Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Flore A.
34 abonnés
518 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 3 avril 2013
Ce n'est clairement pas le meilleur Almodovar : malgré une idée intéressante et des passages vraiment jouissifs, le scénario tourne un peu en rond. Ça reste néanmoins une comédie déjantée dont on sort avec le sourire.
Superbe et á voir. Je ne suis pas un fan de ce cinéaste. Le seul fait notable : la relation sexuelle entre hommes comme entre hommes/femmes, est suggérée d'une part et verbalisée cruement d'autre part. autrement, c'est un mélange de télé-réalité actuelle et de film catastrophe.
C'est mon premier film d'Almodovar mais je retiens que je n'hésiterais pas à mettre une note encore plus négative si ce film n'était pas justement de lui. Je me suis ennuyée, j'ai somnolé, seule la chorégraphie sur " I'm So Excited " m'a amusée et le film, qui se déroule dans un avion, ne décolle jamais !! Il m'a quelque fois rappelé la trame de "Cluedo", film que j'avais à l'inverse beaucoup apprécié !!
Je me réjouissais en rentrant dans la salle.... quelle déception !!! Chiant, tellement chiant que je me suis endormie !! Tout est "too much", lourd et kitch !! Qu'est il advenu du grand Almodovar ???
Toujours des couleurs et une photographie superbe comme dans tous ces films. Une comedie plutôt pas mal et toujours en arriere plan les memes themes. Toujours obsede.
Ce film est tout simplement super! On rit aux éclats toute la première partie du film avec des scènes toutes plus géniales les unes que les autres! La deuxième partie est un peu plus dur, le film ayant un peu de mal à conclure. Les couleurs pop, flashys, donnent la pêche, tout comme la bande-originale. Un film à aller voir car une aussi bonne comédie qui ne soit pas potache (les personnages ultra-caricaturaux sont normaux, ils ne gênent pas), cela ne se loupe pas! De plus, quand on lit la critique de Colette A., le film prend une tournure que je n'avais pas envisagé et le rend encore plus fort.
Franchement.. c'est raté.. qques moments droles avec les stewarts et pilotes gays.. Mais globalement ça s'enlise et ça fait très vaudeville bas de gamme.. personnages hauts en couleur comme d'hab mais un peu trop. Ca manque de rythme.. ça laisse une impression très moyenne.. Franchement Pedro A. sur ce coup ne laissera pas une grande empreinte avec ce film ci.
Surtout n'allez pas voir ce navet indigeste. Almodovar a pris la grosse tête et veut nous faire la morale inversée: tout le monde devrait être homo, même les hétéros. On ne parle que de sexe mais dans le sens gadget, sex-toy et banalité. La mocheté des images ne fait qu'ajouter au malaise qu'on ressent à voir ce sous-Almodovar vendu à la publicité des grandes marques: Si l'avant-dernier était dédié à BMW, celui-ci l'est à Samsung. Et il prétend offrir un moment de détente avec ces types moches et ces dialogues orduriers ou vides, c'est selon. En tous cas vous pouvez ne pas le voir, même les homos qu'il exhibe sont d'une laideur repoussante et leur danse du gros ventre d'une grossièreté sans nom. C'est moche, c'est con!
La crise économique qui frappe l'Espagne ? Dans Les amants passagers Pedro Almodovar la traite en farce et attrape-moi si tu peux. Oh certes, la comédie n'est pas toujours fine mais elle est au diapason d'une époque vulgaire et déprimante. Pas un hasard si, dans son aéronef, la classe économique dort à poings fermés, droguée à mort, tandis que du côté de la classe affaires règne une atmosphère d'orgie romaine. Qu'attendait-on de Pedro ? Qu'il nous refasse une comédie déjantée dans l'esprit de la Movida ? C'est que les temps ont changé ma bonne dame et que pour rire un peu, il est obligé de manier la truelle plutôt que le pinceau. Les amants passages n'est pas aussi chaotique qu'il y parait, la mise en scène y est millimétrée dans un espace réduit et si le scénario finit, comme l'avion, par tourner en rond, il se nourrit de dialogues plutôt crus, qui dépassent souvent le mur du son, dans un contexte de sexualité débridée et décomplexée. Un petit Almodovar, soit, mais (presque) jamais en pilote automatique.
Où l’on retrouve le réalisateur des comédies déjantées, et cette fois désenchantées, pour une allégorie de son pays en pleine crise économique et morale. Nous sommes dans un Airbus qui vole vers Mexico. En classe affaires quelques voyageurs atypiques. Mais surtout un personnel de bord et une cabine de pilotage complétement loufoques, sous l’emprise de boissons alcooliisées, de drogue, la mescaline, et d’un comportement sexuel gay sans arrêt évoqué crument et allégrement. Il faut dire qu’on essaie, au début, de cacher aux passagers qu’un incident technique grave oblige l’avion à tourner en rond au-dessus de Tolède, dans l’attente d’autorisation pour atterrir avec un train d’atterrissage bloqué. Ce n’est pas vraiment panique à bord, mais entre l’extra-lucide encore vierge, le tueur à gage amoureux de celle qu’il doit occire, le couple de jeunes mariés, une Mme Claude locale, les comptes se règlent dans l’esprit d’une comédie musicale, chantée et dansée par la bande de folles-zozos-steward déchaînés. C’est souvent drôle, politiquement pas correct, dommage qu’on se perde un peu dans un scénario alambiqué et que le souffle épique se dissolve trop dans la galéjade. Mais dans l’ensemble un vrai Almodovar à l’ancienne. Ou, plutôt, du début, en moins étonnant.
Pedro Almodovar réussit encore une fois à nous faire rire avec son film déjanté "Les Amants passagers" ! Un film léger, et divertissant. Des paroles qui peuvent parfois être jugées "vulgaires", mais qui collent au film, et passent sans choquer. spoiler: La scène de la chorégraphie est juste incroyablement drôle! . Un film à voir, si vous savez prendre les choses au second degré, et si vous n'êtes pas choqué pour un rien.
A 8€ le billet d'avion avec Almodovar... l'offre paraissait incroyable... Et bien non. Ce tour operator nous a bien arnaqué. A ceux qui tente quand même le voyage, si vous ne vous endormez pas en classe eco a cause du voyage soporifique ne soyez pas surpris de ne pas redécoller après l'escale à Nanarland.