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nathaliewell
22 abonnés
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3,0
Publiée le 29 novembre 2013
De belles images, une ambiance mélancolique. Ce n’est pas le film de l’année certes, mais c’est un bon film français bien interprété par les acteurs, Kristin Scott Thomas, Leila Bekti et Daniel Auteuil. Par contre, je n’ai pas très bien compris ce que venait faire cette sœur dans l’histoire. Cependant, autant j’avais beaucoup aimé son autre film « il y a longtemps que je t’aime » autant sur celui la, il manque quelque chose... Cela reste tout de même un film que j’ai vu avec plaisir.
Entre Chabrol et Sautet, le charme du film prend son temps pour nous gagner. Le talent des acteurs nous aide dans un premier temps à être patient. Puis la petite musique des non-dits attise un peu plus notre curiosité et on se demande bien où tout cela va nous mener. L'ambiguïté d'Auteuil, sa capacité à ne jamais vouloir trop lever le voile sur ce qu'il ressent, nous emmène sur une pente psychologique sans qu'on doute jamais de ce qui se trame vraiment en coulisses et qui, en ce qui me concerne, m'a vraiment surpris.
Approche psychanalytique sur le temps, l'oublie, les secrets, la vie, la résilience ou autre thème du genre le film se regarde avec un détachement certain... Même si celui-ci n'est pas dénué d'une certaine poésie.
Après le simple mais réjouissant Tous les soleils (2010), Philippe Claudel monte en complexité et cherche à mêler crise de la cinquantaine, thriller et ménage à trois avec à l’appui le très élégant couple Daniel Auteuil / Kristin Scott Thomas. Une entreprise ambitieuse, sans doute trop.
Cent ans après la création du cinéma, la plupart des réalisateurs ne veulent apparemment toujours pas comprendre ou admettre que trois films en un n’ont jamais fait un film triplement meilleur. Avant l’hiver aurait ainsi simplement pu être un film sur la crise d’un couple rongé par l’ennui et les non-dits, porté par le jeu de deux acteurs irréprochables. Philippe Claudel nous montre d’ailleurs qu’il avait largement en main le talent pour faire un grand et beau film sur ce sujet certes pas nouveau mais toujours intéressant à revisiter, une bonne partie de son film parvenant subtilement à embrasser ce projet.
Tout comme dans son précédent film, Philippe Claude sait tout d'abord soigner l'atmosphère sonore de son film, la place qu'il y accorde encore une fois à la musique lyrique installant une ambiance très personnelle et tout à fait en phase avec le cours et le fond du récit. Formellement parlant toujours, Avant l’hiver sait aussi se faire poétique quand il le faut, notamment par d'élégants plans paysages dans la brume hivernale qui filent intelligemment la métaphore. Enfin, le parti-pris de montrer très peu et de sous-entendre beaucoup est parfois peut-être un peu excessif mais est parfois pertinent et donne une tonalité particulière à cette histoire gangrénée par le doute et la paranoïa.
Mais Philippe Claudel n’en reste malheureusement pas là et ajoute à ce projet initial une couche de mystère certes intrigante mais pas forcément nécessaire à l’ensemble. Construisant à l’intérieur de son film une seconde intrigue flirtant avec le thriller, il impose au spectateur une complexité supplémentaire qui ne semble au final pas apporter grand-chose à l’histoire principale, qui finit d’ailleurs par s’effacer au profit d’un second récit assez peu vraisemblable. Se forçant alors à écourter ses scènes et ses dialogues parfois au-delà du raisonnable pour installer un suspense de polar, il finit par négliger la promesse de drame intime qui nous avait pourtant attiré dans la salle, et qui ne semble au fond pas tant l’intéresser que cela.
Sous-utilisant par là même le répertoire de Kristin Scott Thomas, autant reléguée à un rôle de faire-valoir au fil du film que l’est son personnage, il fait d’Avant l’hiver un film finalement très masculino-centré et aussi égoïste que son héros, et qui ne dit pas là même plus grand-chose. On ne sait d’ailleurs pas trop quoi penser du très elliptique rôle qu’il offre à Leïla Bekhti, contrainte d’essayer de faire beaucoup avec peu, et encore moins de celui de Richard Berry, dont le personnage gagnerait à être beaucoup plus présent qu’il ne l’est.
On ne s’étonnera donc pas que Philippe Claudel ait avoué avoir fait ce film en grande partie pour le plaisir de filmer Daniel Auteuil, la volonté forcenée de le mettre au centre de tout étant au final le seul véritable fil rouge de son film, qui en avait pourtant un autre qui aurait gagné à être traité avec plus de persévérance. Tant pis, on aurait pourtant bien aimé le voir vraiment cet hiver.
Un couple de sexagénaires ayant des problèmes de communication traverse ce qu'il peut arriver à un couple ayant des problèmes de communication. Bon jeu d'acteurs, un peu tous à fleur de peau. Intrigue étrange, questions sans réponses sur fond de malaises profonds. Au final peu convaincant.
Paul est chirurgien renommé, marié à Lucie qui tient leur jolie demeure à merveille, et meilleur ami de Gérard, psychologue ami du couple depuis ses débuts. Tout va bien dans le meilleur des mondes, à l'aube de la retraite de Paul, mais un jour, il se met à recevoir régulièrement des bouquets de roses, sans jamais savoir qui en est l'expéditeur, le tout correspondant avec le fait qu'il croise de plus en plus sur son chemin une jolie jeune fille qui semble tout faire pour. Il n'en faut pas plus pour casser la routine de ce couple qui n'est peut etre pas si "classique" qu'ils ne voudraient bien le faire croire...
Intéressant sans etre exceptionnel, ce film nous renvoie sur la crise de la période avant retraite, pour autant qu'elle existe... On dresse un bilan de sa vie, et un petit rien peut très vite briser la routine qui s'est immanquablement infiltrée en vous après tant d'années de passées... Daniel Auteuil, Richard Berry, Kristin Scott Thomas et Leila Bekhty, l'affiche est de toute manière assez belle pour se laisser tenter d'aller au ciné... 12/20 !
Attirée par un casting 3 étoiles quelle ne fut pas ma déception devant ce film sans contenance qui m'a ennuyé profondément au point de m'endormir au sens propre Les acteurs ne sont pas crédibles on ne rentre pas dans le pseudo triangle amoureux on ne croit pas une seconde que la jolie Leila puisse éprouver une passion dévastatrice pour Auteui
C'est mou... très mou. .. encore un film pour pseudo intello. ... t'as qu'une envie celle de te pendre ... c'est gris... pesant... pour rien en plus...je n'ai pas compris les objectifs du réalisateur. .. dommage pour les acteurs.
De belles images et des acteurs brillants. A part cela, rien ne ressort de ce film somme toute décevant. Une histoire banale – un homme à qui tout a réussi et qui se remet en question à l'automne de sa vie – et, surtout, une intrigue inconsistante. La situation bascule à partir du moment où Paul rencontre Lou, une attendrissante jeune femme trois fois plus jeune que lui et dont l'attitude se révèle vite plus qu'ambiguë. Hélas, la découverte des mensonges de Lou et le mystère qui entoure sa vie mettent le spectateur dans une attente qui ne sera pas comblée. En guise de suspense, Claudel ne nous livre qu'une affaire de bons sentiments invraisemblables. En guise de thriller, un ballon de baudruche. N'est pas Chabrol qui veut. La déception est d'autant plus grande qu'on se sent floué.
Totalement incohérent. Un neuro-chirurgien qui a réussi professionnellement: belle propriété, jolie femme (mais voiture bas-de-gamme !) s'entiche d'une nunuche jeune et moche sans jamais coucher avec. Il fait une tronche d'ahuri tout le film. On se demande où l'auteur veut en venir tant c'est invraisemblable. Et puis d'un seul coup: le happy-end. C'est le déjeuner final tout sourire avec les amis. Tout est rentré dans l'ordre comme si rien n'était. Aucune justification, circulez. On comprend mieux le bide de ce film à sa sortie. Pour la santé du cinéma, pourvu que ce réalisateur ne récidive pas...
Je viens d'aller voir ce film ,je n'ai pas du tout aimé ,les états d'âmes des bobos et les crises existentielles(ah le neuro chirugien ,la big maison , les bagnoles ,les repas d sle jardin!) me laissent sans voix , une histoire inintéressante ,bien sûr de bons acteurs , mais quand même , j'aimais beaucoup CLAUDEL mais là grosse deception .
Que ce film est dénué d'intérêt! Sans la présence d'Auteuil et de Scott Thomas, on aurait presque affaire à un navet. Ils sauvent ce qu'ils peuvent. Le scénario tient dans sur un timbre poste. Ca, encore, ça ne serait pas dramatique si l'histoire même simple était rendue intéressante. Mais c'est plat. Fade. Et on ne peut se défaire d'une impression de déjà-vu. On dirait un film qui a déjà été fait. Mais il y a 10 ou 20 ans. De plus, même pauvre, ce film réussit l'exploit d'être confus. Probablement pour "simuler" le mystère. Il y a des choses qu'on ne comprend pas, qui sont incohérentes ou qui débarquent de nulle part (comme l'un des "rebondissements" vers la fin du film). Bref, on y croit pas. En tous cas je n'y ai pas cru.