Au moins, après un premier volet franchement dispensable, cette suite fait plutôt mieux, l'introduction me laissant même quelques espoirs pour la suite. À la fois dynamique et posé, presque « intimiste » (comprenez que le monde n'est pas en danger dans les dix minutes à venir), elle donne une direction différente au scénario, bien qu'on se demande au passage ce qui va pouvoir nous être raconté par la suite : malheureusement, on avait raison. Rapidement répétitif et bien peu ambitieux, « Hôtel Transylvanie 2 » a beau jouer gentiment avec les stéréotypes des films de monstres et ses figures les plus célèbres (Dracula, la Créature de Frankenstein, La Momie, Le Loup-Garou...), cela reste vraiment trop gentillet, que l'aspect très prévisible de la conclusion ne fait que confirmer. Après, on a quand même droit à quelques scènes sympas
(le numéro aérien en vélo, notamment)
et sur la dernière partie, on retrouve un minimum d'intensité, d'enjeux pour se remobiliser un peu, du moins jusqu'à ce
« combat final »
aussi bâclé que puéril. C'est professionnel, l'animation est de qualité (malgré un certain manque de personnalité, notamment dans les personnages), comme le doublage. Maintenant, il est évident qu'au moment de se souvenir des dessins animés marquants des années 2010, on ne pensera clairement pas à ce dernier, faute d'une histoire et d'un discours trop enfantins, où seules quelques références éparses parleront réellement aux adultes. Passable.