Votre avis sur The Homesman ?
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 24 novembre 2014
un très bon western
qui sort des sentiers battus,
avec des caractères
vraiment bien brossés
pour les personnages principaux,
des paysages agréables
et une fin sublimement infecte,
mais tellement humaine !!!
2,5
Publiée le 22 novembre 2014
C'est un rude film mamzelle ! Où le vent balaie les esprits aussi arides que dérangés. Belle images, personnages forts, mais l'allure est à pas de mule et on soupèse les étendues d'une histoire qui frôle l'ennui.
2,0
Publiée le 22 novembre 2014
Réalisé par Tommy Lee Jones, qui s’octroie son rôle préféré, un vieux cow-boy renégat sans peur à l’humour caustique, The Homesman est un film à part, une sorte de roadmovie à cheval dans un Far West déjà corrompu par l’argent et contaminé par la religion. Cette rencontre à la fois drôle et dramatique entre deux êtres que tout oppose, fragiles et solitaires, va ouvrir des brèches dans le cœur de chacun des deux protagonistes. Toutefois, le refus du spectaculaire, le côté réaliste authentique des personnages et l’aspect sordide et dérangeant de la mission peuvent déconcerter voire rebuter le spectateur. S’il souffre d’un faux rythme savamment entretenu, ce western atypique surprend par son coup de théâtre inattendu et a le mérite de réhabiliter le rôle des femmes à cette époque.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 18 novembre 2014
Il est de ces personnages dont le nom éveille d’emblée de le sympathie dans le monde du cinéma, et peu importe si leur carrière a flirté entre les sommets et les fonds. Tommy Lee Jones en fait partie, sans nul doute. Il se peut même qu’il figure dans les premiers de la liste. A ce titre, on est servi : il est derrière et devant la caméra. Très prometteur donc, d’autant plus que les premières images régalent. Excellent cadrage. Un décor qui vous prépare pour la suite… Mais de quelle suite en fait ?
4,0
Publiée le 18 novembre 2014
Le grand retour de Tommy Lee Jones avec un western en mode Lo-fi absolument remarquable notamment dans les décors, les paysages, et dans la manière dont est filmé l’Ouest américain, celui des pionniers, avant les saloons, avant les banques et les shérifs. Ici, les gens vivent encore dans des habitations de fortune et subissent la dureté du climat, à en perdre parfois la boule. Tommy Lee Jones joue le rôle d’un vieil homme solitaire et bourru chargé, en compagnie d’une femme sévère et rude, de conduire 3 femmes devenues folles à un institut religieux qui doit les accueillir. Western et road-movie à la fois, The Homesman constitue un vrai bon moment de cinéma au style assez classique mais très réussi dans son ensemble.
2,0
Publiée le 17 novembre 2014
A partir d'une certaine époque, les westerns ont eu tendances à adopter une grosse note dramatique, certainement pour séduire davantage. Je prend un exemple avec Le Train sifflera Trois Fois. Sans vouloir révéler la fin, je jugeai ce dénouement comme trop triste et ne collant pas forcément avec l'idée qu'on se ferait d'une fin de western. A l'inverse, la saga du Dollar de Leon ne sait jamais terminer sur un hors la loi ou un shérif accablé de soucis ou sur le point de choisir une décision des plus nobles ( tout en restant triste ) Et c'est ça que je reproche principalement à The Homesman. Quelque soi les bonnes intentions de Tommy Lee Jones, il ne fait que rajouter une note dramatique à une fin de scène, ce qui rend le film trop classique pour moi. Parfois il est bon de choisir et de ne pas forcément suivre, en terme de manière, ce que les prédécesseurs ont fait avant nous. Bon point Hilary Swank, que j'ai rarement vu sur un écran eu final et un Tommy Lee Jones qui sait se débrouiller derrière une caméra, sublimant les pleines désertiques à perte de vue, mais se trompe vigoureusement, en dépit donc de cette mise en scène trop " old school ". Focaliser sur le thème de la rédemption, le film n'invente tristement rien ( Quelle ironie quand on sait qu'on a tirer un jeu vidéo en s'appuyant sur ce même thème ) Donc, au placard.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 novembre 2014
« The Homesman » marque le désenchantement du mythe Western vu par un Tommy Lee Jones dont chaque ride rappelle l’âpreté du Nebraska, un Ouest dans lequel la survie passe par une vie à deux, à n’importe quel prix.
En effet, le film nous fait endurer la dureté de la condition féminine, dans une époque et une contrée impitoyable. Certaines en perdent la raison.
Même si Hilary Swank a quitté ses gants de boxe, elle a gardé le punch d’une femme déterminée sous laquelle s’étiole une musicienne, sensible et désespérée.
Au beau milieu du film le scénario nous frappe d'un coup de théâtre comme un coup de poing en traitre, comme la vie sait en distribuer.
Jones nous livre de très beaux plans sur les pages d'une nature hostile et désertique.
1,5
Publiée le 3 novembre 2014
D'un ennui comme le sont, les décors de ce film. 1 étoile et demie.
3,5
Publiée le 26 octobre 2014
Tommy Lee Jones signe un western naturaliste très réussie en filmant de magnifiques paysages qui confèrent au film un climat à la fois âpre et visuellement superbe.
Ce n'est pas un western à proprement parler où il faut s'attendre à à des fusillades, le film se veut plus posé et retenu, mais qui réserve tout de même son lot de surprises.
3,5
Publiée le 22 octobre 2014
Rares sont les films qui laissent un tel goût d’indécision. Le dernier long métrage du célèbre acteur et metteur en scène, Tommy Lee Jones, faisant suite à l’excellent Trois Enterrements, n’est pas une mince affaire. Adaptation des écrits de Glendon Swarthout, Le Charlot des damnés, The Homesman est une œuvre pour le moins alambiquée, une fresque lugubre qui prend le western traditionnel à contre-pied tout en empruntant à ce genre mythique tous ses codes, notamment ceux des Westerns typiquement américains. Un Western, oui, sans conteste, mais qui s’émancipe de la brutalité des territoires de l’ouest sauvage au fur et à mesure que les personnages se rapprochent de leur destination commune, l’est civilisé. Des plaines arides d’un Nebraska chaotique et miséreux, débute un périple inconfortable pour Mary B. Cuddy et son compagnon d’infortune, le mystérieux Georges Briggs. Ce dernier doit sa vie à la dame, s’acquittant de sa dette d’une manière pour le moins particulière, entre asservissement aveugle et rédemption forcée.

La mise en scène de Tommy Lee Jones est clairement l’atout majeur de la production, présentée durant les festivités, à Cannes, cette année même. Le réalisateur maîtrise pleinement son sujet, ses plans gracieux, que ce soit ses panoramiques ou ses séquences plus intimistes. Portant son attention sur la psychologie des personnages, les deux principaux, mais aussi sur les trois femmes aliénées, Tommy Lee Jones oriente vers Western vers le strict roman noir américain, héritage des grands noms tels que William Faulkner ou Cormack McCarthy. Les causes du périple, elles-mêmes, ne sont que nuances, obligation de faire le bien imposée par la doctrine religieuse d’une communauté de colons européens installés dans les vastes territoires de l’ouest. Alors que trois femmes, dont leurs rapports à leurs enfants, vivants ou morts, constituent le point commun, perdent littéralement l’esprit, s’enfonçant dans une folie destructrice, il convient là de les ramener toutes, au nom de la foi, à la société, leurs sociétés à elles.

Mais en fin de compte, à quoi aura vraiment servi ce voyage si ce n’est à révéler les faiblesses et les forces des protagonistes. Une errance, d’abord, puis une rédemption. Le film impose un faux rythme qui tend à vouloir cerner les tréfonds de l’âme des protagonistes. Tommy Lee Jones y est excellent, en tant qu’acteur, sorte de révélateur de la misère du personnage féminin, la non moins excellente, et trop rare, Hilary Swank. On sent précisément que les incessantes confrontations entre l’homme et la femme, d’abord totalement opposés, tendront à les rapprocher, alors que le drame couve. Sans facilités scénaristiques, Tommy Lee Jones exploite les richesses d’un écrit qu’il ne parvient pourtant pas complètement à adapter en images. On sent très bien la force du film, son intention, mais l’on peine à s’accorder sur la puissance cinématographique d’un tel produit.

Quoiqu’il en soit, Tommy Lee Jones confirme son statut de metteur en scène talentueux, très habile à la mise en scène et dans sa précision des détails. Les interprétations sont superbes, les décors, miséreux au possible, sont splendides, mais les intentions sont partagées. Il manque sans doute à The Homesman une véritable intrigue narrative pour que le public puisse s’identifier pleinement à l’un des personnages, en théorie à celui du réalisateur. Que deviendra le dénommé Georges au sortir de son voyage? Dur à dire. Et Tommy Lee Jones ne nous aide pas. 14/20
3,5
Publiée le 11 septembre 2020
Tommy Lee Jones devenu réalisateur aime prendre son temps et aussi la route. Comme « Trois enterrements » (2005), « The homesman » nous emmène dans l’Ouest sauvage pour un road movie à dos de cheval ou pour être plus précis sur le siège avant d’une carriole tirée par des chevaux. Dans une contrée aride du Nebraska, les conditions de vie des fermiers sont particulièrement dures et les hommes ayant choisi de se colleter à cette vie de chien ont bien du mal à se trouver une femme pour les seconder dans leurs tâches et fonder un foyer afin que tout ce labeur prenne un sens. Comme « Le bonheur est dans le pré » n’existe pas encore, c’est dans les grandes cités qui prospèrent qu’ils dégotent des candidates au mariage, la plupart du temps trop naïves et inconscientes de la vie qui les attend. Le choc est tellement rude que très souvent l’équilibre mental de ces jeunes femmes bascule dans la folie à force d’isolement. Il faut alors se séparer de celles qui se sont transformées d’espoir en fardeau. Marie Bee Cuddy (Hillary Swank) vit seule et tient une ferme sans parvenir à trouver une épaule charitable malgré ses suppliques auprès de son voisin pour un accouplement même de façade. On se dit alors qu’il y a réellement un problème de rencontre entre l'offre et la demande au Nebraska, la jeune femme étant certes un peu rigide et bigote mais tout de même très accorte. spoiler: Pour ajouter un peu plus au bizarre de la situation c’est Marie Bee qui va devoir accompagner trois jeunes épouses saisies de la folie des champs vers l’Iowa où un révérend accepte de recueillir les rebuts de la fertilisation en marche des immenses prairies du vaste continent. Légitimement inquiète du long périple qui l’attend la jeune femme s’adjoint un déserteur vagabond
(Tommy Lee Jones) qu’elle sauve de la pendaison. Commence alors une association pour le moins baroque qui devra rapidement apprendre à fonctionner pour braver les avatars d’un tel voyage. Si Tommy Lee Jones qui adapte ici le célèbre roman éponyme de Glendon Swarthout, sacrifie à l’éternel mais efficace triptyque : opposition, apprivoisement, séduction, il n’en fait pas le thème essentiel de son film qui s’attarde davantage sur la splendeur de l’immensité qui ramène en permanence l’homme à sa véritable dimension y compris les trois hystériques qui face à l’adversité de dame nature et aux mauvaises rencontres devront puiser dans leur instinct de survie. Les apports de Rodrigo Prieto l’opérateur attitré d’ Alejandro Inarritu et du compositeur italo-américain Marco Beltrami sont des atouts de poids pour Tommy Lee Jones dont la sensibilité élégiaque pourra surprendre ceux qui n’avaient pas entrevu derrière ses rôles de dur, la fêlure de l’acteur à la gueule cassée. Le film perd bien sûr en rythme et en rebondissements se rapprochant ainsi des quelques westerns de Kevin Costner et des derniers films de John Ford. La place des femmes trop souvent oubliées dans cette longue et douloureuse conquête territoriale est remise à sa juste valeur par Jones qui trace à travers Marie Bee Cuddy et grâce à l’interprétation toujours juste d’Hillary Swank le portrait déchirant d’une femme qui souffre autant que celles dont elle a imprudemment pris la charge. Un beau film intimiste se frayant un chemin dans l’immensité de l’Ouest américain.
4,0
Publiée le 14 octobre 2014
Il a fallu attendre 9 ans pour que Tommy Lee Jones réalise son deuxième film de cinéma, 3 ans après un film télévisé avec Samuel L. Jackson. Son deuxième film est bien évidemment un western, The Homesman.

Contant, à travers son histoire bien précise d’un convoyage de trois femmes devenues folles à cause de la folie de leurs maris de partir à l’Ouest pour y découvrir aussi la Ruée vers l’Or, l’envers du décor du rêve américain pendant le XIXe siècle, The Homesman est aussi une formidable étude de personnage pendant un périple interminable pour les voyageurs. Après une introduction d’à peu près une demi-heure où la vie de ces femmes est exposée et Tommy Lee Jones peu vu, le film prend sa vitesse de croisière une fois la diligence partie et enchaîne les péripéties à un rythme soutenu. Toutes les séquences se recoupent tôt ou tard et couvrent le spectre de l’Ouest Américain de cette époque, aussi triste et désenchanté qu’il fut, sans pour autant oublié le divertissement, grâce à un Tommy Lee Jones que l’on n’avait pas souvent vu comme ça. Sa mise en scène est parfaite, tout comme son casting, entre le quintette principal (quelle interprétation d’Hilary Swank…) et les bit players comme James Spader, John Lithgow, Tim Blake Nelson ou encore William Fichtner et Evan Jones (qui a une parfaite gueule de cowboy), trouvant un équilibre parfait en road movie et critique sociale. Il est alors dommage que ce soit la musique de Marco Beltrami qui en soit le réel défaut, très passe-partout, alors qu’on a entendu bien mieux de ce musicien.

The Homesman est un très bon film de Tommy Lee Jones, ayant parfaitement mérité son ovation à Cannes. On ne peut alors que regretter le fait qu’on ne le voit pas assez derrière la caméra.
3,0
Publiée le 13 octobre 2014
Avec un scénario original, Tommy Lee Jones cherche à offrir une oeuvre différente et à réflexion. "The Homesman" se dote d'un scénario intéressant où l'histoire y est intelligente. Néanmoins, la réalisation ne permet d'être vraiment captivé tout comme le jeu des acteurs car on pourrait leur demander plus. Ainsi, le film n'est pas mauvais en soi mais il n'est pas non plus inoubliable.
0,5
Publiée le 9 octobre 2014
Tommy Lee Jones démontre, dans ce film décevant, son machisme d'un autre âge. Les femmes sont réduites à des folles ou, pire, à des chasseuses de maris désespérées au point de se pendre quand elles ont enfin réussi à mettre un vieillard (TLJ lui-même) dans leur lit l'espace d'une nuit. Pathétique.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 8 octobre 2014
c'est un western trés original.sur la moralité d'aider son proche .ils vont traverser des galères .tomy lee jones est surprenant dans ce rôle ;mais ,ça passe.
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