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    Avant l'hiver
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    140 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 418 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    « Avant l'hiver » a tout du film intimiste tout en demi teinte où le scénario même s'il est bien présent, n'a pas l'importance habituelle...
    Car au delà de l'histoire qui prend tout doucement une approche mystérieuse, intrigante, c'est ce couple bien installé dans la vie, qui est la pierre angulaire, le centre d'intérêt de cette réalisation.
    L'étude psychologique de ces deux êtres, tous deux très bien interprétés par Daniel Auteuil et Kristin Scott Thomas, devient en effet très vite passionnante pour le spectateur qui a ainsi l'impression de rentrer dans les pensées respectives de ces deux personnages quand les silences, les non-dits prennent le dessus...
    Et c'est bien là que réside toute la réussite de ce film car observer vivre ce neurochirurgien pour lequel tout semble idéal, accompli, choisi, jusqu'à sa femme aux mains vertes et expertes qui l'attend dans sa belle maison ! Sa femme Lucie, qu'il croit connaître ou qu'il a oublié de connaître...
    Ce sera donc un grain de sable, une rencontre anodine avec cette serveuse Lou qui fera déraper doucement les choses et révéler ainsi un profond malaise, celui de se réaliser que sa vie s'est presque déroulée à son insu tel un caillou qui roule seul !
    Et tout repose sur cette prise de conscience qui va devenir alors l'élément qui fera basculer un équilibre bien établi, finalement trompeur et très fragile.
    Cette histoire qui semblait donc démarrer comme le fait un thriller, laisse doucement la place à un superbe film profond, sensible et très juste dans sa démarche !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 785 abonnés 12 437 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Le dèbut du film est une sorte de clichè de carte postale du bonheur! Celui d'un neurochirurgien d'une soixantaine d'annèe (apparemment à qui tout à rèussi, avec une immense maison d'architecte) mariè à une magnifique èpouse incarnèe par Kristin Scott Thomas! Tout à l'air de lui rèussir mais ce qui intèresse le rèalisateur Philippe Claudel, c'est d'entrer dans le personnage de ce neurochirurgien, de gratter cette trop belle image et de voir un petit peu cette profondeur complexe et cette rèalitè des êtres! Et pour se faire, l'idèe est de tèlescoper cette planète tranquille (Daniel Auteuil) avec une sorte de mètèorite fulgurante (Leïla Bekhti). Malheureusement, "Avant l'hiver" est un film dècevant et mou du genou, d'un ton un peu inattendu de la part de Claudel gènèralement mieux inspirè ("Il y a longtemps que je t'aime"). Auteuil et Scott Thomas font de leur mieux en rachetant la platitude de la mise en scène! Rien n'est crèdible et on se lasse vite de ce triangle amoureux (la faute en revient au jeu catastrophique de Bekhti). De plus, « Comme un p'tit coquelicot » oblige le spectateur à un atterrissage forcè! Mauvais...
    Damien Chainel
    Damien Chainel

    23 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 novembre 2013
    Troisième film de Philippe Claudel en tant que réalisateur, cet "Avant l'Hiver" (qui aurait pu s'appeler aussi "Pendant l'ennui"), est toujours moins bien que le chef d'oeuvre "Il y a longtemps que je t'aime", mais toujours mieux que le nanar "Tous les Soleils".
    Mais rien de transcendant ici et surtout rien de bien neuf sous la brume de l'automne. Aussi prévisible qu'un menu du 24 décembre, ce film n'est qu'une longue succession des clichés du genre. Le mari qui fait sa crise, la femme qui fait rien, la rebeu qui est la méchante, l'amant qui n'en est pas vraiment un (mais ça fait trente ans qu'il rêve de l'être), le chirurgien, le psychiatre, et la juive (on sait pas ce qu'elle vient faire là celle-là, aucun intérêt !). Des longueurs a n'en plus finir dans les trois derniers quart d'heure pour déboucher sur une situation finale identique à la situation initiale...quel malheur ! Rien n'a bougé...les hommes restent hypocrites et emplis de non-dits et les femmes silencieuses et malheureuses. Deux heures...pour rien. Pourtant ce n'est pas faute d'ouvrir des portes et de brouiller passablement les pistes, sauf que le cinéaste ne s'engage durablement nulle part, et ne savait visiblement pas trop quoi faire de son film. Puis alors, dites donc, la condition féminine elle a été fouillée dans ce film : une belle fille totalement effacée qui respire le malheur, une femme qui se laisse marcher sur les pieds et fait figure de potiche, une soeur complètement folle et aliénée, et une tueuse escroc qui fait la pute et se suicide ! Emballez, c'est pesé. Il est tombé bien bas le père Claudel...au cinéma comme en littérature d'ailleurs. L'aurait-y pas pris un peu le melon le monsieur ? En tout cas c'est à se demander pourquoi il rechigne tant à adapter ses propres livres (du temps où ils valaient le coup bien sûr) ? Alors que je rêverais de voir une belle adaptation cinématographique de "La petite monsieur Linh" ou du fabuleux "Le rapport de Brodeck", le père Claudel préfère se fourvoyer dans des scénarios dont la contenance tient sur un feuillet de PQ...sans doute a-t-il peur de réaliser un film avec un maximum de contenu cohérent, réaliste et un tant soit peu accrocheur. C'est d'autant plus dommage que, et j'en viens au point positif, Philippe Claudel est un bon réalisateur, qui sait choisir ses plans, filmé avec intelligence et mettre en scène ses acteurs avec brio. Mais quand un bon réalisateur fait un mauvais film, le résultat reste très décevant et patine dans la choucroute. Rien de folichon donc dans cet "Avant l'Hiver" où même les acteurs semblent aussi peu convaincus et inspirés que les scénaristes. On ne peut pas dire que les interprétations soient mauvaises, mais aucun ne surpasse d'autres rôles qu'ils ont pu jouer, aucun ne transcende, aucun ne sidère; peut-être tout simplement parce qu'aucun n'interprète un personnage à la hauteur de leur talent respectif. Reste de jolies paysages, une belle photographie et un montage très léché et de bien bonne facture pour un film français. Pour conclure : si la forme peut charmer, le fond sonne comme une coquille vide et le réalisateur déçoit encore par son manque d'ambition ainsi que par la supercherie de son récit. Décevant.
    alain-92
    alain-92

    319 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    L'écrivain et réalisateur Philippe Claudel choisit un sujet ambitieux servi par un scénario solide.

    La vie et ses embûches. Le questionnement aussi, d'un sexagénaire bien établi dans sa vie professionnelle, face à certains ébranlements qui l'obligent à se remettre en question. La réflexion et le doute qui s'installent sur la réussite, ou pas, de sa propre existence.

    Le décor, un cadre discret et confortable celui d'une maison d'architecte, entourée d'un magnifique parc verdoyant, que l'on vient visiter comme un musée. Celle-ci joue un rôle essentiel au travers des reflets qu'elle renvoie. Une "cage de verre" pour la femme de cet homme pris dans les tourments. Ceux que l'on cache, par peur de tout perdre, au risque de se noyer soi-même dans un silence qui deviendra assourdissant.

    Petit bémol, tout est calme, désenchanté, transparent comme les baies vitrées de la maison. La violence des sentiments reste trop enfouie pour que le film devienne véritablement captivant. Au moment même où le scénario fait débarquer la police, on peine à y croire. Le regard de l'homme interpellé reste dans le vague. Pas concerné. Perdu, alors que l'on attend une explosion, des protestations, peut-être davantage d'explications, aussi.

    Sans rester de marbre, il est toutefois difficile de se laisser emporter par ce récit à peine inquiétant. Cette histoire peut néanmoins concerner un grand nombre dans le choix de leur quotidien et le poids que représente la façade derrière laquelle ils choisissent de se cacher pour rentrer dans une soi-disant normalité.

    Le grand intérêt du film vient du magnifique casting. Daniel Auteuil est absolument impeccable dans ce rôle, spécialement écrit pour lui. À ses côtés, la lumineuse et charismatique Kristin Scott Thomas est parfaite, comme toujours. Leïla Bekhti n'est pas qu'une belle actrice, elle trouve ici un rôle à la hauteur de son talent. Richard Berry, enfin, tout à fait convaincant, voire touchant.

    De grands acteurs, pour un film dont le scénario aurait trouvé plus de poids dans les pages d'un roman.
    conrad7893
    conrad7893

    301 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2014
    film assez moyen dans l'ensemble avec un début prometteur avec les bouquets de roses qui nous donnait un peu de suspens et puis l'action est retombée comme un soufflé pour prendre le pas sur un meli-melo de sentiments différents (colère, doute, remise en question du couple)
    film lent qui peu ennuyer malgré l'interprétation d'Auteuil qui fait du Auteuil.
    BOF BOF
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    Paul (Daniel Auteuil), éminent neurochirurgien, reçoit des beaux bouquets de roses rouges au quotidien, depuis quelque temps. Chez lui, à son cabinet privé, et à l'hôpital. Énigmatique.... puis agaçant.
    Il fait assez vite le rapprochement avec une Maghrébine d'une vingtaine d'années (Leïla Behkti), qui s'impose dans son environnement, multipliant les rencontres "fortuites". Érotomanie, est la première idée qui vient au spectateur. Mais cette hypothèse ne résiste pas longtemps. La jeune fille se présentera comme "Lou Vallée" à la première occasion, et régalera le praticien d'une histoire familiale romanesque expliquant les différentes façons dont elle finance ses études d'histoire de l'art, quand des hasards successifs ne manqueront pas d'intriguer Paul.
    Saisi par le Démon, non "de midi" (fixé jadis à la quarantaine), mais celui d'"Avant l'hiver" (l'hiver de la vie, auquel il accède doucement, ayant dépassé la soixantaine), le notable vit-il une passion amoureuse tardive ? Pas si simple.... Quelles sont les motivations de "Lou" : la recherche d'une tendre affection, peut-être même d'ordre paternel, ou bien le lucre (et dans ce cas, selon quel scénario) ? Le film s'ouvre sur une révélation en demi-teinte, mais sans ambiguïté, sur le sort de la jeune fille. Reste à dérouler la suite des événements ayant conduit inexorablement à cette presque conclusion, ébauchée notablement en prologue, et donc à mettre en scène deux autres personnages essentiels, Lucie (Kristin Scott-Thomas), l'épouse, aux longues journées vides (comme elle le dit elle-même), remplies à coup de jardinage expert dans le parc entourant la superbe demeure du couple le jour et de canevas le soir, quand elle ne garde pas sa petite-fille, enfant unique de son unique enfant, Victor - c'est une femme qui attend..., et Gérard (Richard Berry), l'ami depuis la fac de médecine, aujourd'hui psychiatre, toujours célibataire - c'est un homme qui l'attend, elle.....
    Philippe Claudel réalise ici son 3ème long métrage, après avoir à nouveau conçu seul scénario et dialogues (particulièrement bien écrits, par le romancier qu'il est d'abord). Comme toujours sa mise en scène est précise et délicate - il procède par touches, avançant ses pions avec une lenteur calculée. "Il y a longtemps que je t'aime" était un mélo flamboyant (où rayonnait déjà KST), "Tous les soleils" empruntait plutôt le registre de la comédie. "Avant l'hiver" est une étude de moeurs et un drame. Réussis : grand souci du détail, personnages secondaires fouillés, même si, pour certains, en quelques traits seulement (comme la soeur de Lucie, alias Laure Killing), belle direction de bons acteurs (Leïla Behkti nettement en-dessous cependant d'Auteuil, Berry et KST), opportunes respirations musicales, tant grâce à la splendeur de l'opéra italien, avec Puccini et sa "Bohême", qu'avec le bouleversant et populaire "Comme un p'tit Coquelicot" de l'épilogue - raccourci saisissant de la vie de "Lou", entre "Mimi" et Mouloudji.
    Facture "littéraire" (dans le bon sens du terme - pas de verbiage pompeux) et réalisation "classique" (là aussi dans un sens laudateur). Pour moi, un bon moment de cinéma - aux antipodes du film bobo, façon Garrel. Quel bonheur !
    etoile_du_jaguar
    etoile_du_jaguar

    3 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Le scénario est malheureusement très fin, maigre. Auteuil ou Scott Thomas sont bons, mais l'intrigue est insuffisamment développée on en sort sans savoir s'il y avait complot ou pas. Comme un cheveu sur la soupe.
    Caine78
    Caine78

    6 731 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Soyons honnêtes : difficile de compatir à ces problèmes de riches s'apitoyant sur leur sort et leur condition, l'aspect très « drame bourgeois » ne faisant que renforcer ce sentiment, bien qu'il soit au moins assumé. L'ennui n'est du coup jamais loin, Philippe Claudel se complaisant beaucoup trop dans ce milieu ne nous parlant pas et ne nous intéressant pas, sauvé toutefois par la qualité des personnages et de certaines situations. Car ce que le réalisateur rend en revanche très bien, ce sont les non-dits, les tourments intérieurs rongeant notamment le héros, permettant à l'œuvre de garder du corps, une complexité quant à la relation unissant Paul et Lou. C'est l'autre vrai point fort du film : son interprétation, du quatuor Daniel Auteuil - Kristin Scott Thomas - Leïla Bekhti - Richard Berry à chaque second rôle, tous ont leur importance et apportent quelque chose au récit. Reste l'impression qu' « Avant l'hiver » ne s'adresse pas à tant de gens que cela, presque à un public de privilégiés voulant se donner bonne conscience et montrer qu'eux aussi sont des personnes « comme les autres » avec des problèmes « comme les autres »... Plutôt décevant pour l'auteur d' « Il y a longtemps que je t'aime » et « Tous les soleils ».
    ffred
    ffred

    1 708 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Voilà le genre de film français dont on se passerait bien. Je n'avais pas vu la bande-annonce mais sur le papier, sans être excitant, cela pouvait s'annoncer honnête : le réalisateur du très beau Il y a longtemps que je t'aime et un quatuor d'acteurs solide et apprécié. Malheureusement, d'entrée, on s'ennuie et cela ne va faire que s'empirer jusqu'au dénouement. Une mise en scène plate et...
    jmjbest2
    jmjbest2

    27 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2013
    M. Le professeur superbe villa belles bagnoles tennis jardinage.. Ne réussit même pas à coucher avec la prétendue riche et cultivée marocaine.. n'y voit que du feu, traîne un air hébété du début à la fin.. Comment peut-on se faire financer une telle daube !?
    Guiciné
    Guiciné

    163 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Un film superbe, émouvant et sensible, les dialogues et les personnages sont tous excellemment interprétés, la mise en scène est discrète pour que ce film reste dans une certaine intimité. Du très beau cinéma à ne pas rater.
    Akamaru
    Akamaru

    3 105 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2014
    Sans parvenir à retrouver son inspiration vue dans "Il y a longtemps que je t'aime",Philippe Claudel propose un drame psychologique assez intriguant et tout à fait acceptable en l'état. Du haut de sa stature de sexagénaire qui a tout vu et tout connu,Daniel Auteuil est impérial,et parvient à faire passer toute la mélancolie de ce médecin empêtré dans les non-dits,les fantasmes refoulés,les occasions manquées... Kristin Scott Thomas en épouse délaissée et Richard Berry en meilleur ami toujours présent malgré le vécu commun sont très bons,ce qui est moins le cas de Leila Bekhti,hors-sujet. "Avant l'hiver" s'enferme dans une mécanique narrative assez pantouflarde,et son positionnement bâtard entre un Chabrol et un Sautet ne l'aide pas à s'affirmer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Un vrai navet où non seulement il ne se passe rien mais en plus c'est long et chiant. A déconseiller formellement !
    jspl
    jspl

    23 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2013
    Que Philippe Claudel se contente d'écrire des livres... c'est ce qu'il fait de mieux...
    Film d'un ennui mortel en dépit des recherches esthétiques... J'ai failli partir avant la fin et j'aurais dû!!!€
    selenie
    selenie

    6 273 abonnés 6 190 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    Une petite déception que ce film au fond mélancolique, entre drame et thriller. Le réalisateur signe ici son troisième long métrage après le beau drame "Il y a longtemps que je t'aime" (2008) et la petite comédie "Tous les soleils" (2010), il retrouve ainsi par la même occasion l'actrice Kristin Scott-Thomas (premier rôle sur "Il y a longtemps...") qui se retrouve ici à sauver les meubles avec ce rôle peu étoffé ; "je ne voulais pas faire d'elle une femme qui se contente de jardiner, enfermée dans sa propriété" dixit le cinéaste, mais c'est pourtant bien ce quse passe ! Même si uen culpabilité se cache derrière c'est bien la puissance émotionnelle de l'actrice qui permet d'exister. En tous cas le spitch sous-entend un adultère entre le médecin et une jeune femme avec en fond un passé commun entre le couple du médecin et leur ami de fac... Bref on veut nous plonger dans un thriller intimiste et psychologique mais on termine le film en ne comprenant pas la tragédie... En effet pourquoi le médecin en fait des silences et des secrets d'une chose, au final, qui n'a rien de répréhensible ?! Des scènes sont aussi incohérentes que ridiculent comme celle où il se fâche avec son ami plutôt que de s'expliquer, ou celle dont la conclusion est que de croiser une connaissence dans un parc est bizarre !... Le fil conducteur est la livraison des roses, si on peut passer sur l'origine il est étonnant que cette livraison ne stoppe pas à un moment approprié. Jamais les faits du médecin ne sont cohérents, et même si une certaine dépression/déprime sert de prétexte il y a des limites à la stupidité d'un homme neuro-chirurgien. Ne suis-je pas passé à côté de ma vie ? Question existentielle pertinente mais traitée de façon incongrue. La fin est le pompom, avec une conséquence qui semble ne pas remettre en question le médecin. Seul bon point l'excellence de l'interprétation, en premier lieu Kristin Scott-Thomas émouvante et Daniel Auteuil touchant. Une bonne idée en filigrane et du talent devant la caméra mais ce n'est pas suffisant.
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