AlloCiné
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Caine78
Je crois que j'aurais pu voir apparaître le nom de Christopher Nolan à la place d'Emmanuel Mouret lorsque j'ai découvert la bande-annonce, je n'aurais pas été beaucoup plus étonné. Le maître de la comédie spirituelle à la française s'essaie donc au drame en bonne et due forme : pourquoi pas après tout ! Le problème, c'est que comme on le craignait le réalisateur s'avère ici nettement moins à l'aise. Si le réalisateur se caractérisait habituellement par sa légèreté, sa subtilité, sa poésie, ici tout paraît bien lourdaud, ampoulé, voire assez pesant. Beaucoup de dialogues ne fonctionnent pas, et une impression de grande platitude se dégage ainsi régulièrement, très loin des modèles dont l'ami Manu semble s'inspirer ainsi. Après, Mouret reste Mouret : c'est (très) élégant, les cadres sont beaux, les décors assez bien exploités et la direction d'acteurs impeccables, Jasmine Trinca s'avérant d'une classe très « bergmanienne » (Ingrid, pas Ingmar) et même JoeyStarr s'avère plutôt crédible dans un rôle très casse-gueule. De plus, l'auteur d' « Un baiser s'il vous plaît » tente des choses, évitant toute linéarité grâce à un montage parvenant à nous surprendre à plusieurs reprises, au risque de paraître parfois assez bancal. Son intelligence parvient ainsi à faire apparaître de vraies questionnements sur l'amour, la passion, le couple, la façon de l'aborder face à telle ou telle situation... Malheureusement on n'y croit pas beaucoup, tous ces personnages finissant parfois par me gonfler à force d'hésiter, de se prendre la tête, de ne pas savoir ce qu'ils veulent alors que la situation n'est en fait pas si complexe. Résultat : j'ai beau avoir apprécié certaines choses, je n'ai quasiment jamais été ému, ce qui est plutôt embêtant pour un mélo, surtout signé par l'un de mes cinq réalisateurs français préférés actuellement. Désolé Manu, mais si cette volonté de changer de registre était on ne peut plus honorable, elle est un peu à côté de la plaque.
si joey starr est un acteur, moi je suis la reine d'Angleterre! d'habitude j'aime les films d'Emmanuel Mouret, mais là, NON, on a comparé JS à Lino Ventura, sacrilège, il doit se retourner dans sa tombe...
WutheringHeights
(...
Si les rouages du scénario répondent à des codes classiques du mélodrame, le traitement est plutôt original car il désamorce toute possibilité de jalousie, axant son propos sur le vrai sujet du film, la culpabilité des trois protagonistes, pour différentes raisons.
...
Cette volonté de ne pas faire dans le réalisme et jusqu'à la très belle partition de Grégoire Hetzel, on pense aux mélodrames de François Truffaut, et notamment à "La femme d'à côté". Bien sûr, le film n'atteint pas ce sommet d'émotion, mais la voix off finale d'Ariane Ascaride évoque forcément celle de "Madame Jouve" dans le chef-d'œuvre de Truffaut.
Si les rouages du scénario répondent à des codes classiques du mélodrame, le traitement est plutôt original car il désamorce toute possibilité de jalousie, axant son propos sur le vrai sujet du film, la culpabilité des trois protagonistes, pour différentes raisons.
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Cette volonté de ne pas faire dans le réalisme et jusqu'à la très belle partition de Grégoire Hetzel, on pense aux mélodrames de François Truffaut, et notamment à "La femme d'à côté". Bien sûr, le film n'atteint pas ce sommet d'émotion, mais la voix off finale d'Ariane Ascaride évoque forcément celle de "Madame Jouve" dans le chef-d'œuvre de Truffaut.
tony-76
Une autre vie est une oeuvre française qui à la fois nous étonne et nous émeut. On trouve quelques temps mort dans le film de Emmanuel Mouret, mais aussi des dialogues assez pauvres. Cependant, des décors superbes avec une atmosphère douce et agréable. Le jeu d'acteurs est tout simplement très bon : JoeyStarr dans le genre tendre et sentimental débute dans ce registre. Malgré qu'il y ait plusieurs maladresses dans son jeu, il s'en sort plutôt bien en interprétant un homme ordinaire. Ensuite, Jasmine Trinca est convaincante dans sa tache, très à l'aise et Virginie Ledoyen donne également du charme dans sa performance en tant qu'actrice. On a une belle histoire d'amour impossible avec le jeu des émotions et des regards. Ils sont perceptibles dans chacun de ces personnages. Un scénario correct, il réserve son lot de surprises. La mise en scène s'avère plate mais son jeu d'acteurs relève le niveau. Une autre vie est un film vivant ! Cela se laisse regarder sans aucun soucis.
tixou0
Emmanuel Mouret prend une autre voie avec "Une autre vie", assez difficile à classer d'emblée : comédie dramatique, mélodrame, thriller ? Par rapport à ses marivaudages brillants habituels façon Rohmer revisité avec verve et malice, ce cru 2013 paraît réaliser un grand écart sans appel. Mais c'est encore finement écrit (découpage dramaturgique, étude des caractères, personnages secondaires en fait pas du tout secondaires, du frère et imprésario d'Aurore, Paul - Stéphane Freiss - au soupirant de celle-ci, le jeune compositeur - Thibaut Vinçon, en passant par l'ancienne servante-maîtresse du père de Paul et Aurore, Claudine - Ariane Ascaride) et là, fort joliment mis en scène aussi - enfin des extérieurs (et des plus beaux encore - la région d'Hyères) ! Avec un soin remarquable, comme à l'accoutumée, porté aux dialogues - littéraires juste ce qu'il faut, et une musique réussie (Stéphane Hetzel façon Bernard Herrmann des grandes années Hitchcock).
J'avoue adorer l'univers d'Emmanuel Mouret ("Un baiser, s'il vous plaît", en favori), et avais peur d'être déçue. Ce ne fut pas le cas, à une ou deux réserves près... La distribution des deux rôles principaux.
Jasmine Trinca (vue récemment dans le très remarquable "Miele" de Valeria Golino), dans un registre à la Ingrid Bergman (à laquelle elle ressemble pas mal - les pores dilatés en plus, et avec des yeux bruns) peine un peu à installer son personnage de grande bourgeoise saisie par un amour immense (mais très en-dessous de sa condition, sociale, et artistique) - son accent, même léger (et justifié par une pirouette scénaristique faiblarde), étant un vrai handicap. Quant à JoeyStarr, Jean, le poseur d'alarmes dont s'amourache Aurore, s'il arrive (bravo - méritoire !) à gommer son horrible accent de banlieue, à tenter une composition (au lieu d'être simplement lui-même, comme dans ses rôles habituels), son charisme de bull-dog peine à rendre l'idylle crédible. La variation de base sur l'air du "ver de terre amoureux d'une étoile" sonne souvent creux.
En revanche, Virginie Ledoyen (déjà distribuée dans "Un baiser.."), à la fois solaire et venimeuse, est remarquable de noirceur sucrée, en compagne trahie (Dolorès). Ce "deux Belles et la Bête" vaut beaucoup grâce à elle.
J'avoue adorer l'univers d'Emmanuel Mouret ("Un baiser, s'il vous plaît", en favori), et avais peur d'être déçue. Ce ne fut pas le cas, à une ou deux réserves près... La distribution des deux rôles principaux.
Jasmine Trinca (vue récemment dans le très remarquable "Miele" de Valeria Golino), dans un registre à la Ingrid Bergman (à laquelle elle ressemble pas mal - les pores dilatés en plus, et avec des yeux bruns) peine un peu à installer son personnage de grande bourgeoise saisie par un amour immense (mais très en-dessous de sa condition, sociale, et artistique) - son accent, même léger (et justifié par une pirouette scénaristique faiblarde), étant un vrai handicap. Quant à JoeyStarr, Jean, le poseur d'alarmes dont s'amourache Aurore, s'il arrive (bravo - méritoire !) à gommer son horrible accent de banlieue, à tenter une composition (au lieu d'être simplement lui-même, comme dans ses rôles habituels), son charisme de bull-dog peine à rendre l'idylle crédible. La variation de base sur l'air du "ver de terre amoureux d'une étoile" sonne souvent creux.
En revanche, Virginie Ledoyen (déjà distribuée dans "Un baiser.."), à la fois solaire et venimeuse, est remarquable de noirceur sucrée, en compagne trahie (Dolorès). Ce "deux Belles et la Bête" vaut beaucoup grâce à elle.
[...] « Une autre vie » avait ainsi toutes les raisons d’être un excellent film. Mais alors que l’histoire de base semble intéressante et est en somme très belle, elle est pourtant mal exploitée. Rien de palpitant et d’enivrant dans ce triangle amoureux, il faut bien le reconnaitre. Le scénario se fige, tout est long. Bien trop long ! Avec ce genre de thème, il est regrettable d’arriver à ce genre de résultat : force est de constater que la culpabilité, l’hésitation, l’écart entre les différentes classes sociales ne sont pas traités de la façon la plus aboutie qui soit. Le spectateur capte pourtant l’effort du réalisateur de tenter d’explorer ces sujets à la fois vastes et pas toujours faciles à reproduire au cinéma, mais la façon dont tout cela est transposé devant sa caméra ruine les messages et constatations qu’il veut faire passer dans son œuvre.
Et la mise en scène n’arrange rien, malheureusement. L’enchainement des scènes est maladroit, les dialogues sont fades, sonnent faux, et tournent parfois même au ridicule. Et l’on remarque très vite que les acteurs, que l’on sait pourtant très talentueux (en particulier la formidable Jasmine Trinca) et qui font du mieux qu’ils peuvent, ne semblent pas tout à fait convaincus eux-mêmes. Le film est également la preuve qu’il faut impérativement arrêter la comparaison de Joey Starr à Lino Ventura : il n’en a ni le charisme, encore moins le talent. D’autant plus qu’il n’est certainement pas crédible dans ce genre de rôle.
Il est donc cruellement regrettable que cette histoire d’amour, d’une beauté certaine, soit mal exploitée. Car la caméra [...] la suite de notre critique sur Super Bobine !
Et la mise en scène n’arrange rien, malheureusement. L’enchainement des scènes est maladroit, les dialogues sont fades, sonnent faux, et tournent parfois même au ridicule. Et l’on remarque très vite que les acteurs, que l’on sait pourtant très talentueux (en particulier la formidable Jasmine Trinca) et qui font du mieux qu’ils peuvent, ne semblent pas tout à fait convaincus eux-mêmes. Le film est également la preuve qu’il faut impérativement arrêter la comparaison de Joey Starr à Lino Ventura : il n’en a ni le charisme, encore moins le talent. D’autant plus qu’il n’est certainement pas crédible dans ce genre de rôle.
Il est donc cruellement regrettable que cette histoire d’amour, d’une beauté certaine, soit mal exploitée. Car la caméra [...] la suite de notre critique sur Super Bobine !
Après avoir vu ce film en avant première au Cinemed.. je ne peux dire qu'une chose : fuyez le!
C'est fou qu'un réalisateur avec tant de films derrière lui arrive à sortir un truc aussi raté. Raté, c'est le mot, mauvaise réalisation avec des plans coupés à la hache, des dialogues très mal écrits qui desservent les comédiens qui n'ont jamais sonné aussi faux, la musique est bien trop omniprésente et lourde et le scénario est un cliché permanent.. Dur de ce dire que le film français peut tomber aussi bas, heureusement qu'il reste des petites perles qui remontent le niveau..
C'est fou qu'un réalisateur avec tant de films derrière lui arrive à sortir un truc aussi raté. Raté, c'est le mot, mauvaise réalisation avec des plans coupés à la hache, des dialogues très mal écrits qui desservent les comédiens qui n'ont jamais sonné aussi faux, la musique est bien trop omniprésente et lourde et le scénario est un cliché permanent.. Dur de ce dire que le film français peut tomber aussi bas, heureusement qu'il reste des petites perles qui remontent le niveau..
Mouret renouvelle son cinéma : on flirte avec Rohmer et Truffaut. Il parle de l'éternité de l'amour avec des comédiens magnifiques et d'une incroyable vérité.
Un drame sentimental, intelligent et complexe, ficelé à la manière d'un polar "hitchcockien", qui met en scène la culpabilité au travers de très beaux personnages dont on s'identifie rapidement. Un drame sentimental, ancré dans la tradition du cinéma français, loin de ce qu'on a l'habitude de voir à l'heure actuelle. À voir absolument, à partir du 22 janvier dans les salles !
Encore un très beau film de Mouret. C'est la première fois qu'il réalise un mélodrame aussi clairement identifié, même si on trouvait ça et là des touches dramatiques dans certains de ces précédents films (Un baiser s'il vous plait ou L'art d'aimer), et c'est réussi.
Je ne suis pas très fan de JoeyStarr, mais là il est vraiment différent de ce que l'on voit de lui en général, et il est excellent dans le rôle.
Le film est touchant (comme le personnage de Jasmine Trinca) et cruel (comme Dolorès interprétée par la sublime Virginie Ledoyen).
Une belle surprise.
Je ne suis pas très fan de JoeyStarr, mais là il est vraiment différent de ce que l'on voit de lui en général, et il est excellent dans le rôle.
Le film est touchant (comme le personnage de Jasmine Trinca) et cruel (comme Dolorès interprétée par la sublime Virginie Ledoyen).
Une belle surprise.
Une histoire simple mais efficace, des images lumineuses, des acteurs dans le ton et une musique… mélodramatique. Que demander de plus à un mélo ? D'être autre chose qu'un simple mélo ? Allons ! ne boudons pas notre plaisir en cherchant des références ou des justifications, parce qu'il faudrait qu'un film d'auteur montre qu'il flatte notre intelligence, qu'il faudrait que nous puissions échanger des clins d'oeil complices sur des non dits convenus. Non, Emmanuel Mouret a troussé un très bon mélo, en respectant les règles du genre mais sans concession pour une quelconque mode. A ce simple titre, il mérite d'être vu, à moins qu'on soit totalement étranger à ce monde, beau à force d'être simple. Dans ce cas, sans fausse honte, ayons l'intelligence de ne pas nous y arrêter. Après tout, pour plagier Lennon, tout ça n'est que du cinéma. Mais du sacrément bon...
L'histoire n'est pas du tout crédible, Joey Starr est un mauvais acteur et on s'ennuie assez rapidement, car le scénario est convenu et sans réelle surprise.
C'est la première fois je crois que je mets cette note à un film mais là, impossible de faire autrement. L'étoile revient à l'interprétation de Stéphane Freiss, le seul à sauver sa partition puisqu'il est question de piano. Les spectateurs quittaient la salle les uns après les autres. J'ai hésité mais le prix de la place m'a coûté trop cher alors j'ai lutté, pour ne pas dire résister aux bâillements, aux soupirs, au sommeil.
Catastrophe. Rien ne colle. L'histoire est facile et attendue, on ne croit à aucun des personnages, Jasmine trinca qui jusque là, dans sa langue d'origine était toujours juste, n'est ni crédible ni bien dirigée. Sorte de Bellucci en moins pire mais pas loin. Quand on dit "avoir grandi en Italie" alors qu'il eut été plus simple de dire qu'elle était italienne, on ne garde pas un tel accent. Passons. Elle est fausse, elle ne croit pas à ce qu'elle dit, seules ses mains qui ne sont peut-être pas les siennes mais des doublures, sont crédibles une fois posées sur le piano. Elle ne croit pas non plus à Joey Starr ni à l'histoire d'amour, tout est artificiel. Même quand elle l'embrasse. Bref! affligeant. Joey Starr, quoiqu'on en dise, n'est absolument pas à l'aise dans ce film, sa mâchoire tendue le prouve à chaque fois. Il ne donne rien que des paroles de texte récitées, il n'est pas bien dirigé et il a beaucoup beaucoup de travail avant de confirmer qu'il est un acteur. Le scénario est si mauvais, si plat, que les rares répliques qu'il l'incombe sont presque drôles tant elles sont irréalistes. "ne bouge, je prends une photo avec mes yeux, je n'ai pas besoin d'appareil" quelle catastrophe ! et ce n'est pas le jeu toujours aussi monocorde, lisse, de Virginie Ledoyen dont le rôle n'est pas abouti, qui aurait pu être intéressant si l'actrice lui donnait du relief. Elle devrait être garce elle n'est que pétasse, elle aurait dû être menaçante elle ne fait que froncer les sourcils et aggraver sa voix, elle était soi disant une femme sans famille, rescapée des foyers ...une vie à laquelle on ne croit pas du tout, tant son passif n'a pas été traité, elle devait être belle et elle l'est, comme toujours, belle, lisse mais n'impose rien. Comment Libé a pu lui offrir une page ?
Cette histoire d'amants est vraiment à l'image du cinéma français : navrante et désespérante. Emmanuel Mouret ne sait pas écrire, en revanche il a su filmer parfaitement la beauté des paysages de l'arrière pays Niçois. La fin est juste incroyablement nulle, et alors le personnage "joué" par Virginie Ledoyen qui termine comme ça, c'est une escroquerie. En plus elle ne l'assume pas. Ne sont ni Fanny Ardant ni Depardieu qui le veulent et encore moins Truffaut !
Catastrophe. Rien ne colle. L'histoire est facile et attendue, on ne croit à aucun des personnages, Jasmine trinca qui jusque là, dans sa langue d'origine était toujours juste, n'est ni crédible ni bien dirigée. Sorte de Bellucci en moins pire mais pas loin. Quand on dit "avoir grandi en Italie" alors qu'il eut été plus simple de dire qu'elle était italienne, on ne garde pas un tel accent. Passons. Elle est fausse, elle ne croit pas à ce qu'elle dit, seules ses mains qui ne sont peut-être pas les siennes mais des doublures, sont crédibles une fois posées sur le piano. Elle ne croit pas non plus à Joey Starr ni à l'histoire d'amour, tout est artificiel. Même quand elle l'embrasse. Bref! affligeant. Joey Starr, quoiqu'on en dise, n'est absolument pas à l'aise dans ce film, sa mâchoire tendue le prouve à chaque fois. Il ne donne rien que des paroles de texte récitées, il n'est pas bien dirigé et il a beaucoup beaucoup de travail avant de confirmer qu'il est un acteur. Le scénario est si mauvais, si plat, que les rares répliques qu'il l'incombe sont presque drôles tant elles sont irréalistes. "ne bouge, je prends une photo avec mes yeux, je n'ai pas besoin d'appareil" quelle catastrophe ! et ce n'est pas le jeu toujours aussi monocorde, lisse, de Virginie Ledoyen dont le rôle n'est pas abouti, qui aurait pu être intéressant si l'actrice lui donnait du relief. Elle devrait être garce elle n'est que pétasse, elle aurait dû être menaçante elle ne fait que froncer les sourcils et aggraver sa voix, elle était soi disant une femme sans famille, rescapée des foyers ...une vie à laquelle on ne croit pas du tout, tant son passif n'a pas été traité, elle devait être belle et elle l'est, comme toujours, belle, lisse mais n'impose rien. Comment Libé a pu lui offrir une page ?
Cette histoire d'amants est vraiment à l'image du cinéma français : navrante et désespérante. Emmanuel Mouret ne sait pas écrire, en revanche il a su filmer parfaitement la beauté des paysages de l'arrière pays Niçois. La fin est juste incroyablement nulle, et alors le personnage "joué" par Virginie Ledoyen qui termine comme ça, c'est une escroquerie. En plus elle ne l'assume pas. Ne sont ni Fanny Ardant ni Depardieu qui le veulent et encore moins Truffaut !
Un film décevant : rythme à s'endormir, aucune émotion dans le jeu d'acteur, dialogues creux et clichés, et par dessus tout une musique lancinante et pleurnicharde TOUT LE LONG !! A la fin je n'en pouvais plus des violons... Ni des banalités débitées par les acteurs...
Les acteurs sont touchants, mais j'aurais bien aimé que le rôle de Virginie Ledoyen soit un peu plus étoffé. "Une autre vie" et ses thèmes classiques du trio et de la culpabilité nous offrent quelques répliques très justes et de jolis moments. Néanmoins, le film peine à transmettre la force des passions qu'il évoque.
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