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Paolo Tazzi
5 critiques
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2,0
Publiée le 10 avril 2014
Emmanuel Mouret me passionne depuis le tout début. Son humour, sa tendresse, son inventivité, son intelligence, son art de la subtilité dans la chronique des relations amoureuses... Il se fait aussi remarquer par sa capacité à mener les acteurs à leur perfection, habile à tirer un parti inattendu de comédiens qu' on ne soupçonne pas forcément de tant de talent. Mais là, quelle déception ! Rien ne marche ! Les rencontres inattendues et apparemment incongrues sont certes possibles; encore faut-il donner des raisons d'y croire. Que diable vient faire dans la cinématographie mouretienne JoeyStarr? Mouret a-t-il voulu montrer qu'il pouvait réaliser l'impossible? C'est raté ! On a même l'impression qu'il s'en est rendu compte au tournage et qu'au montage il a dû couper toutes les scènes où il faisait parler cet acteur, tant on a envie d'éclater de rire le peu de fois où il s' exprime - comique non recherché, faut-il le préciser ! Dès lors la déroute est garantie, renforcée par l'air, toujours le même du début à la fin du film, que garde l'intrus. On plaint Jasmine Trinca. De grâce, Emmanuel Mouret, revenez à vous, vous êtes précieux.
Une blague. On attend que ca décolle, puis on attend la fin. Des plans fixes et courts, pour la plupart, ce qui donne un film sans vie. On suffoque. Une chronologie de l’histoire peu crédible, un jeu d’acteur mou, des rôles aux personnalités et aux réactions improbables. Il faut tendre l’oreille pour entendre les dialogues mal articulés et qui répondent au clichés du film.
Perplexe... J'ai vu défiler tous les chemisiers et robes de l'actrice sensible, calme et dénuée de méchanceté. Un homme qui a ENCORE le choix de choisir parmi deux prétendantes. La cruelle Virginie sous des airs de bohémiennes sans familles qui en prime perd ses guiboles... Cette trop lourde compréhension des uns et des autres m'a gonflé.... On s'attend à un je ne sais quoi de brutale, un dénouement plus machiavélique mais non... tout fini plutôt bien sur fond de paysage poétique. Le triangle amoureux où l'on arrondit les angles... Pas vraiment crédible. L'idée de départ était plutôt bonne mais s'appuie sur une culpabilité énervante...