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Un visiteur
4,0
Publiée le 31 mars 2013
Truculent et coloré comme toujours ,non recommandé aux enfants encore plus que d'habitude ! J'ai passé une super soirée à bord de cette compagnie peu recommandable !
Nouvelle excentricité du célèbre réalisateur espagnol, "Les amants passagers" raconte comment les passagers et les membres de l'équipage d'un avion, privé de piste d’atterrissage, tuent le temps par le sexe, l'alcool, la drogue et les révélations en tout genre. Même si la mise en scène et les couleurs prônent une certaine folie où les personnalités se lâchent, se révèlent et s'assument enfin, j'ai trouvé le tout bizarrement rythmé et sans profondeur. En effet, hormis quelques scènes et situations de pur délire (les passagers de la classe éco qui sont drogués, le clip version gay sur "I'm so excited", les multiples parties de jambes en l'air par devant ou par derrière, hétérosexuel ou homosexuel,...), Almodovar a beaucoup de mal à tenir la note, surtout lorsque le scénario sort de l'avion pour compléter l'intrigue d'un des passagers de l'avion. Manque de bol, cette sortie du huis-clos est fatale et des plus ennuyantes et perturbe malencontreusement l'action centrale. Les personnages, quant à eux, sont bien interprétés et loufoques au possible : le trio de steward gay est sans aucun doute le plus mémorable, Cécilia Roth en ancienne prostituée offre aussi de bons passages. Les acteurs espagnols sont tous inconnus au bataillon... Autant prévenir que Pénelope Cruz et Antonio Banderas n’apparaissent seulement dans la scène d'ouverture et que leur utilité est moindre. En gros, sans eux, ça n'aurait rien changé au scénario. Même si les idées sont bonnes, on peine à préserver une osmose générale ainsi qu'un scénario homogène et énergique... L'ennui qu'on ressent va alors en totale contradiction avec les couleurs pimpantes du film. Dommage!
Pochade par moments drôle, mais le plus souvent "too much", frisant en permanence la plus extrême vulgarité. Sur le fond, c'est très très léger (sorte de métaphore sur la société espagnole, sans effort excessif d’imagination, développée en panégyrique relativiste, avec en décor quasi unique un avion en perdition tournant au-dessus de la Castille à la recherche d'une piste pour atterrissage d'urgence - à cause d'ailleurs des seuls personnages "normaux", vus dans le prologue, caméos de Banderas et Cruz - transformé en lupanar côté "classe affaires" avec quelques happy few bien gratinés, trois stewards "folles" de compétition et un duo de pilotes également très "gay", le tout très alcoolisé, laissant le gros de la troupe côté "économique" dans les bras secourables de Morphée), heureusement la forme (celle des acteurs, épatants !) relève l'impression de visionner à vide. Un cru ultra mineur du grand Almodovar.
J'adore Almodovar mais là, je suis tombé de haut. Rien dans ce film m'a plu et le pire du pire, c'est que ce n'est que de la vulgarité tout au long du film. Ca ne parle de de "sucer des bites" (désolé pour les mots) du début à la fin. Je ne suis pas spécialement prude mais rien ne m'a fait sourire ni rire sauf quelques petits sketchs.
Décevant. Au regard des derniers films d'Almodovar, tous très bons, j'attendais plus de cette comédie au final vulgaire, fade, pleine de clichés et sans grand intérêt.
cruelle déception quand on connait les anciennes comédies d'Almodovar. Malgré quelques bonnes idées de départ, tout ici est poussif, tiré par les cheveux et la provocation d'antan n'est plus que grasse vulgarité...
Ce film est une vrai HONTE. Une daube, c'est le mot qui convient. Affligeant! Et pourtant, j'avais mis de l'espoir dans cette nouvelle comédie d'Almodovar, un réalisateur au talent qui n'est plus à prouver. Mais je suis encore sous le choc de cette serpillère. Et arrêtons de lui trouver des métaphores, c'est juste une merde ce film. Je me suis forcée à rester jusqu'à la fin, mais bon sang, que j'ai eu honte d’assister à un tel spectacle d'une fadesse et d'une platitude à en couper le souffle. Dès les premières minutes on sait ce qui va se passer, c'est à dire: rien. Et puis c'est clichés sur clichés. Bref...N'y allez pas, pour l'amour du cinéma (et votre estime personnelle!)
Je note "Mauvais" parce que c'est Almodovar et quand on aime bien (habituellement) on châtie bien. La bande annonce m'avait donné envie... mais ce n'était pas le reflet du film. Film lourd lourd lourd. Je n'ai pas vu d'humour, du décalé... je n'y ai vu que de la grossièreté. Même les acteurs sont sans consistances. Une triste comédie
C'est drôle comme Les amants passagers est assez sympa et décalé sur son sujet mais complètement éteint en terme de mise en scène. Qu'est-il arrivé à Pédro Almodovar, qui n'est pourtant pas le premier metteur en scène venu ? Car autant dire que sa façon de filmer les évènements est vraiment d'une rare platitude chez le réalisateur espagnol. C'est vraiment décevant, on nous annonce un film punchy et sympa, et en terme de mise en scène, le premier venu aurait pu avoir fait ça... c'est dire. Heureusement le scénario est vraiment sympa et tient lui ses promesses. On repense parfois à certains films du réalisateur, les premiers de la période Movida. Et même si Les amants passagers est un mineur dans la filmographie, il a au moins le mérite de remplir son contrat et de proposer un film complètement décalé (sur le fond).
Bof, fan d'Almodovar pourtant, ce film est très très léger à tous niveaux et décevant. On passe un bon moment malgré tout un jour pluvieux et on on rit même franchement pendant la séquence de la chorégraphie de l'équipage sur un air disco, mais c'est tout.
Dans cette comédie déjantée et foutraque, Almodovar pète carrément les plombs. Après tant de films aux scénarios dramatiques et psychologiquement pesants, il avait sans doute besoin de souffler un peu et de se lâcher. L’occasion de renouer avec ses phantasmes bien connus et ses provocations en matière de sexualité hors norme. Il en ressort une galerie de personnages tous plus cinglés les uns que les autres, où se croisent personnels navigants homos et bi, call girls sur le retour, vierges en chaleur et hommes d’affaires douteux. Hélas les dialogues et plaisanteries sont très lourdingues et frisent la vulgarité. Mis à part quelques moments savoureux, le résultat est bien décevant de la part d’un des plus grands réalisateurs contemporains.
Ce n’est pas le meilleur film d’Almodovar mais il est loin d’être raté.
Les Amants Passagers est « so gay » mais c’est tout à son avantage. La majorité des personnages sont bien interprétés et nous font rire, en particulier les stewarts qui nous offrent une chorégraphie et un playback mémorable (surement la meilleure scène). A part ça, l’avion se ... la suite de la critique sur le lien ci-dessous.