Hotel Transylvania 2 (2015
Mavis et Johnny ont un fils, Dennis. Mais sera-t-il un humain ou un vampire ? Son grand-père Dracula est inquiet et fera tout ce qui est en son pouvoir pour qu’il devienne un vrai vampire.
L’histoire de ce film est construite pour nous offrir une suite logique et un développement qui tient compte du premier, ce qui fait que les thèmes et la narration sont organique, mais on n’évite pas certaines répétitions par rapport au premier film. Cependant, quelques personnages ont muris mais d’autres sont exactement les mêmes, mais au final, ils ont chacun de nouvelles motivations.
La relation entre Mavis, Dracula et le petit Dennis est sympathique. Chacun cherchait à s’occuper et à trouver ce qu’il y avait de mieux pour le petit, du coup, c’était des disputes et des logiques en contradictions qui créaient des rebondissements mais également une légère remise en question de la qualité ainsi que de la légitimité de l’enseignement ou de la pertinence des valeurs des personnages.
L’histoire est donc intéressante, par contre elle est moins profonde que le premier film et ne perce jamais les thématiques abordées, tel que l’acceptation de soi, la relation avec ses semblables, mais également la discrimination ou l’entente entre différentes communauté, tout cela a moins d’impact.
Le rythme global est léger et il n’y a pas de moment long et ennuyeux, et l’humour est sans prises de tête, ciblé aussi bien envers (surtout) les petits que les grands (bien que très basique).
La qualité d’animation est toujours magnifique, avec une touche et une personnalité propre à Genndy Tartakovsky. Les mouvements direct, rapide et bref confère un dynamisme constant, tandis que l’enchainement rapide ou lorsque les personnages courent est réminiscent des Looney Tunes.
L’humour profite également de la construction rythmée et dynamique des plans, des mouvements rapides et des petits gags secondaires.
Dracula est interprété par Adam Sandler, et c’est bien le seul film dans lequel il « joue » que je trouve regardable. Ça voix ne donnait pas (trop) l’impression de sur-jouer, et il était dans le ton du film, sûr de lui à un moment, inquiet de l’autre.
Je tiens à ajouter que j’apprécie toujours le caractère joué par Steve Buscemi, Wayne le loup-garou blasé, avec son effarante meute de rejetons.
Un film sympathique, de la même qualité que le premier.
6,5/10