Un très beau portrait de ce qu'était la vie sous le régime de Staline: terreur, dénonciation et pauvreté. Une brochettes d'acteur parfaite, un travail des décors très réaliste... Bref, je recommande vivement ce film mais s'il est assez angoissant et parfois violent
Il y a trop de choses dans ENFANT 44 pour lesquelles deux heures quinze ne suffisent pas et donnent une impression de fouillis. Le réalisateur d’Easy Money ne sait pas trop où donner de la tête tant il y a d’informations à couvrir : le couple de Demidov, son travail, sa disgrâce, les meurtres, c’est un souk pas possible. On en vient à se demander : ENFANT 44 est-il un film sur la bureaucratie corrompue de la police secrète d’après-guerre ? Est ce un thriller ? Est ce un biopic ? Tout se mélange, ça part de Moscou, ça revient, et puis ça repart, un cadavre d’enfant, une confrontation entre deux hauts gradés du Parti, un couple en perdition, un autre cadavre, un lâche carriériste, wow, wow, calmons nous deux secondes (...
Critique par Manu - l'intégralité sur Le Blog du Cinéma
Ce film a tout pour plaire : - un scénario d'enfer sur spoiler: un tueur en série en union soviétique, sous Staline (au moins au début) - une reconstitution des décors qui pour le béotien que je suis semble parfaite (et cela n'a pas dû être une mince affaire rien que pour les véhicules et les trains) - Une reconstitution de l'ambiance de l'époque stalinienne avec cette paranoïa quasi collective - Des acteurs au top On ne s'ennuie absolument malgré 2 heures de film A voir par tous les amateurs de thriller et de film sur l'union soviétique.
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2,0
Publiée le 5 novembre 2020
J'avais vraiment hâte de voir Enfant 44. Étant un fan de l'extraordinaire Citizen X j'étais ravi qu'une histoire aussi troublante et fascinante que celle de Chikatilo obtienne le traitement à gros budget avec une distribution stellaire. La bulle a éclaté dans les premières minutes alors que je réalisais que pour une raison abandonnée à Dieu ils avaient décidé de réinventer l'histoire. Le calendrier est complètement faux les personnages ont un passé nouvellement inventé et pire de toute la capture et le destin de Chikatilo est complètement fabriqué. Non seulement ils ne parviennent pas à l'arrêter et à le traduire en justice mais il est assassiné dans une forêt par un agent ennuyeux avec une rancune contre le détective traquant le tueur. Inutile car s'il y a jamais eu une histoire qui n'avait pas besoin d'être réinventée pour la rendre plus intéressante que la réalité c'est bien celle-ci. L'histoire de Chikatilo est si macabre absurde et fantastique qu'elle n'a pas besoin d'embellissements. En ce qui concerne le film lui-même le jeu des acteurs est de haut niveau Hardy et Rapace en particulier. Tenez-vous en à Citizen X c'est bien supérieur et bien plus gratifiant...
Espinosa s'applique à nous planter un décor rétro collant bien au propos trop évident du film (nous brosser de la machinerie totalitaire dans l'URSS du début de la guerre froide un tableau Orwellien bien sombre), décor mis en valeur par des éclairages soignés (si soignés qu'ils en deviennent parfois artificiels). Ce soin pourrait presque faire passer au second plan les faiblesses de la narration, dans ce polar noir tiré d'un roman noir paraît-il très réussi. Mais les ficelles sont vraiment très grosses, les ellipses très gênantes, les clichés très appuyés. Reste quelques bonnes scènes d'action et un peu de tension montante, qui m'ont quand même donné envie de m'accrocher à la progression de l'intrigue, malgré le manque de crédibilité d'un V.Cassel en pleine contre-performance. Gros moyens pour un résultat très moyen, en fait...
Un tueur en série commet des crimes horribles d'enfants , sur des petits garçons, âgés de 8 à 14 ans , en Russie , en 1953 , pendant l' ére dictatorial de Staline , qui a décrété, que le crime ne pouvait pas exister , dans le parfait état communiste .
Du suspens intense qui nous tient en haleine pendant tout le film . Des émotions intenses , des tensions psychologique . Pas beaucoup d' actions , mais un peu d' actions , quand même , ce sont des bagarres brutales et spectaculaires .
Ce film est tiré du roman best seller au même titre : " Enfant 44 " .
C'est terriblement mauvais. Le début est prometteur car je me disais "cool un contexte qui change" sauf qu'en fait ça reste un polar américain complètement cliché (sauf qu etonnamment les héros ne sont pas alcooliques). Les personnages sont manichéens et simplistes, les messages politiques martelés au marteau piqueur et les décors on ne peut plus caricaturaux et monotones. Bref un gros nanars au final.
Quand des ricains essaient de faire un film sur une histoire russe, voici le résultat. Aucun acteur russe dans le casting (ou même dans la réalisation ou l'écriture d'ailleurs), des approximations et des suppositions, une histoire de meurtre d'enfants qui passe au second plan derrière la dictature stalinienne. Bref, un résultat vraiment pas terrible et parfois navrant. On devine ce qui va se produire à des kilomètres, ce qui fait que l'on s'ennuie sur les deux heures de film... Je reproche même le plagiat d'une scène d'inglourious basterds de Quentin Tarantino où Christoph Waltz interroge le français qui cache une famille juive dans la campagne, en moins bon et plus court, évidemment. La seule qualité restera la reconstitution du totalitarisme de Staline, l'enfer au quotidien contrairement au paradis annoncé. Je ne comprends toujours pas le titre, peut-être est-ce expliqué dans le premier roman de cette trilogie, j'espère qu'il n'y aura pas de suite... Car ce sera sans moi.
Ah mais c'est nul ! Enfin sérieux est-ce qu'on pouvait s'attendre à autre chose (j'ai presque envie de dire oui, j'espérais que l'intrigue policière soit intéressante). Pour faire simple : mise en scène académique (les scènes de baston sont bien violentes, c'est pas mal fichu), les acteurs américains avec l'accent russe (heureusement que ce sont des bons mais même ça ne fait pas tout) mais surtout cette fichue critique ultra-poussive, de la Russie à travers tous les clichés de l'URSS, non mais sérieux, est-il possible de faire plus lourd, non enfin je ne suis pas négationniste et je sais pertinemment que c'était horrible sous Staline mais juste que le film est dégueulasse tellement ça dégouline de déjà-vu de clichés types du cinéma de la guerre froide anti-URSS. Voilà, on s'en fout, c'est nul, l'académisme c'est sobre et efficace mais on s'en fout il n'y a aucune mise en scène, aucune personnalité, vision, rien c'est la vacuité à l'état pur, c'est vain, parfois ridicule, souvent inutile.
Scénario excellent, acteur impressionnant, l'univers de L'URSS de 1952 est incroyable car rarement vu au cinéma, un thriller dans un contexte politique hallucinant, je regrette vraiment que le film soit trop long, 2h15 et des scènes qui tournent souvent en rond..
Malgré les invraisemblances et les incohérences nécessaires à ce que l histoire s exprime, on a justement ici un bon film, non pas politico-historique, mais essentiellement mêlant aventures, romance, accomplissement personnel, enquête policière, politique et journalisme. Cela ne l empêche pas de dépeindre une société russe des années 50 institutionnellement schizophrène, où il devient obligatoire de penser, et d adhérer, à l absurde, au crime, à la trahison de ses amis et de sa propre famille, où même l amour devient une ombre inquiétante, une raison de la déraison, une soumission fasciste et bureaucratique qu il est obligatoire d aimer, sous peine de devoir vive l enfer sur terre. Et c est dans cet impossible abime de tyrannie, de terreur, de bêtise, de déni, de douleur et d injustice que le héros devra non seulement résoudre une enquête particulièrement sordide (le meurtre d enfants, décrété crime strictement occidental), mais également se trouver soi-même afin que son humanité triomphe, qu il puisse vivre selon sa conscience, et se rendre juste assez aimable pour faire de son épouse bureaucratique un véritable amour.
on critiquait le régime nazi ,mais au vu de ce film les hauts dignitaires russes et leur police secrète ne faisaient pas mieux avec leurs ressortissants ,mensonges corruptions,et autres manipulations ,tout çà pour accéder à des fonctions supérieurs de l'état ,certains ronds de cuir moyens s'en donnaient à cœur joie ! on retrouve les mêmes mensonges et les mêmes manipulations de ces arrivistes moyennement cultivés dans la série "tchernobyl" ou on a frôlé le pire et tout çà couvert par le parti ,triste équipage que cette Russie d'avant la perestroïka,pour en revenir au film je l'ai trouvé très réaliste,avec un bon casting très bon même ,j'ai adoré revoir les deux antagonistes des fameuses enquêtes du département V , Nicolaj lie Kaas et Fares fares ,très bon film ,à ne pas manquer !!!
Bonne dramaturgie, de l'action, une histoire dans l'histoire, et de bons acteurs avec Naomie Rapace que j'adore depuis l'avoir vu joué dans millenium. Mention bien aussi pour Tom Hardy. C'est l'une des raisons que l'on accroche à ce film. On pourra reprocher un manque de moyens avec peu de scènes en extérieurs.