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Un visiteur
1,5
Publiée le 2 décembre 2013
Le film hésite entre drame et thriller sans parvenir à entretenir la tension d'un thriller ni à instiller l'émotion d'un drame. Kristin Scott Thomas joue bien mais dans un rôle qu'on lui connait bien maintenant. Daniel Auteuil est égal à lui-même. Leïla Bekhti joue très bien mais son personnage, incompréhensible, est agaçant. Le personnage principal est un enfant gâté inconsistant qui ne sait pas ce qu'il veut et n'entraîne donc aucune empathie. Le film s'étire en longueur, on s'ennuie, l'explication finale est soudaine et un peu tirée par les cheveux. Les dialogues sont mal écrits et contribuent au défaut d'intérêt du spectateur, à de rares exceptions humoristiques près. Les thèmes abordés (choix de vie, mélancolie, temps qui passe...) sont intéressants mais superficiellement traités. toutefois, la lumière est très belle, de même que l'image. La fin est trop ouverte et donc inexistante.
J ai trouvé ce film très puissant émotionnellement, c est une des première fois que je reste jusqu à la fin de la musique du générique final. Le scénario est très bien ficelé bravo à toute l équipe c est du beau cinéma 4/5
Porté par des acteurs exceptionnels, le film est remarquablement construit, au fil des saisons, avec une photo classique mais belle, signée Denis Lenoir. On pourra regretter quelques légères longueurs et des révélations finales parfois pas assez creusées mais le mystère fait partie du charme du film qui se veut avant tout une réflexion sur les choix de vie, la notion de bilan "avant l'hiver" de sa vie. Philippe Claudel continue de proposer un cinéma à la fois accessible et exigeant.
décor de rêve et tant de douleur à côté des gens qui sont riches ont tout pour être heureux et les questions se posent la soeur en psychiatrie le mari qui perd les pédales, l'ami qui lâche la femme qui s'ennuie et son ancien amour le fils qui fuit les parents et la belle fille qui essaie de tenir c'est le brouhaha tellement vrai tellement bien joué par des acteurs formidables ce film est un petit bijou
Romancier à succès, Philippe Claudel est passé depuis quelques années à la réalisation de films. En trois essais, il a affirmé un goût certain pour le drame psychologique de facture classique. Pour "Avant l'hiver", il a demandé à Daniel Auteuil de retrouver la tonalité de jeu de ses films avec Sautet, Garcia ou Haneke, qu'il avait un peu abandonnée ces dernières années au profit de sujets plus légers, pas toujours gratifiants. Avant l'hiver de sa vie, Paul, un chirurgien surmené, s'aperçoit horrifié qu'il s'est laissé mettre sur un rail qui l'a mené directement de la période des possibles à celle des renoncements. Quand on est enfant ou adolescent, par moments le temps ne passe pas assez vite car on a hâte de pouvoir accéder à des choses réservées aux adultes et puis l'entrée dans le monde du travail bouscule les événements qui finissent souvent par nous échapper en partie par un phénomène d'aliénation aux choses matérielles, au travail et plus généralement au conformisme. Pour certains, l'heure de la retraite approchant, que poétiquement Claudel nomme l'hiver, l'impression qui domine est de n'avoir rien vu passer de sa vie. C'est la nostalgie douloureuse de cet âge de la construction qui peut dès lors paralyser l'action ou amener des révolutions qui n'en sont pas. La mèche de cette remise en question latente est allumée par Lou (Leila Bekhti), jeune femme à la dérive qui réveille chez Paul tout à la fois le sentiment paternel et l'embrasement du cœur. Désormais Paul devient un étranger chez lui, pris par le vertige d'une vie laissée en jachère et le sentiment du vide devant soi. Sa femme aimante (Kristin Scott-Thomas) qui a accompagné Paul tout au long de son parcours d'adulte, assiste impuissante à cette brutale et sourde désintégration. Philippe Claudel qui met ses pas dans ceux du Haneke de "Caché" (2005) (les bouquets de rose remplaçant les cassettes vidéo) tente de manière moins virtuose que le maître autrichien d'insuffler le parfum du thriller à ce drame psychologique qui parle de l'incommunicabilité entre les êtres et du temps qui passe. Le casting convoqué par Philippe Claudel est en parfaite harmonie autour d'un Daniel Auteuil très à l'aise dans un registre qu'il maîtrise parfaitement, notamment un Richard Berry qui rappelle ici sa large palette d'émotions trop souvent perdue dans des productions alimentaires. Un joli film au climat glacial qui confirme que Claudel a puisé ici davantage chez Haneke que chez Sautet son autre modèle. Ajoutée le 20 avr. 2014 à 11h41
Très déçu par ce film, qui donne le sentiment d'une addition d'ingrédients sans que la sauce ne prenne jamais. Les minutes passent sans que l'on ressente les enjeux dramatiques censés se nouer sous nos yeux. Pourtant, il y avait de quoi faire vu le casting, et Philippe Claudel nous avait habitués à développer par le passé des sujets intimes avec bien plus d'à-propos. L'ensemble souffre d'une trop grande mollesse, tant dans la mise en scène que dans le scénario ou les dialogues.
Première remarque, le film n'est pas mauvais, alors j'ai essayé d'analyser pourquoi il avait tant de détracteurs.... Plusieurs choses me viennent à l'esprit.... D'abord il y a quelque chose dans le jeu d'acteur qui fait qu'on reste un peu en dehors..... Ils donnent l'impression de réciter leur texte, et de pas écouter leur interlocuteur.....Bref chacun joue sa partition et on peut se poser des questions sur le montage du film.... L'intimité des personnages passe à la trappe, alors que c'est le nœud du film..... Ensuite le scénario n'a pas "d'accroche" sensible, on reste passif en attendant une éventuelle surprise.....Elle ne vient jamais..... Les dialogues eux ont de réelles profondeurs et à d'autres moments de belles vacuités....Ils n'accrochent pas vraiment à cause des remarques précédentes...... Le style du film n'est pas mauvais en soi, il rappelle le grand Claude Sautet des années 70.... La distribution est excellente (Auteuil, Scott Thomas, et ? j'ai oublié ce séducteur connu pourtant, ah oui, Richard Berry!!!) Reste effectivement un film très en dessous des précédentes réalisation de Claudel,(en terme d'émotion) et il devra analyser les raisons d'une certaine bouderie....Souhaitons qu'il y parvienne.....
Attiré par le casting, je suis allé voir "avant l'hiver" malgré les critiques plutôt négatives. J'ai suivi cette histoire jusqu'au bout sans vraiment rentrer dedans. Tout simplement un manque de réaliste, encore plus avec ce final. Pas un mauvais film mais décevant par rapport à l'équipe devant et derrière la caméra.
Beaucoup de subtilité dans les dialogues. Aucun bla bla inutile. On nous a épargné tous les clichés du genre pour ne garder que ce qui touche. Pas de crises de nerfs, pas de grossièreté. Les acteurs sont à leur place, au service de personnages profonds. Quelle belle surprise !
Avant l'hiver, est un film d'acteurs à n'en pas douter. L'atmosphère, les silences et les dialogues délétères, forts, et en pleine pâte, sont interprétés par des comédiens d'exceptions. Pourtant, toute cette histoire de non dit, de frustration, dans un milieu de Bobos riches, dans de belles maisons, de gentils amis, de beaux jardins, de belles voitures et apparemment sans soucis,aurait pu être une souffrance pour le spectateur. Car on s'en fout ! (Sauf si c'est un Claude Chabrol) Mais là non, car l'humanité, le questionnement sur leurs vies, le malaise de tous ces personnages, vient par l 'implication des acteurs dans leurs rôles et de la précision de mise en scène, nous cueillir jusqu'à la fin sans ennui. Nous les sentons toujours au bord de la noyade et, à chaque fois, par des ressorts dramatiques judicieux, ils reviennent vous prendre la main et vous entraîner avec eux dans leur galères. spoiler: Notez la réplique de Kristin Scott Thomas à Richard Berry à l'hopital spychiatrique à propos de l'existence, tout le film est dans cette phrase.
Ou comment tenter de raconter une histoire en se vautrant. Tout est bancal dans ce film, et c'est bien ce qui déçoit puisque le réalisateur tente de nous plonger dans une histoire plausible qui ne l'est à aucun moment. Quel chirurgien digne de ce nom irait s'intéresser à cette coquille vide qui ne présente aucun intérêt alors qu'il a tout chez lui pour être heureux ? Cette petite écervelée agaçante dont on comprend dès la première image qu'il faut la fuir est en plus mal campée par une actrice au charisme d'une huître. Heureusement, il reste les impeccables Auteuil, Scott-Thomas et Berry. Et puis, ce qui aurait ajouté un mystère, j'eus aimé que Paul reçût un bouquet sur la dernière image du film....
premières secondes du film on apprend que le personnage clé est mort! Bim! viennent ensuite tous les pathos ! je crois que l'auteur a cherché tous les clichés misérabilistes possibles: la soeur folle, la femme soumise la jeune arabe cas social, sur fond de musique qui se veut touchante,! bref ya tout dedans ! mais tout ce qu'il ne faut pas
Un film à deux facettes. Très bouleversant mais en même temps choqué de ce qu'on apprend comme vérité. Cela donne une raison à ceux qui ne pensent voir qu'un film sur un sexagénaire qui rencontre une jolie femme (sujet classique). Personnellement j'ai préféré la première facette: l'automne de la vie, La rencontre avec la jeune fille "qui m'émeut", la fragilité des deux êtres. Le rythme lent ajoute une émotion palpable et une humanité à chaque personnage. C'est touchant