais bien l'esthétisme du film. On est dès le début du film plongé dans des décors sombres, très faiblement éclairés. Voilà quelque chose d'inédit dans un Star Wars. Au contraire des belles lumières de Lucas, au contraire du côté clinquant de J. J Abrams (chrome, chrome, chrome et encore chrome), Ron Howard adopte une esthétisme incroyablement tamisée, ce qui est déjà la 1ère originalité de ce spin-off. Il prolonge ainsi ce qui avait été engendré avec ''Rogue One'' : une manière de filmer plus en prise avec réel. Les mauvaises langues diront que ce manque d'éclairage sert à dissimuler des décors soi-disant non terminés, à dissimuler de possibles faux raccords. Mais cette noirceur visuelle sert justement à illustrer le scénario un peu plus sombre que d'habitude. Nous ne sommes pas avec de braves Jedis, sur de gracieuses planètes. Nous sommes avec des contrebandiers, sur de sinistres planètes qui offrent multiples cachettes. Ce travail qui en gênera plus d'un est dû au chef-opérateur Bradford Young. Quand on sait que Bradford Young était le directeur photo de ''A Most Violent Year'' (J. C Chandor, 2014) et ''Premier Contact'' (Denis Villeneuve, 2016), on ne saurait s'étonner du résultat. Celui-ci aime aime travailler les lumières mortifères, parfois sinistres. Ce choix-là a une conséquence : le film s'ancre dans une tonalité moins joyeuse qu'à l'habitude. L'obscurité sert à illustrer l'archaïsme des planètes. Grosse surprise dans un Star Wars, c'est voir à quel point certaines planètes dans la lignée de Tatoine sont en retard technologiquement parlant (un des gardes de l'antagoniste a même une épée!). ''Solo'' est un film qui sent la rouille, le cambouis et la boue. Il faut voir cette très bonne scène de guerre au début du film. Dans cette scène, fini les revigorantes bastons de Star Wars mais bien au cœur de l'horreur de la guerre.la perte de repères, l'horreur des tirs de laser et l'hideuse boue au sol (oui, vous avez bien vu de profondes tranchés, qui rappelle forcément quelque chose), Ron Hpward transpose Star Wars dans un contexte conplètement terre-à-terre (encore plus que dans ''Rogue One''où les batailles donnaient encore la pêche). Ron Howard sans renier la démesure de Star Wars a le talent de réaliser des scènes d'action extrêmement sèches, sans concession. Par moment, on a l'impression d'être transposé dans ''Spectre'' (Sam Mendes, 2015) ou dans les films de Zack Snyder ( « en fait, cette comparaison est le meilleur moyen d'enfoncer ''Solo'' » diront les détracteurs de Zack Snyder) : des films aux scènes d'action spectaculaires, mais dans lesquels la noirceur froide et sèche est de mise. Ron Howard répond à la noirceur brûlante de Lucas avec une noirceur glaçante.

    Puis vient la question du scénario et de ses personnages. On est heureux de voir que l'univers de Star Wars s'élargit. Ron Howard montre de façon toute bête que les enjeux qui peuvent animer les personnages de Star Wars ne sont pas forcément nobles. Il montre aussi que le monde de Star Wars n'est pas réduit à ses aspects mythiques. Il n'aborde pas la Grande Histoire (celle des épisodes numérotés) mais se focalise davantage sur des figures de l'ombre. Ce point de vue enrichit l'univers de cette franchise. Les méchants, eux ne sont plus des vilains membres de l'Empire : au contraire, Han peut tenir une conversation sans hostilité avec l'un des ses membres. Le but du héros n'est pas associé à la grandeur. Tous les protagonistes n'ont qu'un seul but : l'argent. C'est l'une des raisons qui fait que ''Solo'' n'offre pas une histoire manichéenne. Le scénario concocte donc plusieurs scènes de casses qui dans l'optique d'un Star Wars sont très neuves. On a beaucoup parlé (enfin, ceux qui s'intéressent encore à Star Wars) d'un western de l'espace. Oui, si on veut, mais le film est aussi très proche du film noir à l'américaine. Plusieurs codes s'apparentent à ce genre de cinéma : le héros qui pour réaliser son rêve est prêt à tout, la femme fatale aux desseins ambigus, des scènes de casses etc. toutes ces nouveautés élargissent l'univers. Rien que Corellia, la première planète du film offre un nouveau décor : c'est une palnète ultra industieuse où l'Empire diffuse sa propagande pour enrôler les malheureux habitants dans l'armée. Le film s'axe donc sur l'archaïsme et la pauvreté des planètes visitées par nos héros. Justement, parlons-en de nos héros. Passons rapidement sur le défaut principal du film : le parcours de Han Solo. Loin d'être inintéressant, il est regrettable que la situation et l'état d'esprit d'Han soient restés les mêmes entre la fin de ce film et l'épisode 4. comme si, entre les deux intrigues des deux films (séparées par un certain nombre d'années), il n'était strictement rien arrivé à Han. Or, on sait, vu la manière dont la fin est ouverte que Han connaîtra maintes aventures entre ce film et le moment où, sur Tatooine, il rencontrera Luke Skywalker et Obi-Wan Kenobi. Comme pour Anakin dans la prélogie, beaucoup de gens regretteront que le passé d'Han ne soit pas tel qu'ils l'avaient imaginé. Mais arrêtons de parler d'Han. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, ''Solo'' n'est pas totalement collé à Han, il propose une galerie de protagonistes tout aussi (sinon plus) intéressants que notre contrebandier préféré. Parlons d'abord de ceux qu'on connaît déjà : Chewbacca et Lando. Disons le tout de suite, leur traitement (et ça fait du bien) est ORIGINAL. D'abord, reconnaissons que Chewie était de plus en plus déceptif ces derniers temps. Dans l'épisode 4, Han disait de lui qu'il pouvait briser les bras de ceux qui l'ennuyaient. Autant dire que Chewbacca s'est bien embelli dans les épisodes 7 et 8 (où il finit végétarien, ben voyons!). Rien de tout cela ici : la rencontre entre Han et Chewbacca est très marquante. Et, chose incroyable, très effrayante. On savait que le ''gentil'' wookie pouvait se révéler violent, mais pas à ce point. En effet, Ron Howard innove le temps de cette scène avec une nouvelle façon de filmer la grosse bête de poils. Chewie n'était pas le gentil costaud de le bande, ni le comique de service, fait à base de cris. Dans cette scène, c'est bien une créature monstueuse et dangereuse que l'on découvre avec surprise et effroi. Il faut d'ailleurs plusieurs plans sur Chewbacca pour le reconnaître. Cette scène plutôt violente est significative de la noirceur de cet opus. Dommage que cette séquence ''extrême'' soit gâché par les bêlements de Han (qui parle donc, on ne sait comment, le wookie) mais Lando n'est pas en reste. Sentant que le cahier des charges est moins rempli que celui d'Aiden Ehrenreich (lequel doit respecter le jeu d'Harrison Ford), Donald Glover se lâche dans le rôle de Lando Calrissian. Il introduit un surprenant aspect efféminé à Lando. Et la polémique autour de la prétendue pansexualité de Lando est absurde. Ce n'est qu'un tout petit détail. Et puis, là où Star Wars 7 et 8 sont très chastes, quelle surprise de découvrir des sous-entendus sentimentaux et sexuels. Qui plus est, entre un humain et un... robot ! La droïde d'ailleurs sans avoir un rôle important apporte des nouveautés à Star Wars. L3 (bon d'accord, le nom est nul) apporte mine de rien des questionnements sur l'intelligence artificielle, questionnements qu'on retrouve d'habitude plus dans les films de s-f dits ''sérieux'' (style ''Blade Runner'' et sa suite). Ce n'est pas grand chose, mais quand même, on peut se demander si, dans cet univers un robot peut-il avoir des sentiments. Et jusqu'où peut aller l'autonomie d'un robot ? Les droïdes ont-ils des droits ? On sent avec L3, obsédée par l'égalité des droits des robots que Ron Howard se moque de l'épisode 8 et son militantisme idiot pour le droit des animaux. Ajoutons aussi que L3 n'a pas un look immédiatement assimilable aux jouets. Il est vrai qu'on peut lui préférer le plus mystérieux K-2SO de ''Rogue One''. Quoiqu'il en soit, nous sommes en terrain connu avec Chewie et Lando. Qu'en est t-il des nouveaux ? On ne s'appesantira sur le méchant Dryden Vos. Réduit à deux pauvres scènes, le personnage méritait mieux (et encore une fois, habillé tout en noir, décidément il n'y a que ''Rogue One'' pour nous apprendre que la garde robe des plus grosses ordures intergalactiques n'est pas forcément noire...). D'autant plus que son rôle est fondamental vu qu'il a sous ses ordres (et donc réunis) les deux autres personnages importants du film : Qi'Ra, l'aimée de Han et Beckett, le mentor de Han. Pour Beckett, c'est un beau personnage car c'est l'un des seuls protagonistes amoral (et sympathique) à ne pas changer d'un iota. Homme sans principe, il restera le même jusqu'au bout. spoiler: C'est la raison pourquoi Beckett doit mourir. Il aime Han mais sait qu'il ne pourra pas changer (''tu as eu raison gamin'' dit-il après que Han ''shot first'' : ça y est Beckett en mourrant à trouver un parfait apprenti avec Han).
    Le côté très touchant de Beckett doit évidemment beaucoup au grand Woody Harrelson (impeccable, comme d'hab') : visage dont la rudesse contraste avec ses tristes yeux. Il est aussi très bien secondé par Val (Thandie Newton, spoiler: dans un rôle qui hélas disparaît trop vite
    ). Mais le plus beau personnage car le plus novateur reste sans conteste celui de Qi'Ra (Emilia Clarke, qui parvient sans problème à se détacher de l'encombrant rôle de Daenerys dans ''Game of Thrones''). Femme aux multiples visages, elle rappelle les héroïnes des films noirs des années 40/ 50. Tantôt femme en détresse, tantôt femme fatale aux desseins obscurs, elle reste ambigües jusque dans son amour pour Han. N'ignore t-elle pas qu'il est trop tard pour eux de vivre ensemble ? Sait-elle que leur relation ne pourra pas perdurer ? Pour en revenir à l'ambiguité, il faut dire que ce protagoniste féminin est le 1er à avoir droit (plus qu'à être) tourmenté de bout en bout. Cela peut paraître étrange, compte tenu de l'accumulation de personnages féminins dans ''Le réveil de la Force'' et ''Les derniers Jedis'', mais il y a quelque chose de misogyne dans ces épisodes. En effet, Disney a cru bon de se doter d'une pointe de féminisme... en faisant des femmes des saintes qui n'ont aucun véritable défaut moral. Les grands tourmentés de Star Wars (et donc les grands humains) restent masculins : Anakin/ Vador, Kylo Ren et Luke. Autrement dit, les femmes, de plus en plus nombreuses (et c'est à saluer) ont paradoxalement des caractères de plus en plus étroits. Certes, ce propos est à atténuer avec l'opiniâtre Jyn Erso (Felicity Jones) dans ''Rogue One''. Mais même elle, finissait par choisir son camps et à le servir corps et âme. Ici, si on devait désigner le nouvelle Anakin, ce serait Qi'Ra tant elle valdingue d'un camps à l'autre. Et toute l'habilité de Ron Howard est de nous tromper sur la dualité de Qi'Ra. Puisqu'il a l'intelligence d'introduire un nouveau personnage masqué, qu'on croit donc être le nouveau Dark Vador ou Kylo Ren : Enfys Nest. spoiler: Or, la suite du film confirme que ce personnage est et a toujours été entiérement bon
    . C'est là qu'on devine que Qi'Ra, dans sa discrétion, est en fait le centre de ''Solo : A Star Wars Story''. Elle est celle qui côtoit la lumière (elle veut sauver les héros) et l'obscurité ( spoiler: twist final étonnant : elle est liée au côté obscur via Dark Maul, lequel réapparaît bien vivant en hologramme ; ce twist provoquera au choix des frissons de plaisir à certains ou des hurlements à tout ceux qui maudissent la prélogie
    ). On ne s'étonnera donc pas, vu la profondeur du personnage, que la fin du film laisse des beaux mystères autour de Qi'Ra et non autour de Han. On espère la revoir prochainement.

    Bien sûr, des défauts, il y en a. On a déjà vu que certains éléments du parcours de Han et que le méchant n'allaient pas. Idem pour la musique moins imperrissable de John Powell que celle de Michael Giacchino pour ''Rogue One'' : même si on a, ce qui est rare dans un Star Wars des choeurs entièrement féminins pour évoquer Enfys Nest. Deux autres petits bémols : certains protagonistes meurent trop vite, ce qui nous empêche d'être autant ému que dans (encore lui) ''Rogue One''. Mais le bémol principal : c'est bien entendu l'humour. Star Wars a toujours eu un humour inégal : le pompon atteint avec les blagues lourdingues du 7 et 8 (parfois pire que Jar Jar Binks lui-même). Ici, fort heureusement, l'humour est atténué par la noirceur de la relation entre les protagonistes. A ce sujet, sans vouloir défendre cet acte de censure évident, Kathleen Kennedy a sans doute eu raison de virer Phil Lord et Christopher Miller qui faisait du film une comédie. Or, c'est justement le fait qu' il y ait une dose limitée d'humour et de punchline qui fait que ''Solo'' n'a pas à être comparé à un Marvel. La désinvolture qui plombait tout les enjeux des ''Gardiens de la galaxie'' (James Gunn, 2014) ne se retrouve heureusement pas là.

    ''Solo : A Star Wars Story'' est un film qu'on fnit par aimer ''comme ces enfants souffreteux à qui on donne d'instinct plus d'amour qu'aux biens-portants'' (pour citer Jacques Deray à propos de son film ''Le Solitaire''). ''Solo'' est un film souffreteux dans son projet mais est aussi rempli de bonnes idées. Soyons franc : ''Solo'' est moins bien que ''Rogue One'' d'accord, mais tellement mieux que ''Le Réveil de la Force'' et ''Les derniers Jedis''. Gardons espoir. Disney a les moyens de faire de bons Star Wars. Si on se méfie de ce que sera l'épisode 9 (hélas : retour de J. J Abrams), on attend avec impatience d'éventuels spin-off sur Boba Fett et sur Obi-Wan.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Convaincu par Rogue One, je n'ai donc pas hésité à me rendre au cinéma pour SOLO et le résultat est dans la même lignée ; l'atmosphère général d'un univers instable est très bien retranscrit (des minorités oppressés d'un côté par l'Empire et de l'autre par les organisations criminelles, opportunistes d'un régime totalitaire), on retrouve donc un SOLO inexpérimenté mais débrouillard pour survivre.
    Vraiment curieux de découvrir la suite de ce film car avec le méga spoiler à la fin du film, il ne peut pas en être autrement et ça laisse la place à tout un tas d'aventures de nos chers Han et Chewie.
    Bref, l'univers SW ne se cantonne pas seulement à la Force, au côté obscur, aux jedis et aux siths, il est riche, varié et SOLO fait partie de cet autre aspect ; j'espère être enfin conquis ensuite par l'épisode 9, je perds pas espoir.
    oasis78
    oasis78

    20 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Enfin un vrai Star Wars depuis que G. Lucas a raccroché les gants ! Ça fait du bien.

    Aucun spoil dans mon commentaire.

    Pour info, je suis fan de StarWars j’ai aimé les. Épisodes 1 à 6. J’ai été déçu par le 7 (trop de copier coller et pas d’imagination) et j’ai détesté le 8 (juste un film plat issue d’une recette marketing dans l’air du temps, qui est raccord dans son premier plan avec le dernier plan du précédent, mais sans souffle, sans réelle imagination, qui détruit tout et qui fait flop dans le peu qu’il essaye d’entreprendre).

    Dans StarWars Solo, je retrouve tous les repères de l’univers StarWars. TOUS les acteurs sont bons. Si on arrête mentalement de vouloir voir Harrison Ford dans le jeune Han Solo (je sais c’est dur...) et bien Alden Ehrenreich joue très bien et est totalement dans son rôle. Le scénario est bon et c’est très bien filmé. On retrouve la magie des images, les décors la créativité et l’action dans du pur StarWars sans copier/coller.
    Sans rien dévoiler, j’attends avec régal une suite qui le rendait raccord avec la vraie saga. Des jalons (géniaux) sont posés... pour moi, ça serait génial !!! Bref, j’ai beaucoup aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2018
    Personellement je le trouve exellent du début a la fin ! Les musique , les scènes de combat sont magestieuse ! Les personnage sont trés bien incarner surtout Lando Calrissian ! Certain diront que l'histoire est banale mais je trouve qu'elle colle parfaitement avec Han Solo car oui c'est sont histoire a lui ! Beaucoup de gens vont dire que Rogue one le dépasse largement (oui j'avoue il est spectaculaire) mais l'histoire de "Rogue one" se penchent sur la survie de la galaxy , Rebelion contre Empire donc l'engeux du film est trés grand , ce qui est la difference de "Solo" ou l'histoire se penche en général sur un personnage !
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    47 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Solo : A Star Wars Story est un spin off plutôt réussi dans son ensemble, comme l'était Rogue One. Si les grosses ficelles scénaristiques ne répondent pas aux attentes, esthétiquement, ça correspond bien à l'univers Star Wars et ça envoie du pâté. L'acteur qui interprète Han Solo s'en sort super bien dans cet exercice difficile de reprendre un rôle mythique! J'attendais un dénouement comme celui de Rogue One, pour boucler la boucle, mais pour ça, Disney va devoir nous offrir une suite (peu probable vu le manque de succès au box office).
    Luka
    Luka

    1 abonné 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2018
    Au grand rex avec le grand large et le 7.1 , je ne pouvais pas voir le film dans des meilleures conditions. Je suis agréablement surpris par le film qui avait été détruit par la critique quelques jours plus tôt. Les acteurs sont bons , la réalisation est aussi très bonne , l'histoire tient la route et le film est rythmé. J'aime les spins off comme celui-ci car ils changent de l'ambiance héroïque des star Wars principaux. Film à voir pour la qualité du rendu final. Comme quoi , ne jamais juger un film avant de l'avoir vu....
    Vince
    Vince

    41 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2018
    ''Solo'', deuxième spin-off de Star Wars est tout juste sorti en salle, de nombreuses critiques virulentes ont déjà été faites que ce soit par la presse ou par les spectateurs, peut-être pas toutes justifiées mais en tout cas Solo est bel et bien moyen.

    Le film se place dans la jeunesse de Han Solo, précisément dix ans avant la bataille de Yavin (fin de Star Wars IV avec la destruction de l'Étoile de la mort), on découvre alors comment est-il arrivé au rang de pilote dans la galaxie en rencontrant une kyrielle de personnages dont Chewie et Lando Calrissian mais également d'autres personnages inutiles.
    Concernant le choix de l'acteur principal, Alden Ehrenreich est très convaincant en Han Solo reprenant quelques gestuelles d'Harrison Ford, mais en donnant un nouveau style d'Han Solo. Chewie & Lando sont également très bons, ils se fondent parfaitement dans le décor, on apprend la fidélité et la loyauté de Chewbacca par le biais d'une scène narrative et quand à Lando, Donald Glover son interprète est excellent. Cependant, le reste du casting est inutile, que ce soit Qi'Ra, Tobias Beckett, Enfys Nest, Dryden Vost, Val, Rio .. des personnages ajoutés à l'univers chimérique de Star Wars sans aucune importance.
    Par ailleurs, le film n'a pas vraiment d'enjeu, le moment fort du film est inexistant (même le raid de Kessel ne donne pas assez d'émotion à son spectateur). Autre côté négatif, le film souffre du manque d'un antagoniste sérieux (Paul Bettany, excellent acteur est ici en dessous de sa valeur).
    En revanche, il y a quand même de bonnes intentions et de bons points positifs dont la rencontre entre Han et Chewie, la dernière scène est super spoiler: (Solo qui gagne le Faucon à la deuxième partie de sabbac avec Lando en comprenant comment il triche, puis s'envole avec Chewbacca vers Tatooine dans le but de rencontrer les mercenaires Jabba avec Greedo et Boba Fett)
    . Les easters eggs sont intéressants pour les puristes de la saga ( spoiler: allusion à la mort d'Aurra Sing par Beckett, Boskk, le costume de Lando utilisé dans l'épisode 6
    ). La meilleure scène arrive bien évidemment avec l'ajout du célébre spoiler: Dark Maul sous forme d'hologramme, qui laisse envisager une suite ou une histoire parallèle ou un lien avec Obi Wan.

    Par conséquent, Solo est un bon divertissement quand même, mais la magie de Star Wars a été annihilée depuis le rachat par Disney, de même la musique est oubliable où le thème de Dark Vador apparaît quand on montre l'empire, ce qui n'a aucun sens. Le film souffre de trop de défauts et n'a pas vraiment d'enjeu.
    Jack75
    Jack75

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Alors qu'un bad buzz sévit autour du film depuis des mois et même à sa sortie, je suis allé voir Solo avec un peu d'appréhension. Pourtant, les trailers m'avaient plutôt donné confiance...
    Et au final, je sors du cinéma conquis ! Je ne comprends pas ce cassage en règle, mais c'est certainement un histoire de goûts et de couleurs... Pour ma part, j'avais été énormément déçu par Star Wars 8, alors que Rogue One était pour moi l'un des épisodes les plus réussis.
    Et bien je retrouve dans ce Solo ce côté "authentique" que j'aime, la vie grouille, on n'est pas abreuvé de fonds verts, le rythme de l'histoire est nuancé, les personnages intéressants...
    Et que dire d'Alden Ehrenreich ? Sa prestation est pour moi impeccable !! Il est super crédible en "jeune Han Solo". On voit bien l'évolution du personnage, ses mimiques, ses sourires tapent dans le mille : j'adore !!
    Il est dit qu'une trilogie serait envisagée si le film a du succès.
    Et bien j'espère que ceux qui avaient parié un échec commercial verront leur pronostic tombé à l'eau !
    Je serais très heureux de découvrir d'autres aventures avec Jabba et savoir ce qui arrivent aux personnages secondaires....
    J'espère en tous cas que ce 1er film trouvera son public !!
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    40 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2018
    Un spin-off Star Wars qui passe mais limite. En effet, Solo se retrouve avec beaucoup de bonnes idées, mais beaucoup de fails également. La photographie est raté, les décors sont moche et gris, les scènes d'action traînent trop en longueur et l'enchaînement de twists improbables à la fin m'ont achevés... Ceci dit, mis à part une surcharge de personnages peu intéressant, Solo était plutôt fidèle à son personnage d'origine, et certains passages dans la mise en scène rehaussent un peu le tout pour finalement donné un film plutôt correct.
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