Après un assez correct premier volet, "Hôtel Transylvanie 2" débarque pour venir développer davantage l'univers de cette licence. Et sur le papier, cela pouvait être vraiment intéressant, étant donné que le premier opus n'utilisait pas assez cela à mon goût. Malheureusement, si on découvre de nouvelles choses au sein de ce projet, il est difficile de dire qu'il se classe au niveau du précédent. Je trouve que la recette n'est déjà plus aussi efficace qu'avant et que l'on est donc face à un film qui tente péniblement de raconter quelque chose de nouveau. En soi, sur la forme, le long-métrage reste très beau et agréable à regarder. L'animation est toujours très belle, on sent que les moyens ont encore été placés au bon endroit. Malheureusement, c'est surtout au niveau de l'histoire que les problèmes commencent à apparaître. Après une introduction de 10 minutes, qui vient nous introduire une tonne de nouvelles informations, le film va se lancer dans un double récit. Nous aurons donc deux histoires en parallèle, et si cela peut être preuve de contenus sur le papier, ce n'est finalement pas le cas. Que ce soit du côté de Dracula ou de sa fille, le film semble traîner la patte. Tout tourne toujours autour du même sujet, à savoir le fait de découvrir un monde (celui des humains pour Mavis et celui des vampires pour Dennis). Sauf que le film va empiler les situations comiques qui vont dans ce sens, sans que rien n'évolue vraiment. Mais le pire est qu'après tout cela, et alors que le final tendait enfin vers une avancée, le scénario décide subitement de changer de sujet. En fin de compte, la conclusion va bien plus se concentrer sur le père de Dracula, qui apparaît uniquement à ce moment. Globalement, l'histoire est donc bien trop pauvre pour réussir à être appréciable. Certes, toutes ces péripéties amènent encore à de bons gags et il est difficile de dire que ce projet est un échec total. Mais quand on le compare au premier volet, on se rend vite compte que la qualité globale du projet a déjà baissé. Pour conclure, une suite qui est déjà de trop.