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benoitG80
3 428 abonnés
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3,5
Publiée le 17 avril 2015
"Enfant 44" de Daniel Espinosa n'a certes pas que des qualités mais vaut bien d'être découvert ne serait-ce que pour avoir un aperçu assez réaliste des conditions de vie sous le régime totalitaire de Staline, avec toute l'inquiétude et la terreur au quotidien que cela impliquait... À ce niveau, c'est sidérant de vérité, et donc aussi une bonne piqûre de rappel pour nos vies d'aujourd'hui éprises de liberté ! Dès le départ, on suit l'histoire de ce couple, lui agent de la police secrète soviétique et elle institutrice, jusqu'à ce moment fatidique où tout bascule, ce qui va les amener à quitter Moscou, juste pour éviter de dénoncer l'épouse et donc pour évidemment la protéger... Ce destin apparemment bien tracé, va prendre ainsi une toute autre route, celle d'une véritable descente aux enfers. Les révélations douloureuses de Raisa au sein de ce couple, vont rendre par ailleurs Noomi Rapace très touchante ! La confession qu'elle fait en effet à son mari est un beau moment très important, alors qu'il permet au spectateur de mesurer et de comprendre le climat de peur dû aux délations, aux dénonciations gratuites de cette période d'histoire... Les acteurs sont franchement remarquables, aussi bien Tom Hardy que Joel Kinnaman... Ce dernier joue un officier terrible et revenchard, qui persécutera ce couple avec des méthodes odieuses et inqualifiables. Impressionnant ! C'est donc pour ces raisons essentielles que ce film reste captivant... Maintenant, il ne faut pas oublier ce scénario beaucoup plus discutable qui accumule trop de thèmes entre l'enquête sur ces crimes d'enfants, la vie sous ce régime dictatorial appelé "Le Paradis", la vie de ce couple, sans compter quelques incohérences ou invraisemblances sous Staline... Il reste à souligner la reconstitution et l'ambiance très noire, très misérable due à des lieux ou des paysages presque lugubres et même angoissants, dont la lumière et les couleurs les transfigurent complètement. Pour en faire le bilan, il reste donc un aspect plutôt positif et évident qui invite à la réflexion, et donc à une séance ciné sans trop d'inquiétude !
Film vu ce soir en avant première. J'y suis allée pour Noomi Rapace que j'adore. Je n'ai pas été déçue par ce film noir (noir foncé même, tellement ce thriller peut aller loin parfois). Ce film tourné dans un pays où "le meurtre n'existe pas au Paradis" (entendez l'URSS), fait monter crescendo la pression, même si au début, on peut se demander où le scénario veut en venir. Puis, tout s'imbrique en toute logique... On suit l'intrigue, scotché sur son siège, dans cette atmosphère où la tension est de plus en plus palpable. Les acteurs sont tous convaincants. Noomi Rapace est toujours aussi excellente. Rien à redire. Allez y sans hésiter, surtout si vous êtes amateurs de thriller !
Le plus gros défaut de ce film, c'est... de ne pas être russe. Il nous offre en effet une vision occidentale, voire américaine (bien que le réalisateur soit chilo-suédois) de l'univers soviétique réduit à la terreur et à la répression. Sans compter que ces faux Russes parlent anglais, ce qui n'arrange rien. On a un peu de mal à y croire en dépit d'une reconstitution rétro assez réussie sur le plan esthétique. Ensuite le scénario est confus et bourré d'incohérences. N'ayant pas lu le livre, je ne serai pas aussi sévère que ses lecteurs qui semblent avoir été cruellement déçu, il y a quelques bonnes séquences et quelques idées de temps à autre. Par certains côtés, ça rappelle - en moins bien fait - Gorki Park, qui était aussi l'adaptation d'un best seller américain se déroulant en Russie par... un réalisateur américain. Ce film, j'ai pu le constater, faisait bien rigoler les Russes à l'époque. Ils dont donc aujourd'hui à nouveau l'occasion de se tordre avec Enfant 44...
La retranscription de ce roman à succès abouti à un polar sombre mais plat, sur fond de totalitarisme soviétique, mais qui manque de rigueur et d’efficacité. Malgré un casting haut de gamme, les acteurs ne parviennent pas à transmettre de réelles émotions ni faire adhérer le spectateur, la faute à vouloir rendre excessif la vie en URSS à l’époque, et le phrasé des acteurs occidentaux et non pas russes, qui efface aussi toute dimension psychologique. D’autant que leurs actes sont souvent incompréhensibles.
Adapté de l'excellent roman signé Tom Rob Smith, « Enfant 44 » n'est probablement pas à la hauteur. Ce n'est pourtant pas faute d'y avoir mis les moyens : budget conséquent, casting plutôt imposant, décors de qualité, sujet passionnant et particulièrement original... Avec une telle base de travail, difficile de se louper totalement. Daniel Espinoza, réalisateur peu subtil mais efficace, s'en tire à peu près, offrant quelques scènes tendues et prenantes (notamment vers la fin), et met plutôt bien en valeur cette société paradisiaque (comprenez cauchemardesque) dans une Russie stalinienne où le meurtre ne peut évidemment exister, le film étant visuellement plutôt convaincant. Reste que cela manque de souffle et d'émotion durant plus de deux heures, et ce principalement pour une raison : le duo Tom Hardy - Noomi Rapace. Je les aime bien pourtant, mais là, l'alchimie ne fonctionne pas du tout et on ne s'intéresse que très peu à ce qui peut leur arriver, chaque étreinte, chaque dispute nous laissant quasiment de marbre. Et puis il faudra m'expliquer ce choix de faire parler les acteurs en anglais tout en leur imposant un risible accent russe : c'est soit l'un, soit l'autre, mais les deux ensemble, ce n'est juste pas possible... Quelques seconds rôles parviennent toutefois à émerger, dont Joel Kinnaman, un très convaincant Vincent Cassel et surtout Paddy Considine, impeccable dans un rôle inspiré spoiler: d'un véritable tueur en série de l'époque ... Bref, voilà une œuvre qui souffle le chaud et le froid, sans doute un peu décevante, mais restant fréquentable pour son contexte historique et quelques vraies qualités formelles.
Excellent film sur l'URSS de la fin de règne de Staline. Le crime ne doit pas exister dans le paradis qui est l'URSS, des agents du gouvernement sont prêt à tout pour empêcher que la vérité éclate. Léo Demidov interprété par Tom Hardy est un agent qui ne supporte plus que des crimes restent impunies, il va donc se lancer avec sa femme Noomi Rapace dans une aventure dangereuse qui va l’emmener loin de Moscou à la poursuite du tueur. Malgré quelques longueur on reste plongé dans le film sans problème. Tout les acteurs sont excellent. Le scénario est criant de réalisme et nous plonge dans l'horreur du régime totalitaire de Staline où tout le monde est potentiellement un ennemi du parti.
Très bon drame historique. Les acteurs sont convaincant. L'ambiance est sombre et le scénario est bon.Les mauvaise notes font une comparaison avec le livre, ce que qui n'a pas lieu d'être ! Mention spéciale a Tom Hardy .
"Enfant 44" nous amène de déception en déception. Tout d'abord, la première mauvaise idée provient de ce choix de scinder l'intrigue en deux avec d'un côté, l'histoire de Leo Demidov et sa déchéance et, de l'autre, l'enquête policière. Les deux intrigues se mélangent mal et, au final, aucune n'abouti vraiment et leur développement s'en retrouve bâclé. On a l'impression de suivre une histoire digne d'un téléfilm ou d'un épisode de série policière; impression renforcée par une réalisation fade. Le rythme du film constitue un autre problème. Les passages à vide sont nombreux et, rapidement, on trouve le temps long... très long. Le casting est bon mais ces grands acteurs (Tom Hardy, Gary Oldman, Vincent Cassel) ne brillent guère. Long, sopirifique, brouillon, "Enfant 44" ne mérite pas que l'on s'y attarde.
Les grosses ficelles de la mise en scène, les invraisemblances voire les incohérences du scénario, la caricature de l'univers soviétique rendent le film pesant et indigeste. On ne s'ennuie pas mais on se passionne pas non plus pour cette caricature de sentiments et de dénonciation politique.
« Il n'y a pas de meurtriers au paradis. » Enfant 44 est une adaptation du roman homonyme de Tom Rob Smith. Pendant l'ère Staline en Union Soviétique, un agent du MGB tombé en disgrâce doit enquêter sur une série de meurtres d'enfants. Un dossier qui commence dangereusement à être relié aux hautes instances du parti. Le cinéaste Espinosa, nous projette dans une URSS troublante, angoissante et sauvage. Les décors s'avèrent très ténébreux, voir oppressant. Tout comme son atmosphère au sein du récit, poignant. Les interprètes sont tous talentueux dans leur performance respective. Tom Hardy en enquêteur déterminé, est charismatique (comme à son habitude). Gary Oldman est, lui aussi très bon et crève l'écran. Noomi Rapace, transmet suffisamment d'émotion pour nous convaincre entièrement. Joel Kinnaman et le petit frenchy de la bande, Vincent Cassel sont convaincants. Et, Jason Clarke est de la partie, des courtes apparitions mais efficaces ! La bande sonore est potable, sans plus. Néanmoins, quelques longueurs se font sentir dans cette production mais on reste captivé jusqu'à la scène finale. De plus, on a le droit à quelques séquences violentes très prenantes. Malgré sa polémique en Russie, Child 44 est un thriller sombre qui s'avère satisfaisant dans son ensemble. C'est convenu mais passionnant !
C'est affaire courante d'être déçu par un film après avoir lu le livre, mais alors là... je reste sans voix. Une adaptation tellement prétentieuse au vu du casting de marque, qui ne parvient qu'à mêler le pathos et la facilité de façon grotesque. Revenons-en au livre, je ne veux pas faire de spoiler, mais franchement quel intérêt y a t-il d'adapter un policier au cinéma pour lui éviscérer l'essence même de son intrigue : le meurtrier. Même si tout à l'air identique en accéléré, il va falloir que l'on m'explique où elle est la valeur ajoutée. Tout le coeur même de l'histoire en est modifiée, pour un final ridicule et dénué de toute crédibilité. Je ne vois pas de point positif. La reconstitution de l'union soviétique est certes réussie, mais pouvons nous vraiment nous attendre à moins avec une réalisation d'une telle envergure? Côté acteurs ben je les adore alors je ne vais pas cracher dessus, c'est juste dommage pour eux qu'ils aient accepté le boulot, car on a tous perdu notre temps dans cette histoire. Gary Oldman sort du lot évidemment. Très, très déçue par Enfant 44, je me demande si le réalisateur a une seule fois pensé aux lecteurs car c'est juste scandaleux (ça me rappelle un certain "Créance de sang"...). Le ton moralisateur est absurde, bidon et affligeant. C'est plat en fait, presque vide. Dommage car tout ça donnait bien envie. Bref, à fuir.
Très bon film Thriller haletant sous fond d'histoire d'un régime stalinien réaliste Très bons acteurs Le film est très bien mené, bien ficelé il mérite d'être vu Certains cinés l'ont très bite retiré de l'affiche c'est très dommage A VOIR
Production internationale où se côtoient réalisateur suédois, producteurs britanniques (dont Ridley Scott), acteurs de tous horizons (français avec Cassell, danois avec Fares, suédois avec Kinnaman et Rapace et américains bien sûr), sortie discrète sans aucune publicité, film terminé non montré à la presse… Bref, ce film sentait le ratage total que le distributeur n’osait pas montrer. D’où l’excellente surprise à la vision du long-métrage et l’incompréhension totale quant à l’ignorance dont il a fait l’objet. Le point fort notable et principal d’ « Enfant 44 » est sans conteste son contexte, très rarement montré à l’écran, surtout dans le cadre d’un thriller financé par Hollywood. La Russie stalinienne est ici le théâtre des agissements d’un tueur d’enfants. La reconstitution de l’époque est splendide et réaliste mais surtout la situation politique et propagandiste est bien mise en avant. Et nous rappelle à raison que la Russie n’avait rien à envie à l’Allemagne nazie en ce qui concerne les camps, la torture, la censure et consorts. D’ailleurs toute la première partie du film, qui semble n’avoir que peu de rapport avec le thriller annoncé, est passionnante et traite de ces sujets en investissant la police de l’époque (le MGB) et l’Armée rouge. Elle sert à mieux ancrer et situer ce qui va suivre, en l’occurrence l’aspect purement policier. D’ailleurs, cette enquête rondement menée à défaut d’être originale, notamment dans le dénouement de l’intrigue, n’est qu’un prétexte pour brosser le portrait de cette Russie devenue une véritable dictature. Mais également, en creux, de nous offrir une histoire d’amour pas comme les autres, un peu à rebours. Et l’interprétation du toujours impeccable Tom Hardy et de Noomi Rapace (auquel on pourrait ajouter l’ensemble de la luxueuse distribution) nous emporte dans ce qu’on pourrait nommer une anti histoire d’amour, froide puis passionnée. « Enfant 44 » se révèle donc un excellent thriller pas comme les autres qui ne nous laisse aucun répit et nous emporte dans le tourbillon de ses genres : policier, historique, politique, romantique, … C’est rythmé et réalisé avec soin même si l’art et la manière de filmer restent assez scolaire et anodine. Un réalisateur plus chevronné aurait certainement donné plus d’ampleur à ce scénario passionnant tout
Sur le papier, Child 44 avait tout pour faire un thriller historique solide : un matériel original réputé, le scénariste de The Color of Money et The Wire à l'adaptation, un casting de premier ordre... Mais à notre grand dam, le résultat final relèverait presque du gâchis. Campé dans une Russie post-seconde guerre mondiale où le mensonge côtoie la paranoïa, le scénario mélange plutôt habilement les intrigues, l'enquête et le thriller politique noués dans le prisme du couple en tête d'affiche, noyant efficacement les quelques clichés soviétiques et autres personnages sous-développés, le tout soulevé par quelques scènes fortes dans l'ombre, la boue et le sang. Malheureusement, le projet est mis entre de bien mauvaises mains : dès les premières minutes, il est évident que le réalisateur, Daniel Espinosa, ne sait ni où placer sa caméra, ni comment raconter l'histoire. Le cadre instable ne dépeint rien, capture du vide dans l'intime comme le suspens, tandis que les scènes s'enchaînent dans un faux-rythme mal huilé. Le récit s'écroule alors, invoquant un ennui poli et le malaise tenace d'une ambition piétinée. Une fureur se cache entre les lignes de Child 44, insidieuse et glauque, putréfaction inhérente de l'Homme, mais le manque total d'audace de la mise en scène impose la dictature du conventionnel sur un intrigant polar noir et rouge.
Rarement un roman ne m'avait autant scotché que Child 44, premier tome d'une trilogie écrite par l'anglais Tom Rob Smith consacrée à Leo Demidov : descriptif implacable, suspense absolu et issue, bien que prévisible, assez inattendue dans son déroulement malgré tout. Je ne peux en dire autant du film. Certes, l'adaptation n'est, du point de vue factuel, pas mauvaise et le casting est très bon (mentions spéciales à Tom Hardy, Noomi Rapace et surtout Paddy Considine) mais il m'a manqué le grain de folie et la tension que le livre réservait. De plus, deux passages ont été, à mon sens, insuffisamment développés. Suis donc sorti sur la retenue connaissant l'histoire (déjà lu le second volet). A vous de voir si vous êtes amateurs de films mêlant espionnage et enquêtes "policières"...