Je crois qu'il est important de préciser qu'il faut se sortir de la tête les précédents films et notamment les drames du réalisateur pour regarder cette comédie dans de bonnes conditions. Je l'ai trouvé très drôle sur des tons quasiment légers. Certes, cet humour ne plaira pas à tous mais c'est frais et contemporain et très actuel dans le cas présent. J'ai apprécié le fait que certains personnages soient liés bien que le hasard fasse un peu trop bien les choses de temps à autre. En clair, si vous êtes grand(e) fan des drames d'Almodóvar, vous n'aimerez sûrement pas ce film mais si vous êtes capables de faire la parité des choses, n'hésitez pas à y aller :)
Almodovar de moque de nous. Certes il a toujours son grand talent pour tourner de belles images (c'est pourquoi je n'ai pas mis 0 étoile) mais à part ça !! un film sans queue ni tête, des gags qui ne font pas rire un seul spectateur dans la salle ; les secrets des personnages sont nuls et inintéressants; ces derniers ne sont même pas des caricatures mais du n'importe quoi . L'amour ravalé à du sexe mécanique. vraiment très déçu qu'un si grand metteur en scène nous prouve qu'on peut mettre en scène n'importe quoi et attirer tout de même les spectateurs par son seul nom
Une pochade ! Rien de plus. Almodovar, tourne en en rond. C'est du recyclage de tous ses films. On sourit et une fois sorti du cinéma, on se rend compte de la duperie. La bande annonce suffit. Cela vous évitera d'investir votre temps et argent. Abstinence prescrite... Il y a tant de sujets sociaux à aborder dans la crise espagnole actuelle...RDV dans dix ans !!
J'aime beaucoup Almodovar habituellement, mais là, nous sommes très loin de la qualité de ses précédents films. Pas moyen de rejoindre les passagers dans cet avion... Sentiment de tourner en rond sans voir où cela mène. Les références à la crise sont présentes, la frénésie de profiter de la vie aussi, mais le résultat n'est pas là, indifférence totale, voire même un léger malaise vu la répétition des situations et des dialogues vraiment pauvres. Ce sentiment semblait partagé dans la salle qui paraissait totalement amorphe pendant le film à part quelques rires au début, à croire que certains se sont endormis...
Comment un cinéaste de la trempe d'Almodovar peut-il tomber si bas. Certes, ce n'est pas la première incursion de l'auteur dans le domaine de la comédie potache (on peut se rappeler de l'affligeant Kika) mais après une série de très bons films(tout sur ma mère, la mauvaise éducation, Volver) et quelques semi-réussites (etreintes brisées, la piel que habito), on espérait autre chose que ce film poussif digne d'une mauvaise télénovela qui raconte le périple sous mescaline des passagers et de l'équipage d'un avion. Rien de bien subversif là dedans, ni de drôles si l'on excepte quelques gags amusants bien que caricaturaux et peu originaux (les stewarts follasse...) . Dépourvu de scénario (les persos sous l"'effet de la drogue deviennent tous obsédés, quelle originalité!) avec des personnages creux jamais incarnés, Almodovar livre un film récréatif dans le mauvais sens du terme sans aucun génie qui ennuie plus qu'il ne divertit (long passage à Madrid via une conversation téléphonique grotesque). Bref, Almodovar en voulant revenir à un régistre plus léger rate son coche, son film n'est pas écrit et mis en scène de façon assez plate. Une grosse déception.
Almodovar nous envoie au 7ème ciel avec ce film.... A mon avis ce n'est pas le meilleur Almodovar mais cela reste tout de même un excellent film ! Les acteurs sont formidables ! La scène oú les stewarts font leur show sur une chanson des Pointers Sisters est une pure merveille...
Comme souvent chez Almodovar, chaque personnage trimballe avec lui une histoire lourde de secrets, et le savoir-faire de l'auteur de "Talons Aiguilles" réside justement dans sa capacité à entrelacer les différents récits avec cette fluidité si particulière. Ici, nous avons donc comme passagers une voyante qui veut perdre sa virginité, une star sur le déclin qui a couché avec les 600 hommes les plus importants d'Espagne, y compris le n°1, un Don Juan qui fuit le comportement suicidaire de sa dernière conquête, un Mexicain ombrageux et un jeune marié qui transporte de la mescaline, héritage de son passé de mule. Et l'équipage ? Comme dans "Parle avec Elle", Almodovar endort dès la deuxième scène toutes les hôtesses, et se concentre sur le pilote (bi), le copilote (hétéro déclaré mais homo déclaré), le chef de cabine et ses deux stewards (fidèles à la réputation fantasmatique de la corporation), sachant que tout ce petit monde vit allègrement la crise provoquée par le blocage du train d'atterrissage à l'aide de cocktails qui font du Denzel Wahington de " Flight" un modèle de tempérance.
Almodovar ne s'en est pas caché, l'avion qui tourne en rond dans le ciel de Tolède avant d'atterrir dans un aéroport ultramoderne jamais inauguré est une métaphore de la société espagnole d'aujourd'hui ravagée par la crise et le chômage. C'est sans doute cette dimension qui est la plus intéressante, mais elle ne suffit pas à assurer la réussite d'un film qui semble lui aussi tourner en rond, reprenant les vieilles recettes des premiers films du pape de la Movida, mélangeant crise d'identité sexuelle, recherche de la rédemption et irruption violente du désir, le tout avec une légèreté assumée qui bizarrement finit par se transformer en une lourdeur assez dérangeante, la faute sans doute à un jeu outré et des dialogues artificiels. Reste quelques belles idées, comme la panne du téléphone de cabine qui rend publiques toutes les conversations, et quelques jolies scènes avec toujours un indéniable talent, comme cette façon d'isoler la robe carmin d'une femme à contrecourant du flot des passagers ; mais cela fait quand même bien peu pour l'auteur de "Tout sur ma mère" et de "Volver".
L'un des rares films décevants d'Almodovar. Tout est en force, too much, l'histoire comme les dialogues. Cela pourrait avoir son charme si l'ensemble était mieux écrit. Mais les plaisanteries sont franchement lourdes, attendues. La forme est donc douteuse, mais le fond aussi car, si certaines bonnes idées sont bien là, le tout est assez vide de propos.